"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici [nina] When you try your best. 2979874845 [nina] When you try your best. 1973890357
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Anonymous
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() message posté Mar 22 Mar 2016 - 22:59 par Invité

When you try your best, but you don't succeed
(flashback - 1 mois plus tôt)
Nina & Clyde



Clyde est pathétique et, le pire, c’est qu’il le sait. Il a tourné le problème en boucle, dans son crâne, en silence, bien protégé par les quelques neurones encore actifs de son cerveau déficient, sans jamais trouver la solution. La bonne. Celle qui lui permettrait de ne pas trop passer pour un con et qui, dans l’entreprise, lui offrirait la chance de se rattraper suffisamment pour récupérer et sa fierté et la fille, peut être même son ego s’il le retrouve en chemin. Ça pourrait marcher, c’est sûr, s’il n’avait pas sorti cette idée bidon d’un film fleur bleue qu’il a surpris sur l’écran de télé, un soir, alors que personne n’était devant. Après tout,, c’est vrai que ça marche toujours dans les scénarios mal ficelés et puants de niaiseries des romances bien dégueulasses, pleines de sueurs d’idéalisme et d’espérance, l’ennui étant que Clyde n’a rien d’un personnage de série B ou de romance à petit budget. Il a pas la classe de Clint Eastwood, capable de laisser l’amour de sa vie prendre une autre route au croisement, à patienter devant un feu rouge. Tout comme il a pas l’audace d’un témoin amoureux qui interrompt le mariage pour dévoiler ses sentiments à la mariée, parce qu’il a rien trouvé de mieux que de laisser le couple dépenser ses économies dans un mariage bidon avant d’enfin ouvrir sa gueule. Clyde il est rien, tout juste un minable bien planqué sous des fringues qu’il achète dans les boutiques hors-de-prix où sa soeur le traîne, sinon il passerait sa vie avec le même t-shirt et le même pantalon. Il a même pas le style d’un bourgeois, alors que son sang doit être aussi bleu que celui d’un prince, ou une connerie du genre. Non, il a rien de tout ça Clyde, il est juste pathétique, à un tel point que ça pourrait vite devenir tragique. Pourtant c’est tout ce qu’il a réussi à pondre comme plan foireux pour pas rentrer seul ce soir, avoir l’espoir qu’elle le reprenne et qu’il puisse espérer remettre de l’ordre dans sa vie. Supplier une nana pour qu’elle lui offre une seconde chance, mais quel abruti, pour sûr qu’il ira pas la raconter celle-là, ni aux copains ni à sa soeur; il a déjà suffisamment l’air con là, devant le local, à tourner en rond avec les mains qui tremblent, qu’il essaie d’enfouir dans ses poches sans se souvenir qu’elles sont fausses. Son coeur bat trop vite, malgré le pétard qu’il a fumé en chemin, ce qui lui fait dire qu’il devrait faire demi-tour, retourner à l’appartement et dormir une année entière pour se remettre. Peut être qu’Annie acceptera de le nourrir à la cuillère, le temps qu’il s’adapte à sa situation en vivant comme un légume. Mauvaise idée. Tout ça n’est qu’une succession d’idées de merde et Clyde commence doucement à sentir l’angoisse de l’incertitude qui lui serre le coeur, trop focalisé sur ses pas, alors qu’il tourne en rond, pour remarquer que les gens qui lui passent à côté doivent le prendre pour un taré. Pour peu que ça le touche, paraîtrait que c’est commun aux gens riches, d’être tous plus ou moins timbrés, sinon pourquoi est-ce qu’ils mettraient autant de pognon de côté, tout en sachant que ça s’emporte pas dans la tombe.
Les mains dans les cheveux, le nez en l’air et les yeux qui cherchent à fixer un point fixe dans le ciel, sans se rendre compte forcément que ceux sont ses pupilles légèrement dilatées qui lui troublent la réalité, la tordent et que le seul truc qui bouge c’est lui, pas la lune qui se fait à peine deviner, alors que le soleil entame sa chute. Il est si fasciné, Clyde, qu’à force de pencher la tête en arrière, il menace de tomber à la renverse. Ça serait pas plus mal. Peut être que si elle sort de son travail et le trouve par terre, inerte, elle culpabilisera de l’avoir quitté et essaiera de le sauver. Blanche-Neige des temps modernes. Il hésite et puis, dans un énième élan irréfléchi, le jeune homme s’assied par terre, un regard vers le goudron où il finit de s’étaler de tout son long, une main sous son crâne et l’autre sur son ventre. Encore un peu et il serait capable d’arrêter de respirer, juste pour parfaire son jeu d’acteur à deux balles. Les paupières closes, Clyde repasse les derniers jours en boucle, son sourire, ses lèvres, son regard et puis ses cris, sa colère et la porte qui claque. Son coeur se serre, sa main se crispe et il déglutit difficilement. Merde. Elle lui manque et il commence à avoir un peu frais sur le sol, sa veste oubliée à l’appartement lui faisant clairement défaut. Il s’accroche quand même, persuadé qu’il est qu’elle ne va pas tarder à sortir et le trouver, sans s’imaginer une seconde la possibilité que ça se passe autrement.

© ACIDBRAIN
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() message posté Mer 23 Mar 2016 - 0:12 par Invité

When you try your best.
clyde + nina

C’était comme ça il y avait des jours ou ça allait. Et clairement des jours où ça n’allait pas. Et je crois que aujourd’hui c’était un jour … où ça n’allait pas. C’était comme ça. Il y a des jours où c’est pas facile de se lever. Parce que j’ai beau me dire que tout est fini, qu’il n’est plus dans ma vie. Y’a toujours une partie de moi qui est attachée à lui. C’est débile. Comment on peut aimer son bourreau. Comment … mais putain. Si bien sûr que si ça peut se comprendre. Heureusement tous les jours ne sont pas des jours de dépression. Il fut un temps oui. Quand j’en avais encore quelque chose à foutre de savoir où il trainait, pourquoi il n’était pas à la maison. Avec quelle pute il était encore allé coucher. Mais j’avais laissé tout ça en France. J’essayais de me le dire en tout cas. C’était triste parce que du coup, j’avais plus vraiment envi d’y retrouver alors que c’était un des plus beaux pays du monde. Que c’était le pays où ma mère était née. Où j’avais encore de la famille. Mais ça me faisait penser à lui. Et quand je pensais à lui, il n’y avait qu’une seule chose à faire. Fermer le yeux. Inspirer un grand coup. Me dire que, malgré l’amour qu’on a pu se porter l’un a l’autre il a changé. Et moi aussi à présent.

Je rouvrais les yeux et c’était la mère de Mélissa Cooper qui se tenait face à moi. « Tout va bien Madame Sharp ? » je plissais un peu les yeux au nom « Sharp » que je ne gardais que pour le boulot. On ne savait pas à Londres au moins que j’étais mariée. Légalement seulement. « Oui oui, excusez moi ! Donc on disait, des violettes pour les tables c’est ça ? » dis-je doucement en regardant la feuille sous mes yeux. Oui c’était ça. Elle hochait de la tête positivement, et je reprenais avec elle où on en était, à savoir, le plan de table. C’était compliqué leur affaire, parce qu’il y avait des tensions entre les deux familles. Il y a peu la mariée avait eu le droit à des coups de fils de sa famille disant qu’il n’était pas question d’être mélangés entre eux et tout. Et maintenant que le plan de table que l’on avait presque fini était à refaire entièrement. Et, comment dire, c’était une chose que je n’aimais pas parce que bon … comment dire, c’est que la date approche très vite, et que bon, c’est pas comme si on n’avait que ça a faire que de se coltiner tout un putain de plan de table à refaire. Aherm, calmons nous. On fait comme avec Sean. On se reprend. Une grande inspiration et on reprend.

La journée se termine vite pourtant. Et fort heureusement. Parce qu’autant la fille Cooper est sympa, autant m’occuper du mariage avec la mère c’est pas la chose la plus agréable. Je soupire un peu, commence à ranger les papiers et les affaires qui trainent. Je remercie mon employée que je laisse sortir par derrière de manière à ce que je ferme la devanture. « A demain. » lui dis-je en verrouillant la porte derrière elle et pris mon manteau accroché au porte manteau et m’emmitoufle dans mon écharpe burberry. Après un coup d’oeil à la pièce, j’éteins les lumières et prend mon sac. Je sors et reserre mon manteau à cause de la petite brise qui me glace le dos pile quand je met le pied dehors. Un petit soupir. Je n’ai pas envie de rentrer. D’un geste machinal je verrouille la porte après avoir baissé les volets de fer. Que faire? Proposer à Pear de sortir? En sachant bien que ces pensées à propos de Sean me feront forcément ramener quelqu’un à l’appartement ce soir? Ouais c’était la meilleure idée. La meilleure solution. Et surtout la seule pour me sortir mon imbécile de mari de la têt- mais voila que je manquais de trébucher. Il y avait quelque chose sur le trottoir. Non quelqu’un, ça a fait du bruit. Il faisait noir. Je fronçais les sourcils et mis mon téléphone en mode lampe torche pour éclairer la zone devant moi. C’est bien rapidement que je reconnaissais Clyde. « Clyde! » j’étais bouche bée. Que faisait il ici!? « Pourquoi t’es allongé sur le trottoir! » demandais-je abasourdie.
code kusumitagraph'
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() message posté Mer 23 Mar 2016 - 1:08 par Invité

When you try your best, but you don't succeed
(flashback - 1 mois plus tôt)
Nina & Clyde



Nina. Forcément.. Il faut que le seul jour où Clyde décide d'agir, de mener un plan à terme, de sa conception à sa mise en place, rien ne se passe comme prévu, que ça foire. C'est peut être écris dans son code génétique, enfoui dans son ADN; quand on voit que ses géniteurs ont pas été fichu d'éduquer leurs enfants, qu'ils ont raté les anniversaires et les spectacles d'école, pour leur paver le chemin d'or, on comprend mieux. L’échec des choses simples, c’est très certainement un truc de famille, ce genre de choses contre lesquelles on lutte pas, parce que quelque part c’est le seul héritage familiale qui a un peu de valeur; ça le rapproche de ses parents, de savoir qu’il est aussi doué qu’eux pour tout rater. S’il était pas trop occupé à faire la gueule, bouder comme un enfant de cinq ans qu’on vient de priver de dessert, ça le ferait très probablement sourire; au lieu de ça, Clyde se contente d’appuyer sa tête sur le sol imparfait, des cailloux qui s’agrippent au dos de sa main qu’il vient poser sur son ventre, entrelaçant ses doigts ensembles. Souffle au coeur, boule au ventre. Il se sent malade, à deux doigts de crever d’amour et ça ne le rassure pas. On en entend déjà parler pendant tout le temps que ça dure, quand il tombe vraiment malade, qu’il chope le premier virus qui traine dans l’air et qui cherche un nouvel hôte, que l’idée d’avoir choper le mal du coeur, celui qui ne se soigne pas à coup d’antibiotiques et de grog de grand-mères, le fait un peu trembler. A moins que ça ne soit la petite brise nocturne qui se lève et qui rase le sol, balaie la poussière et tente de bouger son corps endormi. La chair qui se mélange au goudron, il s’imagine disparaître, pendant quelques secondes, au fond du trou qu’il creuse depuis des années, mais qui ressemble à une tombe depuis seulement quelques jours. L’embêtant c’est que le trottoir ne s’ouvre pas en une gueule terrifiante, bavant de la lave, prête à l’engloutir et le torturer pour l’éternité. La seule chose qui le blesse c’est le pied qui l’a cogné quelques instants auparavant et qui l’oblige à soulever à nouveau les paupières pour poser ses yeux bleus sur le visage qui se penche au-dessus de lui. Ah oui, Nina. Moue étrange sur ses traits, qui lui donne l’air de réfléchir - mais seulement l’air -, Clyde hésite sur la réponse appropriée. La vérité c’est qu’il ignore s’il est en train d’halluciner ou si elle est bien réelle alors, dans le doute, il ferme à nouveaux les yeux et patiente quelques secondes, pour finalement comprendre que non.. Il ne rêve pas. C’est Madame Sharp qui se joue Prince Charmant, tandis qu’il reste immobile, cadavre quelque peu exquis avec son air enfantin et son sourire de dandy qu’il sort plus par réflexe que pour obtenir quelque chose. Un dernier regard et il retourne aux bois dormant, s’improvisant Belle, pullulant le cliché du type brisé sans aucun amour propre qui se prend la réalité en pleine poire. Elle ne viendra pas. Il peut bien mourrir là, sur ce bout de trottoir dégueulasse, elle s’en fout désormais et c’est terrible, cette sensation que ça lui laisse. Le silence lui explose les tympans et il se frappe un peu la poitrine, pour tousser et, surtout, essayer de voir si son coeur est encore là où s’il s’est fait la malle par le trou béant qui lui déchire la chair. A nouveau, deux yeux bleus se posent sur le visage de son héroïne d’un soir. « Parce que.. Je risque pas de tomber plus bas, comme ça. Avec toute la hauteur que j’ai pris récemment, j’ai eu comme un coup de vertige.. » Ça le fait sourire, même s’il ignore si c’est parce qu’il se trouve amusant, faussement poétique ou juste très con. Surement un peu de tout ça, c’est même très probable. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à sourire, de la regarder avant de fermer, à nouveau, les yeux et profiter de la lever d’un courant d’air et de la nuit qui s’impose, offrant à Clyde l’intimité de l’obscurité.. malheureusement rompue par la lumière d’un téléphone toujours dirigée vers son visage, le forçant à placer son bras sur son front et agiter l’autre main. « Tu pourrais flasher autre chose que mon visage, histoire de pas me cramer la rétine. » Il abuse surement un peu, la lueur n’étant pas si prononcé, mais avec ses pupilles exposées, disons qu’un rien devient une montagne.

© ACIDBRAIN
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