(✰) message posté Mar 18 Juil 2017 - 6:34 par Invité
Avner Peter Cocker
London calling to the faraway towns
NOM(S) : cocker (rien à voir avec joe) PRÉNOM(S) : avner, peter. que des -er. ÂGE : vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le quatorze juillet à londres NATIONALITÉ : britannique STATUT CIVIL : célibataire MÉTIER : il est peintre et plus particulièrement peintre mural. batteur à ses heures perdues. TRAITS DE CARACTÈRE : il est gentil, généreux, loyal et battant, mais il est aussi plutôt franc et ne tourne jamais autour du pot pour dire les choses telles quelles. Il ne sait pas mentir, il est plutôt émotif et selon les circonstances, rapidement distrait. Il est plutôt curieux, touche à tout et joueur. Il est aussi connu pour être drôle, bavard et plutôt atypique. GROUPE : on my bicycle.
My style, my life, my name
Avner est un londonien de naissance aux origines italiennes, israéliennes et irlandaises. + Bien qu’il ait un budget très suffisant pour vivre seul, il a décidé de rester auprès de sa mère afin de s’occuper d’elle, victime de violences conjugales par son père durant plusieurs années. + Il fume beaucoup et enchaîne lorsqu’il est stressé ou nerveux jusqu’à ce qu’il se sente mieux. + Cinq ans durant, il a été baladé de familles d’accueil en famille d’accueil lors de son adolescence jusqu’à ce qu’il retrouve sa mère. + Il est pescetarien et tend à être végétarien. + Il peint depuis qu’il est tout petit et s’est découvert une véritable vocation. Il préfère les murs plutôt qu’aux toiles et s’est fait connaître par des vidéos qu’il a posté sur sa chaîne youtube où on le voit peindre en accéléré sur plusieurs murs différents. Il est beaucoup demandé depuis et songe à monter une entreprise. + Il tag aussi, mais c'est plus rare et c'est moins son kiff. Mais de temps en temps, comme ça... + La musique fait aussi parti de ses passions, moins importantes que la peinture, mais qui a quand même son existence. Il joue de la batterie et du piano, un petit peu de gratte également mais ce n’est pas du tout sa spécialité. + Il adore le monde de Harry Potter, Star Wars, Doctor Who, le Seigneur des Anneaux, les DC/marvels. C’est aussi un gros amateur de films et plus spécialement de films d’horreur. Il aime bien aussi les comédies romantiques et est moins fan de films d’action. + Il adore la chaleur même s’il passe son temps à se prélasser lorsqu’il fait chaud. + Il vit surtout la nuit et s’endort au petit matin. Il est rare de le joindre entre 6h du matin et 13h de l’après midi, mais cela est possible uniquement par contrainte. + Il se laisse facilement distraire par des dessins animé. Il adore d’ailleurs les films disney et ceux du studio ghibli. Ses préférés respectifs sont Peter Pan/Alice au pays des Merveilles et Mon voisin Totoro. + Il a une grande admiration pour l’ancien poète John Keats. Il passe un dimanche sur deux à sa maison et lorsqu’il fait beau, il reste dans le jardin toute l’après midi. Cela favorise son imagination, selon lui. + Il est de religion juive, plus ou moins croyant et plus ou moins pratiquant aussi. + Son peintre préféré est Vincent Van Gogh mais il aime aussi beaucoup Salvador Dali et Claude Monet. + Il digère très mal le lait de vache si bien qu’il en consomme une très infime quantité. + Il aime beaucoup les enfants et s’entend très bien avec eux… chose peu étonnante de la part d’un adulte resté enfant éternellement. + Avner lutte contre toute formes d’inégalité dans le monde. + Il a la phobie du vide et par conséquent, a le vertige. + Il adore les attractions à sensations fortes, en particulier lorsqu’elles l’inquiètent. + Il teste ses limites et compte aller toujours plus loin. + liste non exhaustive.
PSEUDO : bright star. PRÉNOM : camille. ÂGE : vingt-six. PERSONNAGE : inventé AVATAR : ezra miller CRÉDITS : écrire ici. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : à cloche pied CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?:
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 18 Juil 2017 - 6:34 par Invité
At the beginning
Il avait à peine atteint ses six ans lorsqu’il a commencé à entendre les premiers cris. En plein milieu de la nuit, le petit garçon qu’il était s’était levé en direction du vacarme assourdissant. Il entendait sa maman pleurer et il l’avait retrouvé seule, au bout du couloir principal, effondrée sur le sol. Avner n’aimait pas quand sa maman était triste. Il était venu la réconforter dans ses bras afin de pouvoir la rassurer mais cela n’avait fait que redoubler sa crise de larme. A l’époque, il en avait pas compris la raison car il ne voulait pas la rendre triste. Et plusieurs jours, plusieurs nuits durant, la même scène se répéta. Sa maman avait mal au visage, Avner y apercevait les quelques bleus qu’elle avait et qui étaient visible. - Quelqu’un t’a frappé ? s’était-il étonné. - Oui mon chéri. Maman a été vilaine, alors maman a été punie. - Qu’est ce que tu as fait ? - Je n’ai pas porté assez d’attention sur papa. Mais ça va aller, je vais corriger mes erreurs, ne t’en fais pas.
Mais maman ne corrigeait pas ses erreurs. C’était de pire en pire. Avner se demandait pourquoi son papa s’en prenait comme ça à maman, parce qu’elle était toujours sur ses gardes, à faire attention. Elle avait peur tout le temps, elle se comportait comme si une épée de Damoclès tournoyait au dessus d’elle. Il avait beau essayé de comprendre son géniteur, il n’y arrivait pas. Avner était trop proche de sa maman pour avoir de l’empathie avec lui. Et même si elle répétait que c’était de sa faute et qu’il n’avait pas à s’en faire pour elle, c’était plus fort que lui, il avait peur pour elle. Il ne comprenait pas encore très bien la violence à son âge, mais il savait qu’elle avait mal, parce que quand on le frappait lui, ça lui faisait mal. La première fois qu’Avner a eut véritablement peur de son papa, ce fut lorsque celui ci manqua de s’en prendre à lui à son tour. Il était tellement furieux qu’il l’avait bousculé sur le sol et sa mère s’était interposée en le suppliant de ‘prendre à sa place’. Une décision très difficile, Avner se sentit coupable à son tour et entendre sa maman crier, ce soir là, n’avait en rien arrangé les choses. Il avait pleuré toute la nuit, en cachette, pour pas que papa ne l’entende. Heureusement pour lui – eux – c’était un enfant calme. Il se faisait rarement remarqué, il ne réclamait pas, si ce n’était de la peinture. Lorsqu’il n’avait pas cours de solfège, il passait son temps libre à peindre. Cela lui permettait de se concentrer et de se focaliser sur autre chose que sa triste réalité. Lorsqu’il faisait de la peinture, il ne faisait plus attention à rien et l’espace d’un instant, il oubliait tout, absolument tout. Et puis, le quotidien revenait. Papa était parfois gentil avec lui. Ce fut lui qui lui a enseigné les bases de la musique, en particulier de la batterie. Il disait qu’avec ça, il n’était pas un mauvais père. Avner ne détestait pas son père, non. Il le haïssait lorsqu’il faisait du mal à sa maman, mais lorsqu’il était gentil, il l’adorait. Mais là encore, il était trop jeune pour comprendre les choses.
***
Son histoire se bouscula lorsque son père fut envoyé à l’hôpital. Il avait onze ans et ce soir là, sa mère avait frappé si fort à la tête de son mari qu’il avait été transféré aussitôt aux urgences. Du jour au lendemain, Avner se retrouva sans parents. Son père avait perdu la tête – littéralement – et sa mère avait été envoyée en détention après avoir été retenue de nombreux jours et qu’un procès fut fait. Elle avait manqué de tuer son mari, parce que, à bout, elle avait fini par ‘péter un câble’ et s’était défendue. Avner connut sa première famille d’accueil, avec laquelle cela ne se passa pas bien. Il était retranché sur lui-même, à réclamer sa mère, son père et le fait qu’on lui dit qu’il ne les retrouvera pas avant un bon moment ne l’aidait en rien à aller mieux. Il changea encore et encore. Il finit par se sentir bien dans une des familles qui avait réussi à lui parler et à se comporter comme il le fallait vis à vis de lui. Il se sentit alors de nouveau bien, s’était remis à sourire, à jouer de la musique et aussi à peindre. Ses ‘nouveaux parents’ étaient très gentils et en plus, il avait une grande sœur. On entendit plus parler de son affaire jusqu’à ce qu’il change à nouveau de famille. Ce fut la goutte de trop. Si cette fois ci, il ne pleurait plus ou ne criait plus comme il le faisait à ses premières ‘famille’, il restait retranché, muet, sur lui-même. La seule chose qui le consolait, ce fut lorsque sa dénommée grande sœur allait le voir pour prendre de ses nouvelles et pour passer du temps avec lui. Elle lui avait dit qu’elle en avait normalement pas le droit, mais que cela m’étonnerait qu’elle aille en prison juste parce qu’elle était gentille avec lui.
Et puis un jour, sa mère sortit de détention après avoir été innocentée, et ce par le soutien extérieur qui avait fait son possible pour lui rendre justice. Il avait bien grandi depuis, et lorsqu’il la retrouva, ils s’étaient mis à pleurer tous les deux. Sa mère était encore anxieuse, Avner voyait qu’elle faisait encore attention à tout ce qu’elle faisait, qu’elle avait peur. Lorsqu’il se mettait un peu en colère, elle se mettait aussitôt sur la défensive, ce qui le calmait instantanément. S’il n’avait eu aucune séquelle psychologique, c’était loin d’être le cas de sa mère. Ce qu’il en tirait, c’était une infime tristesse. Ses notes à l’école s’était remise à remonter et à la fin de sa scolarité, il avait décidé de ne pas poursuivre les études. Il avait enchaîné d’abord quelques petits boulots, afin de subvenir à leurs besoins. Sa mère s’était remise à travailler après avoir bataillé pour retrouver un job si bien qu’à deux, ils ne manquaient de rien. Ils n’étaient pas riche, mais ils avaient de quoi être tranquille. Avner s’autorisait des folies pour s’acheter de la peinture et il continuait à pratiquer sa passion dans son coin, jusqu’à ce qu’il décide de faire comme les gens sur internet, à poster ses œuvres en photo, mais aussi en vidéo sur une célèbre plateforme faite exprès pour. Des gens s’étaient mis à s’intéresser à ce qu’il faisait, si bien qu’il gagna en notoriété et à force, il fut contacté par des clients afin de pouvoir avoir leur fresque personnalisée dans leur maison en échange d’une somme d’argent. Et lorsqu’il comprit qu’il pouvait à présent gagner sa vie ainsi, il décida de stopper ses petits boulots sans intérêts afin de ne se focaliser que sur ce quoi il avait toujours rêvé : peindre. Il profita d’ailleurs de gagner plus pour offrir un meilleur confort de vie à sa mère et lui en louant un appartement plus intéressant que le petit dans lequel ils avaient été retranchés en attendant de. Son ambition prochaine était de devenir propriétaire, et il s’était mis à économiser pour. Bien qu’il n’avait aucune nouvelle de son paternel, il n’en réclamait pas plus que cela. De toutes façons, il n’avait plus envie d’en entendre parler.