"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the hurt just leaves me scared + solal 2979874845 the hurt just leaves me scared + solal 1973890357
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() message posté Sam 8 Avr 2017 - 21:06 par Invité

no, no—there are depths, depths! the more i go over it, the more i see in it, and the more i see in it, the more i fear. i don’t know what i don’t see—what i don’t fear! La nostalgie m’emportait et, le trouble dans le coeur, je courrais vers les jardins du parc. Mon souffle se perdait dans le vent. Il s’arrachait sur les pavés illuminés de la ville. Je frottai les poings contre les revers de mon pantalon. Les mouvements de mes bras étaient frénétiques, répondant à une pulsion désordonnée de mon esprit. Je n'avais pas réfléchi. Comme à chaque fois. Comme toujours. Je ne réfléchissais jamais. La pluie léchait mes doigts en traversant les plis du tissu. Je levai les yeux au ciel, exaspéré. Je détestais le froid. Je détestais la chaleur. Je n'aimais pas les saisons et les reflets des lampadaires sur le ciel. Je pinçai les lèvres en imaginant la voix de Ginny. Elle bourdonnait dans mes oreilles. Nous étions finis. Chaque souvenir se perdait dans une pensée nouvelle. Il n'y avait pas de catacombe. Mon amour était parti. Il s’éteignait comme les bruines de la lave qui jaillissaient des méandres du volcan. L’alcool étouffait mon âme. Nous étions des pierrettes dont les expressions blanches étaient devenues grises. Personne ne pouvait connaître la constance des sentiments. Malgré nos liens fraternels, malgré le sang qui gorgeait nos veines identiques, nous étions tous des inconnus. Solal et moi, on s’était oublié. Sa chevelure ondulait derrière mes paupières. Elle s'élançait à vive allure. J’essayais de me raccrocher à notre relation mais l’histoire qui nous avait séparé avait choisi de le faire malade. Je soupirai en crispant mon filtre. Les saveurs du cannabis glissaient sur mon visage. La chaleur de la fumée s'infiltrait dans les pores de mes joues alors que je me penchais vers la tamise. Je souris d'un air désinvolte. Je fixais mes yeux à la surface de l’eau. Je voulais courir à nouveau. Mais je restais assis, à genoux, à ses pieds. Mon poing était douloureux. Encore une bagarre entre ivrognes. Je gâchais ma vie sur les comptoir des bars pour créer cette illusion de grandeur - cette force de caractère qu’ils m’enviaient tous. Les cendres de ma cigarettes s’emmêlaient sur la vase. Je souris avant de me lever. Ma silhouette resta suspendu dans le vide. Puis elle reprit son élan vers Brixton. J’effleurai le perron de son appartement. Soleil, mon cousin. Ouvre la porte. S’il était lumière, alors je choisissais les ténèbres. Je m'inclinais lentement, le regard embué par le whisky. Ma gorge hoquetait les mots que je voulais avouer. J'effleurais le mur dans un geste fugace avant de m'éloigner. Je devais m'éloigner pour retrouver ma lucidité. J'étais le souverain de la forteresse inhabitée. C'était ça le secret, j'étais au-dessus parce qu'il n'y avait pas les autres. Ma famille était brisé dès le commencement. Maman était partie aussi. Je grommelai en cognant férocement contre la porte. « T’es pas un Fitzgerald pour rien. Fais pas attendre tes aînés. » Mes phalanges étaient endoloris. Et je redoutais de le croiser. Je redoutais son regard sur mon chagrin. A tout moment, j’étais George. Et à chaque instant, il était Leopold. Je baissai la tête vers le paillasson. Aide-moi, je n’ai plus de femme.
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Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Lun 17 Avr 2017 - 21:00 par Solal D. B. Fitzgerald
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Alba. Son prénom sonnait comme un poison enchanteur. Elle guidait mes nuits, s'infiltrait dans mes rêves et contrôlait mon coeur. Je voulais mourir dans ses bras. Je pouvais manquer d'air aurpès d'elle, car elle était mon oxygène. Elle provoquait rage, tristesse, désir, rancune, amour en une même seconde. Elle était la femme tentatrice, mais l'objet interdit. L'objet, car je n'avais pas besoin d'elle. Elle n'était pas "utile" car j'avais su vivre avant elle. Avant qu'elle n'arrive. Pourtant, elle me semblait désormais vitale. Car lorsqu'elle ne se trouvait pas près de moi, mes souvenirs continuaient de me hanter. Je ressentais encore la douceur de ses lèvres et la chaleur de son corps. Parfois, je reconnaissais l'odeur de ses cheveux. Je voulais y passer mes doigts, je voulais la regarder pendant des heures. Putain de coeur de merde. Je soupirais et étendais mes jambes sur la table basse. C'était plus simple de rester ici et de faire semblant. C'était plus simple de faire comme si rien ne s'était jamais passé. Comme si nous ne nous étions jamais retrouvés, dans ce métro. Je l'avais provoqué, elle m'avait embrassé. Je l'avais repoussé, mais elle n'avait pas bougé. Nous y étions enchaînés, à ce désir. Je tirais longuement sur mon joint et laissais la fumée envahir mes poumons. Tu peux les tuer, ça me donnera une raison de mourir auprès d'Alba. Je tournais les yeux vers la fenêtre ouvrete. Le soleil se couchait dans un beau ciel orangé, et Londres entrait peu à peu dans la pénombre. Les ombres n'allaient pas tarder à revenir. Car la nuit, j'avais peur. De l'obscurité, de ce que l'on ne peut pas voir. De ce qui me tue sans que je ne puisse jamais en comprendre les raisons. Je soupirais. J'avais besoin de compagnie ce soir, mais pas assez de force pour composer un numéro. J'en avais assez d'aller mal, et de le montrer. Alba me rendait faible, et je ne voulais pas lui donner raison. Je devais résister. Je tirais une nouvelle latte sur le joint et le déposais sur le rebord du cendrier. Lentement, je me levais et restais immobile quelques secondes. Le bédot m'avait tourné la tête. Je pris une inspiration et lentement je me rendais jusqu'à la cuisine en clignant les yeux pour tenter de percer les deux voiles noirs que la drogue avait posé sur ma rétine. Enfin, j'atteignais le frigidère. Je l'ouvrais et en sortais une bière. Je m'apprêtais à refermer la porte de frigo lorsqu'on tapa. Un sourire aux lèvres, j'ouvrais de nouveau la porte et en sortis une seconde bière. Je claquais la porte et restais immobile quelques secondes. Les battements de mon coeur s'étaient intensifiés. Ah la drogue. A pas lents, je me rendis donc jusqu'à la porte d'entrée. J'entendis la voix de mon cousin de l'autre côté. Je fronçais les sourcils. Mon frère. Non mon cousin. Sans réfléchir, j'ouvrais la porte et le regardais avec des yeux vitreux : « On dirait presque Gran'pa Fitz. Tu pues l'alcool Julian. » En soupirant, je me poussais pour le laisser entrer et le suivais. J'ouvrais mon briquet à l'aide de mon briquet et apportais le goulot à mes lèvres. Je posais le regard sur mon cousin. Pupilles dilatées et regard fuyant. Bon héritage George. Je croisais les bras et récupérais le joint laissé en stand by. Silencieusement, j'observais mon cousin, sans aucun jugement. Juste, j'observais. Il allait mal. Trop mal, peut-être. Je posais brutalement ma bouteille sur le plan de travail et allais chercher les prospectus des pizzerias du quartier. « Assis-toi, je m'occupe de la bouffe. Mais arrêtes de boire. T'as le droit à une bière, et c'est celle là. » Je désignais la seconde bouteille laissée sur le plan de travail et attrapais mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. Je commendais deux pizzas, une pour chacun. Je connaissais son parfum préféré. J'observais d'un oeil inquiet mon cousin. Il se mettait une race. Je soupirais et pris une longue inspiration. C'était à moi d'être mature ce soir, c'était à moi de m'occuper de lui. « Alors? » Demandais-je doucement en le rejoignant dans le salon. J'apportais de nouveau ma bière à mes lèvres. Je voulais qu'il me dise que tout allait bien, qu'il était juste sorti prendre un verre après le travail. Mais je savais que ça n'allait pas. Ou du moins, que ça n'allait plus.
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() message posté Sam 29 Avr 2017 - 11:21 par Invité

no, no—there are depths, depths! the more i go over it, the more i see in it, and the more i see in it, the more i fear. i  don’t know what i don’t see—what i don’t fear! La lenteur était une vertu. Je marchais à pas mesurés sur les pavés de goudron. Le sol craquait sous mes pieds. Le sol m’appelait dans ses entrailles glacés afin de m’entourer de son apathie. Mes yeux frétillaient dans le vent, cheminant vers les images édulcorés de mon enfance. Je respirais le parfum de la campagne. Je crispais mes doigts sur le bord du balcon, l’esprit avide de passion et de courage. Mon coeur méditait sur les arcanes des arbustes, sur les petits chemins de la ville. Je n’avais pas d’amis. Je n’avais pas de jeux. Mais les pensées silencieuses, tricotaient les lignes du bonheur sur ma poitrine. George buvait parfois. Sa voix résonnait dans les trépidations de Glasgow. J’entendais les hennissements de son cheval préféré. Philip, l’étalon pommelé qui broutait sur l’herbe des voisins. La bête intrépide et sauvage. Il n’avait jamais réussi à le dompter. Et c’était là toute la beauté de la création. La liberté éternelle. L’insubordination au maître. Je soupirais en exhalant les vapeurs de l’alcool sur le col de ma chemise. Combien de temps s’était-il écoulé entre mes visions et l’âge adulte ? Je furetais dans la rue à la recherche de réponses obsolètes. Le divorce n’avait jamais été prononcé. Mais je le savais. Je sentais la douleur s’infiltrer dans mon estomac. La bile glissait dans mon oesophage. Ma femme me manquait. Toutes les femmes me manquaient. Je plissais le front en m’appuyant sur le mur, à l’entrée du bâtiment. Les saveurs grisonnantes de Londres s’épandaient sur mon visage. Mais ce n’était pas grave. Tant que je parvenais à bouger. Je restais vivant. Le souvenirs de ma mère me percutait. Elle était partie en réalisant que George était pauvre, qu’il était prolétaire agricole. Et j’étais resté avec lui. Quelle était ma faute ? Pourquoi m’avait-elle jugé sur l’héritage qu’elle refusait de me donner? Elle avait une autre vie maintenant. Une famille plus belle. Et j’étais meurtri sur le perron d’un cousin malade. Un cousin que je ne pouvais pas sauver, car je souffrais aussi de ces autres maux humains. Je brûlais dans la rage colérique et les céphalées ensanglantés. Je me torturais sur les comptoirs du bar. Mais à trop s’éloigner du fantôme de mon père, je devenais lui. Je prenais ses couleurs et ses nuances. Je plissais le front en m’avançant dans le salon. Les murs m’accueillaient dans les vestiges glacés de la peinture. Brixton n’avait jamais été aussi triste. Je fixais la silhouette de Solal. Le dernier des Fitzgerald. L’âme resplendissante d’une fratrie maudite. Je saisissais la bière qu’il me tendait sans rétorquer. Je savais que ce n’était pas la seule. Il devait me pardonner cette faiblesse. Le vice se distillait dans mes veines. Il regorgeait mes pompes et les surfaces de la chair qui crevait dans mon corps. Je tombais sur le canapé alors qu’il commandait les pizzas. Je n’avais pas faim. Mais je ne pouvais pas imposer mon chagrin. Silencieux, je demeurais. Meurtri, il était aussi. Je haussai les épaules alors qu’il s’installait à mes côtés. Sa voix résonnait comme un sonnet d’église ; vertueux et chanteur. Je voulais m’accrocher à ses émanations et redevenir l’étoile. M’élever vers le ciel et exploser dans la constellation. Mais ce soir, je n’avais plus de force. « Alors, je divorce. Triste nouvelle. Toutes les meufs de Londres vont me sauter dessus. Il ne restera presque plus rien pour toi. Et sinon, tu as meilleure mine.  » Soufflai-je d’un air défaitiste. Le sarcasme m’écorchait la langue. Je voulais arborer un sourire sincère, mais je savais - il n’y avait pas d’autre solution. Ce mariage nous rendait tous malheureux. Ce mariage nous avait couté la passion de vivre. Et il était trop tard pour revenir en arrière.
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Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Lun 1 Mai 2017 - 20:10 par Solal D. B. Fitzgerald
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Peu à peu je disparaissais. Je me faisais de plus en plus discret car je ne voulais plus déranger. Je ne voulais plus causer du soucis à Romy en désirant Alba. Je ne voulais plus pousser Vince à se défoncer la tronche jusqu'à l'overdose. Je ne voulais plus être un poids pour mon entourage, mais tout simplement un instant de réconfort. Alors je n'appelais plus. Je n'envoyais plus de messages. J'attendais qu'on vienne à moi car j'avais compris que de toute manière je ne pourrai jamais empêcher les gens de m'abandonner. Je m'étais attendu à passer la soirée seul, en compagnie des ombres. De mes démons. Mais comme s'il avait compris. Comme si nos destins étaient étroitement liés, mon cousin avait cogné à ma porte. Il venait s'échouer dans ma tanière car il était facile de s'y cacher. Il était facile d'oublier et d'en ressortir, un masque sur le visage, un sourire crispé sur les lèvres. J'ouvrais la porte, le laissais entrer, lui et ses senteurs alcoolisées. Quelques années en arrière, et je revoyais le visage méprisant de George. Et Julian, soumis à ses côtés. Finalement, il n'avait pas changé. Il marchait sur les traces de son père comme je tentais d'éviter celle du mien. Mais nos paternels étaient trop présents dans nos coeur car ils avaient été absents trop longtemps. IIs ne nous avaient jamais compris. N'avaient même pas essayé. Je revins avec les deux bières. Muet. Parce que nous étions restés des inconnus durant vingt et quelques années. Parce que désormais, nous rattrapions le temps comme si rien ne nous avait jamais séparé. Comme si nous étions frères, non cousins. J'avais trouvé ma famille auprès de lui. Mais je le sentais fragile, affaibli, menacé de disparaître. Et je ne voulais pas perdre la seule personne qui me liait à une partie de ma vie. Puisque Léopold n'était plus là. Puisque j'avais refusé qu'il revienne dans ma vie après m'avoir abandonné, trois fois. Ou plutôt chaque jour de ma vie jusqu'à ce fameux jour où il m'avait apprit son divorce, et son mariage par la même occasion. Ca n'avait pas été facile tous les jours d'être un Fitzgerald, mais j'avais porté mon nom avec fierté et honneur. J'avais revendiqué mon droit à appartenir à cette famille. Malgré Wilson. Et désormais, j'avais un frère échoué dans mon canapé. J'eus un sourire et apportais le goulot de ma bière à mes lèvres. J'avalais de travers lorsque j'entendis la réponse de Julian et nettoyais le sol à l'aide du sopalin laissé sur la table basse. Je relevais la tête vers lui et posais ma bière sur la table basse. Je claquais les mains sur mes cuisses et sortais mon pochon de beuh et mes feuilles de la poche arrière de mon jean. Je commençais à grinder la weed, et bientôt je roulais. Silencieux, je prenais le temps de trouver les bons mots. Je n'avais connu que le divorce. Que la séparation. Comment allais-je pouvoir le réconforter? Trouver les mots juste pour lui donner la force de regarder plus loin? Deux ratés dans un canapé miteux. La reproduction fidèle au passé de nos paternels. Je soupirais et allumais le joint. Je tirais quelques lattes et le tendis à Julian.  « Pourquoi? » Demandais-je finalement. Je le vis relever lentement les yeux vers moi et je secouais la tête. Non, je ne voulais pas connaître les raisons de leur divorce, mais simplement les raisons de la tristesse de mon cousin. Je m'approchais un peu plus de lui et croisais mes mains sur mes genoux.  « Pourquoi tu t'apitoies sur ton sort? T'étais même pas heureux. Tu l'as jamais été. T'accroches pas à ce qui te fait mal, mais à ce qui te rend heureux. » Fais pas comme George. Je récupérais lentement le joint entre mes doigts et tirais à nouveau dessus. Je voulais le faire sourire. J'ignorais sa remarque sur ma mine blafarde et ma mine de mort vivant. Je le savais. Je n'étais pas au top de ma forme. Le coeur tiraillé entre l'amitié, et l'amour et le sexe mélangé. Je voulais une femme qui m'était interdite, et je ne le supportais pas. Je ne supportais pas ce manque de liberté, je ne supportais de devoir risque pour les autres et pas pour moi. Ma compassion pour Romy s'était transformé en agacement, et cet agacement devenait lentement de la colère. Elle n'avait pas le droit de contrôler ma vie de cette manière. Elle n'avait pas le droit de décider qui méritait de faire partie de mon existence. Vince avait décidé de crever sous mes yeux, pourtant je continuais de le voir. De le considérer comme mon plus vieil ami. Elle n'avait pas le droit de décider parce qu'elle avait ses soucis. C'était elle qui avait voulu qu'on l'accompagne au mariage de Monsieur Teller. C'était elle qui m'avait présenté Alba. C'était elle qui avait invité cette même Alba au nouvel an pour faire plaisir à son père. Elle avait arrangé cette rencontre, et désormais, elle voulait nous séparer. J'avais même pas eut le temps de tremper le biscuit que Romy m'avait déjà fait un procès d'intention. Je désirais Alba sans savoir si elle en valait le coup. Je n'avais pas eut le temps de goûter son corps; je n'avais eut le temps de l'aimer et déjà ma tête se trouvait sur l'échafaud. Je soupirais et levais de nouveau les yeux vers mon cousin : « Tu penses pas que ce sera mieux comme ça? Regarde ma mère, elle s'est mieux portée sans mon père... » Moi même, je n'y croyais pas. Je tentais de lui faire voir le bon côté des choses. Mais il n'y avait pas bon côté. La vie était une pute, et nous étions ses pions. Elle nous manipulait, depuis toujours. Et pour toujours.
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 22:46 par Invité

no, no—there are depths, depths! the more i go over it, the more i see in it, and the more i see in it, the more i fear. i  don’t know what i don’t see—what i don’t fear! Ginny à demie nue dans la chambre, à peine vêtue d’une nuisette en soie bleue. Un peu de sueur entre les omoplates. Un drap repoussé. Un halètement retenu. Puis le souvenir disloqué. Le souvenir qui se fendillait entre les néons de lumière. Je crispais la mâchoire en allongeant les jambes sur le sofa. Il était trop tard pour en parler. Mes doigts roulaient au creux de mes genoux. C’était une sensation agréable de lâcher prise. Les mots se détachaient de la pensée, cheminant autour des franges des papiers usés. La mariage. La séparation. Ce n’était qu’une analogie de vie. Mon regard se brouillait sur les parois de l’appartement. Les décorations se courbaient entre mes paupières. Je ne reconnaissais plus la ville et ses démons. Je ne reconnaissais pas mon reflet et celui de mon cousin. L’ivresse me retenait dans l’illusion. Je n’avais pas mal - en tout cas, ce n’était pas physique. Je me sentais las, dérivant vers des horizons exsangues et sombres. Mon exutoire était le silence. Le rejet du monde et de mon coeur. Je soupirais en secouant les épaules. Le vent lapait les contours des fenêtres. Le salon semblait si petit. Comme si nos silhouettes s’assemblaient entre ses rebords, pour se transformer en nuage. Je ne voulais plus m’apitoyer sur mon sort. Mais il fallait un temps d’adaptation à l’échec. Je n’étais pas habitué à perdre. Je n’étais pas habitué à arrêter. L’impulsivité se distillait dans mes veines. Mon sang était perforé par le manque. Par l’addiction au tabac et bientôt à l’alcool. Je respirais l’odeur de George dans mes vêtements. Je me penchais vers la vitre, et c’était ses yeux qui perlaient à travers mon expression. Nous étions identiquement opposés. Lui de l’autre côté d’Angleterre, les mains serrés sur le goulot d’un whisky écossais. Moi, à la limite de l’exubérance. A la limite de tout. J’étais curieux de savoir, si la douleur de Wilson s’apparentait au reste. Si le teint blafard de Solal, était une allégeance au soleil d’été. Il était beau dans sa folie. Il était beau dans l’abandon. Je me retenais de bouger, humant les saveurs boisées du cannabis qu’il roulait dans la feuille. La flamme jaillissait entre ses doigts, créant un voile magnifique dans l’espace. Nos souffles s’élevaient, comme des roulades spirituelles vers le plafond, emportant les éclats d’esprit et les instants de zèle. J’avais besoin de ça. D’insoumission. De rébellion. J’ignorais les règles en plongeant dans l’insouciance juvénile de ces années que nous avions perdu. Nos pères - ces ivrognes déserteurs. Ces traîtres qui tournaient le dos. Je grimaçais un sourire en effleurant son bras. Sa voix s’émancipait autour du téléviseur - comme un serment venu d’ailleurs. Il avait raison. Je n’étais pas heureux en mariage. Je n’étais pas un homme à enchaîner. C’était une erreur de se promettre l’éternité. La vie était éphémère. Le sentiment était éphémère. Il n’y avait plus rien de vrai. Je me penchais vers le profil aigu du jeune homme, passant ma mains sur son bras afin de faire tourner le joint. « Ouais. Je suis soulagé un peu. Triste, beaucoup. Je n’aime pas revenir sur ma parole. Mais il semblerait que je n’aie pas le choix.  » Je soupirais lentement. Les arabesques de la fumée dessinait la voie lactée sous mes yeux. L’espace était ponctué d’étoiles, de points lumineux qui dansaient au rythme de ma respiration. Je ne la voulais plus. Je ne l’aimais plus. Je ne regrettais pas. Il était plus facile de le répéter, que de le ressentir. Je me sentais mal - d’être un monstre, de me laisser une meilleure chance sans Ginny. Elle était handicapée - déprimée, hantée par l’accident et sa fausse couche. J’étais torturé - colérique, désillusionné par les chimères du passé. Ma mère me manquait. Je ne la connaissais pas. Mais elle me manquait. C’était terrible, de grandir dans l’ignorance. Je crispais la mâchoire en déglutissant. J’avais rencontré Vera Parsons. Je l’avais laissé me détruire encore une fois. Toutes les mères n’étaient pas Juliette. Toutes les mères n’étaient pas formidables. J’acquiesçais en inspirant une bouffée amère. « Tu ne me parles jamais de toi. Ma vie sentimentale est un désastre mais ça ne me discrédite pas complètement.  » Déclarai-je d’une voix mesurée. Je voulais qu’il s’ouvre à moi - qu’il m’offre un moment de complicité malgré la distance et les malédictions familiales. En vérité, il n’y avait plus que lui maintenant. J’avais une demie soeur. Mais elle me détestait avant de me connaitre. Ils me détestaient tous.
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() message posté Lun 5 Juin 2017 - 1:51 par Solal D. B. Fitzgerald
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L'amour était une drôle de chose. Tellement intense, mais si fragile. Un rien pouvait briser un couple. Une mauvaise parole, un mauvais geste. Je n'avais jamais eut de véritable relation, assumée et consommée. Mais je savais déjà quel comportement j'allais adopter face à la fidélité, et à l'honnêteté. J'aurai toujours peur d'avoir respecté les conditions de la vie deux, et de finir le cœur brisé. J'avais peur d'échouer ailleurs, et de briser le semblant relation que j'étais parvenu à construire. J'avais peur de posséder l'amour, et de me retrouver tout seul, en un rien de temps. Comme ma mère. Elle avait rencontré l'amour de sa vie, et quelques mois plus tard je pointais le bout de mon nez. Et lui se faisait la malle. Je croyais au destin, je croyais aux malédictions. J'étais une malédiction, comme l'amour pouvait l'être. Les gens se détruisaient, mourraient et tuaient par chagrin d'amour. C'était la solution à tout, mais aussi la cause de tout. Et je ne voulais pas sombrer, le cœur brisé. Mon cousin était venu s'échouer à mes côtés, et j'avais peur pour lui. J'avais peur aux idées noires, aux envies pulsionnelles. Je ne voulais pas le perdre. C'est à toi de me perdre, merde. Je l'accueillais à bras ouverts, le frigo ouvert. Il y avait toujours une place pour lui dans la canapé depuis qu'il était entré dans ma vie. Comme un frère. Ma seule famille, hormis ma mère. Mais rapidement, il me rassura, et je sentis mes muscles se détendre un à un. Profitons du joint d'amour. Ce n'était pas un chagrin d'amour, mais une perte de repères. Il avait cru corps et âme à cette relation car elle l'avait sorti des ténèbres, et désormais, il ne comprenait pas ce détachement, et cette distance. Parfois les histoires d'amour sont faites pour ne durer qu'un temps. Juste pour nous sauver de bien pire. Je ne connaissais pas assez le passé de Julian mais je savais que sa femme, ou du moins presque ex femme, avait été une partie de sa vie. Elle l'avait aidé, à bien des égards. Et il l'avait aimé, de tout son cœur. Mais les choses changent, et les gens aussi. J'avais éprouvé ces sentiments pour Elsa, parce que j'avais été dépendant à sa douceur et sa aura magique, mais désormais qu'elle n'était plus là, je vivais toujours. Je respirai toujours. Je l'avais pensé indispensable, et je m'étais planté. « C'est pas grave de se tromper. Le plus important c'est de s'être rendu compte qu'on s'est foiré. » Lançais-je en soupirant. Pour Alexandra, ça avait été plus difficile, car j'avais accepté ce qui se dessinait entre nous. Et à peine l'avais-je accepté, qu'elle avait filé. Je le savais quelque part sur cette planète, mais je n'aurai jamais de réponse et c'était frustrant. J'amenais le goulot de ma bière à mes lèvres et bus une longue gorgée. Puis je récupérais le joint et riais légèrement aux paroles de Julian. Il voulait qu'on bade ou bien? Je tournais la tête vers lui et étendis mon bras sur l'accoudoir, pour m'installer encore un peu plus confortablement : « Oula c'est pas la joie non plus. Ma mère me flique presque parce qu'elle est inquiète depuis qu'elle est passée à Londres. Mon meilleur pote a grave déconné sous ses yeux et j'ai fais une crise. Puis ma meilleure pote me fait la gueule parce que j'crois que je suis obsédé par sa petite sœur adoptive qu'elle déteste. En même temps elle est grave canon... Et j'ai tellement séché cette année que je suis viré de la fac. C'est un peu la merde, mais j'garde le smile tu sais. Ma mère a su choisir mon prénom. » Je riais légèrement et tirais de nouveau sur le joint. C'était si normal de parler à Julian, de me confier à lui. La seule autre personne avec qui je parvenais à parler ainsi, c'était Romy. Et elle y parvenait après des heures de travail et d'acharnement. Je n'étais pas un grand bavard lorsqu'il s'agissait de parler de ma vie et de mes déceptions. Mais Julian, c'était comme si je l'avais toujours connu. Comme si quelque part, j'avais toujours été lié à sa vie. C'était les liens du sang, différent de ceux que je pouvais avoir avec Juliette. Je ne lui devais rien car il ne m'avait pas donné la vie, il en avait même été absent. Je ne me sentais pas obligé d'aller bien, car je ne voulais pas lui mentir. Il avait le droit de savoir, et il avait pris en compte les risques de notre rapprochement. J'étais malade, et les choses n'allaient pas toujours être roses, mais il était resté. Il s'était installé, il avait creusé sa place dans mon cœur et il était désormais impossible qu'il la laisse vacante.
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() message posté Dim 16 Juil 2017 - 19:03 par Invité

no, no—there are depths, depths! the more i go over it, the more i see in it, and the more i see in it, the more i fear. i  don’t know what i don’t see—what i don’t fear! Tout à coup, c’était réel. Tout ce que je ressentais se dessinait sur les murs de l’appartement. Je lâchais un soupir en avalant une grosse gorgée de bière. La tristesse se distillait dans mes veines, enseveli sous les flots d’un coeur à la dérive. Je me détachais peu à peu. Ce passé. Cet amour. L’illusion. J’avais une mère fantôme. Une créature que j’avais imaginé et qui soudain, me guidait vers l’absolution. Je possédais sa froideur et son charme cruel. J’étais l’arriviste né, le journaliste déchu qui se cramponnait aux marches du succès. Après le midnight, le times et bientôt les planches de la sphère politique. Je me donnais une chance. Je plongeais dans l’ambition qui me dévorait les poumons. La fumée, elle, me soulageait. Me transcendait. Le joint était un souffle miraculeux. Je hochais la tête en me penchant sur le canapé. Solal comprenait. Nous partagions le silence de ces confessions. La malédiction de notre lignée nous avait étreint, elle étouffait nos destinées. Sans Ginny, je redevenais le vagabond. Et sans la maladie, il n’avait pas d’identité. Je souris en pinçant mon filtre. Les saveurs du cannabis s’enroulaient autour de ma gorge. Je m’égosillais dans les délices herbacés. Je me perdais encore, l’esprit engourdi par les promesses de la drogue. Mes ongles étaient des griffes, des pointes monstrueuses, prêtes à arracher le monde. Je ne voulais pas détester ma femme. Je voulais seulement divorcer et oublier. Son existence, ses baisers, l’influence qu’elle avait. Elle m’avait rendu meilleur. Et je voulais être pire. Je voulais retrouver la hargne des méprisables et la rage des érudits. Nous étions opposés, dès le premier regard. Dès le premier jour. Mais on s’obstinait à aimer la différence jusqu’à ce qu’elle nous étouffe. Je tendis les jambes vers la petite table basse. Je n’avais pas mal. J’en avais seulement l’impression. Ma conscience ne me pardonnait pas. Je n’étais pas un mauvais gars. J’essayais trop fort. J’espérais trop souvent. « Mon Dieu, on dirait un épisode de télénovela. » Me moquais-je en agitant le poignet au dessus du cendrier. La feuille s’effilochait au contact du feu. Et je m’amusais de ses brûlures. Je pinçais les lèvres en me tournant vers mon cousin. Mes yeux brillaient. Ils lui murmuraient toute l’affection que j’étais prêt à lui accorder. Il était ma seule famille - celle qui me connaissait. Qui ne me reniait pas. Je haussais les épaules en riant. « Je pense que tu es un grand bonhomme maintenant. Tu devrais apprendre à prendre des décisions égoïstes aussi. Tes potes semblent se ficher de ce que tu ressens. Si une fille est canon, en tant que Fitzgerald, il est de ton devoir de la pécho. Ta mère est géniale. Essaie de la ménager. Un jour, elle finira par voir que tu n’es pas qu’un fils malade. Tu es aussi un débile. Sinon la fac, j’ai perdu deux années durant ma scolarité. Ce n’est pas plus mal. Chacun son rythme.  » Je lui adressais un clin d’oeil taquin. Je n’étais pas encore prêt à lui parler de l’autre famille - de Vera Parsons, cette icône politique qui avait quitté mon père pour se faire un nom dans les hautes sphères de Londres. Elle avait une nouvelle réputation. Un millier de visages. Et une autre fille. J’agitais la tête en sortant des feuilles de tabacs et une petite boite de ma poche. « Tu roules comme une fillette. Watch and learn » Grommelais-je en préparant un joint.
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Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Mar 25 Juil 2017 - 21:24 par Solal D. B. Fitzgerald
the hurt just leaves me scared
Solal & Julian

Mon existence était faite d'épreuves. Depuis que j'avais appris la schizophrénie de mon corps, ou du moins la présence de Wilson dans mes entrailles, je m'étais efforcée de garder la tête haute, quand bien même je n'avais même plus la force de regarder devant moi. De nombreuses fois, je n'y avais vu que ma propre mort, un néant infini dans lequel j'étais destiné à plonger, de toute manière. Je m'y étais fait à cette évidence, et désormais je ne cherchais plus à regarder devant moi. L'avenir était là, mais il n'était pas palpable. Je n'avais pas d'autres existences que d'essayer de vivre le plus longtemps possible et de vivre un maximum de choses avant de m'éteindre véritablement. Mais plus les années s'écoulaient, plus les psychoses devenaient réccurentes et puissantes. Un rien me faisait flancher car je vieillaissais plus vite que les autres. J'avais l'existence d'un Sim. Je n'étais qu'un humain grossier, à peine terminé, une copie presque conforme des autres. Mais j'étais contrôlé, faconné de manière à ne pas durer longtemps. Pour que l'on puisse passer à autre chose, pour créer un nouveau personnage avec lequel s'amuser et qu'on pourra torturer. Depuis trop longtemps déjà, je me considérais comme un jouet, et il m'arrivait parfois d'en oublier de vivre véritablement. Je parlais de ma vie à Julian comme si tout était normal, comme si ces évènements j'y étais habitué. Pourtant, je peinais à m'en relever. Je ne prenais pas le temps d'arranger les choses car je savais que de toute manière, ce n'était que pour une courte durée. Cela ne servait à rien de lutter, je n'en finirai pas vainqueur. C'était certain, inévitable. Les quelques choses auxquelles je m'étais accroché m'avait échappé. J'avouais mes faiblesses comme si elles allaient finir par partir d'elles mêmes. Tout était dramatique, pathétique, digne d'un scénario de série. Mais c'était plus facile ainsi, de tout prendre à la légère, de laisser les choses arriver sans tenter de contrôler. Il y avait quelque chose d'irréel, quelque chose qui me permettait de garder le sourire malgré tout. De continuer à briller malgré tout. Car je parvenais à ressentir des choses, à me sentir humain. Je relevais les yeux vers Julian et apportais une nouvelle fois ma bière à mes lèvres. « Pas étonnant quand on me connaît. » Je ris doucement. J'observais Julian s'amuser des brûlures de la feuille à rouler et baissais les yeux, gêné, lorsqu'il leva les siens vers moi. Julian je m'y étais accroché à pleines paumes, le coeur ouvert, les entrailles sur la table à manger. J'avais besoin d'une famille, j'avais besoin d'un Fitzgerald et malgré mon refus total de me rapprocher de ma famille de sang, je m'étais créé mon propre frère. Mais lui aussi était éphémère. Je l'écoutais attentivement, les yeux fixés sur le goulot de ma bouteille de bière. Je soupirais à ses paroles. Je levais les mains en l'air, en signe d'impuissance et passais nerveusement mes mains dans mes cheveux : « Ouais mais le sablier s'écoule. Je fais rien de bien dans ma vie, c'est affolant quoi. » Et las, je me laissais à nouveau tomber contre le dossier. Comme toujours, un constat, mais aucun changement. Je haussais les épaules et apportais une nouvelle fois la bière à mes lèvres. Je jetais néanmoins un regard furtif à mon cousin, le sourire en coin, bien heureux qu'il ne me juge pas, qu'il ne me sermonne pas, qu'il ne perde pas son temps à corriger un des êtres humain le plus imparfait de cette planète. Puis, me coupant dans mes pensées, il me demanda d'apprendre de sa technique de roulage. Je ris de bon coeur et posais ma bière sur la table basse. Il me défiait. Il ne fallait jamais me défier. J'écartais les jambes, encrant parfaitement mes pieds dans le sol. En me frottant les mains, je cherchais des yeux chaque élément nécessaire au roulage d'un joint. Je jetais un regard espiègle à Julian et entrepris de rouler, moi aussi. En m'appliquant cette fois. « J'peux pas te laisser dire ça c'est la seule chose dans laquelle j'excelle. Si j'arrive à mieux rouler que toi tu me dois une partie de Just Dance. » Tout en parlant, je m'étais attelé à la tache. Et la langue coincée au bord des lèvres, j'entrepris mon activité préférée.


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