Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...

adventure of a lifetime. (lou)

:: It's over :: Corbeille :: Anciennes fiches

Aller à la page : 1, 2, 3, 4

Invité

(✰) message posté Sam 16 Jan 2016 - 12:00 par Invité

Lewis Astrid Kipling

London calling to the faraway towns

NOM(S) : Kipling. PRÉNOM(S) : Lewis. Prénom qu'elle trouve trop masculin, la preuve ses parents étaient convaincus que leur premier enfant serait un garçon. Elle se fait appeler Lou en hommage à Lou Reed dont sa mère était fan. Son second prénom est Astrid. ÂGE : Vingt-neuf ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 21 Juin 1986, à Londres. NATIONALITÉ : Britannique. STATUT CIVIL : Célibataire. En charge de ses cinq frères et sœurs. MÉTIER : Reporter pour Channel 5. TRAITS DE CARACTÈRE : responsable, souvent poisseuse, loyale, végétarienne, curieuse, entreprenante, débrouillarde, idéaliste, passionnée, mauvaise perdante, studieuse, madame je-sais-tout, sportive, impatiente, un peu barrée, un peu comique, un peu coincée, dotée d'un côté léger et enthousiaste. GROUPE : On my bicycle.

My style, my life, my name

▲

(01.) Sa mère souffre d'un Alzheimer précoce découvert il y a quelques années. Elle perdait seulement ses clés, pensant naïvement à un manque de sommeil qui lui tournait la tête, puis elle oubliait le chemin pour rentrer à la maison, la façon de nouer ses lacets ou de prononcer certains mots. Et un jour, elle a fini par oublier le souvenir de ses enfants, leurs prénoms et leurs visages. Tout. A 21 ans, alors que sa mère était admise à l'hôpital, Lou devenait légalement la responsable de ses cinq frères et sœurs. Ils lui ont souvent reproché de confondre son rôle de maman et son rôle de sœur ainée. Mais en dépit de tout, de leurs reproches, de l'absence de leur père, elle a tout sacrifié pour ne vivre que pour eux. ▲ (02.) Une particularité dont elle ne se vantera jamais, elle possède une mémoire photographique, cette faculté de stocker dans sa mémoire une immense quantité d'informations. Tout ce qu'elle voit - du simple plan d'une rue à la page d'un livre - est enregistré. D'abord chéri comme un don extraordinaire, elle a mal vécu de voir l'état de santé de sa mère se dégrader. Elle n'a toujours pas osé passer le test de dépistage de la maladie d'Alzheimer pour savoir si elle était porteuse du gêne. ▲ (03.) La majorité des conflits entre les enfants Kipling se règlent en jouant au shifumi sauf si Lou décrète qu'elle est l'ainée donc son avis compte le plus. Elle est la violoniste du groupe The Kiplings créé avec sa fratrie. Ils se réunissent régulièrement pour jouer ensemble et son violon est comme un rallongement de son bras. Elle semble au bord de la crise de nerf chaque fois que l'un de ses frères s'amuse à le lui cacher. ▲ (04.) Surnommée "madame je-sais-tout" d'abord à l'école par ses camarades de classe pour sa manie d'être la première à lever la main et de toujours vouloir avoir raison, aujourd'hui encore ce surnom lui colle à la peau pour sa faculté à ramener sa science dès qu'elle le peut. Elle a un besoin maladif de toujours se réfugier à la bibliothèque lorsqu'elle ne connait pas quelque chose, persuadée que tout s'apprend entre les pages d'un livre. ▲ (05.) Elle est journaliste de terrain pour Channel 5, réputée pour ses reportages originaux dans la section des faits divers. Même si sa position lui plait et qu'elle est proche de son équipe de tournage, elle cherche secrètement à réaliser un reportage qui pourrait la faire sortir du lot. ▲ (06.) Elle possède la manie bizarre de cacher la peluche miniature d'une tortue dans chacun de ses reportages. Peu importe l'endroit où elle se rend, la peluche sera toujours quelque part dans le décor. Rituel un peu débile qu'elle a installé avec son dernier copain. ▲ (07.) Elle a appris le langage des signes au lycée. Langue qu'elle maitrise presque parfaitement aujourd'hui mais dont elle découvre encore des secrets. Pendant un temps, elle signait à la fin de chacun de ses reportages. Beaucoup l'interrogeait pour en comprendre la raison mais personne ne savait pourquoi, ni à qui elle s'adressait. Tous les messages étaient destinés à son ex petit-ami. C'était une façon de montrer qu'elle pensait à lui et pour l'obliger à apprendre à signer puisqu'elle lui donnait régulièrement rendez-vous dans des endroits de la ville. Elle a arrêté après qu'ils se soient séparés. C'est sa manière silencieuse de lui prouver qu'elle l'oublie et qu'il ne compte plus. Mais la tortue est toujours là dans les reportages. ▲ (08.) Deux choses qu'elle cache à ses frères et sœurs : elle a passé plusieurs nuits en garde à vue, le résultat de quelques manifestations qui ont mal tourné pour la protection de l'environnement, la fermeture d'un ancien théâtre et mille autres mouvements (elle veut préserver son rôle de sœur modèle et du fait qu'elle sermonne Leo à chaque fois qu'elle court le sortir de prison) + elle a posé pour une campagne de pub irlandaise, pour de la lingerie, afin de payer la première année de ses études. ▲ (09.) Quand elle regarde ou assiste à un match, c'est toujours la première à crier pour soutenir son équipe. + Elle était membre d'une équipe de volley au temps du lycée et a continué pendant sa première année universitaire. Une blessure au poignet l'a contrainte à arrêter. On peut voir une cicatrice qui témoigne de l'accident. Si elle avait plus de temps libre, elle reprendrait pour le plaisir. ▲ (10.) a déjà essayé d'encourager ses frères et sœurs à consommer que des produits bio et une nourriture 100% végétarienne + a subi une extinction de voix pendant deux semaines, elle s'est retrouvée démunie face à ses frères qui prenaient un malin plaisir à diriger la maison et à prendre des décisions débiles pour l'agacer + elle ne boit principalement que du thé et s'amuse à tester toutes les saveurs qui existent + n'a pas pris de vacances depuis plusieurs années + a passé son permis voiture trois fois avant de l'obtenir, elle est terrifiée derrière un volant et préfère se déplacer à vélo (moyen qu'elle trouve plus pratique et plus écologique) + tient un registre de tous les reportages qu'elle a réalisé + est bénévole à l'hôpital pour y animer des ateliers.

PSEUDO : say.

PRÉNOM : lindsay. ÂGE : 23 ans. PERSONNAGE : personnage inventé (avec l'aide de elsa adventure of a lifetime. (lou) 208687334

) AVATAR : kate mara. CRÉDITS : shiya (avatar). COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : adventure of a lifetime. (lou) 2787930049

CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: triple compte et changement de personnage, RIP hazel adventure of a lifetime. (lou) 2107231163

adventure of a lifetime. (lou) 2137170534

Invité

(✰) message posté Sam 16 Jan 2016 - 12:00 par Invité

« Il nous abandonne. » Son regard sombre était posé sur la silhouette de son père qui se tenait près de la porte, sa valise à la main. Il pensait sûrement que tous les enfants dormaient et n'avait pas vu la tête de ses trois ainés apparaître sur le palier du premier étage pour le voir disparaître dans la nuit. Il ne voulait pas les quitter, il ne voulait pas voir leurs regards tout triste pendant qu'il les abandonnerait pour une vie sans eux. Elle fronça ses petits sourcils avant de se pencher dans l'escalier pour entendre ce qui se disait entre les deux adultes. Sa mère ne paraissait ni triste, ni soulagée de voir son ancien amour s'en aller, comme si elle s'était faite à cette idée depuis longtemps. « Pousse-toi Lewis, j'entends rien. » L'adolescente grogna contre son jeune frère qui lui tirait le bras pour prendre sa place dans l'escalier. Il fallait qu'elle entende, il fallait qu'elle comprenne pourquoi il partait. Elle pensa aux trois autres têtes qui dormaient profondément dans les chambres au bout du couloir. Elle pouvait sentir son cœur se serrer à l'instant où son père posa sa main sur la poignée de la porte. Elle se préparait mentalement à courir dans les escaliers parce qu'il se serait souvenu qu'il avait des enfants à prévenir. « Tu me fais mal Richie, arrête. » Elle résistait, pas prête à céder sa place, pas même lorsque Leo attrapa son pied pour la bouger avec l'aide de l'autre garçon. Ils se liguaient toujours contre leur ainée et elle s'agitait entre leurs bras pour garder un peu de pouvoir sur la situation. Mise de côté, elle renifla et partie se réfugier dans la chambre de sa mère pour se coller à la fenêtre. Elle observait la rue déserte, elle observait le taxi qui s'arrêtait devant leur grande maison. Elle compta jusqu'à vingt, la porte s'ouvrit. A vingt-cinq elle espérait encore tristement entendre son prénom, son père qui aurait souhaité lui dire au revoir. A quarante-six, la voiture tournait au coin de la rue. Son père était parti.

« Il paraît que t'as un amoureux. Lewis, c'est pas bien de cacher ça à ton frère. » Il éclata de rire en voyant sa sœur râler. « Lewis, Lewis, Lewis. » Tout en continuant de râler, elle s'agitait dans le petit salon pour regrouper tous les livres à ramener à la bibliothèque. Elle aimait arriver à l'ouverture, comme si elle craignait de perdre du temps ailleurs que dans son endroit favori. Elle jetait un coup d'œil nerveux à l'horloge pour la quatrième fois puis contourna son frère qui l'assommait de ses remarques moqueuses. Adossé contre le frigo, Leo arborait une moue taquine de voir son ainée intéressée par un garçon. Il se trompait, il avait faux mais elle n'avait pas le courage, pour le moment, de s'occuper de ce qu'il croyait ou non sur sa vie sentimentale. Il ne l'écouterait probablement pas, trop amusé de pouvoir l'embêter. « Il s'appelle comment ? Je le connais ? » Elle levait les yeux au plafond alors que le visage du garçon apparaissait dans ses pensées. Mais il ne l'intéressait pas. Pas de la façon que Leo aimait croire. Alors elle attrapait un stylo et nota le numéro du plombier qu'il faudrait appeler pour s'occuper de la fuite d'eau au deuxième étage. Le frère s'en fichait et chiffonna le petit papier qui tomba à ses pieds. En y réfléchissant, Lou comprenait qu'elle devrait s'en occuper toute seule. Comme à chaque fois. Comme à chaque problème. Elle n'aimait pas embêter sa mère avec d'autres affaires. Elle cachait le numéro dans sa poche et calait sous son bras son ballon de volley. « C'est un professeur ? » La mine dégoûtée, elle s'éloigna de son frère pour rejoindre le reste de la fratrie qui était installée dans la cuisine. Elle voulait prévenir Janis qu'elle lui avait trouvé une nouvelle couleur pour ses cheveux mais Richie bouscula Leo pour intervenir. Il avait dû suivre l'échange entre son frère et sa sœur. « T'as conscience Lou, que les garçons dans les livres ne sont pas réels ? »

Ils étaient tous réunis dans le salon, se dévisageant les uns, les autres, avant que leurs regards ne reviennent se fixer sur la seule personne pour qui leur amour ne connaissait ni limite, ni barrière. Leur maman. Ils avaient tous hérité de ses yeux et ils l'observaient dans un silence un peu intime, comme pour témoigner leur respect, leur soutien, leur amour, leur panique. Pour la première fois, Lou savait que la solution ne se trouverait pas dans un livre. Elle irait fouiller, elle irait emprunter tous les livres de médecine à la bibliothèque juste pour trouver un miracle ou un espoir sur lequel se raccrocher. « Mais à ton âge... » C'est Richie qui avait parlé. Elle se rappelait avoir vu un énorme livre de chirurgie à la bibliothèque universitaire pendant la visite des facs. Peut-être qu'elle pourrait le consulter. Seulement un espoir, elle avait juste besoin d'une petite bulle d'espoir. « Tu es si jeune, c'est pas possible. » Gloria avait surenchéri. Son regard se braquait sur le visage de leur maman, sur ses traits paisibles et fatigués. Elle ne trouvait rien à dire, elle sentait seulement son cœur l'abandonner, la laisser là toute seule au milieu de ses frères et sœurs. Même une blague de Leo n'aurait pas suffit pour la faire sourire. « Le type d'Alzheimer dont je suis atteinte est très rare. Et. » Un miracle, un espoir, elle aurait donné n'importe quoi pour que quelque chose de beau leur tombe entre les mains. Sa mère les regardait et en croisant son regard, elle comprit à quel point elle était naïve d'espérer. « C’est une maladie héréditaire. » L'une de ses sœurs prononça quelques mots qu'elle n'écoutait plus. Gloria ou Janis, elle n'aurait su dire laquelle avait parlé. Ses yeux étaient trop occupés à détailler sa mère assise à côté de River à qui elle tenait la main. Son cœur tambourinait contre ses tempes, avec une telle force, comme si il essayait de s'échapper. Comme si il refusait de la voir s'en aller, de la voir l'oublier. Une maman n'oublie pas ses enfants.

Le tournoi de poker était organisé chaque année au nord de Londres, le temps d'un week-end. Pour la première fois depuis qu'elle avait obtenu son badge de reporter, on l'envoyait sur le terrain. Pas dans un simple supermarché ou à la fête d'un petit village. Elle arrivait au plus grand tournoi de poker. Elle avait préparé son reportage pendant deux longues semaines, dans un petit café à l'angle de Oxford Street, avec l'aide de Fred et Stuart, son équipe de tournage. Pour les derniers préparatifs, ils s'étaient réunis à deux heures de l'après-midi alors que le temps était mauvais. C'est Fred qui avait donné l'adresse de ce café, parce qu'il y avait ses habitudes et qu'il leur fallait un endroit pour travailler. Elle avait préparé une liste de questions destinées aux joueurs et s'était endormie après avoir passé des heures à lire des livres expliquant les règles du poker. – Stuart, le caméraman, avait été engagé en Mars 2011, suite à un malentendu qu'il n'osait toujours pas avouer. Fred s'occupait de tout, des réservations autant que du matériel. Il travaillait pour la chaine depuis toujours, disait-il. Lou avait rejoint l'équipe en dernière, résultat d'une promotion qu'on lui disait largement méritée après avoir passé une année à apporter le café et prendre en note tout ce que le directeur de la chaîne disait. – Stuart la briefait encore un peu alors qu'il s'occupait de nettoyer l'écran de sa caméra. A l'arrière du camion, Fred chargeait le matériel dans les sacs. « On commence par un plan général de l'endroit. Lou, tu fais ton speech habituel et ensuite on va à l'intérieur. » Elle hochait la tête tout en se remémorant les explications de Leo sur les règles du jeu. Elle sortait du camion, un sourire plaqué sur les lèvres de voir un soleil éclatant dominer dans le ciel tout en se plaçant devant l'immense bâtiment où était organisé le tournoi. Elle mettait le petit écouteur au creux de son oreille et alors commençait le reportage. A cinq. Cinq, quatre, trois, deux... Elle fit signe à Stuart de lancer le direct. Et alors elle devenait Lou Kipling, journaliste pour Channel 5. Ils étaient l'équipe la moins glorieuse de la chaîne mais peut-être celle avec le plus d'ambition.

« Regarde la couleur que j'ai trouvé pour Janis. » Lewis tournait la boîte de teinture entre ses mains pour la montrer à sa mère. « Elle est tellement belle avec les cheveux bleus, ça lui donne un côté un peu magique. River continue de lui trouver pleins d'autres couleurs, mais je ramène toujours du bleu. C'est la base. » Le regard perdu, sa mère avait oublié qui était Janis et probablement elle ignorait qui était la jeune femme, assise sur la petite chaise rouge, qui lui racontait toute sa vie, qui lui parlait de River et de ses autres frères et sœurs. « J'ai réussi à réparer la chaine de mon vélo sans l'aide de River pour une fois. Et je lis un nouveau livre, l'histoire d'un écrivain qui a perdu le goût de l'écriture. J'aime beaucoup, on devrait le lire ensemble. Leo m'a offert une nouvelle bouteille de vin pour fêter mon emménagement. Mais pas question que je garde ça, c'est interdit. Il va finir en prison avec cette histoire de vin. » Elle tournait toujours la boîte entre ses doigts, comme si elle cherchait à s'occuper pendant qu'elle racontait à sa mère les derniers évènements. Elle repensait à cette bouteille d'alcool cachée au fond d'un carton qu'il faudrait jeter. Inquiète à l'idée que quelqu'un apprenne que son frère fabriquait de l'alcool illégalement. « River t'a dit ? J'ai trouvé un appartement. Mais ne t'inquiète pas, je retourne tous les jours les voir. Ils seraient capables de détruire la maison si je ne viens pas. » Assise dans un autre fauteuil, sa mère ne réagissait pas. Son regard était éternellement fixé sur la fenêtre et elle respirait avec difficulté. Parfois, Lou s'imaginait qu'elle lui répondait, qu'elle la félicitait pour son travail, qu'elles riaient ensemble de ses reportages et lui donnait des conseils sur les hommes. Mais seul le silence lui répondait. Seul le silence lui offrait une étreinte froide, glaciale qui aurait dû être chaleureuse et maternelle. Brillante, avec une odeur de lavande, comme sa maman.

« Tu sais ce qu'on dit ? Un type qui joue de l'argent qu'il n'a pas, c'est dangereux. Tu mérites mieux. » Elle hochait la tête, laissant une larme s'écraser contre ses lèvres qui formaient un sourire triste. Stuart refermait ses bras autour de sa taille et elle se laissa naïvement aller contre son torse. Lou se sentait particulièrement stupide depuis qu'elle avait entendu son ex petit-ami quitté leur lit au milieu de la nuit. Dans un autre contexte, elle aurait pu croire qu'il partait rejoindre une autre femme, qu'il la pensait assez débile pour ne pas remarquer son absence. Mais sa main avait effleuré sa place dans le lit vide et elle l'avait entendu s'habiller pour partir. Pour retourner jouer au poker, pour jouer le peu d'argent qu'ils avaient. Il avait promis d'essayer d'arrêter mais peu importe les promesses, peu importe tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui, peu importe qu'elle l'aime, il choisirait toujours les jetons. Toujours les cartes. Toujours l'adrénaline que lui procurait le jeu. Et elle l'avait toujours su finalement. Elle l'avait su à l'instant même où son regard avait croisé le sien pendant le tournoi, lorsqu'il l'avait séduit, lorsqu'il captait son attention en rentrant dans une pièce et par la facilité qu'il avait de lui faire tourner la tête juste par sa simple présence, sa belle gueule et son côté téméraire et nonchalant. Elle aurait pu continuer ainsi mais c'était épuisant. « Dis-moi qu'on ne retournera pas au tournoi cette année ? » Stuart riait encore tout en attrapant sa caméra qu'il rangea avec un soin tout particuliers dans son sac. « Non, on nous envoie à Dorking pour faire un reportage sur un italien qui souhaite battre le record du monde de la plus grande pizza. » Elle osa un nouveau sourire, pas certaine que ce reportage soit mieux. Au moins, elle ne le verrait pas là-bas, c'était là le seul point positif.