come together, right now + zolsa

come together, right now

zola monroe & elsa lannister

“You can feel his disease come together, right now. over me. he roller coaster. he got early warning. he got muddy water. he one mojo filter” ✻✻✻ Cela faisait quelque temps qu'Elsa avait fait acquisition de cet appartement. A la base, il n'avait rien d'exceptionnel, mais elle avait finit par tomber amoureuse de lui. Il était grand, confortable, et bien placé dans la ville. Ce fut une location plutôt impulsive, mais elle ne regrettait en rien. Depuis son installation, elle avait trouvé des colocataires, qui étaient restés plus ou moins longtemps, et s'il y avait eu des moments compliqués où elle se retrouvait seule ou presque, elle s'en été toujours sortie. Étonnant étant donné son activité professionnelle et son passé. Mais elle évitait toujours de parler des complications qu la vie lui donnait. Elle ne donnait pas une image complètement parfaite, car ça serait mentir, et elle pourrait finir par en payer le prix fort. Elle faisait simplement l'impression d'être une jeune femme gentille, pas trop envahissante, et prête à accueillir quiconque aura besoin d'un toit. Bien évidemment, certaines personne ne furent pas ravie d'apprendre qu'elle était strip teaseuse dans un club très fréquenté, ou même qu'elle possédait un jeton, indiquant qu'elle n'avait pas consommé de drogue depuis quelques années. Ce jeton n'étant pas totalement représentatif, puisqu'elle avait tout de même touché au cannabis une ou deux fois entre temps. ces personnes-là avaient donc vite décidé de quitter l'appartement, en silence, ou en l'insultant de tous les noms. Elle avait toujours refermé la porte derrière eux dans la plus grande des indifférences. Si ses colocataires n'acceptaient pas son train de vie, il n'avait rien à faire avec elle.
Malgré la distance qu'elle avait décidé de mettre avec chacune ds personnes qui venaient vivre avec elle, elle avait fini par s'attacher avec certaines d'entre elles. Zola en faisait partie.

La charte de colocation de l'appartement disait pourtant "Aucune relation sexuelle n'aura lieu entre les membres de a colocation, en dehors de l'existence d'une relation amoureuse avec présence de réels sentiments". C'était une charte qu'Elsa avait fait avec ses premiers colocataires, lors d'une soirée bien arrosée. Elle avait bien évidemment été accrochée sur la porte des toilettes, où chacun pouvait en prendre pleinement connaissance lors de longs moments passés sur le trône.
Zola et Elsa avaient rompu cette partie de la charte, et vu le plaisir qu'ils se donnaient, il n'en avait pas réellement honte. Mais au-delà de cette relation dépourvue de tous sentiments, Elsa avait développé une affection pour le jeune homme qu'elle n'expliquait pas. Il pouvait lui taper sur le système et deux minutes après la chouchouter, elle l'adorait quand même. Cela venait certainement d'une partie de leur histoire qu'ils avaient en commun. Lorsque Zola avait intégré la coloc, il se droguait. Pour Elsa, se fut assez compliqué de vivre avec un drogué, mais elle avait finalement fini par trouver l'équilibre. Elle s'été également découvert un rôle de protection. Elle ne voulait pas que Zola finisse comme elle, et elle trouvait toujours le moyen de lui faire une bonne leçon quad elle le retrouvait complètement défoncé sur le canapé. Ceci avait même abouti à une nouvelle règle dans la charte "Aucune drogue, qu'elle soit forte ou pas, naturelle ou chimique ne doit pénétrer dans cet appartement". Mais Elsa n’avait tout de même pas pu vérifier si cette règle était respectée malheureusement.

Cependant, son rôle s’avéra concluant lorsque Zola parti de l’appartement pour aller en cure de désintoxication. Elle ne savait pas vraiment si c’était grâce à elle, mais en tous cas, il partait se faire soigner, et elle était fière de lui.
Ce jour-là, elle était venue à la gare pour le ramener à la maison. Il lui avait envoyé un message un peu après sa sortie, lui demandant s’il pouvait revenir à l’appartement, et elle avait accepté avec plaisir.
Une cigarette à la bouche, elle attendait dans sa voiture lorsqu’elle aperçut le jeune homme au loin. Elle sorti du véhicule, écrasant sa cigarette au sol avant de prendre Zola dans ses bras. « Je suis contente de te voir. »

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zola et elsa

Trois mois dans une pièce isolée. Trois mois sans contact physique avec des personnes de l'extérieur. Trois mois sans une seule goutte d'alcool. Trois mois sans toucher une seule fois à la drogue. Trois longs mois. Je savais ce qui m'attendait en entrant en cure, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi dur… Aussi difficile. Je ne me qualifiais pas comme étant dépendant à la cocaïne. Je ne pensais pas l'être. J'ai juste failli y laisse ma peau, mais mise à part ce petit écart, je pensais pouvoir m'en passer facilement. Je ne voulais pas me l'avouer. Je ne voulais pas avouer être un de ses gars camés, drogué, détruit par de la poudre. C'était le cas. Il aura fallu d'une seule soirée. Une soirée où la drogue et l'alcool coulaient à foison. Une soirée où j'ai tapé de la coke, sans vraiment faire attention à la dose. Et ça, à plusieurs reprises. Il aura fallu d'une trace de trop. Une seule pour que je finisse à l'hôpital. La première fois de ma vie que je fais une overdose. Je me suis déjà tapé des bad-trip, mais c'est tout. L'overdose, c'était le summum. C'est en parti grâce à Kenzo si j'ai voulu m'en sortir. C'est grâce à elle. Elle est venue me voir à l'hôpital, le soir même. J'avais déjà repris conscience, même si je n'étais pas totalement "moi". J'étais encore dans mon monde, dans les vapes. Et elle m'a dit que si je n'arrêtais pas, plus jamais je ne pourrais la revoir. Et ça… Non ! C'était impossible. J'avais encore besoin d'elle. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains. Je suis rentré à l'appartement, auprès d'Elsa, et j'ai fait part de la grande nouvelle. Elsa m'a emmené dans ce centre de cure. Elle était la seule à m'envoyer des messages ou à m’appeler durant ses trois mois. Elle prenait de mes nouvelles et je la remercierais jamais. Grâce à elle, à son soutien, j'ai réussi à tenir durant ses trois mois. Elle était une des seules personnes à prendre encore soin de moi, même à l'autre bout de la ville. Même Kenzo n'a pas prit le temps de m'écrire. Je lui en veux pour ça. Car c'est elle qui m'a poussé à m'en sortir, alors que c'est elle qui m'a détruit. C'est à cause d'elle que je me mettais dans ses états. Je n'arrivais pas à vivre sans elle. Et le seul moyen d'y arriver, c'était tout simplement, de boire et de me droguer. Simplement.
Aujourd'hui, c'est le grand jour. Je sors de cure de désintoxication et ça fait trois mois que je n'ai pas vu mes amies, ma famille. Et comme à son habitude, c'est ma jolie blonde de colocataire qui est venu me récupérer à la gare. Elle a toujours été présente. Dieu merci, il me reste encore des personnes de confiance et sur qui je peux compter. En sortant du train, je suis tombée sur Kenzo. Oui. Elle était là. Mais, elle n'était pas là pour moi. Elle n'était pas là pour me retrouver et me féliciter, me dire qu'elle était fière de moi. Non. Elle était là pour Julian. Elle l'attendait pour je ne sais pu quelle raison. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Après tout, elle ne savait même pas que je sortais aujourd'hui. Elle aurait pris le temps de m'écrire, elle l'aurait su et peut-être qu'elle serait venue pour moi. Mais non. Nous avons discuté quelques minutes, j'attendais Elsa. Elle n'était pas encore arrivée. Après la discussion avec Kenzo, elle est partie. En pleurant. Comme à chaque fois. Et moi, je suis reparti tout tremblant. À bout de nerfs. Perdu. Confus. J'ai rejoint la voiture d'Elsa. J'ai caché ma peine pour faire place à mon plus beau sourire. Elsa, ce n'est pas seulement ma coloc. C'est aussi une petite partie de ma vie. Elle partage mon quotidien et plus encore. On a franchi les limites. Parce qu'on aime braver les interdits. Et j'adorais ça. J'adorais sa compagnie, passer mes nuits dans son lit. Et me réveiller très tôt pour être discret et ne pas éveiller les soupçons à cause de la charte qu'Elsa avait – elle-même – imposée. Je m'approche à petit pas, valise à la main et je m'empresse de la prendre dans mes bras, à mon tour.  « Moi aussi, j'suis content. » Avouais-je le sourire aux lèvres, avant de me détacher d'elle pour déposer un baiser sur sa joue. Je ne pouvais pas être plus heureux de la revoir.  « Être enfermé pendant trois mois, franchement, c'était horrible. » Annonçais-je tout simplement avant d'attraper ma valise et de la mettre dans le coffre de la jeune femme. J'étais content de rentrer, vraiment. J'avais besoin de me poser à l'appartement et de ne plus bouger. J'avais besoin d'être en bonne compagnie avant l'arrivée de Cassie. Parce qu'elle, elle vient un plus tard. Ah oui, il va falloir que j'explique à Elsa que j'ai une copine maintenant.

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“You can feel his disease come together, right now. over me. he roller coaster. he got early warning. he got muddy water. he one mojo filter” ✻✻✻ Si Elsa avait cotoyé la drogue, c'était bien vrai. Elle l'avait côtoyée dans tous les sens du terme, et sous toutes ses coutures. Elle n'en était pas fière du tout, mais c'était une partie de sa vie. Elle avait commencé tôt, à 17 ans. Ça pouvait ne pas paraître si tôt, considérant qu'elle avait dealé pour des jeunes encore plus jeunes qu'elle. On pouvait par exemple citer Cassie, qui était venu vers elle alors qu'elle n'avait que 14 ans, et encore, Elsa n'avait jamais su si c'était vraiment sa première prise. Elle avait commencé tôt, mais à la base, elle avait été influencée. L'amour rends aveugle il paraît. Et bien Tyler lui avait brouillé la vue de telle sorte qu'elle n'avait pas vu le déchet qu'il était déjà à cette époque. Mais il avait deux ans de plus, il était beau, et mystérieux. Il caressait ses cheveux blonds, déjà très longs, d'une telle façon qu'elle frissonnait à chaque fois. Elle se perdait dans l'immensité de ses yeux verts, et dans les boucles aux courbes parfaites qui agrémentaient sa tête aux traits creusés, mais fins. Il avait cette barbe de trois jours, et cet air fatigué à longueur de temps. Et cela faisait craquer la jeune femme. Alors quand il lui avait proposé de planer quelques instants avec lui, pour se sentir comme au paradis, elle n'avait pas pu refuser. Et ce fut sa plus belle expérience. C'est d'ailleurs ce jour-là qu'elle était tombée amoureuse de lui, et qu'elle avait su qu'elle ferait au moins un grand bout de chemin avec lui.
Ces quelques années avaient été parfaites aux yeux naïfs de la blonde, et elles avaient fini dans la plus grande des tragédies. D'un coup, il n'était plus là. Il ne lui caressait plus les cheveux, il ne lui disait plus des mots doux au creux de l'oreille. Ses boucles s'envolaient dans la fumée alors qu'Elsa tentait de les rattraper.
Les nombreuses bêtises qu’elle fit après, était certainement des tentatives pour rejoindre Tyler, n’importe où qu’il soit. Mais elle n’avait pas réellement envie de mourir. Elle voulait simplement oublier la douleur que son manque lui procurait. Retourner au paradis, pour ne plus rien sentir, le temps d’une envolée.
Mais malgré les plus grosses erreurs de sa vie, Elsa été finalement parvenue à s’en sortir. Elle était là aujourd’hui, et s’il lui arrivait de fumer un ou deux joints dans le mois, elle n’avait plus jamais touché à une seule poudre blanche ou autre drogue encore plus forte.

Lorsqu’elle vit Zola s’approcher de sa voiture, elle avait l’impression de se voir elle-même, quelques années plus tôt. Une âme perdue, qui venait tout juste de se rendre compte que si elle ne faisait pas d’efforts, elle risquerait de gâcher sa vie. Une âme perdue qui était allé chercher de l’aide, et qui avait besoin qu’on la soutienne pour rester sur le droit chemin. Pour Elsa, il y avait eu Maxence. Son frère avait toujours tout fait pour elle, et si la jeune femme n’avait pas réussi à accepter son aide plus tôt, elle l’avait sagement écouté après sa cure. Et aujourd’hui, elle était là pour tenir la main de Zola.
Elle lui sourit alors qu’il la saluait, « ça devait pas être très agréable non, mais au moins tu as pu apprendre sur toi ! » Sa première cure n’ayant pas été un franc succès, c’est à la deuxième qu’Elsa avait vraiment compris ce qu’elle devrait faire. Elle passa alors son doigt le long de sa joue, un sourire malicieux aux lèvres. « En tous cas ça t’as pas mal réussi, t’es beau comme un cœur ! » Elle avait toujours trouvé du charme au jeune homme, mais il avait une barbe mal taillée qui le rendait encore plus viril. Et puis il y avait quelque chose de différent dans son regard, dans ses traits. Il avait grandi, et cela le rendait un peu plus sexy. Elsa aurait presque eu envie de croquer dedans, mais elle secoua vite la tête pour laisser s’envoler ses idées malsaines.

« Dis-moi, c’est pas Kenzo que j’ai vu partir ? Je suis pas sûre hein, mais je crois qu’elle était un peu énervée. » Elsa avait pas mal suivi les histoires de Zola, et Kenzo en était une des actrices principales. Elle ne voulait se mêler d’aucunes histoires, mais si elle pouvait l’aider en quoique ce soit, elle le ferait.

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zola et elsa

En entrant en cure, je savais ce qui m'attendait. Je ne l'avais jamais vécu auparavant, c'était bien la première fois. Et pourtant, je savais dans quoi je m'engageais. Je savais que je finirais par taper des crises de manque et que j'aurais beaucoup de mal à surmonter cette épreuve. Mais, j'ai finis par y arriver. Tout simplement parce que je ne tapais pas aussi longtemps qu'un drogué aux normes (si ont peut dire ça ainsi). Je n'ai touché que pendant un an et demi. Rien de bien inquiétant. Je n'en prenais pas tous les jours, seulement lorsque j'étais en soirée. Ce qui veut dire, assez souvent au final. Quoi qu'il en soit, je savais qu'en allant en cure j'y arriverais. Et je savais que j'en ressortirais plus grand. J'ai grandi, j'ai mûris. J'ai changer tout simplement. Et j'ai même trouver l'amour. Enfin, l'amour je l'ai trouvé depuis mes huit ans. Seulement, c'est différent aujourd'hui, car il y a Cassie. C'est mon premier jour. Le retour de Zola à Londres. Le fait de retrouver mon amie me soulage énormément. Pendant ces trois mois à Manchester, je n'ai pas eu l'occasion de la voir. Quelques coups de fils de temps à autre, mais rien de plus. J'étais bien trop occuper à taper des manques et à conclure, aussi … Je lui souris et je me contente de lui répondre d'un signe de la tête. Oui, en cure j'ai énormément appris. Puis, elle me dit que ça ma pas mal réussi, que je suis beau comme un cœur. J'affiche un de mes plus beaux sourires. « Mais … j'ai toujours été beau comme un cœur ! » Lançais-je le sourire aux lèvres. C'est évident. Bon, je ne suis pas autant narcissique en temps normal, mais parfois, il m'arrive de me vanter sur mon physique. Je ne suis pas une bombe atomique, mais je ne suis pas non plus un laideron. Je suis plutôt mignon, j'ai beaucoup de charme et je sais que j'attire pas mal de filles. C'est le principal non ? Et ce n'est pas ma colocataire d'amour qui dira le contraire, puisqu'elle a succomber à mon charme, elle aussi. Le Zola fait des ravages, que voulez-vous. Je regarde Elsa, elle me dit qu'elle a aperçu Kenzo et elle pense qu'elle était en colère. Je lâche une petite grimace. « Oui, j'ai discuté avec elle et je lui ai dis que j'avais quelqu'un dans ma vie. » Lançais-je assez simplement. Oui, maintenant j'ai Cassie. Et elle me rend heureuse depuis plus d'un mois maintenant. On a décidé de se mettre ensemble dans ce centre, elle était également de la partie. Ses petites boucles dorées, ses fossettes, sa peau douce. Malgré la blondeur de ses cheveux, Cassie a quelques points communs avec Kenzo. Et elle a finit par me faire craquer. J'ai succomber. Et malgré ça, je sais très bien que dans mon cœur il n'y aura que Kenzo. Pour toujours.

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zola monroe & elsa lannister

“You can feel his disease come together, right now. over me. he roller coaster. he got early warning. he got muddy water. he one mojo filter” ✻✻✻ Elsa se sentait adulte. A ce moment-là plus que jamais. Elle avait en fait l'impression d'être comme la grande sœur de Zola. Une femme qui est passé par un tas 'épreuves très compliquées, et qui souhaite apprendre de ses erreurs pour guider son prochain à ne pas les reproduire. Elle avait l'impression d'être importante pour lui, même si ça n'était pas forcément le cas. Elle ne savait pas vraiment si elle représentait quelqu'un d'important pour lui, mais elle savait qu'il aurait besoin de quelqu'un à ses côté. Une personne répondant toujours présent lorsqu'il avait besoin de quelque chose. Quelqu'un qui serait là principalement pour l'écouter, mais aussi pour le conseiller. Elle n'avait pas les réponses à toutes les questions en réalité, mais elle avait un vécu tel qu'elle pouvait tenter de les trouver avec lui en tous cas. Elle ne pouvait qu'être empathique envers lui et son expérience récente. Comme un tuteur de résilience. Quelqu'un qui saura faire ressortir les points positifs pour pouvoir avancer de plusieurs pas par la suite.

« Bien sûr que t'es toujours beau comme un cœur, mais là tout de suite, encore plus ! » Et elle le pensait. Il n'avait rien à voir avec sa tête lorsqu'il été parti de l'appartement pour sa cure. Rien à voir. Elsa se souvenait encore de ce visage crispé et maigre, à la peau si pale qu'elle paraissait presque transparente. Il n'était pas non plus un extrême drogué, donc on pouvait ne pas remarquer qu'il consommait, mais Elsa le savait. Et elle voyait chaque signe sur son visage dès qu'il était en manque, ou quand il venait tout juste de sniffer un rail. Mais aujourd'hui, il avait repris des couleurs. Il était beau. Et elle senti comme une petite lumière s’allumer dans ses yeux lorsqu’il annonça à Elsa qu’il venait tout juste de dire à Kenzo qu’il avait quelqu’un d’autre dans sa vie. Elsa comprit alors pourquoi la jeune femme était dans cet état quand elle l’avait croisé quelques minutes plus tôt. Elle savait à quel point leur histoire état importante autant pour l’un que pou l’autre, et même si ça n’était pas le grand amour entre Elsa et la brune, elle ne pouvait que compatir. Mais ce qui était le plus important à ce moment-là, c’était le bonheur de Zola. Elle était contente de le voir heureux, et si c’était avec une autre femme que Kenzo, et bien tant pis ! Il ne fallait simplement pas qu’il se fourre le doigt dans l’œil.
Les deux jeunes gens s’installèrent dans la voiture, et Elsa prit le chemin de l’appartement. Elle était réellement contente de le voir revenir à la maison, et elle avait hâte de discuter avec lui. Il avait tant à lui raconter, et elle aussi d’ailleurs… « Alors, parle-moi de cette nouvelle jeune femme ! Je veux tout savoir ! » C’était une expression. Elle ne voulait pas non plus être trop indiscrète !

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zola et elsa

Enfin sorti. Après trois long mois dans ce centre, il me fallait revoir le monde extérieur. Ce n'est pas toujours simple d'être enfermé. En réalité, ce ne l'est pas du tout. En arrivant, je ne pensais pas que j'arriverais à m'en sortir. J'avais de gros doutes. Et puis, les jours ont commencés à s'écouler. Et j'ai fais la rencontre de cette fille. Une jolie blonde a la silhouette svelte. De suite, nous avons sympathisé et je savais que ma vie serait différente. Elle s'appelle Cassidy. Mais moi, je l'appelle Cassie. C'est la fille parfaite, presque parfaite. Parce que tout le monde sait que personne n'est parfait. Je sais pratiquement tout de sa vie, on a largement eu le temps de faire connaissance. On ne pouvait faire que ça de toute manière. La cure ce n'est pas simple, on ne peut pas parler avec tout le monde. J'ai parfois eu quelques différent avec un type de mon âge, dans un état plus grave que le mien. Bref, tout sa pour dire que c'était la plus belle rencontre de ses trois derniers mois.

Je suis très content de voir Elsa. Cette fille compte énormément pour moi. C'est comme une petite sœur pour moi. Je me dois de la protéger, depuis le jour où nous nous sommes fréquenter. Quand quelqu'un entre dans ma vie et que je suis plutôt proche dès le départ, c'est évident que cette femme aura toujours une place dans mon cœur et dans ma vie. Je ne supporterais pas qu'on lui fasse du mal. Et puis, Elsa, elle fait aussi la grande-soeur ou même la mère. Parfois, elle me dispute comme si j'étais un enfant de dix ans. Elle est toujours là a me remonter les bretelles lorsque c'est nécessaire. Le jour de mon overdose, elle était là. Elle aussi. Oui. Et j'ai pu voir sur son visage qu'elle se faisait beaucoup de soucis pour moi. Et j'ai également compris que je me devais de faire quelque chose. Pour elle, pour Kenzo, mais surtout pour moi-même. Je me devais de rester en bonne santé. « J'suis gâté de compliment dis dont ! » Lançais-je le sourire aux lèvres. Ma dégaine me fait peur pourtant, mais bon si je plais comme ça alors tant mieux. Ça veut dire que je ne suis pas obliger de sortir le grand jeu à chaque fois. Ou alors, c'est peut-être l'effet de la barbe de trois jours que je n'ai pas toucher. Je n'en sais rien. Mais quoi qu'il en soit, je lui souris. De ce fait, elle commence à évoquer mon premier amour, me faisant la remarque qu'elle venait de la croiser avant de me voir. J'ai tiré une petite grimace avant de lui expliquer pourquoi elle n'était pas en état. Je lui explique qu'il y a une autre femme dans ma vie, depuis trois mois. Évidemment, elle veut tout savoir. « Elle s’appelle Cassie. Je l'ai rencontré en cure. Ouais, j'sais c'est pas l'idéale comme lieu de rencontre, mais bon. Elle a été un soutien permanent. » Dis-je simplement pour commencer. Le sourire aux lèvres je commence donc à la détailler physiquement. « C'est une jolie blonde, les cheveux longs, avec un corps divin. Elle est parfaite. Les yeux bleus et un visage très fin. Le contraire de Kenzo. » Terminais-je en levant les yeux au ciel. « Elle te ressemble un petit peu ! » Avouais-je en ricanant bêtement. Oui, elle a quelques airs. Bon rien d'extra, mais on pourrait croire qu'elles ont un lien de parentés. Je m'égare.

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