Follow your passion. Stay true to yourself. Never follow someone else's path unless you're in the woods and you're lost and you see a path. By all means, you should follow that. — Qu'elle journée de merde. Et quand je dis de merde, c'est genre une grosse bouse. Sérieusement, j'avais passé toute la matinée à écouter le styliste du journal me débiter ses conneries. D'accords, il est nouveau et j'avais perdu le jeu de la courte paille. Je devais lui montrer les lieux et m'occuper de lui toute la matinée. Comme-ci j'avais que ça à faire. Plus jamais je joue à ce jeu, la prochaine fois, ils se démerdent et je prendrais un jour de congé. En attendant, il parlait beaucoup ce type. Beaucoup trop, il m'avait tellement soulé. Le pire, c'est quand il décida que ça serait drôlement bien de m'expliquer comment choisir la bonne couleur par rapport à ma couleur de peau. Heureusement, je m'en sortais bien avec ma chemise blanche, apparemment, c'est un classique. Super. Il n'était que trois heures de l'après-midi et j'avais déjà une migraine de dingue. Dieu merci, vers les seize heures, j'avais réussi à m'échapper. Mes patrons me laissent souvent emmener mon travail à la maison, parce que bizarrement, je suis souvent malade. Heureusement, je suis un atout pour eux sinon ça ferait bien longtemps qu'ils m'auraient renvoyé. EN sortant du bureau, je me précipite vers le premier taxi que je trouve. Ce type serait capable de me suivre dehors. En quelques minutes, je suis de retour chez moi. Je n'avais jamais été aussi content de retrouver mon canapé. Je m'étale dessus avant de m'endormir, ce n'est qu'une heure plus tard que je me réveille et en pleine forme. Il est maintenant presque dix-huit heures et je n'ai quasiment pas avancé mon boulot. Je décide de me rendre dans un de mes bars préférés avec mon ordinateur portable sous le bras. Direction le portobello star. En arrivant, je remarque qu'une de mes connaissances est dans le coin. Apolline. En fait, je ne l'aime pas beaucoup donc je préfère l'ignorer et m'asseoir dans mon coin. Je ne sais même plus pourquoi je ne l'aime pas. Je devais être encore ivre et j'avais dû mal lui parler et on avait dû s'engueuler. Un classique, comme ma chemise. J'ouvre mon ordinateur tout en commandant une bière, pour commencer. Ma messagerie était encore remplie de mails des lecteurs. Je décide d'ouvrir ceux des habitués. Ceux qui adorent m'envoyer une vingtaine de mails par semaine. Je tombe d'ailleurs sur une fille qui m'en envoie régulièrement. Je l'ouvre et décide d'y répondre rapidement. Une fois le mail envoyé, j'entends un portable sonner non loin de moi. Je tourne la tête pour voir qu'il s'agit du portable d'Apolline. Non c'est pas possible ça doit être une coïncidence. Sauf que maintenant que j'y pense sa vie est étrangement similaire à celle de la fille qui m'envoie tous ces mails. Je décide de renvoyer un mail tout en gardant un œil sur Apolline et là son téléphone sonne de nouveau. Je reste quelques secondes devant mon ordinateur avant de décider de prendre ce dernier ainsi que ma bière et de me diriger vers la table où est Apolline. Je m’assois en face d'elle et c'est avec un grand sourire aux lèvres que je prends la parole. « Alors, on envoie des messages à Brooke ? » Je reçois alors un mail qu'elle avait dû envoyer quelques secondes auparavant. Je pose mon ordinateur face à moi. « Ah ! Et bien, elle vient juste de recevoir ton mail. » Je rigole rapidement avant de prendre mon verre de bière et de le finir cul sec. J'en commande un nouveau. Il faut toujours rester hydraté.
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(✰) message posté Mar 9 Fév 2016 - 20:39 par Invité
A thousand lies
DELSIN & APOLLINE
Follow your passion. Stay true to yourself. Never follow someone else's path unless you're in the woods and you're lost and you see a path. By all means, you should follow that. ✻✻✻ C’était presque devenu une tradition pour Apolline que d’aller boire un verre au Portobello Star, une façon pour elle de relâcher la pression tout en se détendant. A l’heure actuelle, Ian devait boucler le dossier dont ils avaient parlé avant qu’elle ne quitte l’agence, donc tant qu’elle n’aurait pas un petit texto de sa part lui montrant qu’il quittait à son tour le bureau, elle pouvait rester un peu. Elle bavassait un brin avec le serveur qui lui amenait ses consommations, pour le moment des cocktails sans alcool. Elle avait une grosse journée prévue demain, devrait probablement bosser un dossier une bonne partie de la nuit, il valait donc mieux qu’elle garde les idées claires. A aucun moment, donc, elle ne pensait avoir de réponse à son mail envoyé à Brooke, chroniqueur dans une rubrique « courrier du cœur » à qui elle demandait régulièrement des conseils. Certes, les questions que la jolie brune envoyaient n’étaient pas toujours publiées - voire même rarement - mais cela lui permettait de s’exprimer sur des sujets sensibles à quelqu’un de neutre, ne pouvant donc que la conseiller de la bonne façon. Quelqu’un la connaissant trop aurait tendance à l’aiguiller dans une mauvaise direction, même si ladite personne le faisait en toute bonne foi. La première réponse la fit sourire et elle se promit d’y répondre dans un moment - après avoir fini son verre - lorsqu’un deuxième mail fit sonner son téléphone. Elle prit sur elle de commencer à taper une réponse, l’envoyant quelques secondes plus tard… au moment où une désagréable connaissance entrait en jeu. « Tiens donc, mais il parle autrement que pour dire des saloperies ! » s’étonna-t-elle, légèrement cynique, chose ne lui ressemblant absolument pas. Mais ce type l’énervait, en plus de lui avoir pris le chou un jour où son taux d’alcoolémie devait crever tous les plafonds. Apolline allait d’ailleurs lui demander d’aller chercher des poux à quelqu’un d’autre au moment où sa réplique la percuta de plein fouet. « En quoi ça te regarde ?! D’où tu connais Brooke toi ? » fronça-t-elle les sourcils en le regardant vider cul sec sa bière. Bah dis donc, il risquait d’être rapidement frais, lui… « Minute papillon : tu veux dire que c’est toi le chroniqueur de ce journal ? Brooke c’est un… pseudo ? » La jeune écossaise manqua de s’étrangler en avalant sa salive tant cette nouvelle inattendue venait de lui éclater au visage. Alors ça, si elle s’attendait… « Donc en fait ça te fait kiffer de prendre les femmes pour des connes ? De bien lire leurs détails pour après en publier les plus croustillants ? Et dire que je ne devrais même pas être étonnée… maintenant que tu t’es bien marré, si tu veux bien quitter ma table, franchement ça me ferait plaisir ! »
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Follow your passion. Stay true to yourself. Never follow someone else's path unless you're in the woods and you're lost and you see a path. By all means, you should follow that. ✻✻✻ C’était presque devenu une tradition pour Apolline que d’aller boire un verre au Portobello Star, une façon pour elle de relâcher la pression tout en se détendant. A l’heure actuelle, Ian devait boucler le dossier dont ils avaient parlé avant qu’elle ne quitte l’agence, donc tant qu’elle n’aurait pas un petit texto de sa part lui montrant qu’il quittait à son tour le bureau, elle pouvait rester un peu. Elle bavassait un brin avec le serveur qui lui amenait ses consommations, pour le moment des cocktails sans alcool. Elle avait une grosse journée prévue demain, devrait probablement bosser un dossier une bonne partie de la nuit, il valait donc mieux qu’elle garde les idées claires. A aucun moment, donc, elle ne pensait avoir de réponse à son mail envoyé à Brooke, chroniqueur dans une rubrique « courrier du cœur » à qui elle demandait régulièrement des conseils. Certes, les questions que la jolie brune envoyaient n’étaient pas toujours publiées - voire même rarement - mais cela lui permettait de s’exprimer sur des sujets sensibles à quelqu’un de neutre, ne pouvant donc que la conseiller de la bonne façon. Quelqu’un la connaissant trop aurait tendance à l’aiguiller dans une mauvaise direction, même si ladite personne le faisait en toute bonne foi. La première réponse la fit sourire et elle se promit d’y répondre dans un moment - après avoir fini son verre - lorsqu’un deuxième mail fit sonner son téléphone. Elle prit sur elle de commencer à taper une réponse, l’envoyant quelques secondes plus tard… au moment où une désagréable connaissance entrait en jeu. « Tiens donc, mais il parle autrement que pour dire des saloperies ! » s’étonna-t-elle, légèrement cynique, chose ne lui ressemblant absolument pas. Mais ce type l’énervait, en plus de lui avoir pris le chou un jour où son taux d’alcoolémie devait crever tous les plafonds. Apolline allait d’ailleurs lui demander d’aller chercher des poux à quelqu’un d’autre au moment où sa réplique la percuta de plein fouet. « En quoi ça te regarde ?! D’où tu connais Brooke toi ? » fronça-t-elle les sourcils en le regardant vider cul sec sa bière. Bah dis donc, il risquait d’être rapidement frais, lui… « Minute papillon : tu veux dire que c’est toi le chroniqueur de ce journal ? Brooke c’est un… pseudo ? » La jeune écossaise manqua de s’étrangler en avalant sa salive tant cette nouvelle inattendue venait de lui éclater au visage. Alors ça, si elle s’attendait… « Donc en fait ça te fait kiffer de prendre les femmes pour des connes ? De bien lire leurs détails pour après en publier les plus croustillants ? Et dire que je ne devrais même pas être étonnée… maintenant que tu t’es bien marré, si tu veux bien quitter ma table, franchement ça me ferait plaisir ! »