When the world stops and stares for awhile (Apolline)

When the world stops and stares for awhile

Apolline & Ian

Le dîner avec mes parents, avait été un fiasco total et finalement, Apolline et moi, avions quitté la table en plein milieu du repas, à cause de l'attitude irritable de ma chère mère. C'était aussi la soirée des premières fois. Première rencontre entre Apolline et mon père, premier repas avec mes parents, première annonce publique de la grossesse de Apolline ou encore, la première fois où j'avouai à haute voix, être fou amoureux de ma belle assistante. Dans l'ambiance, je ne savais pas si elle avait relevé cette déclaration plus que foireuse et peu romantique. Il était vrai que j'aurais pu lui ouvrir mon cœur dans de meilleures circonstances. Quoi qu'il en soit, la soirée avait fini à notre appartement, dans le plus beau des silences, Apolline s'était endormie dans mes bras, après s'être abandonné l'un à l'autre. J'avais observé pendant de longues heures son corps nu et parfait. Je m'amusai à imaginer son ventre s'arrondir, mois après mois, avant que le sommeil ai raison de moi. Je m'éveillai avant la jeune femme, sans doute, sa grossesse l'épuisée et les dernières que nous avions vécu avaient été éprouvantes. Je me hâtai de lui faire un petit déjeuné. La demoiselle se leva une bonne heure après moi et elle me rejoint au salon où tout était prêt. " Bonjour ma belle ! " dis-je, en m'approchant afin de m'emparer de ses lèvres. " Tu as bien dormi à ce que je vois. " lançai-je, en suivant du doigt, la trace de l'oreiller qui courrait sur sa joue rose. Je l'enlaçai tout contre moi, avant de lui offrir son plateau surprise. Jus d'orange, tartines et confitures, je n'avais rien laissé au hasard, de quoi revigorer notre jeune et futur maman. " Aller reprends des forces, nous allons aller nous promener aujourd'hui ! Il fait un temps radieux. " affirmai-je, en avalant mon café. Le ciel s'était dégagé, même si nos esprits étaient encore brumeux de la veille. J'espérais faire oublier ce mauvais moment passé avec mes parents à la demoiselle, en priant pour qu'elle n'y fasse pas allusion. Si c'était le cas, alors je ferais face avec un large sourire, comme je savais faire. Mais je ne comptais pas gâcher cette belle journée. Je finis d'engloutir ma tartine, avant d'embrassai la jeune femme sur la joue, avant de courir à la salle de bain. " Je vais prendre une douche, finis de déjeuner tranquillement ! " annonçai-je, en disparaissant à l'étage. Une fois de plus, j'avais tout programmé en quelques minutes et je savais que cette journée allait ravir Apolline. Un dimanche entier, rien que nous deux en amoureux, sans oublier le petit bout de nous, dans son ventre. Quelques minutes après, je rejoins la demoiselle, dans le salon, vêtu d'un accoutrement dans lequel, elle n'avait pas l'habitude de me voir. Pour une fois, j'avais laissé mon costume d'homme d'affaire au placard et n'était vêtu que d'un simple jean et d'un sweat. " Tu vas te préparer ? On part dans une demie heure... enfin quand tu seras prête ! " pressai-je la demoiselle, qui venait à peine de finir son petit déjeuner esquissant un large sourire, heureux de la voir au petit matin.      

When the world stops and stares for awhile

Apolline & Ian

Le sourire de Apolline égaya le petit matin, avant que je ne lui fasse remarquer la trace qu'avait laissé l'oreiller sur son beau visage. La demoiselle se mit à rire aux éclats, disant qu'elle avait merveilleusement bien dormi et cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Sa bonne humeur me soulagea, malgré tout ce qui s'était passé la veille, elle était parvenue à se détendre et oublier tous ses petits tracas. Apolline me retourna la question. Pour ma part la nuit avait été courte. Entre nos ébats et le fait que je l'avais contemplé toute la nuit durant son sommeil. Néanmoins, j'affichai un large sourire. " Tu devrais le savoir ! " lançai-je d'un ton enjôleur, captant les prunelles de la jeune femme, à peine éveillée. Je ris " Ca va, je suis en forme et j'ai envie de sortir un peu ! " avouai-je, en retournant à mes tartines. J'engloutis mon petit déjeuné en deux temps trois mouvements, afin d'allait me préparer. La demoiselle me vola un baiser et me remercia de ma délicate attention. Je lui rendis son baiser, avant de filer sous la douche et de m'habiller rapidement. Je reviens au salon, en mode décontracté - tenue du dimanche. " Hé bien, tu avais une faim de loup.. il faut que tu mange pour deux, pas pour quatre ! " lançai-je, d'un ton moqueur, en me passant la main dans mes cheveux encore humides. La jeune femme m'observa des pieds à la tête, admirant mon changement de look. Elle adorait et me couvrit de compliments. " Merci, chérie ! " dis-je, en embrassant la demoiselle sur la joue, avant de la presser un peu. Apolline vola se préparer, tandis que je débarrassais la table et fis la vaisselle. La jolie revint vers moi, en moins de temps qu'il n'en fallut. Elle aussi avait opté pour une tenue décontractée, qui lui allait comme un gant. " Oui, je suis fier de toi, tu es parfaite ! " affirmai-je, en m'emparant de ses lèvres. Nous partîmes peu de temps après. La plage n'était pas bien loin, sans doute à une vingtaines de minutes de la maison, en voiture. La route se fit dans le silence, du moins, jusqu'à ce que Apolline vienne à le rompre avec une question des plus déstabilisantes. Finalement, elle n'était restée insensible à ma déclaration. Je quittai un instant la route des yeux pour regarder la jeune femme, me pinçant les lèvres. Je ne laissai rien paraître et je ne pouvais fuir une nouvelle fois. Je m'éclaircis la gorge. " Oui, c'est vrai.. je pensais que tu n'avais pas fait attention, vu l'ambiance.. ce n'était sans doute pas le meilleur moment pour faire ça.. " dis-je, d'une voix calme et posée. Je retournai à la route, nous n'étions plus très loin et je ne savais plus quoi dire mais je savais qu'Apolline rêverait dans savoir davantage sur cette fameuse déclaration. Oui, j'étais amoureux et il était inutile de dissimuler les sentiments que j'avais pour elle.     

When the world stops and stares for awhile

Apolline & Ian

La demoiselle une réponse plus claire à sa question, elle était si inquiète de nature, que même savoir que j'avais passé une mauvaise nuit, lui faisait soucis. Elle était si attendrissante, qu'elle m'arracha un sourire. Pour ma part, je m'inquiétais de la voir engloutir un si copieux petite déjeuner, même si ça me faisait plaisir de la savoir en si grande forme et ce, de bon matin. Dés l'ors que je lui dis la remarque, la jeune femme répliqua aussitôt, en fronçant les sourcils, sur un ton aussi doux que le mien. Je ris. " Oui, mais un à la fois, tu veux bien ?! Aller file te préparer ! " ordonnai-je avec douceur, en embrassant la demoiselle au passage. Apolline se lava et s'habilla en un temps record. Elle aussi avait décidé de faire simple pour se dimanche et avait opté pour un maquillage léger, ainsi qu'une tenue pratique et décontractée. Malgré tout, elle était magnifique au naturel, je l'aimais pour ça. Mais la jeune femme me contredit malgré mes compliments. Elle disait faire pas mal d'efforts pour m'arriver ne serait-ce qu'à la cheville. Je grimaçai, elle savait très bien que je détestais quand elle se dénigrait de la sorte. Je fronçai les sourcils, avant de secouai la tête et de lever les yeux au ciel, je n'étais qu'un homme après tout. Nous prenions la route, tandis que la demoiselle me rappela ma déclaration foireuse de la veille. Je jetai un rapide regard vers elle, sans pour autant chercher à nier mes paroles auxquelles la jeune femme avait été attentive, finalement. Apolline n'avait pu retenir sa curiosité, ce que je comprenais totalement. " Oui, je ne voulais pas en parler, pour ne pas gâcher cette journée et pour ne pas te brouiller la tête avec de mauvais souvenirs. " annonçai-je, d'un air sérieux, en regardant de nouveau la route. Le bonheur d'Apolline m'importait bien plus que le mien et je ne comptais pas fuir cette conversation. Elle avait le droit de savoir ce que je ressentais pour elle, même si je n'avais pas pour habitude d'exprimer mes émotions. Apolline disait qu'il n'y avait pas de moments particuliers pour avouer une femme qu'on l'aimait. Sûr mais j'aurais préféré le faire l'ors d'un tête à tête et non, d'un repas en famille. La jolie brune était certaine que mes paroles venaient du cœur. Je posai ma main sur sa cuisse, tout en esquissant un sourire en coin. " Bien évidemment et je compte bien te le démontrer. " attestai-je, confiant. Mais Apolline insista sur le fait que s'était réciproque, ce qui me fait sourire davantage. " Comment pourrais-je en douter un instant ? " soufflai-je, sans dire un mot de plus. Oui, je n'avais jamais douté de l'amour que me porter la demoiselle. Elle s'était battue, bec et ongles pour que maintenir notre relation hors de l'eau jusqu'ici. Elle avait même affronté ma mère. Alors comment pouvais-je douter un seule instant de sa sincérité. La route se terminait enfin et nous arrivions à Camden Beach, pour notre petite tête à tête. Il y avait une légère brise, heureusement, nous avions eu la bonne idée de prendre nos vestes. Je tendis la main à la jeune femme, pour qu'elle la saisisse et que nous puissions commencer notre promenade. 

When the world stops and stares for awhile

Apolline & Ian

Le jeune femme m'affirma que la journée ne serait en rien gâcher, même si on venait à converser sur les évènements de notre dernière soirée. Il était vrai, qu'elle s'était terminée en apothéose, pour Apolline et moi, malgré tout, j'appréhendai cette discussion, aussi adulte soit elle. Mais Apolline avait le don d'amener les sujets, les plus délicats, avec une grande dextérité et sans que je puisse y échapper. Néanmoins, cette fois-ci, je me sentis soulager de relâcher tout ce qui me trotter dans la tête depuis pas mal de temps. Sans compter, que ma chère et tendre avait raison, il n'y avait pas de quoi en faire un drame. Apolline n'avait pas l'air d'en vouloir particulièrement à ma mère pour son attitude, elle s'était fait une raison et était plutôt ravie de s'entendre avec mon père. Moi aussi, cela m'enchanté ! Il faut dire que mon père était une crème et adorait les jolies femmes. Apolline se sentait invincible et disait pouvoir faire face à toutes les situations tant que j'étais à ses côtés. Je souris, flatté et touché par ses douces paroles. " Ma mère se calmera, je suis sûr que mon père essaie de lui faire entendre raisons et quand elle te connaitra un peu mieux, elle ne pourra que t'apprécier. Laisse-lui le temps, d'accord ? " dis-je, en attrapant la main de la jeune femme. Je ne défendais aucunement ma mère mais je la connaissais et je savais que quand mon père aura mit son grain de sel, elle l'écoutera et donnera une nouvelle chance à ma petite amie. Sans compter, qu'elle ferait tout pour voir naître son petit fils ou sa petite fille. Nous arrivâmes sur Camden Beach, un endroit que j'aimais beaucoup, pour son calme et son magnifique panorama. Malgré le froid, ces lieux nous annonçaient une belle balade. " Oui et je tiens à garder le mystère encore un peu de temps mais tu seras vite de quoi je parle ! Enfin si tu es sage ! " lançai-je, avec un large sourire, plus que mystérieux. Oui, j'avais prévu quelques choses mais je désirais que la jeune femme me supplie pour que je lâche le morceau. Apolline déposa un rapide baiser sur ma joue, tandis que je l'attirai sur la plage, bras dessus, bras dessous. Il faisait frais mais le bruissement de la mer, nous fit vite oublié ce petit détail. Apolline me complimenta sur mon choix, de plus, elle ne connaissait pas ce coin. " Oui, j'aime venir ici de temps en temps, pour courir ou juste me ressourcer un peu. C'est peu fréquenté en cette période de l'année. Ravis que ça te plaise. Tu n'es pas trop fatiguée ? " demandai-je, inquiet à chaque instant depuis qu'elle m'avait annoncé sa grossesse. Entre les nausées et le travail, la jeune femme devait être éreintée. Il faudrait d'ailleurs qu'elle prenne un peu de repos et qu'elle freine la cadence. Mais le dimanche que j'avais prévu, n'allait pas être très mouvementé, je voulais juste qu'on passe une journée tranquille, tous les deux, à se cocooner l'un, l'autre. " Oui, c'est pourquoi j'ai décidé de venir ici avec toi. Nous pourrons parler posément et nous détendre, en oubliant tout le reste du monde. " affirmai-je, aussi en captant de la jeune femme. Le silence s'interposa quelques minutes, avant qu'une question me vienne à l'esprit. " Au fait, tu as déjà réfléchi à un nom pour le bébé ? " demandai-je, intrigué. J'étais certain, connaissant Apolline, qu'elle avait déjà choisi, même si nous ignorions encore le sexe du bébé.   

When the world stops and stares for awhile

Apolline & Ian

Malgré son calme, Apolline demeurait encore sidérée du déroulement du dîner de la veille, avec mes parents, et de la manière déplacée dont s'était conduite ma mère. La jeune femme fut ferme et ne comptait pas revoir ma mère de si tôt. Elle n'avait d'ailleurs pas envie de convier notre enfant à sa grand-mère, quand ce dernier viendra au monde. Je trouvais la réaction de ma petite un peu démesurée, voir même extrême mais je ne préférais pas donner mon avis et attendre de voir comment aller évoluer les choses. Néanmoins, je pouvais comprendre que la belle écossaise ne voulait plus faire face à la terrible Madame Kavanaugh et pour ma part, j'avais déjà choisi mon camp: ma femme et notre bébé. Il n'y avait pas à discuter, je ne ferais pas ma vie avec mes parents. Et je ne doutais pas des compétences de mon père, pour régler toutes ses histoires de bonnes femmes. J'acquiesçai machinalement, devant les conditions de la demoiselle. " Tu as tout mon soutien chérie, je suis de ton côté. Je pense avoir été suffisamment claire sur ce sujet, hier soir. " soufflai-je, posément, sans détacher les yeux de la futur maman. Je ne comptais bien évidement, pas couper les ponts avec ma mère. Elle rencontrait bien des soucis avec mon jeune frère Chris et je n'avais pas envie d'en rajouter, ni de créer des histoires supplémentaires. Notre vie de famille était déjà bien assez compliquée. Chris, n'y mettait pas du sien, surtout en ma présence mais j'espérais pouvoir lui annonçait la bonne nouvelle de vive voix et qu'il rencontre, lui aussi, Apolline. Chris n'était pas méchant, juste jaloux de son grand frère, pour une raison que j'ignorais encore. Néanmoins, j'espérais qu'il serait ravi d'être tonton d'une jolie frimousse. Comme je m'y attendais ne pu résister à l'envie d'en savoir plus sur ma surprise à venir. Je ris, devant sa moue. " Un indice, laisse-moi réfléchir. Hmmm. Nous allons encore prendre l'avion. Est-ce que ça peut t'aider ? " annonçai-je, en gardant un certain mystère. Je restai encore très évasif, même si j'avais du mal pour garder ce petit secret pour moi. Mon envie de la voir sauter de joie, me faisait languir autant qu'elle. La demoiselle se disait d'attaque pour cette fabuleuse journée, qui serait sans doute encore remplit d'émotions fortes. Nous stoppions notre marche, pour que je puisse prendre la jeune femme dans mes bras quelques instants. Elle se blottit, tout en clamant qu'elle était heureuse de partager ce moment avec moi. Elle était bien malgré une petite fatigue passagère, dû à sa grossesse. " Moi aussi, ma belle, j'attendais ça depuis longtemps ! " murmurai-je, en embrassant son front. " Mais je veux que tu te freine au boulot, je clôturais les dossiers moi-même et je tiens à ce que tu rentre plus tôt le soir. Il faut te ménager. Je veux que tu reste en forme ! " dis-je, en prenant un ton autoritaire de patron, bien que s'était un homme amoureux qui s'adressait à la femme qu'il aimait. Par la suite, je demandais à la jeune femme si elle avait déjà choisi un prénom pour notre enfant. Apolline avait opté pour un prénom de chaque, fille et garçon et se disait trop prévisible. " Je te connais par cœur, chérie ! " lançai-je d'un air taquin. Pour ma part, je n'avais pas vraiment réfléchi aux prénoms que j'aurais pu donner à notre enfant à venir. Neuf mois était simplement suffisant pour en choisir un parmi tant d'autres. " Je pensais, tu sais, à cette fameuse traditions où il s'agit de donner le prénom des grands-parents au nouveau né. Je trouvais ça originale. De mon côté, ça serait Adélaïde pour une fille et Eugene pour un garçon ! " annonçai-je, avec un large sourire. " Qu'en dis-tu ? " demandai-je, impatient d'avoir l'avis de ma chère et tendre !