"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici no one told you life was gonna be this way. (minnie) 2979874845 no one told you life was gonna be this way. (minnie) 1973890357
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no one told you life was gonna be this way. (minnie)

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() message posté Lun 8 Fév 2016 - 20:02 par Invité
Elle s'énerve, soulève les oreillers du canapé et ronchonne pour trouver son bonnet qui a mystérieusement disparu. Comme si quelqu'un s'était amusé à le lui voler pendant qu'elle préparait ses affaires. Elle pourrait soupçonner Walt de lui jouer une mauvaise blague, – ou peut-être son chat creepy qui l'aurait pris pour en faire son nouveau doudou – sauf que Walt n'est pas là, absent depuis plusieurs heures. Et le chat la suit partout, ronronne dès qu'il frôle ses jambes et se blottit sur l'un de ses t-shirts le reste du temps pour dormir. Déjà qu'elle n'aime pas particulièrement le froid, Remy ne s'imagine pas sortir de cet appartement sans son ridicule petit bonnet. Aussi débile soit-il, elle a fini par admettre son utilité. Même si elle ne manque pas de rappeler à tout le monde que, en Australie, elle n'en aurait jamais eu besoin, et qu'une paire de lunette de soleil aurait été mille fois plus appréciée. Alors elle fouille partout, dans les placards du salon, sous les coussins du canapé, dans les tiroirs, dans les boîtes, dans la cuisine, jusqu'à le trouver dans sa valise, au milieu de sa lingerie. Elle ne prend pas le temps de se demander comment il s'est retrouvé là, qu'elle enfonce le bonnet sur sa tête en soupirant, attrape son parapluie et sort de l'appartement. Elle traine des pieds, pas du tout décidée à rattraper son retard et à se retrouver sous la pluie. Elle réussit à esquiver une vieille dame – probablement la gardienne qui essaie toujours de lui parler – et rejoint l'arrêt de bus au coin de la rue. Si elle n'avait pas prévu ce rendez-vous avec la voyante de Minnie depuis plusieurs jours, elle serait retournée dans le lit de Walt pour dormir toute la journée. La pluie qui s'abat sur la ville depuis quelques jours la met de mauvaise humeur. Trop sensible aux variations du temps certains aiment lui dire. Après tout, au soleil, elle rayonne. Mais si le temps se couvre de nuages ou de pluie, elle s'éteint tout doucement. Calée sous son parapluie, elle ronchonne en voyant le bus s'arrêter devant ses pieds. Elle grimpe rapidement à l'intérieur, s'installe sur un siège et pianote un message à Elsa pour se plaindre et l'informer que, en ce moment, c'est l'été en Australie. Elles devraient en profiter pour s'y rendre, refaire leur joli bronzage et siroter des cocktails sur la plage. Mais trop curieuse de savoir ce que la voyante va lui prédire, elle ose un sourire au moment où elle aperçoit Minnie, qui l'attend sur le trottoir, derrière la vitre du bus. « Minerva McGonagall. » Elle lève sa main pour lui faire signe de sa présence au moment où elle descend du bus rouge. Quelques têtes se tournent dans sa direction, probablement surpris de voir une femme crier le nom d'un personnage de Harry Potter, au milieu d'une rue, sans raison. Après tout, personne n'est déguisé en sorcier et aucune femme de ressemble au dit personnage. Seule Minnie doit comprendre la référence et elle accentue son prénom d'un sourire moqueur tout en s'approchant de son amie. Elle ne s'inquiète pas de son retard, ne s'en excuse pas également et ouvre son sac pour en sortir son carnet à croquis. « Tu es là depuis longtemps ? » Elle fixe la foule de londoniens qui vont et viennent sur les trottoirs comme si la réponse à sa question était cachée quelque part. A vrai dire, elle se retient de demander où est Albus Dumbledore, amusée des réactions de Minnie lorsqu'elle dévie vers le sujet de Harry Potter ou qu'elle prononce son prénom complet. Surtout qu'elle connait la manie bizarre de son amie de venir en avance à chacun de ses rendez-vous mais en ajoutant le retard de Remy, Minnie est probablement assise ici depuis des heures. « Avant que j'oublie, tiens, les nouveaux croquis pour les costumes. J'ai mis des notes dans la marge, tu verras. » Elles auraient pu en discuter, assise à une table, dans un restaurant, avec un café dans une main et un crayon dans l'autre, mais pas aujourd'hui. Habitude qu'elles cultivent depuis plusieurs semaines chaque fois qu'elles veulent discuter de leur troupe de théâtre. Elle remonte la lanière de son sac contre son épaule avant de regarder à droite, puis à gauche. « Elle travaille où ta voyante ? Pas loin, j'espère. Remy en a marre de marcher. » Elle est venue jusqu'ici en bus, mais peu importe.
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Dim 6 Mar 2016 - 15:57 par Margot Bernstein-Woolf

A psychic reading is not just about career opportunities, good fortune or meeting tall, dark strangers. It is a sacred portal to manifesting your true destiny ✻✻✻ Elle avait pris sa journée, non sans le regretter à peine elle entendit le réveil sonner. Elle avait besoin d’une pause de toute façon. Mais elle ne pourrait pas rester sans rien faire. Certes, elle avait prévu ce rendez-vous chez la voyante avec Remy, mais ça n’allait pas lui prendre toute la journée. Elle rangerait sa chambre, ferait un peu de ménage à l’appart, préparerait à manger pour ce soir et tout ce genre de chose. Peut-être qu’elle prendrait cinq minutes à elle à la fin de la journée en prenant un bain. Peut-être, rien n’était moins sûr. Ce n’était pas parce qu’elle avait pris sa journée que la dose de travail s’arrêtait là où elle l’avait laissée.
Bref, le plus gros événement de la journée resterait cette voyante. Voyante qu’elle n’avait jamais consultée et qu’elle avait trouvée sur internet. Seuls les avis laissés sur la page de cette voyante l’avait décidé à aller la voir, celle-ci et pas une autre.
Avant de partir, elle prit une enveloppe kraft dans laquelle se trouvait une jolie somme en cash. Elle avait dit à Remy qu’elle se chargerait de l’aspect financier de la troupe en plus du reste : la voyante était un aspect financier, en quelques sortes. C’était un moyen de se rassurer. Et ça coutait cher mine de rien.
Lorsque Minnie sortit de son immeuble (un peu en panique d’avoir une telle somme en liquide dans son sac à main), elle put remarquer qu’il pleuvait bien, et qu’elle avait oublié son jolie parapluie. Tant pis, si elle partait cinq minutes plus tard, elle pourrait prendre du retard, et on ne savait jamais ce qui pouvait arriver sur le trajet. Même si elle savait pertinemment que Remy ne serait pas à l’heure au point de rendez-vous, elle aimait à croire que peut-être, cette fois-ci, elle attendrait moins que d’habitude. Elle ne savait pas réellement d’où lui venait cette habitude à la con d’être tout le temps en avance partout, mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait changer quelque chose. Même avec les pires des retardataires.
Et Remy arriva en retard, comme on pouvait s’y attendre.
« Minerva McGonagall. »
Minnie soupira quand elle entendit Remy l’appeler ainsi. Qu’est-ce qu’elle pouvait s’en vouloir d’avoir laissé Remy connaître ce qui se cachait derrière son prénom.
« Tu es là depuis longtemps ? »
« Tu sais que tu es une des seules qui fait cette référence alors qu’Harry Potter est connu de tout le monde ? Cette prof n’est pas appréciée à sa juste valeur. Et pour répondre à ta question : trop longtemps. »
Minnie détestait souvent sa mère de lui avoir donner un prénom aussi… vieillot. Elle n’aurait pas pu s’appeler Mary, Jane, Charlotte ou Elizabeth comme tout le monde ? Non, il fallait que, sur son permis de conduire, il y ait marqué « Minerva Georgina Alphonsa Van Halen » pour appuyer encore plus là où ça faisait mal.
« Avant que j'oublie, tiens, les nouveaux croquis pour les costumes. J'ai mis des notes dans la marge, tu verras. »
Minnie les prend en main et y jette un bref coup d’œil. Ses mains tremblent, elle est trop stressée pour regarder correctement les croquis que Remy lui a ramenés. Elle est stressée as fuck. Elle va bientôt mourir de stress si ça continue. À partir du moment où elle aurait vu cette foutue voyante, tout irait mieux de toute façon : elle saurait si elles fonçaient dans le mur où non.
« Je les regarderai ce soir et je te dirai ce que j’en pense la prochaine fois, je suis dans l’incapacité émotionnelle de me concentrer actuellement. »
Minnie commence à marcher, se dirigeant vers l’adresse qu’elle avait trouvée sur internet. Les battements de son cœur s’accéléraient au fur et à mesure qu’elle s’approchait de cette fameuse voyante.
« Elle travaille où ta voyante ? Pas loin, j'espère. Remy en a marre de marcher. »
« Espèce de princesse va. »
Minnie savait que Remy était du genre à râler tout le temps, mais elle était assez chiante elle même pour pouvoir le supporter. Enfin, elle en était convaincue et c’était déjà ça.
Elles traversent toutes les deux la route, passent quelques immeubles avant de se retrouver devant l’adresse que Minerva avait noté. Van Halen tremble en poussant la porte, mais se rassure en se disant qu’elles en avaient besoin. Elles montent les marches –et Minnie prie pour que Remy ne se plaigne pas d’avoir à monter des marches- et poussent une porte qui les mène dans une petite salle d’attente sombre.
« C’est pas les mauvais films d’horreur qui commencent dans ces cadres là et après on se retrouve avec une malédiction au cul ? »
Une femme se retrouve alors face à elle.
Minnie se redresse, et tente de masquer son stress.
« Van Halen, j’avais pris rendez vous »
Elle fait un clin d’œil à Remy, essayant de lui montrer que finalement, tout allait bien, et qu’elles n’allaient avoir que de bonnes nouvelles.

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() message posté Sam 21 Mai 2016 - 9:43 par Invité
Il pleuvait et elle n'avait qu'une seule hâte, ressortir ses lunettes de soleil et ses sandales lorsque les beaux jours finiraient par revenir. Elle ne supportait pas le froid, elle n'avait jamais su apprécier la beauté d'un jour de neige et comptait patiemment les journées qui la séparaient des mois d'été. Ce rendez-vous avec Minnie l'obligeait à sortir de son appartement, sous la pluie, pour son plus grand désarroi. Elle était en retard de plusieurs longues minutes. Ce trait de sa personnalité qui était aussi inné que volontaire pour embêter ses amis. Elle osa un sourire, haussant simplement les épaules de façon nonchalante en écoutant Minnie se plaindre qu'elle attendait depuis trop longtemps. Elle n'était ni étonnée, ni désolée. Obtenir un rendez-vous avec une voyante aussi rapidement, ça relevait presque du miracle. La dernière fois qu'elle avait consulté sa voyante favorite, Remy se souvenait avoir attendu trois semaines avant de finalement voir son rendez-vous être repoussé plus tard, d'une dizaine de jours. Sous prétexte que les ondes étaient trop mauvaises la première fois. D'habitude, elle préférait lire son horoscope, calée dans son canapé, avant de partir travailler à l'hôpital. « Je les regarderai ce soir et je te dirai ce que j’en pense la prochaine fois, je suis dans l’incapacité émotionnelle de me concentrer actuellement. » Elle releva un sourcil, détaillant son amie dont le stress la recouvrait comme si un second manteau s'était glissé sur ses épaules. Elles étaient différentes et finalement, ne se connaissaient pas depuis longtemps. Mais les différences qui auraient dû les séparer, les rapprochées dans leur nouveau projet. Elle s'était laissée convaincre de créer cette troupe de théâtre avec Minnie, elle ne savait plus trop comment. Le théâtre ne l'avait jamais intéresse parce qu'elle n'était pas la comédienne que tout le monde viendrait voir. Ce qui lui plaisait, c'était la création des costumes. Minnie semblait gérer tout le reste et se plaire dans son rôle. Son front se plissa quand elle réalisa que son amie était devenue une boule de stress. « Espèce de princesse va. » Elle ne répondit rien, préférant s'emmitoufler dans son manteau pour se protéger de la pluie et du froid. Elles avançaient l'une à côté de l'autre jusqu'à un immeuble et elle retira son bonnet pour passer une main dans ses mèches blondes entremêlées. Elle avait hâte de s'assoir, de trouver le confort et la chaleur qu'offrirait le bureau de la voyante. « Rassure-moi, tu vas pas t'évanouir ? » Minnie semblait tellement stressée qu'elle préféra s'assurer que tout irait bien pour son amie, jusqu'à ce que celle-ci pousse une porte et qu'elles se retrouvent devant une montagne de marches. « Remy est fatiguée et tu veux que je monte un escalier ? » La moue boudeuse, elle finit par se résigner, trainant des pieds dans l'escalier qui menait à l'étage. En voyant Minnie l'attendre sur le palier, elle s'arrêta, mimant un air profondément épuisé pour ennuyer son amie qui l'attendait encore. Elle faisait toujours attendre Minnie, c'était un plaisir ridicule mais présent. « C’est pas les mauvais films d’horreur qui commencent dans ces cadres là et après on se retrouve avec une malédiction au cul ? » A cette remarque, elle ne pu s'empêcher de ricaner, ne pouvant retenir plus longtemps son envie de se moquer. Elle pouffa de rire contre sa main alors qu'au même moment, une femme surgissait de nulle part. Comme un fantôme, comme dans un mauvais épisode de Supernatural. Elle sursauta, posant ses doigts sur sa poitrine fébrile. « Van Halen, j’avais pris rendez vous » Sans trop savoir pourquoi, elle se demanda si toute cette histoire était une bonne idée. Après tout, consulter l'horoscope aurait été un choix plus simple, plus rapide et moins coûteux. « Si on te demande d'ouvrir un coffre, tu refuses. C'est comme ça qu'une malédiction commence. Après faudra pas s'étonner si une momie cherche à nous tuer. » Elle ignorait si elle cherchait à effrayer Minnie ou à détendre l'atmosphère. Le stress de Minerva envahissait l'air comme une maladie qui les contaminerait bientôt tous. Elle l'avait toujours connu ainsi finalement, avec son stress, sa ponctualité, son téléphone et ses plannings parfaitement organisés. Elle connaissait Minerva McGonnal qui anticipait les choses avant que tout ne se produise. Elle retira son manteau mouillé et accueilli la chaleur comme une vieille amie, laissant un sourire se dessiner sur ses lèvres rosées. La femme qui les avait accueilli finit par trouver le nom Van Halen et elles s'avancèrent jusqu'à un petit bureau sombre. La voyante devait les y rejoindre. Remy s'avança jusqu'à un siège en velours rouge et s'y laissa tomber. « Elle est fiable cette voyante ? Parce que si elle commence à prédire une future relation amoureuse entre toi et moi, je vais avoir du mal à la croire. » Elle tourne le visage vers Minnie, un sourire au coin des lèvres. « Même si je sais que tu en rêves. Avoue. » Ce n'était probablement pas vrai, mais elle voulait absolument que Minnie rit un peu et se détende avant que la voyante n'arrive. « Tu veux que je te lise les lignes de la main avant qu'elle débarque ? »
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() message posté Dim 19 Juin 2016 - 12:41 par Margot Bernstein-Woolf

A psychic reading is not just about career opportunities, good fortune or meeting tall, dark strangers. It is a sacred portal to manifesting your true destiny ✻✻✻ Ce n’était pas la première fois que Minnie se rendait chez une voyante. Elle était du genre à croire à un tas de saloperie comme la voyance, le tarot, l’astrologie et laisser le destin décider à sa place quand elle hésitait. Elle constituait donc une clientèle idéale pour les voyantes. Et même si, en temps normaux elle n’aurait pas eu besoin d’aller voir une voyante pour se rassurer, elle en avait eu besoin cette fois-ci. Et Minerva était persuadée que même si Remy ne voulait pas l’avouer, l’australienne en avait elle aussi, eu besoin. Mais toutes ces histoires, ça stressait Van Halen : et si au final elles se prenaient en pleine poire que ça ne marcherait pas ? Minnie avait mit de l’argent là dedans -et bien évidemment Remy ne le réalisait pas parce que la néerlandaise s’occupait d’à peu près tout sauf des costumes. Et si ça fonctionnait pas ? Si elles étaient vouées à l’échec ? Bien que cette séance avec la voyante soit faite pour la rassurer, Minnie était plus en stress qu’autre chose.
« Rassure-moi, tu vas pas t'évanouir ? »
Minnie regarde alors Remy l’air de dire que tout allait bien se passer. Mais au fond, c’était la panique intense. En même temps, quand on est sujette aux crises de panique quelle idée d’aller chatouiller les astres pour connaître son destin ?
« Honnêtement, y a des risques. »
Elles commencent alors toutes les deux l’ascension des escaliers (non sans que Remy râle, sinon, ce n’était pas Remy) et Minnie tenta de garder son calme en remarquant que Remy prenait sûrement plus de temps à grimper les marches qu’une grand-mère en déambulateur. Mais c’était Remy, et si des fois ce genre d’attitudes la faisait rire, aujourd’hui quand sa tension pétait des records, ce n’était pas le cas.
Van Halen masqua sa surprise de voir une femme débarquer de nulle part et s’annonça. Elle entendait Remy pouffer de rire et se retenu de lui en coller une. C’était dingue, comme, en situation de stress, Minnie se transformait : elle passait de la douce petite fille sérieuse à une furie ou une sorte de folle qu’on voit dans la rue et qui entend des voix.
« Si on te demande d'ouvrir un coffre, tu refuses. C'est comme ça qu'une malédiction commence. Après faudra pas s'étonner si une momie cherche à nous tuer. »
« T’entends quoi par malédiction ? Le genre condamnée à rester bloquée dans un corps qui n’est pas le tien ou la mort qui te suit comme les fans suivent leur boys band après un concert ? » dit-elle en se penchant vers son amie pendant que la femme cherchait le nom de famille de Minnie.
Elles retirèrent leurs manteaux et on les invita à passer dans un petit bureau sombre. Bordel, c’était trop sombre. Genre tellement sombre que les yeux de Minnie mirent un certain temps à s’adapter à la lumière. Tellement sombre que ça en prenait des allures hyper glauques. Le glauque idéal pour parfaire cette idée de malédiction. Au pire, une malédiction sur leur troupe de théâtre, Minnie s’en fichait un peu, mais qu’on lui dise qu’elle devrait renoncer à sa beauté et finir dans le corps d’une vieille à tout jamais : non merci.
« Elle est fiable cette voyante ? Parce que si elle commence à prédire une future relation amoureuse entre toi et moi, je vais avoir du mal à la croire. »
Minnie fait la moue.
« J’ai déjà trouvé des bons restaurants grace à internet alors pourquoi pas une bonne voyante ? Yelp la notait vraiment bien. Mais attends… tu crois que c’est possible que la voyante ait lancé un sort sur les commentaires pour qu’ils soient tous bons ? »
Question organisation elle avait un peu merdé. Un chouilla. En pourtant, elle avait, dans son sac tout un dossier avec des intercalaires de couleurs différentes juste fait pour « The Juliettes ». Question organisation, elle était calée la Minnie.
Minerva lui tend alors sa main gauche alors que Remy lui propose de lire les lignes de sa main.
« Si tu lis que je serai riche, belle mais seule avec des chats je le savais déjà. » dit-elle en rigolant.
Au fond, elle n’a même pas envie de rire. Alors, pour se plonger dans quelque chose de familier qui peut la rassurer, elle sort de son sac la pochette concernant la compagnie et en sort une petite feuille gribouillée.
« J’ai des idées de questions, genre est-ce qu’on fait bien de choisir Roméo & Juliette pour la première adaptation, est-ce que telle couleur ça va pas jurer pour les costumes et »
Elle se sent alors mal à l’aise, sentant la présence de quelqu’un d’autre dans la pièce. Elle se retourne, et peut désormais admirer une femme, vêtue d’une longue robe pourpre et d’un foulard dans les cheveux, les mains jointes, face à elles.
« Bonjour » dit Minnie en déglutissant. « On… on est là pour… » et elle se stoppa net, espérant qu’en tant que voyante, elle saurait pourquoi elles étaient là.

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