Dans le métro, vous (Daniel) jouez aux mots croisés du journal qui traînait sur votre siège pour faire passer le temps. La personne à côté de vous (Tom) lorgne sur votre grille et remarque que vous n'avancez plus depuis quelques minutes et vous donne une indication pour avancer. Pour qui se prend-t-il celui-là ? Et en plus, il a tord !
Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système RP est aveugle 2.0.
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(✰) message posté Mer 16 Aoû 2017 - 23:54 par Invité
I Don't Need Your Help!
Dan & Tom
Le frère de Dan l’avait appelé la veille « Demain on a une sortie au British Museum, et on a un temps libre dans l’après midi, tu veux qu’on s’voit ? ». C’était avec joie que Daniel avait accepté l’invitation. Son petit frère, Justin, était le cadet, seulement 18 ans mais aussi celui de la famille qui semblait submergé par différents problèmes. Lequel ? Celui d’être ce qu’il était. Justin était gay, et ne vivait pas vraiment bien ce qui faisait parti de lui. Depuis petit, Dan s’était douté de quelque chose. Il le protégeait beaucoup et s’en voulait de ne plus habiter Reading pour pouvoir être à proximité et botter les fesses des types à l’école qui lui cherchait les poux, son meilleur ami et lui. Daniel avait quitté sa ville natale pour Londres, pour un avenir meilleur, parce que ses parents s’étaient toujours montrés encourageant. À leur aîné, ils avaient dit « Faut que tu fasses c’que t’aime ! Même si y aura forcément des périodes de galère. Et nous on sera toujours là. » Et c’est comme ça que Daniel avait réussi à se bouger, à tenter les écoles d’art et à déménager pour Londres.
En tout cas, il était bientôt 13h30, et il fallait compter quelques minutes de métro. Daniel n’aimait pas vraiment le métro. Lui qui était assez ouvert côté… Humain, on ne pouvait pas dire que le subway débordait de joie de vivre. Cet endroit avait la capacité d’aspirer son âme. Mais il n’avait pas le choix, s’il voulait être à l’heure, il fallait qu’il y passe. Il prit alors deux tickets, et attendit son métro sur le quai, s’asseyant à côté d’un SDF, son calepin à dessin et un crayon à papier sous le bras, pour montrer quelques croquis à son frère. Lorsque le métro arriva, il monta dans un wagon au hasard en adressant un sourire au sans abri qui haussa les épaules avant de se tourner dans son sac de couchage. Comme il s’y attendait, il n’y rencontra que des visages impassibles, des gens blasés collés à leur téléphone. Au début, Daniel essaya de faire pareil, et de tenir son frère au courant qu’il était en chemin. Mais très vite, pour une raison obscure, il n’eu plus de réseau. Tant pis, se dit-il. Il attendit qu’il y ait moins de monde puis s’assit sur un des strapontins. Dan passa sa main sur la poche de sa chemise, contre son cœur, mais ne senti pas ses écouteurs. Il fit la grimace. Pas de musique pour le trajet. Une raison de plus pour détester le métro.
« Eh merde… » Lâcha-t-il en faisant la grimace, avant de jeter un œil aux portes qui se fermaient. Il se poussa un peu pour laisser la place au passager qui venait de s’asseoir à côté de lui, et prit au passage le journal du jour abandonné sur la dite place. Il feuilleta quelques pages, pas vraiment intéressé par les matchs du moment ni par l’actualité politique. Dan porta son attention sur les mots fléchés. Il retira de son calepin calé contre son bras, le crayon à papier pour commencer à jeter compléter les mots fléchés. Il en avait encore pour un moment dans ce métro, autant remplir cette grille. Du moins tenter. « Femme d'entablement », pouvait-il lire. « Easy ! » Dit-il à haute voix en commençant à remplir. « C-A-R-I-A-T-I-D-E » Comme quoi, les cours d’histoire de l’art lui avait servit à quelque chose.
Il y eu un nouveau bousculement, un rabattement de siège, puis un autre. Daniel ne releva pas la tête et resta concentré sur son mot fléché. Il se grattait le bout du menton avec son crayon. « Prénom de l’attrape-mouche. » Dan avait une certaine culture, mais il n’arrivait pas à se rappeler du nom qu’on donnait à la plante carnivore. Il porta son attention sur un autre mot, mais revint quelques secondes plus tard dessus en inscrivant « D-I-O-N-E-E » parce qu’il avait un doute mais que ça collait quand même. Il haussa les épaules et poursuivit, avant de rester planté devant une nouvelle colle. « Contrite » le laissa perplexe. Il avait un doute sur la signification de ce mot. Il fronça les sourcils, reculant sa tête de la grille de mots fléchés sur laquelle il était penché, étendant un peu plus ses longues jambes en se concentrant sur l’intégralité de la page, avant de pousser un soupire. « Purée… En neuf lettres… J’ai déjà le E de Dionée… Euh… » Il marmonnait pour lui-même et ne fit pas plus attention aux passagers qui l’entouraient.
Le métro … je détestais prendre le métro. C'était pour ça que j'avais une voiture, pourtant de temps en temps je le prenais, pour les trajets cours. Et aujourd'hui j'étais donc entré dans cette fourmilière le temps de quelques minutes. J'avais couru un peu ce matin, chose que je n'avais pas faite depuis très longtemps, alors forcément pour revenir je préférais prendre le métro plutot que de repartir à pied. Depuis que Frank m'avait grillé l'autre soir, je me remettais pas mal en question. Je savais qu'il était déçu et quelque chose me disait qu'il ne me laisserait pas tranquille avait un long moment, il a allait être sur mon dos et je devais faire profil bas. Je ne savais pas comment je pouvais m'en sortir. J'étais trop impliqué. Courir m'avait permis de me remettre les idées un peu place, même si c'était loin d'être suffisant. J'ai réussis à entrer dans la rame habituellement bondée. J'ai même trouvé une place à côté d'un type qui était occupé à faire des mots fléchés. Je me suis installé et j'ai regardé ses mots croisés. Ce n'était pas quelque chose que j'aimais faire d'habitude et je me demandais souvent comme les gens arrivaient à trouver les réponses de ces mots qui n'avaient pour moi souvent aucun sens. Mon voisin semblait absorbé par ses mots fléchés il avait déjà remplis plusieurs mots et semblait bloqué sur un autre. J'étais assez nul à ce jeu là, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer de trouver aussi. J'avais les yeux sur le journal et j'ai fini par dire :
«Essaie contrarié … »
Ça rentrait mais ce n'était sans doute pas le bon mot. De toute manière je me fichais un peu que ça soit le bon ou pas. Je donnais juste mon avis, qu'on le veuille ou non. Je n'étais pas assez intelligent pour trouver les bon mots. J'avais toujours été plus sportif que littéraire, le grand cliché, mais c'était bien pour ça que j'avais choisi de travailler dans la police, enfin il me semblait en tout cas, mes pertes de mémoire ne m'aidait pas à savoir pourquoi je faisais les choses où non. Je savais aussi que j'avais voulu faire ce travail là parce que mon père et mon grand-père avaient étés flic et j'avais suivi leur traces, mais pour le reste je ne savais plus vraiment si ça me plaisait où pas, vu la façon dont j'agissais j'en doutais, mais c'était surtout parce que j'étais en colère et que je cherchais à me venger, alors forcément ça ne m'aidait pas à retrouver ma place. Mais pour l'heure j'étais là dans le métro à essayer de chercher ce mots. Je ne savais même pas très bien ce que voulait dire « contrite. » Je venais juste de regarder sur mon téléphone pour vérifier la signification du mot.
Dan avait fini par sentir un regard désagréable derrière sa nuque. Il avait envie de le chasser comme on chasse une mouche d’un revers de la main. Mais il s’était retenu pour ne pas paraître impoli. À la place, il avait continué de se pencher un peu plus sur la grille de mots fléchés. Un peu plus et son nez finirait par toucher la feuille de papier. Finalement, il gribouilla sur le côté plusieurs mots qui lui vinrent en tête. Des synonymes mais le plus évident semblait décidé à lui échapper. Il se racla la gorge et fit rebondir rapidement son genoux, plongé dans une profonde réflexion.
Un instant après, il entendu le type, assit à côté de lui. Il lui souffla « contrarié ». Il manquait une lettre. Il suffisait d’ajouter un « e » pour le féminin de contrite et la réponse de son voisin irait parfaitement. C’était un peu frustrant et cela lui gâchait tout son plaisir de victoire. Alors, Dan cligna des yeux plusieurs fois, refusant toujours de relever la tête pour apercevoir son interlocuteur, et il écrivit « C-O-N-T-R-A-R-I-E-E » dans les cases verticales. Le « e » de sa réponse précédente allait parfaitement. Daniel eu un rire. Il agissait comme un gosse à qui on venait de souffler la bonne réponse alors qu’il l’avait sur le bout de la langue. Il fini par relever la tête et croisa enfin le regard de son voisin de strapontin. C’était un type musculeux, le cliché de l’athlète, le genre de type que n’était pas du tout notre tatoueur.
Mais ce gars avait un regard un peu innocent en zieutant les mots fléchés de Dan. Il avait d’épais sourcils qui lui donnait un air de chiot abandonné. Dan eu un sourire, se gratta le bout du nez avec son crayon et haussa les épaules, de la mauvaise foi sur les bords : « C’lui-ci était facile. Ce sont les plus faciles qui sont les plus durs à trouver finalement ! » Evidemment que ça n’était pas le cas, c’était juste qu’il avait été tête en l’air et avait manqué de jugeote. Mais Dan se savait cultivé et avait un peu de mal à se faire remettre à sa place parfois. Il jeta un œil au dessus des portes du wagon. Il en avait encore pour un quart d’heure de métro. Il sorti rapidement son téléphone et envoya un message à son petit frère : « J’viens te chercher à l’entrée du musée. » Il rangea son téléphone dans la poche de son jean en se contorsionnant un peu, puis reposa son attention sur les mots fléchés qu’il avait en main.
Il avança un peu, et déporta son attention de ces derniers après trois autres mots qu’il eut trouvé. Son regard se redirigea vers le type à côté de lui qui zieutait encore par moment le journal. « T’as qu’à le finir puisque tu penses que c’est si simple ! » Avait-il dit alors. Dans sa voix, on pouvait lire de l’amusement, il le défiait, plutôt comme un enfant, de manière espiègle, pas comme une agression. Dan n’était pas comme ça. Il aimait rencontrer de nouvelles personnes et là ne voyait pas le mal à le tutoyer, puisque ce dernier l’avait fait en premier. De toutes façons, il lui suffisait de quelques minutes pour savoir si une personne était intéressante, mauvaise ou autre. Il lui avait posé le journal sur les genoux et lui avait tendu le crayon. « Il s’appelle revient ! » Annonça Dan avec un sourire en coin, un peu moqueur.
Alors, il joua à l’arroseur arrosé. Il se pencha un peu vers le type et fit une petite grimace, sa bouche sur le côté « À ta place ici j’essayerai « R-E-G-I-C-I-D-E »… Mais bon j’dis ça comme ça moi ! »
Emi Burton
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(✰) message posté Dim 27 Aoû 2017 - 12:19 par Invité
J'avais pris le métro, chose que je détestais faire en temps normale. La dernière fois que je l'avais pris c'était parce que mon coéquipier m'avait abandonné alors que j'étais parti faire un tour et qu'il était rentré tout seul au commissariat me laissant comme un con sur la place. Ça c'était fini par ma suspension parce que lorsque j'étais rentré je lui avait collé mon poing dans la tronche. Il n'avait pas apprécié et mon patron non plus. A cause de cet idiot de coéquipier j'étais sur la pente glissante, oui je ne m'accusais pas, j'accusais toujours les autres, ce n'était pas de ma faute. Il n'avait qu'à pas me laisser là-bas. J'étais donc cette fois de retour dans le métro, parce qu'après avoir couru ça m'éviterait de refaire la route à pied et j'étais à côté d'un type qui faisait des mots fléchés. J'ai trouvé l'un des mots parce que je l'avais juste cherché sur mon téléphone et que je voulais faire mon intéressant. Je n'étais même pas sur que c'était le bon et le type n'avait pas l'air ravi de mon intervention. Il avait l'air de mauvaise humeur. J'ai haussé un sourcil me demandant si j'aurais du la fermer ou pas. Je ne prenais pas souvent le métro, peut-être qu'il y avait des règles et je ne les connaissais pas. Il a prit son téléphone et il a appelé quelqu'un avant d'enfin se tourner vers moi après son appel. Il a posé le journal sur mes genou et m'a dit que je n'avais qu'à les faire. J'ai haussé les sourcils, sérieusement ? Il m'a tendu le stylo. Je ne savais pas tellement quoi lui dire. C'était ridicule. « Euh, non merci, ça va aller. Je me passerais des mots fléchés. Je n'aime pas ça. »
Il m'a dit que je devais essayer régicide. Je ne savais même pas ce que ça voulait dire. Je lui ai rendu le journal et j'ai fini par lui dire :
« Je ne sais même pas ce que ça veut dire régicide. »
Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que j'essayais d'être sympa on me mettait des bâtons dans les roues ? C'était fou quand même. A croire que c'était mon destin de ne pas être gentil et qu'on me préférait quand je râlais, ce qui était totalement ridicule en soit. C'était peut-être moi qui me faisait des idées.
« Bon ok, j'ai utilisé mon téléphone pour avoir la réponse de tout à l'heure, je ne savais pas non plus ce que ça voulait dire contrite. Ça va tu es rassuré comme ça ? »
C'était bien la première fois que je reconnaissais que j'avais tort et ça me faisait du mal de le reconnaître.
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