(tobias) hope you're wearing your best clothes

NOM(S) : C'est un nom que les britanniques et autres férus d'aristocratie reconnaîtront. Il a été porté par d'illustres nobles à travers le temps, notamment la Reine Mère (comprenez la défunte Maman de la Reine Elizabeth 2). Oui, tu es apparenté à la famille royale PRÉNOM(S) : Tobias. Ca a failli être Titus alors tu t'estimes heureux. Henry parce que bon, il fallait bien un prénom royal dans le lot. ÂGE : vingt-six printemps. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un huit août mille neuf cent quatre-vingt-dix à Londres. NATIONALITÉ : britannique. STATUT CIVIL : célibataire, tant que mes parents n'ont pas encore leur mot à dire. MÉTIER : Financier dans le groupe paternel. TRAITS DE CARACTÈRE : Tu as la beauté silencieuse d’une structure de marbre. Tu es riche, tu es populaire. Du moins, c’est ce que les gens voient. Tu dégages cette froideur inaccessible, cette haute estime de soi à l’épreuve des balles. Il existe un mur entre toi et le monde extérieur et pour cause, tu as perdu tellement quand tu étais plus jeune. Tu descends d’une longue lignée de psychopathes en costume trois pièces. Des générations de sang aristocratiques dans les veines aussi bien britanniques que scandinaves. Des manipulateurs de l’ombre, habiles maîtres du double jeu et de la trahison. L’enfance pour eux n’est pas un refuge ou une zone inviolable, bien au contraire. Ils t’ont farcis le cerveau avec leurs idées bancales et malsaines, ils ont orchestré ta vie en coulisse. Ta mère était trop fragile, elle a pas supporté et elle a sombré, emmenant ta petite soeur de 8 ans avec elle. De ce jour-là, tu t’es juré que tu ne perdrais plus personne, que tu ne les laisserais plus te prendre qui que ce soit. Ce jour-là, le mur avait été bâti, autant pour te protéger que pour protéger les autres de toi. Et pour cause: il  y avait cette noirceur grandissante en toi, ce gouffre luisant de ténèbres qui menaçait de déborder et tout avaler sur son passage. Cette noirceur, cette laideur, à des années lumières de ton visage de jeune premier.
Tu avais tes bons moments pourtant, ta bande de pote. Ils s’assuraient que tu restais à flot suffisamment longtemps pour que ton cerveau de manipulateur patenté élabore vos conneries les plus aboutis. Personne n’essaie de faire les cons avec vous parce que vous faisiez les cons avec tout le monde. Votre suprématie était sans égal, même dans les yeux des profs, l’admiration était palpable. Vous étiez au pouvoir, tout le monde le savait mais personne n’en parlait. Il fallait bien avouer que ça te plaisait. Tu avais soif de pouvoir et d'indépendance, comme si tu étais aux manettes de ton existence mais l’ombre de ta famille n’était jamais bien loin pour te rappeler à l’ordre, pour te rappeler qui tu es, d’où tu viens et les aspirations que l’on a pour toi.

Si une seule chose devait te qualifier, ce serait la loyauté. Tu as la loyauté d’un putain de labrador. Tu préfères crever que d’abandonner quelqu’un à qui tu tiens ou alors tes amis. Tu feras toujours n’importe quoi pour les protéger ou les défendre, c’est ta kryptonite. Tu es d’un calme olympien, la plupart du temps. Si les mots sont ton arme privilégié, tu ne te débines jamais quand il s’agit de te servir de tes poings. Énigmatique et mystérieux, tu te livres très peu. Même avec tes amis c’est un peu compliqué parfois. Tu n’aimes pas te livrer, c’est comme créer une trouée dans le mur, c’était te rendre vulnérable et c’était loin d’être une option. Tu fais souvent preuve d’humour ou de sarcasme, à l’envie. Tu as cette amour de la langue et des mots qui transpirent dans tous les compartiments de la vie. Certains diraient que tu es un beau parleur, que tu sais comment enjôler les filles, les mettre dans ton pieu. Mais t’es beaucoup moins beau quand tu te barres après avoir obtenu ce que tu voulais. Pas un message, pas un merci, plus un regard. Tu serais plus délicat, si t’avais pas peur qu’elles prennent ça pour des encouragements et tentent d’avoir plus avec toi. Sauf que c’était pas au programme, du tout. Ton coeur n’était pas un royaume à conquérir, le mur était là pour s’en assurer. Que ce soit en sport ou à l’école, tu es toujours incroyablement doué mais le sport c’est pas vraiment ton truc. Tu passes ton temps libre à lire, à mettre ton esprit à l’épreuve. L’équitation reste malgré tout une de tes passions les plus féroces. Les chevaux ont une sensibilité que les hommes ont perdu. Cela fait des années que tu montes, tu ne rates jamais l’occasion de te promener avec Stampede, ton pur sang. Tu es privilégié, tu le sais, arrogant mais tu ne t’en caches pas. Tu as beaucoup de défauts et tu n’as pas envie de montrer tes qualités. Tu es comme ça, c’est à prendre ou à laisser. GROUPE : Black cabs