august 2003 to december 2011.august 2003 (nine years old).Les rayons du soleil caressaient sa peau tandis que le son lui revenait peu à peu. Frieda entendait les cris des enfants, les rires aussi. Elle entendait aussi les parents installés pas très loin discuter du repas de ce soir. Brighton. Les Hawkins aimaient s’y rendre en été lorsque les finances le permettaient. Pour eux, c’était une sortie en famille. Il y passait deux jours et retournaient à la vie normale. C’était toujours deux jours que Frieda appréciait beaucoup. C’était deux jours de souvenirs qu’elle garderait en mémoire pour toujours. «
Tu penses encore à ce que ce petit con a dit ? » Sana venait de sortir Frieda de ses pensées. Malgré son jeune âge, Frieda réfléchissait beaucoup. Enfant, elle était régulièrement dans ses pensées. Ça lui semblait plus agréable que d’être dans la réalité. «
Non. » Mentit-elle en ne regardant pas Sana qui s’installa près d’elle. Sana avait toujours été plus intelligente que Frieda et d’une certaine manière, elle semblait toujours savoir ce qui se passait dans la tête de Frieda. «
Je te l’ai dit, Fri, tu n’as pas à t’inquiéter. Il ne t’appellera plus l’orpheline. » Ça, Frieda voulait bien y croire sauf que peu importe ce qu’avait fait Sana, elle n’aimait pas qu’on l’appelle l’orpheline. Ça lui faisait mal. Ça blessait Frieda entendre une personne prononcer ce mot pour la désigner. «
Je te le promets, Frieda. » Malgré leur relation un peu chaotique, Sana protégeait toujours Frieda ou Svetlana. La seule différence entre Svetlana et Frieda était que l’une, ce mot lui passait six pieds au-dessus de la tête tandis que pour l’autre, ça lui faisait l’impression d’un coup de couteau en plein dans le cœur. Ça faisait mal. «
Tu ne seras pas toujours là, Sana. » Sana n’allait pas constamment s’occuper des gens qui l’appelaient l’orpheline. Elle n’allait pas toujours être présente lorsque Frieda rentrait de l’école en pleurant toutes les larmes de son corps. Elles avaient toutes les deux une vie, des amis différents. Sana n’allait pas toujours être présente pour s’occuper des gens qui blessaient Frieda. «
Non, mais tu apprendras à te défendre, Frieda. Tu ne le sais pas encore, mais tu es forte. Ou alors, tu t’adapteras comme moi et Svetlana et ce mot ne te blessera plus. » Répondit Sana en enfonçant ses pieds dans le sable. «
Je ne sais pas si je suis aussi forte que vous deux. » Frieda admirait la force de ses sœurs. «
Si, tu l’es. Tu ne le sais tout simplement pas encore. Tu apprendras à l’être et personne n’arrivera à te blesser encore. » Restant silencieuse, Frieda regardait les enfants joués devant elle. Au fond, elle était peut-être envieuse de l’insouciance de la dureté de ce monde. À neuf ans, elle savait ce que c’était de souffrir à cause d’un mot de neuf lettres. «
Viens, on va jouer avec Lana. » Sana se leva du sol en lui tendant la main. Main que Frieda s’empara pour aller rejoindre leur sœur parce que même si elles n’avaient pas le même sang, Frieda considérait Sana et Svetlana comme ses sœurs.
november 2009 (fifteen years old).Assise nonchalamment sur la chaise, les mots que lui disait sa mère ne semblait pas l’intéresser assez pour qu’elle écoute d’une oreille attentive. Frieda comprenait : elle avait fait une bêtise en cognant ce jeune garçon, mais dans la tête de Frieda, elle l’avait cherché ce coup. Maintenant, elle n’avait plus besoin de Sana pour la défendre lorsqu’une personne osait l’appeler
l’orpheline. «
Tu m’écoutes Frieda Veronica Rosalind Hawkins ? » Sa mère employait son nom au complet. C’était sérieux enfin pour elle, se l’était. Fracasser le nez d’une étudiante n’était jamais bon signe. Surtout qu’il était possible que la famille dépose une plainte contre Frieda ce qui allait résulter à trouver une autre école. Sauf que l’autre étudiante l’avait cherché. Elle avait joué la brute en pensant que ça n’allait pas revenir comme un boomerang. «
Oui, je t’écoute. J’ai compris, ce n’était pas la chose à faire, blabla. Je ne vais plus le refaire, promis. » Sa mère lui lança un regard noir pour ensuite quitter la cuisine. Assis face à elle, son père semblait trouver la situation amusante. «
Ne le dis pas à maman, mais je suis fier de toi de t’être défendu contre cette brute. » Au moins, lui, il comprenait. Pas comme sa mère qui voyait le mauvais côté de la chose. Oui, oui, l’autre adolescente avait le nez fracassé, mais sur le coup Frieda n’avait pas pensé à cette possibilité. Elle avait simplement pensé que ce coup allait lui faire comprendre qu’il n’était pas acceptable de se moquer d’une adolescente qui avait été adoptée. Ce n’était pas un sujet amusant. «
C’est vrai que ses parents vont porter plainte ? » Parce que même si Frieda s’en moquait un peu, elle n’avait pas envie de changer d’école. Ses amis étaient là où elle était. Pour le moment, être suspendue lui suffisait amplement. Une semaine à la maison, c’était génial. Ce qui était moins amusant c’était de devoir écrire une lettre d’excuse à Hailie. Ça, ça ne lui plaisait pas du tout et elle comptait bien ne pas y mettre son cœur. «
Je ne crois pas. Ils savent que leur fille t’intimidait depuis un moment. » Depuis le début de l’année, en vérité. «
Elle a eu ce qu’elle méritait. » Son père s’empara de sa main pour serrer celle-ci dans la sienne. «
Va écrire cette lettre maintenant. » Frieda leva les yeux au ciel. «
Maintenant, vraiment ? » Son père se contenta simplement d’hocher la tête de façon affirmative. Frieda comprenait qu’elle n’avait aucune chance de s’en sortir. Se levant de la chaise, elle se dirigea vers sa chambre où elle s’installa au bureau en sortant une feuille de papier et un crayon. Il fallait que ce soit sincère, c’était ce que le directeur avait imposé.
Chère Rose,
Je suis désolée de t’avoir cogné au nez. Les chirurgiens font des miracles aujourd’hui.
Peut-être qu’ils arriveront à te rendre aussi jolie qu’avant.
Bonne chance.
Frieda.
january 2012 to march 2014.march 2012 (seventeen years old soon to be eighteen).«
Sana, Frieda et Svetlana, descendez s’il-vous-plaît. » Les sœurs se regardèrent toutes, sourcils froncés. Pour que leur mère les appelle par leurs prénoms, ça devait être sérieux parce qu’habituellement lorsqu’elle désirait faire descendre les filles, elle disait : les enfants. Pas cette fois. De toute manière, les filles avaient toutes entendues le ton sérieux de leur mère. Frieda se releva du sol en remettant en place son chandail. Elle fut la première à sortir de la chambre et à rejoindre la cuisine où leur mère se trouvait. Leur père manquait à l’appel et Frieda était incapable de se demander si quelque chose était arrivé. Probablement pas. Son père était certainement au boulot. «
Prenez place, les filles. » Avait-elle dit en pointant les chaises disponibles. Les traits du visage de Louisa étaient tirés comme si elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Peut-être que c’était le cas aussi. Pendant un instant, Frieda pensa que toute cette mascarade était pour son anniversaire. Bientôt, elle allait fêter son dix-huitième anniversaire et que le sérieux de la situation était tactique pour lui demander ce qu’elle désirait faire. Chassant l’idée de sa tête, Frieda s’installa sur la chaise, mains jointes qui donnait l’impression qu’elle priait. «
Qu’est-ce qui se passe ? » Sana, sa grande sœur venait de briser le silence en posant la fameuse question qui trottait dans la tête des trois filles. Sana avait toujours été celle qui posait les questions. Elle semblait prendre ce rôle très au sérieux en tant qu’aînée de la famille. Louisa soupira en se frottant les yeux. Frieda savait que cela signifiait qu’elle cherchait les bons mots pour dire ce qu’elle avait à dire. «
Ça concerne papa. » Pause. Qu’était-il arrivé à papa ? Pourquoi est-ce que leur mère mettait autant de temps à leur dire ce qui était arrivé ? Frieda n’appréciait pas la pause et n’aimait pas savoir ce qui se passait avec son père. «
Comment vous dire ce qui se passe sans ne pas être délicate. » Frieda regarda autour d’elle ; Svetlana affichait un air inquiet tandis que Sana semblait calme. Comme si elle ne s’inquiétait pas plus qu’il le fallait pour leur père. Ça s’expliquait par le fait que Sana avait toujours eu de la difficulté. «
Maman ! Dis-nous. » Frieda s’impatientait. Sa mère tournait autour du pot, c’était agaçant. «
Il est en prison et il y restera un long moment. » Les sourcils de Frieda se froncèrent en espérant que c’était une blague. Ça devait bien être une blague. «
Il a fait une bêtise qui va lui valoir cinq ans de prison. » Louisa avait parlé avant que les filles posent des questions. Furieuse, Frieda se releva de sa chaise en poussant celle-ci et quitta la pièce pour retourner dans sa chambre. Elle avait beau entendre sa mère lui dire de revenir pour qu’elles puissent en parler, Frieda n’avait pas envie d’en parler. Son père était en prison pour cinq ans. Ce n’était pas la nouvelle à laquelle elle s’attendait. C’était un cauchemar, évidemment. Les policiers devaient s’être trompés, c’était certain. Sauf que ce n’était pas un cauchemar ou même une blague. C’était la réalité. Son père était bel et bien en prison pour cinq ans pour avoir commis un cambriolage. Lorsqu’on lui avait transmis toutes les informations, Frieda avait ressenti une colère envers son père. Pourquoi avait-il fait cela ? Frieda lui en voulait.
july 2013 (nineteen years old).Trois mois auparavant, elle se trouvait dans une chambre d’hôtel à prétendre de faire le ménage d’une chambre.
Trois mois auparavant, elle était tombée sur cette mallette avec 50 000 livres à l’intérieur.
Trois mois auparavant, elle avait décidé de voler l’argent pour quitter Londres.
Trois mois auparavant, elle s’était diriger vers l’aéroport avec son passeport en main pour acheter le prochain en direction de la Thaïlande.
Trois mois auparavant, elle avait écrit une lettre à sa mère en lui promettant de lui envoyer des nouvelles sans lui dire comment elle avait trouvé l’argent.
Trois mois plus tard, elle se trouvait toujours en Thaïlande. L’argent manquait parfois, mais elle faisait comme elle avait toujours fait : mettre son intelligence à profit. Arnaquer des gens, c’était facile. Surtout les hommes en manque de compagnie. Pour survivre, Frieda s’en moquait un peu.
«
On avait dit aucun cadeau. » Se réveiller à un bouquet de fleurs et un bracelet Cartier, c’était un cadeau. «
Ce n’est pas un cadeau. Vois-le plutôt comme un remerciement pour les deux dernières semaines. » Deux semaines, déjà ? Frieda avait encore l’impression que sa rencontre avec Jax remontait à hier. «
Pourquoi tu fais toujours le contraire de ce qu’on dit ? D’abord, le prénom et les cadeaux. » Si elle savait comment il se prénommait, c’était parce qu’il lui avait dit après trois jours. La seule différence était qu’il ne connaissait toujours pas son prénom à elle. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Elle ne lui avait jamais dit et il aurait très pu se renseigner via les cartes de son portefeuille, ce qui lui semblait illogique. «
J’ai la tête dure. Je fais ce que je veux. » Tous les deux éclatèrent de rire. Frieda avait pleinement conscience que Jax faisait ce qui lui plaisait. Elle le connaissait depuis récemment, oui, mais au fond Frieda avait l’impression de le connaître depuis un moment. Peut-être était-ce dû au fait qu’il osait lui parler de sa vie à lui et qu’elle écoutait en donnant l’impression de ne pas l’écouter. Ouais, c’était probablement cela. Les doigts de Jax n’arrêtaient pas de faire des allers-retours sur sa peau, la faisant frissonner au passage. «
Dis-moi juste un truc sur toi. D’où tu viens, je m’en fous. Juste un seul truc. » Frieda se mordilla la lèvre inférieure. Elle pourrait lui un truc comme son prénom, mais son désir de garder l’anonymat semblait plus important. «
Je dois repartir bientôt. » Que voulait-il dire par bientôt ? Aujourd’hui, demain ou la semaine prochaine ? «
Où est-ce que tu iras ? » Sa curiosité était piquée. Après tout, depuis deux semaines, Jax avait l’unique personne qu’elle avait côtoyé en Thaïlande. Ce dernier cessa de caresser sa peau nue et Frieda en profita pour se retourner et lui faire face. «
New York. » Ah, d’accord. Voilà où il vivait alors. La Grosse Pomme. «
Dans deux jours, j’embarque dans l’avion et je retourne à New York. » Jax répondait aux questions que Frieda avait en tête. Elle n’avait même pas besoin d’ouvrir la bouche pour avoir des réponses. «
Londres. Je viens de Londres. » Avait-elle simplement sans le regarder. C’était le seul détail qu’il aurait d’elle.
april 2014 to today.may 2015 (twenty-one years old).«
Attends… Quoi ? » Ses sourcils étaient froncés et sa main levée comme pour faire pause sur ce que lui disait Maxence. Comment était-ce possible ? Maxence était du genre à ne pas sortir tous les soirs, à ne pas coucher à droite et à gauche. Ce qui l’intéressait, c’était son métier. Alors, Frieda avait de la difficutlé à croire à cette grossesse et pourquoi attendre trois mois avant de lui annoncer qu’il était papa ? C’était bizarre tout ça, il fallait bien l’admettre. «
Ouais, tu comprends ma surprise. » Maxence faisait les cent pas dans le salon, cigarette à la main. Près d’elle, un bébé de six mois était endormi dans une nacelle. «
Et elle est certaine que c’est le tien ? » La possibilité que ce ne soit pas le sien était possible et Frieda n’avait pas envie que Maxence s’embarque dans toute cette histoire, s’attache au petit pour finalement apprendre que ce n’était pas le sien. «
Je ne sais pas, Frieda. Elle m’assure que oui. » Le regard de Frieda se porte sur l’enfant. Six mois et ce n’était que maintenant qu’elle décidait de lui dire. «
Et elle est partie ? Comme ça ? » Maxence alla écraser sa cigarette sur le rebord de la fenêtre avant de la lancer dans le vide. Cinq secondes après, il en allumait une cinquième. Bientôt, son paquet allait être vide. «
Elle m’a donné le bébé avec son sac et elle est partie en disant qu’elle ne pouvait pas faire ça. Que ce n’était pas pour elle. » Avait-il répondu en s’asseyant près de la fenêtre. L’air frais semblait lui faire du bien tandis qu’il donnait des frissons à Frieda. «
Sa meilleure idée était de te laisser l’enfant ? » Avait répondu Frieda, sarcastique à souhait. «
Voilà ! Comme si j’y connaissais quelque chose moi aux enfants. À part qu’ils dorment, mangent, pleurent et font leurs besoins dans leurs couches. » Ouais, non, Maxence n’était pas du style à changer les couches. «
Tu peux toujours donner l’enfant à l’adoption. Nous ne terminons pas tous comme des mal aimés de la vie, tu sais. » Frieda parlait pour la communauté entière des enfants adoptés. Elle-même orpheline, elle savait qu’il était possible de tomber sur la bonne famille. Peut-être que sa fille aurait-elle plus de chances dans la vie ? «
Non. Je ne peux pas donner ce bébé à l’adoption. Je ne me vois pas le faire. » Comme il désirait. Après tout, c’était son problème et non, le sien. «
Je vais faire un test de paternité et si ce n’est pas la mienne, je vais m’arranger pour qu’elle soit dans une bonne famille. Ou alors, je vais l’élever comme si elle était la mienne. » Frieda n’avait aucune réponse à lui donner. C’était son choix et même si Frieda savait qu’elle devrait l’aider, ce bébé n’était pas le sien à elle. «
Tu fais comme tu le sens ! » Avait-elle dit après un court moment de silence. Deux minutes après, le bébé se réveilla en pleurant et criant. La seconde d’après, Frieda quittait le salon pour aller se réfugier dans sa chambre en espérant que les pleurs arrêtent.
september 2016 (twenty-two years old).Vêtue d’une petite robe noire, Frieda écoutait d’une oreille distraite le prêtre parler. Son attention entière était portée sur le trou de six pieds où au-dessus un cercueil se trouvait avec l’intérieur ‘’le corps’’ de son père. Elle trouvait injuste qu’elle doive enterrer son père alors qu’il venait tout juste de sortir de prison. Cinq ans entre quatre murs. Les rumeurs étaient qu’il avait été tué par les hommes à qui il devait de l’argent. On chuchotait aussi à voix basse que ce n’était pas des petites sommes, mais de grosses sommes. Frieda ne voulait pas y croire un seul mot. Son père n’avait aucun problème d’argent. Les jeux d’argent, ce n’était pas pour lui. Il lui répétait sans cesse qu’il détestait cela. Peut-être qu’elle était trop aveugle pour croire cela, que sa tête ne désirait pas croire à la possibilité que son père soit un joueur addictif parce que dans sa tête ça ne faisait aucun sens. «
Frieda, ma chérie. On attends tous après toi. » Sortant de ses pensées, elle voyait tous les regards être braqués sur elle. Évidemment, ils attendaient tous après elle. S’humectant la lèvre inférieure, elle inspira profondément et s’approcha de la tombe de son père. Le cercueil avait été descendu. Frieda disait vraiment adieu à son père. Mort d'une crise cardiaque. Comment était-ce possible? «
Adieu papa. » Souffla-t-elle en lâchant les pétales de sa main pour qu’ils virevoltent un peu jusqu’à se déposer sur le dessus du cercueil. Retournant à sa position, elle regarda sa petite sœur Svetlana faire la même chose qu’elle. La seule différence était que Lana pleurait. Pas Frieda. À ce stade-là, elle avait un peu l’impression que pleurer ne servirait à rien. Les larmes n’allaient pas changer le fait que son père était mort. Apparemment. La cérémonie terminée, les gens retournèrent tous à leurs voitures tandis que Frieda resta un petit instant devant la tombe de son père. Ce n’était que lorsqu’il commença à pleuvoir qu’elle se décida à se rendre jusqu’à la voiture. Avec son accoutrement, elle n’avait pas pu se déplacer en bicyclette. Frieda alla rejoindre sa famille au pub du coin, le pub favori de son père. On lui présenta toutes sortes de condoléances et Frieda se contenta de répondre par un simple merci ou encore un hochement de tête. «
À papa. » Lâcha Sana en levant son verre de bière dans les airs. Frieda imita sa grande sœur sans dire un mot avant d’en boire une gorgée. Ouais, à leur père.