"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Welcome to my univers (Meredith) 2979874845 Welcome to my univers (Meredith) 1973890357
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Welcome to my univers (Meredith)

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() message posté Dim 3 Avr 2016 - 17:38 par Invité

   
ft. Meredith & Ian

   
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Je m'éveillai de bonne humeur, ce matin. Je me sentais soulagé, d'avoir enfin engager une personne prêt à me seconder dans mon travail. De plus, la demoiselle que j'avais embauché, était loin d'être quelconque. Elle semblait brillante et dévouée. Dès le premier regard, j'avais senti que c'était elle et j'espérais que mon intuition serait la bonne. Je ne doutais en rien de ses compétences, même si les débuts seraient sans doute difficile pour elle. Il fallait que je me montre patient et compréhensible. Tout ça remuait dans ma tête alors que je finissais mon jogging quotidien. Je jetai un coup d'œil à ma montre, pensant que Meredith était, probablement, entrain de s'agiter devant son miroir et sa garde robe, pour son premier jour. Je souris devant cette image, totalement forgée de ma grande imagination. Publicitaire jusqu'au bout. Je chassai tout fantasme sous une bonne douche bien froide. J'étais largement dans les temps mais je comptais bien faire quelques petits détours, avant de me rendre au bureau. Comme tous les matins, je buvais mon café, en lisant les nouvelles du journal. Rien de bien intéressant pour aujourd'hui, je ne m'attardais pas plus sur le magazine et regagnai la salle de bain, pour finir de me préparer. J'ajustai une dernière fois ma cravate, devant l'immense miroir qui décorait le couloir de l'entrée, avant de me hâter vers la sortie, pour une nouvelle journée, sans doute, pleine de rebondissements.

Le bureau était bien silencieux. Ma secrétaire avait prit quelques jours de congés pour raison familial et s'était rendue à Liverpool. Je me concentrai sur un dossier, que j'étais sur le point de clôturer, tout en me tenant prêt à accueillir ma nouvelle assistante avec un bon café. J'avais prit soin de lui envoyer un chauffeur à son domicile. La demoiselle ne devrait plus tarder à faire son apparition. Je jetai un coup d'œil à l'horloge, il me restait un peu moins d'une demi-heure à l'attendre. Les minutes me paraissaient des heures. Je ne pouvais m'empêcher de fusiller l'aiguille du regard. Pourquoi étais-je si impatient qu'elle arrive ? Je secouai la tête et me concentrai de nouveau sur mon travail, tentant de ne point me laisser distraire par toutes ces interrogations futiles, qui pourtant me trottaient dans la tête, depuis mon entretien avec la jeune femme. Sans l'appréhension de travailler ensemble, me tourmentait inconsciemment.

Je finis enfin par clore le dossier Preston, en moins de temps qu'il m'en fallait. Mon portable sonna. Je décrochai au bout de la deuxième sonnerie. C'était le chauffeur qui m'annonçait son arrivée mais surtout celle de Meredith. Je le remerciai et me hâtai vers l'entrée pour accueillir la demoiselle. J'inspectai une dernière fois son bureau, que ma secrétaire avait arrangé avant de prendre congé et qui était prêt à l'emploi. Le bouquet de fleurs que j'avais entreposé sur son bureau, en guise de cadeau de bienvenue, me paraissait, finalement, un peu démesuré. Néanmoins, il était trop tard pour y changer quoique soit. Parfois, j'en faisais un peu trop. J'y avais également glissé un petit mot, à l'attention de la jolie brune. Ce dernier disait:

" Bienvenue dans mon monde, Mademoiselle Alvarez.
J'espère que vous vous y plairez. Travaillez bien.
Mr Kavanaugh. "

Je descendis les escaliers rapidement et rejoins la porte. J'entendis la voiture se garer, prêt de l'entrée. J'arrangeai mon costume et ma cravate, ainsi que mes cheveux, afin d'avoir une tenue convenable, avant de me tenir droit comme un I devant la porte, prêt à accueillir Meredith comme il se devait. Le chauffeur accompagna la demoiselle sur le seuil de la porte. Les portes automatiques s'ouvrirent et laissèrent apparaître la jolie brune, dans une tenue des plus élégante. Je souris naturellement en l'apercevant, alors que le chauffeur s'éclipsait après avoir salué la jeune femme. Je tendis la main à ma nouvelle assistante, ravis de la savoir aussi ponctuelle. " Mademoiselle Alvarez, quelle joie de vous revoir ! Comment allez vous ? " dis-je, légèrement nerveux de cette nouvelle rencontre.       
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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() message posté Sam 9 Avr 2016 - 18:42 par Invité

♦ Welcome to my univers ♦


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Deux pas en avant. Un pas en arrière. Petit swing sur le côté. Et hop ! Attention. Position du pharaon. Mouvement de cou vers l'avant. Et on avance … Pointé de doigt dans une longue rotation vers la droite, et vers la gauche avec l'autre main. Morning fever ! Puis, on lève les mains en l'air comme si on n’en avait rien à faire. Un dernier déhanché. Un tour sur sois même avant d'entamer le boogie woogie. Trois pas et … oh … un saut on ne peut plus gracieux. (Fermer les yeux). Pour finir sur une petite course folle dans l'appartement avant de sauter et d’atterrir dans la position de l'étoile de mer sur son lit. Si certain aime pensé à croire que le matin Meredith passait trois quart d'heure à se regarder dans un miroirs pour savoir quelle tenue enfiler pour son premier jour de travail. Hé bien ils ont tout faux ! Non cette étape a déjà été soigneusement préparée la veille. Le matin, la demoiselle préférait passer volontiers trois quart d'heure dans sa danse matinal. Si on peut appeler ça danser … ou plutôt est-ce un ensemble de mouvement qui s’enchaîne en n'ayant ni queue ni tête. Un enchaînement encore bien plus spectaculaire, les lendemains d'embauche. Oui bah que voulez-vous ? Elle ne faisait pas partie de ses petites filles qui avaient eu des cours de danse depuis leurs quatre ans. Alors … elle faisait ce qu'elle pouvait et le reste, elle s'en fichait bien. Après tout, personne n’était là pour la regarder. Meredith toute souriante qu'elle était de si bon matin et pour sa première journée de travail, enfila la tenue qu'elle avait mis de côté pour cette journée tout en chantant sur la musique qui sortait de sa télé. De temps en temps, quand ça lui prenait, elle tentait de reproduire les pas de danse des danseurs dans les clips. Mais rien à faire … C'était même pire que mieux. Avant d'enfiler sa robe, la jeune femme prit bien le temps de se sécher les cheveux encore humide de sa précédente douche. Petit coup de peigne. Sèche-cheveux. Re-petit coup de peigne. Lisseur. Voilà maintenant, elle pouvait enfiler sa jolie robe sans que ses cheveux ne créassent une grosse trace d'humidité dessus. Parfait ! Et tel une parfaite James Bond girl, elle souffla sur le dessus de son sèche-cheveux avant de le rengainer dans son armoire. Ne lui restait plus qu'alors l'étape maquillage. Oh le truc rapide de tous les jours, un coup de crayon, de mascara et de rouge à lèvre et le tour était joué. Elle n'en mettait jamais plus et préférait quelque chose de plus soft que de ressembler à un pot de peinture qui s’était loupé.

A l’aide de quelque pince Meredith rassembla ses cheveux en un chignon, laissant quelques petites mèches tombées le long de son visage. Elle était en train de filer une de ses nombreuses pince le long de son cuir chevelu, grimaçant légèrement de douleur parce qu’elle s’arrachait certainement la moitié de ses cheveux au passage, quand la porte sonna. Sauf qu’elle n’attendait personne de si bon matin. Un voisin ? La jeune femme s’arrêta, de toute manière il devait bien avoir assez de pince dans cet amas de cheveux pour que son chignon tienne toute la journée, et partit ouvrir sa porte d’entrée. Non, avant ça elle regarda tout de même dans le judas. On ne sait jamais. La demoiselle se leva discrètement sur la pointe des pieds et colla son œil contre la porte. Bien que ce soit des fois pratique, Meredith trouvait que ce petit trou dans une porte était un peu bizarre. Elle avait toujours la sensation que les personnes pouvaient la voir aussi de l’autre côté. Comme en ce moment … Un homme habillé à la men in black, costume noir et lunette noir, se tenait sur le pas de sa porte. Il avait l’air assez costaud et limite un peu flippant. Qu’est-ce qui pouvait bien lui vouloir ? L’homme releva alors ses lunettes et la regarda en souriant. Quoi ? Il la regardait ? Comment … ? Satan ! L’homme frappa à nouveau. Bon, elle n’allait tout de même pas rester ad vitam aeternam devant cette fichue porte d’entrée. Elle ne pouvait pas arriver en retard à son premier jour de travail. Meredith ouvrit donc sa porte tout doucement, juste assez pour que sa tête y apparaisse.

- Bonjour … ?


- Bonjour Mademoiselle Alvarez, je suis votre chauffeur
, Emerick, envoyé par Mr. Kavanaugh.

Ah oui ! Le chauffeur. Meredith se sentant débile à se cacher derrière sa porte et l’ouvrit en grand sur ses mots.

- Pardon ! Je ne vous avais pas oublié. Je ne pensais pas que vous serait là dès le premier jour. Je vous en prie entrer.


- Non je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Je vais vous attendre à la voiture. C’était juste pour vous prévenir de ma présence, comme c’est la première fois que je viens vous chercher et au cas où vous aviez oublié. Ne vous pressez pas, j’ai pris un peu de marge, vous avez encore du temps devant vous pour vous préparer. A tout à l’heure Mademoiselle.


Meredith hocha la tête à toutes ses informations. Vraiment très prévenant se Monsieur. Elle fut seulement un peu déçue de le revoir partir aussi vite, sans le temps de lui avoir proposé une tasse de café. La demoiselle referma la porte après lui et rassembla quelques affaires avec elle : juste une tenue de rechange parce que pas besoin d’être devin pour savoir qu’elle n’est pas à l’abri d’un coup de crayon, d’une tache de café ou peu importe quoi d’autre de salissant, et si elle avait besoin d’être présentable mieux vaut être prudent. Elle prit au passage son crayon porte bonheur. Quoi qui n’a pas un crayon porte bonheur auprès de lui ? C’est sa grand-mère qui lui avait offert et qui avait pris le temps d’y emmagasiner toutes ses ondes positives. Sacré mémé ! Elle mit tout ça dans son sac à main, car oui on sait tous que le sac à main d’une femme peut contenir toute une vie. Puis, enfila sa paire de chaussure et son manteau. Un petit regard dans le miroir. Parfait ! Han non ! Elle avait oublié Pike ! Meredith courut dans son petit salon pour prendre le petit ensemble de cactus qu’elle s’était achetée hier. Juste après avoir googleliser le nom de Ian Kavanaugh sur son ordinateur. Oui oui, elle l’avait fait. Juste par curiosité … Il n’y a pas de mal à ça. C’est normal de vouloir savoir avec qui on travaille… En tout cas, ce qu’elle avait pu lire, lui avait plu. Enfin bref, retournons à nos cactus ! Elle avait choisis le cactus parce qu’elle n’avait pas franchement la main verte et comme un cactus demandait peu d’eau et d’entretien, c’était parfait pour elle. Et c’est toujours agréable d’avoir un petit point vert en visuel.

Ses affaires en main, Meredith descendit tout en chantonnant jusqu’à la voiture noir au vitre opaque où Emerick l’attendait dehors à côté. Il lui ouvrit même la porte pour qu’elle puisse s’installer. Sauf qu’aux lieux de ça, elle regarda l’intérieur de la voiture puis le chauffeur à tour de rôle.

- Est-ce que c’est possible que je puisse m’installer devant ?


Le chauffeur rigola légèrement et hocha la tête pour lui signifier que oui avant d’ouvrir l’autre portière. Meredith le remercia avant de s’installer. C’était un peu bizarre de se faire conduire par un inconnu. Elle n’avait clairement pas l’habitude de ce genre de privilège, ni savoir quoi faire ou quoi dire dans ce genre de situation. Elle était plus métro et bus que taxi et compagnie. La voiture partie et elle regarda la route attentive à la circulation autour d’eux. Une fâcheuse manie obsessionnelle qu’elle avait développée depuis son accident. Elle examinait chaque voiture qui arrivait vers eux pour savoir si elle allait bien s’arrêter à se fichue carrefour et ne pas leur rentrer dedans.

- Oh faites, comment avez-vous su que j’étais derrière la porte ?, demanda-t-elle au chauffeur sans même décoller ses yeux de la route.


- L’ombre de vos pieds sous la porte.


- Han ! Mais oui… Faut que j’achète un tapis pour mettre derrière.


- Pourquoi ? Quelqu’un vous embêtes ?


- Juste ma voisine de l’étage du dessous qui vient se plaindre à la première occasion. Je dois marcher comme un éléphant, elle se plaint que je fais trop de bruit.


Meredith fit un léger signe de la main comme si ça lui passait au-dessus de la tête mais si elle pouvait cacher sa présence à sa voisine parfois, ça lui ferait des vacances. La demoiselle continua de scruter la route, tout en parlant avec le chauffeur. C’était plaisant et elle ne vit même pas le trajet passé. Elle reconnut seulement le quartier quand elle se retrouva en bas de l’immeuble. Sans attendre Emerick, Meredith avait déjà ouvert sa porte et été descendue. C’est bon elle n’avait pas besoin de quelqu’un pour ouvrir sa portière et elle était assez grande pour ça. C’était déjà ça bizarre de se faire conduire et encore plus, sans avoir besoin de regarder systématiquement le conteur, tout en se demandant s’il ne ferait pas mieux de la déposer au prochain carrefour et finir à pied. Elle finirait certainement par s’y habituer mais pour l’instant s’était encore tout nouveau. Avec un large sourire, la jeune femme regarda la façade de l’immeuble.

- Oh Emerick ! Merci pour le trajet mais le soir je prendrais les transports pour rentrer. C’est pas contre vous. J’aime bien les prendre et écouter les petits traquas journalier des voyageurs.


Qui refuseraient de traverser Londres au côté d’un chauffeur ? Et bien elle ! Elle était trop attachée à la magie des transports pour les quitter définitivement, même si elle mettait un peu plus de temps pour rentrer.

- Comme vous le souhaitez. Je reste à votre disposition si vous changez d’avis.


Meredith hocha la tête pour faire signe qu’elle avait bien entendu. Et tel un parfait chauffeur, Emerick l’accompagna jusqu’à l’entrée de l’agence. Elle le remercia encore une fois avec un large sourire et le salua en lui souhaitant une bonne journée. La demoiselle rentra alors parfaitement détendue avec son petit cactus dans une main et son sac accroché à son autre bras. Elle fut légèrement surprise de voir son patron qui l’attendait à l’entrée pour l’accueillir mais en même temps très contente. Elle afficha un large sourire qui fit apparaître ses deux petites fossettes au niveau de ses joues et attrapa la main du charmant Ian avec sa main valide. Décidemment, elle avait là l’homme parfait.

- Bonjour. Ça va bien, merci. Et encore mieux depuis que je suis arrivées ici avec un accueil aussi chaleureux. Ça fait plaisir. Et vous ? Pas trop peur d’avoir une assistante dans les pattes ?


Oh une petite pointe d’humour pour démarrer la journée ! Car oui, la demoiselle était quand même bien plus détendue que lors de son entretien. Commencer ce nouveau travail ne la stressait pas du tout, bien au contraire, ça ne la motivait que d’avantage que d’être rapidement opérationnel afin d’être une aide efficace pour se chef d’agence.

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() message posté Lun 2 Mai 2016 - 10:28 par Invité

   
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Emerick, homme très dévoué et à mon service depuis plusieurs années déjà. En réalité, je ne connaissais pas grand chose sur son sujet, cependant, il me semblait digne de confiance. Emerick avait toujours été très agréable et ponctuel, à l'écoute de la moindre de mes demandes et aussi prêt à me rendre service à n'importe quel instant. Aujourd'hui, je lui avais demandé de veiller sur Mademoiselle Alvarez et de la conduire, matin et soir. Il avait même prit la peine de l'accompagner jusqu'à l'entrée de nos locaux. Satisfait de sa bienveillance, j'esquissai faible sourire en coin. Le chauffeur salua la demoiselle, avant de prendre congé. Bien évidement, il avait d'autres clients à trimballer du nord au sud de Londres et ce, toute la journée.

Mon sourire ne fit que s'agrandir davantage devant la resplendissante Meredith. Je lui offris une main chaleureuse et ferme à la fois, heureux de l'accueillir dans l'entreprise, qui désormais, serait comme sa deuxième maison. La jolie brune paraissait aussi ravie que moi, de travailler à mes côtés. Sa main, dans la mienne, la jeune femme afficha un sourire radieux et m'affirma que tout allait pour le mieux. S'inquiétant tout de même, de sa nouvelle présence dans nos bureaux. Je ris, en libérant l'emprise sur sa main fine. " Au contraire, je languissais votre arrivée ! " dis-je, en me dirigeant vers les escaliers. " Nous avons énormément de travail et de dossiers à clôturer. " annonçai-je, inquiet de la réaction de notre nouvelle arrivante. " J'ai bien peur que vos premières journées ici, soient chargées ! " ajoutai-je, afin d'annoncer la couleur. Nous arrivions au premier étage, où siégeaient nos bureaux respectives. " Je vais nous préparer du café. En attendant, je vous laisse découvrir votre bureau. " suggérai-je, en désignant la porte en face. Je m'éclipsai dans la pièce d'à côté, afin de nous préparer de quoi tenir la journée et aussi, la pile de dossiers à finir avant demain matin. J'espérais ne pas trop en demander, bien que je n'avais pas vraiment le choix, si je voulais finir dans les temps. Néanmoins, la demoiselle semblait particulièrement motivée et prête à relever chacun des défis que je lui imposerais.

Les mains chargées de paperasse et de la cafetière pleine à ras bord, j'entrai dans le bureau de Meredith. La jeune femme se familiarisait avec les lieux. J'espérais que cela lui convenait. " Alors est-ce que votre bureau vous convient ? Bon ça manque un peu de décoration mais vous êtes libre de le personnaliser à votre guise. Il est important que vous vous sentiez à l'aise. " dis-je, en déposant les dossiers sur la table. J'espérais que l'énorme bouquets de fleurs qui trônait dans la pièce, n'était pas de trop mauvais goût. L'avait-elle simplement remarqué ? Comment pouvait-elle l'ignorait ? Vu sa taille imposante. Ian, je pense que tu en as fait beaucoup trop. Bref, je fis l'impasse sur le bouquet, en faisant un rapide aller retour, dans mon bureau afin d'y dégoter deux mugs, deux cuillères et un peu de sucre. " Je suis navré de vous faire commencer votre première journée aussi rudement.. " m'excusai-je, en prenant place au bureau. J'espérais que tout ne serait pas confus pour elle, bien que la demoiselle avait toujours su m'étonné jusque là et je comptais sur sa franchise pour me dire tout ce qui n'allait pas. " Un peu de café ? " demandai-je, en tenant la cafetière. " Peut-être avez vous des questions avant de commencer ? "            
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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() message posté Sam 14 Mai 2016 - 21:13 par Invité

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Un hochement de tête par-ci, un autre par-là. Meredith s’était transformée en automate acquiesçant à chaque parole de Ian. Enormément de travail ?! Ce n’est pas grave ! Elle en voulait du travail, elle était là pour ça. Alors non, elle ne sembla pas effrayé, ni inquiète de sa première journée. Elle resta souriante face à l’empressement de son patron, tout en le suivant à l’étage supérieur. La jeune femme ne put cependant s’empêcher de rougir lorsque le mot café traversa sa bouche. Quelle idiote ! Elle avait le fâcheux pressentiment que cette histoire de café aller lui coller au dos. Pourquoi avait-il fallut qu’elle sorte ça le jour de son entretien ? Est-ce qu’il l’avait fait exprès de lui rappeler ses paroles, histoire de l’embêter légèrement ou était-ce une simple habitude ? Les deux choix étaient plausibles. Elle préféra donc rester silencieuse et entra dans son bureau. En pénétrant dans la large pièce, son sourire s’élargie. Un magnifique bouquet de fleur était délicatement posé sur son bureau. Elle s’en approcha et se pencha en avant pour en humer leurs doux parfums. Ian était définitivement loin d’être le diable comme patron. Bien au contraire. Elle en avait la preuve sous les yeux. Après cet accueil des plus chaleureuses, elle avait là une autre de ses délicates intentions. Décidemment à ce rythme-là, elle allait se sentir choyer comme pas possible. Son patron était vraiment trop … mignon ? Non. C’était son patron, elle ne pouvait pas se laisser aller à penser ça. La jeune femme secoua la tête pour chasser cette idée et posa son sac sur le bureau pour y sortir le petit cactus.

- Mon pauvre petit Pike, j’ai bien peur que tu passes pour une petite plante ridicule dès ton premier jour. Courage ! Evite de mourir avant que les fleurs ne fanent.


Meredith fit la grimace à son petit cactus et le posa à côté de l’ordinateur. Oui elle venait de parler à une plante, comme il lui arrivait de temps en temps de parler de toute seule. Est-ce qu’elle était un peu folle ? Oh non ! Juste grand-mère avant l’heure. Elle enleva son manteau et son écharpe qu’elle accrocha à la patère non loin d’elle. Elle fit le tour de la pièce et resta devant les fenêtres à admirer la vue. La ville s’était réveillée et dans la rue, les personnes sortaient de chez eux pour rejoindre leur voiture et partir au travail. Des enfants courraient et criaient, partant certainement sur le chemin de l’école. Son attention était tellement focalisée par ce qu’il se passait dehors qu’elle n’entendit pas son patron, les bras chargés entrer dans son bureau. Ce fut seulement le son de sa voix qui la retourna vers lui. Elle le rejoignit et se remit à acquiescer et sourire comme au paravent.
Si son bureau manquer de décoration ? Oui certainement, il semblait pour l’instant un peu vide. Est-ce qu’elle avait prévu de remédier à un petit changement ? Non pas du tout. Tandis que d’autres, auraient certainement amené des cadres photos de leur famille ou de quelconques objets personnelles, elle, elle n’avait décidé que d’emmener Pike et seulement lui. Elle le préférait comme ça, neutre et blanc. Sans photos. Aucunes photos. Hors de question. Enfin … d’ici, quelques jours ou semaines, il y aurait des piles de dossier poser ici et là.


- C’est parfait pour moi. Je ne pouvais pas rêver mieux …


Non ça c’est sûr. Elle avait été loin de s’attendre à un bureau pour elle toute seule. C’était certainement le rêve de chaque bureaucrate. Mais à peine Ian était-il arrivé que le revoilà partit et revint aussitôt avec deux tasses. Sauver !


- Ne vous inquiétez pas pour moi. Il faut bien commencer par quelque part.


A vrai dire, pour l’instant il n’y avait que lui qui courait dans tous les sens. Meredith à côté, l’observait calmement. Tous stress avaient quitté son corps pour laisser place à la femme tranquille (et très légèrement naïve) qu’elle était habituellement. Du café ? Meredith hocha la tête.


- Je vous remercie pour le café et … pour les fleurs.


Elle avait marqué un léger temps d’hésitation. Après tout, peut-être qu’il n’y était pour rien pour les fleurs. Peut-être qu’il ne les avait même pas remarqué. Peut-être que s’était une habitude de l’entreprise et que la secrétaire en était à l’origine. Brefs ! Avant que sa tête ne se remplisse d’une multitude de question sans réel importance, elle choisit tout de même de le remercier. Elle ne s’était pas vraiment attendue à un tel accueil. D’habitude, c’était plutôt expéditif et rapide. Tiens voilà ton bureau, ciao ! La jeune femme sortit alors de son sac un carnet et un crayon, et voilà, elle avait la panoplie parfaite du petit employé model. Pas loin d’elle se tenait aussi le bloc de post-it. C’est bon elle prête à prendre des notes. Est-ce qu’elle avait des questions ? Meredith réfléchit un petit instant avant de déclarer :


- Non aucune pour le moment. Vous en faites pas ça viendra certainement …


Elle attrapa sa tasse de café et souffla légèrement dessus, tout en observant la pile de dossier. Effectivement, ils n’allaient pas chômé.  C’est bon, elle avait aperçu une supérette au coin de la rue, au cas où elle devait passer la nuit ici et s’acheter une brosse à dent. La femme organisée en toute situation.


- Par où commence-t-on ?


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() message posté Ven 20 Mai 2016 - 17:09 par Invité

   
ft. Meredith & Ian

   
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Je ne savais pas vraiment pourquoi, je me montrais aussi prévenant et aux petits soins pour la nouvelle arrivante. Sans doute, parce que j'attendais sa venue depuis bien longtemps et que sa présence à mes côtés me serait, désormais, bénéfique. Bien qu'en me comportant ainsi, je risquais peut-être d'effrayer la jeune femme. Un patron ne pouvait être aussi attentionné et surtout pour une première journée de travail. Cependant, un Kavanaugh demeure un Kavanaugh et dans notre famille, de père en fils, nous devions nous conduire comme de vrais gentlemen British, poli, galant et avenant, quelque soit la personne en face de nous. Bref.. je m'y mon éducation de côté quelques instants, afin de retourner mon attention sur la belle Meredith. Cette dernière resta silencieuse, le temps que je lui fasse visiter rapidement les locaux. Nous arrivâmes devant son bureau, qu'elle découvrit, alors que je m'éclipsais quelques instants, pour récupérer les nombreux dossiers à traiter, ainsi qu'une cafetière pleine de café. Mon portable vibra dans la poche de ma veste mais je n'y prêtai guère d'attention.

Je rejoins Meredith, quelques minutes plus tard, étonné de voir que cette dernière discutait avec son cactus. J'esquissai un sourire, laissant mes commentaires à la porte. Moi même, il m'arrivait de converser seul et c'était plutôt machinal chez moi. Je demandais à la demoiselle comment elle trouvait son nouveau lieu de travail. Elle semblait conquise. Son sourire rendait son visage éblouissant. C'était ce qu'il manquait ici, de bonnes ondes positives et un peu de joie de vivre. Je déposai mon téléphone sur le bureau et nous servis deux grandes tasses de café. Je tendis la tasse à la demoiselle, en m'excusant de la surplomber de travail dès son premier jour mais cela ne semblait pas être un problème pour Mademoiselle Alvarez. " Mais vous êtes qui ? Wonder Woman ? " lançai-je, en riant. Mon Dieu, ce que je pouvais être pitoyable quand il s'agissait de faire des plaisanteries. Je me raclai la gorge, avant de prendre place sur un siège, que j'avais pris le soin d'installer avant l'arriver de Meredith. Cette dernière me rejoint et me remercia pour le café ainsi que pour le bouquet de fleurs. Je jetai un coup d'œil vers l'ornement floral qui embellissait la pièce de ses nombreuses couleurs et de son délicieux parfum. " Oh ! Oui.. En réalité, je ne savais pas vraiment comment vous souhaitez la bienvenue.. alors.. je me suis dis que des fleurs devraient faire l'affaire. Les femmes aiment les fleurs parait-il ! " expliquai-je, en retournant le regard vers la jeune femme, un sourire en coin. Finalement, j'avais peut-être bien fait de m'arrêter chez le fleuriste avant de venir ici.

Meredith, comme une bonne petite élève studieuse, se munie d'un stylo et d'un carnet de note. Elle était prête à travailler. Néanmoins, avait-elle des questions ? Apparemment, si ce n'était, par où commencer. Je soupirais, devant la dizaine de dossier qui trônaient devant nous. " Par le commencement .. et la journée risque d'être longue.. très longue.. " soufflai-je, doucement, en espérant ne pas la décourager. J'attrapai le premier dossier de la pile et l'ouvris, en feuilletant quelques pages. " Un point que vous devez savoir.. mon agence de pub et assez spéciale car je gère la partie stratégique et créative.. je fais le travail de deux personnes si je puis dire, c'est pourquoi le travail est si conséquent. Bien sûr, je suis bien entouré et mon rôle tient surtout à encadrer toutes ces personnes et aussi de trouver les bons arguments pour présenter leurs maquettes à notre clientèle. Enfin je pense que vous savez suffisamment sur moi pour que je vous épargne le reste de ma biographie.  "annonçai-je, d'une voix posée, en espérant ne pas être trop ennuyeux à écouter. Les délais sont importants et je dois veiller à ce que tout ce travail soir équitablement répartit et tout cela à distance. Vous comprenez mon urgence à vous avoir prêt de moi ? " demandai-je, avant de tendre le dossier à la demoiselle. " Votre avis comptera autant que le mien.. alors n'hésitez pas à m'en faire part. C'est important. Ne vous gênez pas. " informai-je, en insistant sur ce point.

Mon téléphone vibra une nouvelle fois. Je jetai un coup d'œil agacé avant de revenir à Meredith. " Je veux que vous étudiez le dossier de cette pub de Lingerie féminine et que vous me disiez votre avis sur le story-board et aussi sur le choix des acteurs. N'épargnez aucun détails. Les couleurs, la lumière, le décor.. " dis-je, en m'empressant de signer d'autres papiers.

Le temps passait à vitesse grand V, tandis que Meredith et moi, étions plongés la tête dans nos classeur. Je jetai un coup d'œil à ma montre et à la cafetière qui était vide. " Mademoiselle Alvarez, désirez-vous faire une pause ? " demandai-je, en me disant peut-être qu'elle avait un petit creux et qu'elle désirait prendre le temps de déjeuner. Personnellement, je ne prenais que très rarement le temps de manger convenablement quand j'étais lancé mais aujourd'hui, je voulais bien faire une exception pour le premier jour de Meredith.           
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() message posté Mer 1 Juin 2016 - 22:04 par Invité

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Wonder woman ? Meredith joignit son rire à celui de son patron. C’était bien la première fois qu’on lui disait ça. Non malheureusement, elle n’était qu’une simple femme ayant postulée à un travail et prête à travailler. Et certes, avec beaucoup de motivation. Mais pas de super pouvoir en poche. Et ce n’est pas avec un coup de crayon qu’elle allait sauver le monde. Ses joues rosirent légèrement sous le compliment. Comme d’habitude … Une habitude qu’elle n’arriverait certainement pas à se départir. Et d’après ce qu’elle pouvait constater, son patron avait une fâcheuse tendance à faire des compliments. Meredith se mit alors à espérer que les compliments n’étaient seulement là pour la mettre à l’aise dans ses premiers jours de travail et s’amenuiseraient avec le temps. .  Pfff… A ce rythme-là, il allait l’apprendre pour une écrevisse sinon. Quel neuneu aussi! Pourquoi c’était si dur de se montrer impassible ? Pourquoi ne pas seulement afficher un petit sourire poli au lieu de rougir bêtement face à son patron ? Son corps était traitre ! La seule possibilité qui s’offrait à elle dans ce genre de cas, c’était de légèrement se détourner pour qu’on ne puisse voir nettement son visage. Pas très discret mais mieux que de poser ses mains sur ses joues pour les cacher.

Les fleurs. Meredith afficha son sourire de remerciement. Décidemment la qualité de l’accueil était au top dans l’agence. En général, on l’accueillait avec une agrafeuse et un pot de crayon, et on lui disait au boulot. Bon là aussi on lui disait au boulot mais Ian avait eu au moins la délicatesse de la prévenir et de la mettre à l’aise dans ce nouvelle environnement. Les femmes aiment les fleurs paraient-ils ? Dans son cas, on ne pouvait pas dire le contraire, à la seule condition de ne pas les arroser tous les cinq matins sinon, vous ne risquez pas de les voir d’aussitôt. Crotte ! Est-ce que s’était prévisible à ce point une femme ? Etait-elle prévisible à ce point ? Tu manques d’originalité ma petite Meredith ! Tant pis, elle n’allait tout de même pas se priver des fleurs juste pour ne pas paraître comme la normale féminine.

Le stylo en main, Meredith écouta les consignes de son patron. Elle faillit s’étouffer lorsqu’il parla de sa biographie. Merde ! Comment avait-il deviné qu’elle avait été le googleliser ?! Il n’avait pas accès à son ordi, ni à sa barre de recherche google. Est-ce que s’était si évident que ça ? Décidemment, Meredith tu es aussi prévisible que la cuisson d’un petit pois ! Bien sûr, elle fit passer se petit et léger étonnement pour une légère quinte de toux. Voilà. Ni vue, ni connue. Puis, elle se concentra à nouveau sur les paroles de Ian, tout en hochant la tête pour lui faire signe qu’elle comprenait bien ce qu’il attendait d’elle. Elle saisit le dossier qui lui tendait et se pencha légèrement dessus tout en continuant de l’écouter. S’il souhaitait un avis critique, il ne serait pas déçu du voyage. A la force d’avoir été critiqué, lacérer ou bien complimenter sur son travail, la demoiselle avait appris à ne pas faire dans la demi-mesure dans ce genre de milieu. Les fausses critiques du genre « Ah c’est bien mais … mais c’est nul… mais c’est tout de même bien ! », très peu pour elle. Elle avait apprécié chaque critique constructif qu’on lui faisait sur son travail et elle en avait fait de même pour les autres. Parce que c’est comme ça qu’on devient meilleur. On encaisse et on se relève pour faire mieux.

Sans une once de gêne, Meredith feuilleta les premières pages du dossier, continuant d’hocher la tête aux paroles de Ian. Et voilà, elle était déjà partie dans le travail. Son cerveau s’était mis en marche dès l’instant où ses yeux s’étaient posées sur les photos des acteurs. Elle avait analysé l’objectif de la pub, le message qu’elle voulait faire passer. Venez acheter des slip et des soutifs ! Alors, elle regarda la story  board et se demanda si cette pub lui donnait envie d’acheter de la lingerie. Les actrices semblaient parfaitement à l’aise et savaient mettre parfaitement en avant les différents modèles. Ce qui était certainement le plus important, afin que chaque femme puisse s’imaginer dedans. Bon peut-être avec plus de fesses et de poitrine, mais oui peut-être qu’elle pourrait bien s’imaginer dedans… Hop hop ! Tu fais de la pub Meredith, craque pas devant sinon c’est ton portefeuille qui va flamber. La story board semblait cohérente, original et alléchante… Bien que … parmi toutes ses images quelques choses l’agaçaient légèrement. Elle tourna les pages encore et encore avant de se rendre à l’évidence que ce qui clochait, n’était pas les acteurs, la lumière ou l’histoire. Non. Non loin de là. C’était le photographe. L’angle, sa prise de vue. Bon pas de quoi s’emballer sur les simples photos, Meredith espérait seulement que le cameraman serait meilleur. A moins qu’ils en fassent aussi une publicité sur affiche ? Alors comme toutes les pages précédentes la demoiselle, déposa un énième post-it avec une petite remarque. Est-ce qu’elle pouvait d’ailleurs laisser des post-it dans tout le classeur ? Tant pis… C’était fait maintenant…

Au fur et à mesure des heures, son chignon s’était transformé en pot de crayon. Car oui comme une femme, elle avait une fâcheuse manie de jouer avec ses cheveux. Et encore plus quand elle était en train de travailler et concentrer. Elle enleva un de ses crayons de sa tignasse pour noter un petit commentaire sur un nouveau post-it, alors qu’une voix s’éleva dans son bureau ? Toujours aussi concentrée la demoiselle ne répondit pas pendant un court instant avant de relever la tête vers l’ombre qui lui faisait face.


- Hein ? Une pause ?
, demanda-t-elle bêtement plus à elle-même qu’à son patron tout en sortant de sa trance. Heu … Comme vous vou…

Meredith n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un horrible gargouillement de ventre vint répondre à sa place. Bon ben voilà … ça c’est fait. Traitre ! T’étais obligé de te manifester maintenant ? Les joues de la demoiselle reprirent leur couleur rosée alors qu’elle affichait un petit sourire gêné.

- Bon … Hé bien je crois qu’une pause s’impose pour moi.


A vrai dire, elle n’avait rien de prévu pour déjeuner. Elle s’était dit qu’elle s’achèterait un sandwich à la dernière minute, ne sachant pas trop ce que lui réservait cette journée. Elle enleva alors les trois autres crayons pris dans sa chevelure et finis par détacher ses cheveux qui ne ressemblait de toute manière plus à rien après les avoir tonitrué dans tous les sens.


- Enfin… si ça ne vous ennuie pas patron, dit-elle sous le ton de la rigolade. Vous déjeunez où … A moins que vous avez vos habitudes… Ça ne m’embête pas du tout ….


Est-ce que ses paroles avaient du sens ? Non pas vraiment. Elle venait de bafouiller comme une andouille, ne finissant ses phrases qu’à moitié. Ian lui avait proposé une pause mais peut-être qu’ils ne la faisaient pas ensemble ? Peut-être qu’il avait demandé seulement ça par politesse ? Peut-être qu’il déjeunait chez lui ? Peut-être qu’il avait un rendez-vous et souhaitez seulement la prévenir qu’elle avait le droit à une pause ? Bon sang ! Pourquoi se torturait-elle autant l’esprit pour un simple déjeuner ?

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() message posté Sam 4 Juin 2016 - 20:33 par Invité

   
ft. Meredith & Ian

   
We are the people that can find whatever you may need.

   
   

Tout venait naturellement, bien que c'était la toute première fois que j'avais une assistante personnelle. Ce n'était pas désagréable de travailler à deux, dans le même bureau. Même si je n'avais jamais eu le temps de m'ennuyer jusque là, même seul. C'était plutôt moi qui avait peur de faire l'effet d'un véritable somnifère avec mes phrases toutes plus longues les unes que les autres. Malheureusement, il fallait parler ce qui était important ou non, dans cette entreprise. Néanmoins, Meredith ne semblait ne rien avoir à redire à mes longs discours et buvait mes paroles avec un grande attention. Elle était d'un sérieux admirable et je n'en pouvais que lui en féliciter. Cependant, je comptais garder mes compliments pour plus tard et déjà voir ce dont elle était capable pour cette première journée. La jeune femme ne sourcilla guère à la tâche que je lui confiai et se mit à feuilleter, observer, analyser, chacune des pages du dossier que je lui mis entre les mains.

Nous œuvrions tous les deux dans le silence. Meredith restai concentré sur son classeur, tandis que j'épluchai mon carnet de rendez-vous, qui était, ô grande dieu, bien trop chargé. Mais j'étais un homme affaire, ou je ne l'étais pas. Bref, je tendis mon bras pour attraper un stylo, quand une épine vint piquer mon index. " Aïe ! " soufflai-je, en serrant les dents. Sous la douleur, j'eus un mouvement de recul. Je jetai un coup d'œil vers le cactus qui m'avait infligé cette blessure superficielle mais douloureuse. Comment une plante aussi petite, pouvait faire aussi mal ? Je portai mon doigt à ma bouche, en esquissant un petit sourire. " Votre petite plante ferait un bon chien de garde.. " lançai-je en riant. La prochaine fois, je regarderais où je poserais la main avant de prendre quoi que ce soit sur ce bureau.  

L'heure du déjeuné était passé depuis une heure déjà mais je me disais que peut-être il était temps de prendre une pause, pour notre nouvelle arrivante et ainsi, nous ravitailler, avant de nous replonger dans notre corvée du jour. J'observai la demoiselle en silence, qui demeurait plus que concentrée. Quelques crayons, ornaient sa chevelure aux reflets caramel et légèrement décoiffée. Ce détail me fit sourire et ne rendait la jeune femme que plus charmante. Je sautai de mon siège et proposai à Meredith de lâcher son stylo pour prendre quelques minutes de repos. Cette dernière paraissait ailleurs et mit quelques instants avant de se retourner vers moi, étonnée. Elle ne semblait pas disposée à s'arrêter mais son ventre la trahit dans la seconde qui suivit, son hésitation. Les joues de la demoiselle s'empourprèrent. Je m'empêchai de rire, en cachant ma bouche avec ma main, bien que mon geste ne fut pas très discret. La jeune femme sourit, prête à s'accorder à une petite pause. " Votre ventre ne dira pas le contraire ! " gloussai-je, en moquant légèrement de la situation. " Mais qui n'aurait pas faim à cette heure-ci ? Avez-vous seulement petit-déjeuner, ce matin ? " demandai-je, soucieux de la santé de ma nouvelle employée. A première vue, Meredith semblait être une femme très active et aussi, sportive. Sa silhouette était parfaite, quoi que un peu fine. Mais tout cela paraissait tonique sous ses élégants habits. Son visage était lumineux et dépourvu de tout signe de fatigue. Délicatement maquillée, naturelle jusqu'au bout des ongles. Tout simplement parfaite.

Meredith détortilla ses cheveux, me demandant si cela ne me dérangeait pas de stopper en plein milieu de notre boulot. Elle m'affubla du dur surnom de patron et même si c'était pour plaisanter, ce surnom me semblait bien trop strict. Je souris malgré tout. " Non, ça ne me dérange pas, au contraire mais s'il vous plait, Mademoiselle Alvarez, appelez-moi Ian. Je supporte assez mal l'étiquette du grand méchant boss. " affirmai-je, sans effacer mon sourire. Je ne disais pas ça pour la peiner, ni pour la mettre mal à l'aise et ce n'était pas non plus un reproche mais je n'aimais pas les surnoms de ce genre ou tout autre appellation qui accentuait mon côté de haut gradé. Je tenais à ma modestie et bien que je connaissais l'étendu de mes talents et de ma notoriété, je n'étais pas pour autant quémandeur de toute valorisation qui me démontrait ma grandeur. Non, à défaut d'être riche et d'avoir un nom célèbre, j'étais un homme simple. Mon visage demeurait inconnu à des millions de personnes, seul mon nom faisait la différence et je ne m'en portait pas plus mal. Sans compter, que j'étais loin d'être prétentieux et arrogant comme bon nombre de jeunes milliardaires ici bas. Ian suffira, juste Ian. Je me contenterais d'un Monsieur Kavanaugh, si elle tenait à mettre une certaine distance entre nous. Ce que je pouvais respecter. Ce qui ne m'empêcherais pas de traiter cette femme comme mon égal.  

Où je déjeunais ? Voici une question qu'on ne posait pas souvent, voir pas du tout. En réalité, quand ce n'était pas pour des déjeuner d'affaires, je mangeais sur le pouce, un sandwich, que ma secrétaire avait l'habitude de m'apporter dans mon bureau, quand ce n'était pas les restes de la veille que je fourrais dans un ridicule Tupperware. Je haussai les épaules devant les interrogations de la jeune femme, ne sachant que répondre. " Je mange sur le pouce la plupart du temps.. mais vu que je vous ai à moi pour la journée, que diriez vous de nous aérer un peu. Il y a un petit restaurant à deux pas d'ici et ils y proposent une carte monumentale. On m'en a dit que du bien. Qu'en dites vous ? " proposai-je, en desserrant ma cravate, afin de paraître plus décontracté. Oui, il fallait que je sorte de ces quatre murs et que je respire un grand bol d'air frais. Surtout que le temps était magnifique. " Ne vous en faites pas, ça ne sera pas retenu sur votre salaire. " plaisantai-je, en dévoilant mes dents blanches. Meredith ne pouvait refuser cette proposition alléchante, surtout qu'elle ne pourrait pas nier avoir une faim de loup.      
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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() message posté Mer 8 Juin 2016 - 20:58 par Invité

♦ Welcome to my univers ♦



Les joues de Meredith s’empourprèrent d’avantage sous le rire de son patron. Méchant patron. Comment osait-il donc se moquer d’elle ? La jeune femme dans sa gêne tenta légèrement de se cacher les joues, tout en hochant légèrement la tête aux questions de Ian. C’est clair que vu l’heure, il était normal d’avoir faim. Elle n’avait d’ailleurs même pas vue le temps passer aussi vite, tellement ils étaient restés plonger la tête dans leur dossier. Ce qui était plutôt une bonne chose, cela ne pouvait que signifier qu’elle aimait se nouveau travail. Si Ian ne l’avait pas interrompu, elle aurait pu continuer pendant encore des heures comme ça sans relever la tête. Ou elle serait tombée morte de faim sur son bureau… Alors quand il lui posa sa question sur son petit déjeuner, la demoiselle laissa échapper un petit rire discret avant de se reprendre en voyant qu’il était parfaitement sérieux. Sérieux ? Meredith ne fut pas vraiment choquée qu’on lui demande son menu du matin, … enfin si, puisque ça venait de son patron qu’elle connaissait à peine. Mais à vrai dire, elle aimait bien ça … oh ça va ça va, elle n’est pas non plus égocentrique. C’est juste agréable de sentir l’intérêt que peu nous apporter quelques personnes autour de nous. Alors toujours sur le modèle de la bonne petite étudiante, Meredith récita son poème par cœur :


- Carrément. C’est trop crucial le petit déjeuner. Un bon thé avec des tranches de brioches et en ajoutant à cela un grand verre de jus d’orange. Et c’est seulement après ça que je serais apte à travailler.


La demoiselle afficha un grand sourire et commença à ranger un peu ses affaires… enfin vraiment juste un peu au cas où quelqu’un passerait par là et se demanderait ce qui s’était passé dans son bureau. Bien que de toute manière, ça serait certainement pire quand elle s’y remettrait. Cette fille est bordelique. Elle avait eu beau tenté toute les solutions pour paraître un peu plus rangée, le bordel reprenait le dessus sur elle. Bon il est évident qu’elle l’était beaucoup moins que dans le passé. La preuve, les dossiers étaient seulement entreposés sur le bureau et n’avait pas encore envahit le sol.

Meredith releva alors les yeux vers Ian. Il voulait qu’elle l’appelle Ian. Heu … pourquoi pas. Cela lui semblait étrange, quoique non … ils seraient amenés à travailler ensemble souvent donc autant s’appeler par leur prénom que d’avoir des mademoiselle Alvarez et des monsieur Kavanaugh à longueur de journée. Cela semblait logique. Cependant, il restait tout de même son patron. Meredith était sceptique. C’était juste … Bizarre … Elle pouvait essayer mais elle aurait certainement bien du mal à s’y faire. Elle avait toujours appelé ses patrons par leur nom de famille et les habitudes restaient ancrer. La demoiselle leva les yeux aux ciels en riant légèrement.


- Voyons ! Vous êtes loin d’être le grand méchant boss. Bien au contraire … Vous en êtes à des kilomètres … Enfin ! Peut-être que je m’avance un peu vite après tout et que vous comptez m’achever dans les semaines à venir.


Oh tellement de paroles délicate. Merci Meredith pour ton optimisme. Sur ceux, elle afficha un grand sourire. Elle avait l’air complétement effrayé par le grand méchant Ian. A charge de revanche. On ne se moque pas de Meredith sans en subir les représailles.


- Je vous appellerai par votre prénom, seulement si vous oubliez le mademoiselle Alvarez et vous m’appelez par le mien.


Hé voilà ! Comme ça, ils seraient quittes. Oui … enfin il restait tout de même son patron au droit suprême. Ce fut bien pour ça que déterminée comme elle l’était, Meredith allait appliquer cette règle à la lettre. La demoiselle se leva de sa chaise sur lequel son popotin royal avait siégé pendant des heures, afin de se détendre un peu les jambes pendant que le big boss lui dévoilait ses petites astuces culinaires du midi. La jeune femme resta légèrement hébétée sur le « à moi » comme si elle lui appartenait entièrement. Merde ! Elle le savait… en signant pour ce contrat, elle avait vendu son âme au diable. Qu’on la brûle vif avant qu’il ne la dépèce de toute sa gentillesse et de sa bonté. Bon il pouvait garder en guise de lot de consolation sa maladresse.
Pffff … Ou diable allait-elle inventer tout ça ?! Encore un de ses films d’horreur à la noix qu’un de ses frères lui avaient forcé à regarder. Tamponner à vie : traumatiser !


- Je suis partante ! Tout me va !


(Tant que je mange … )Ni une ni deux, Meredith ne se fit pas prier et attrapa son sac à main. Pouvait-on dire qu’elle était gourmande ? Pas vraiment. Elle n’était pas du genre à manger par gourmandise, seulement quand elle avait faim. Et quand son ventre crier famine, c’était quelque chose ! Comme à cet instant où elle contracta ses abdos imaginaires pour éviter qu’un énième gargouillement sonore n’explose dans le bureau. Oh en plus de ça, elle était invitée. Meredith afficha un sourire de remerciement à Ian bien que dans le cas présent offert ou pas offert, tant qu’elle remplissait son bidon dans l’heure qui suive, le reste elle n’en a que faire. Espèce de glutton !!

La jeune femme enfila alors son manteau et pris son sac à main. Allez hop hop, ils avaient encore du travaille sur la planche à leur retour. Mieux vaut éviter toute perte de temps. Action, rapidité. Meredith … non ne sautille pas, calme toi… avança tranquillement.


- A tabbbllle !!!

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