» Schizophrénie : Kyle A. Rowena et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Dim 22 Fév 2015 - 21:37 par Hazel J. Chase
Maya Miranda Scott
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Scott PRÉNOM(S) : Maya Miranda ÂGE :25 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 14 juillet 1989 à Chicago aux USA. NATIONALITÉ : Américaine. STATUT CIVIL : Officiellement en couple. MENTION : Compliqué. MÉTIER : Infirmière TRAITS DE CARACTÈRE : Dévouée, naturelle (en principe), persévérante, tendre (à croquer même elle souhaiterait parfois que vous vous cassiez les dents), sociable, sincère (en théorie), passionnée, romantique (ça dépends pour quoi), observatrice, drôle (même sans le vouloir), attirante, attractive, aimante, loyale (normalement), séduisante, sensible, souriante (à l'origine), intelligente, sympathique, serviable (dans ses bons jours). Mais aussi :Angoissée, Caustique, agressive, cassante, cynique, compliqué, complexé ( sa dépends des moments), instable, jalouse, possessive, provocatrice, négligente, narcissique, manipulatrice, égocentrique, secrète, révoltée, vulgaire, sarcastique, sans gêne (parfois), triste, sombre, borné, confuse, désinvolte, insatisfaite, dominatrice. GROUPE : Walk on a Line.
My style, my life, my name
* C'est une accro du chocolat, de la nourriture en général, elle compense son angoisse en mangeant. Elle est boulimique à temps-partiel. *Elle idéalise Adam depuis qu'il n'est plus là, (il est donc difficile de lui arriver à la cheville). *Elle est jolie, attirante, très séduisante et elle le sait ! Elle en joue d'ailleurs – beaucoup- à l'occasion. * Elle est très proche de Lizzie et adore son neveu, à qui elle pourrait passer son temps à faire des cadeaux, si on ne l'arrêtait pas. * Elle se déplace à pieds. Mais pourrait éventuellement envisager que quelqu'un la porte. Histoire de ne pas abîmer ses chaussures. * Pour des raisons respect de vie privée et de non médiatisation Maya et son frère porte le nom "Scott" de leur mère. *Elle maudit Robb de gérer son argent. * Elle est terrorisée à l'idée de se retrouver de nouveau enfermer dans sa fameuse clinique. Même si elle ne l'avouera pas. *Elle à utilisée son deuxième prénom pour se créer une sœur jumelle maléfique. Si on lui reproche quelque chose, elle condamnera Miranda. *Elle fait très régulièrement des cauchemars. * Elle bois, elle fume -pas tout le temps. Elle s'habille et se montre très vulgaire quand l'envie lui prends. (la faute à Miranda hé, n'est ce pas ? ). * Elle rends visite à Tom dès qu'elle peut. *Il l'obsède. *Elle refuse d'affronter la douleur morale.
PSEUDO : JJ PRENOM : Jean-Jacques. ÂGE :101 ans (eh oui déjà...comme le temps passe vite...) PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Nina DobrevCREDITS :WTF ? Charney COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : J'ai des relations haut placées dans l'administration
Story of my life:
At the beginning
"Where oh whered my body go? Africa or Mexico? Where oh whered my body go?Oh! Have you seen my ghost? A ghost just needs a home..." Winterspleep. Douze ans de bonheur, se consumant comme une vulgaire cigarette. Tic tac tic tac tic tac. Le temps passe et il ne reste plus que des cendres. Les dinosaures ont gelés – après avoir prient une grosse caillasse sur le coin du nez. Dieu c'est retrouvé cloué en croix et Adam est mort...Un accident, stupide, banal, sans intérêt et qui avait pourtant suffit à l'arracher à nos bras, au monde. Les commentaires ont étés nombreux et tous aussi aberrant les uns, que les autres : "C'est bien triste.""Il était jeune." Oui hélas et ce genre de niaises considérations ne le ramèneraient pas. Sa disparition se comptait maintenant en longues années. Sa femme, le fils qu'il n'avait pas pu connaitre, maman, papa, Robb et...même moi, nous avions tous changés. Une évolution vers l'avenir, avec ses bons et mauvais moments. Parce que ce foutue temps qui n'en finit pas poursuivait sa course, quoi qu'on pu en penser...
"Au matin de ta vie sur la planète, éblouie par le dieu soleil. A l'infini, tu t'éveille en merveille, de ta terre, qui t'attends et t'appel...C'est l'histoire de la vie."Disney chansons "Le roi lion".
Tout commence le 14 juillet 1989, jour de ma naissance. Première ébauche du reste mon étrange petite vie. Comme dit précédemment, s'en suivirent x années d'un quotidien normal, heureux. J'ai appris à marcher, à courir, à parler, à rire et aussi à pleurer..."Ton frère est mort". Cette phrase était tombée de la bouche de mon père et je revoyais encore le verre en cristal échapper des mains de ma mère. Une vision au ralenti, à l'image de ses mauvaises séries télévisés surjouées. Mort. Synonyme de " cadavre", qui "ne reviendra plus". Mort. Je maudissais ce mot et ceux qui lui étaient associés, parce qu'ils me poursuivaient. Je vivais à Chicago à l'époque, dans la grande maison familiale. Désespérément vide. Mes parents, ses héros, avaient réussie l'exploit de demeurer ensemble approximativement, jusqu'à mes six ans. Un long et pénible périple. Cependant, un jour, ce grand homme d'affaire en costume gris, valise en main, demi-frère sous le bras, était parti. Ne restait plus que nous trois et enfin, nous deux. Maman et moi. J'évacuais ma peine pendant un certain laps de temps, à grand coups d'eau salée. Je cru brièvement me noyer, pathétiquement dans mes larmes, tandis que Lizzie – ex belle-sœur- s'immergeait dans l'alcool. Mon père – absent- faisait office de mur : froid, dur, distant. Ma mère, se transforma en vieille barque chahutée par le courant. Et les saisons se succèdent, la peine ce teinta en différentes nuances. Car, on ne peut pas continuer indéfiniment à se perdre dans cet état de deuil.
"La tête ailleurs avec des rêves pleins les yeux, on ne sait pas quoi penser d'elle."Disney chansons 'La belle et la bête'. Un cursus basique. Collège, lycée. Le parcours standard de la bonne élève. J'étais la quatrième ou cinquième de chacune de mes classes. J'avais des activités para-scolaires : Chef des pom-poms girls (eh oui leader ou rien), reine de bal du printemps. Le prototype de la fille idéale, celle l'on pouvait jalousement convoiter. Jolie, intelligente, en apparence sans histoire. Mais manquant cruellement de profondeur. Simple bêtise ou volonté illusoire de ressembler au commun des mortels. Finalement peu importait. Peut-être que je faisais déjà semblant à l'époque...Qui oserait me reprocher d'avoir souhaitée être une fille comme les autres -en mieux- ?
"Je prends le chemin de mon rêve d'enfance...C'est un beau matin pour saisir cette chance, qui m'emmène au loin..." Disney chanson "Hercule". Infirmière. Décidée et déterminée à travailler dans le domaine de la médecine. Une façon détournée de me rapprocher consciemment ou non, de mon frère, puisqu'il avait été ambulancier. Bref, un choix contrariant pour "Papa" -qui se manifestait chaque fois qu'une dent lui tombait- et pour "maman", qui auraient espérés mieux de leur-désespérément- seule fille. Mais je ne m'en souciais pas vraiment. Personne ne décidait de ma vie à ma place. Dans mes débuts en jolie blouse bleu, j'éprouvais quelques vagues tourments et pour cause le sang me donnait la nausée. Joyeuse ironie du sort...Je dû faire preuve de grande volonté d'esprit pour passer outre mon dégoût et j'en sortis victorieuse. J'entamais alors une adorable petite carrière à l’hôpital de Chicago. Je continuais de vivre chez "maman", je sortais parfois avec des copines – c'était de mon âge- et je soignais -le mieux possible- un tas de divers gens. Jusque là, tout ce passé plutôt bien.
"Mon plus bel ami de coeur, c'est mon air, mon âme soeur. "Jena Lee "Âme soeur". "Notre vie quotidienne est bombardée de hasards, plus exactement de rencontres fortuites entre les gens et les événements, ce qu'on appelle des coïncidences..." Milan Kundera "L'insoutenable légèté de l'être". Dehors, la nuit c'était installée. Je remplissais deux ou trois dossiers, me tenait prête à recevoir un nouveau patient. Ma deuxième soirée de prodigieuse petite infirmière-aux urgences, là ou l’hôpital avait besoin de moi un lundi soir- devenue accro au café et doté d'hyperactivité à force d'en consommer. Je n'attendis pas longtemps, un brancard arriva en catastrophe . "Homme, entre vingt et vingt cinq ans. Type européen. Accident de voiture. Inconscient. Il a fait un malaise lorsqu'on l'a transporté dans l'ambulance." Je me figeais en plein couloir. "Ou est l’infirmière? Scott! Bouge toi!". Je mis plusieurs minutes à réagir et finis par suivre le mouvement. "Il a quelques cotes fêlées et probablement la jambe cassée. Dès que les gars sont près, faut l'envoyer en radio. Véronique devrait se charger du plâtre si besoin. Tout ce qu'on demande, c'est de le surveiller, de le border si tu veux et de soigner sa main. Je ne sais pas pourquoi comment mais, il a du briser du verre." Le convoi s'arrêta dans un box. "Quant il se réveillera, réexplique la situation. Pourquoi il est là, le blabla habituel. Au besoin bip Marylin et sinon fourgue lui des calmants, il avait l'air assez agité tout à l'heure. Bon courage ! ". Mon collègue avait tourné les talons et je demeurais en tête à tête avec mon malade. Je m'occupais donc de son bobo, enlevait les débris, désinfectais, ajoutais un bandage quand brusquement le jeune homme me saisit le poignet. Je laissais échapper un ridicule cri de fillette apeurée. Si j'avais pu me réfugier dans un trou de souris...Mais lorsqu'il ouvrit les yeux, je tombais littéralement en amour pour lui.
"Je sais que c'est dur, c'est dur d'être toi. Je sais qu'avant c'était pas comme ça. Qu'est ce qu'il y a ? Vas y crie un peu. Mais dis moi, mais qu'est ce que t'as à vouloir me tuer des yeux ? Je sais je te rends fou mais, ça te va plutôt bien..."Shy'm "Je sais". On ne c'était plus quittés. Ni l'un ni l'autre n'en avions trouvé la force. L'amour, trop grand, trop fort, nous consumait rendant la relation d'autant plus intense. Tom Nolan Johnsson représentait pour moi, la vie, le soleil et quelque fois, la pluie. Je ne connaissais rien avant lui et ne voulais rien connaitre d'autre. Je n'abandonnais pas mon boulot, ni mes aspirations, ni mes loisirs ou quoi que ce fut. Simplement, petite Maya avait cédée la place à une femme que j'apprenais à découvrir. Avec cet homme, je me sentais vivante. J'étais la moitié d'un tout, j'appartenais à quelqu'un. Il me montrait un monde différent où je pouvais être moi sans faire semblant, sans être la meilleure, sans artifices. Je parlais de lui à Lizzie, à ceux qui m'entourait...Je repensais à Adam, j'aurais aimée avoir son avis. Souhaitant prendre définitivement mon indépendance vis à vis de mes parents, qui – je ne savais pas pourquoi- ne voyaient pas d'un bon œil mon couple, je me décidais à partir rejoindre mon ex belle sœur et mon neveu préféré en Angleterre. La magnifique ville de Londres n'attendait que nous. Plusieurs mois de bonheur, je me sentais véritablement en famille. Un nouveau poste d'infirmière dans l’hôpital du coin, un confortable appartement, les gens que j'aimais...Néanmoins, une ombre vint progressivement altérer ce beau tableau. Tom changeait, sans que je comprenne réellement la cause du problème. Il tenait à moi, je n'en doutais pas mais il me le démontrait avec une dose de violence durement supportable. En amoureuse fidèle – idiote- et naïve, je laissais faire. Je ne disais rien, ne me plaignais que rarement. Je me persuadée mériter, ce que je subissais. Un bleu ou deux sur les bras, le visage, rien de bien méchant, rien de bien grave.
"Non ne le jugez pas...Vous qui ne connaissez pas, les vertiges...Lui, il est tout monde et bien plus que ça. Seule je crie son nom quand vient le désarroi. Et puis tout s'effondre, quant il n'est plus là...J'aimerai tellement lui dire mais, je n'ose pas. Lui, qui me fais tourner dans le vide, tourner dans le vide, vide, vide...." Indila "Tourner dans le vide". Un nouvel accident. Jamais deux sans trois et après celui qui me l'avait donnée, vint celui qui me le repris. Le téléphone sonna, j'étais chez nous, une journée de repos sympa, entre copines. Et je lâchais tout pour me précipiter aux urgences. Je songe actuellement à ses événements et cela m’apparaît flou. Je gravais dans ma mémoire certains éléments, le sang de son visage à ses vêtements, deux médecins, collègues, n'importe qui, me sortant du bloc ou je ne devais pas me trouver. Et puis...rien, la chambre, des tuyaux, ses yeux clos. Pour combien de temps ? Cela dépendait de son bon vouloir...On ne pouvait évidemment pas prévoir quant il se réveillerait, s'il aurait des séquelles. Il était bien vivant mais dans le coma. Et ce fut le commencement du cauchemar...
"C'est un S.O.S, je suis touchée, je suis à terre. Entendu ma détresse? Il y a-t-il quelqu'un? Je sens que je me perds."Indila. S.O.S. Le silence, le vide pareil à un grain qui s'insinua partout. L'appartement apparu soudainement comme un immense espace, sans vie.Je n'avais que faire de la pièce soit aménagée avec goût, des beaux meubles. Qu’elle soit pleine de monde, ou remplie de rien, la douleur persistait et l’apathie me permettais de l'ignorer. Néanmoins, la solitude tout comme la peine, finit par me sauter à la gorge, aussi acharnée qu'un chien de chasse débusquant un sanglier. Il ne me servis à rien de lutter, je ne fis que resserrer la corde autour de mon cou. Cela rendit le piège d'autant plus oppressant, qu'il ne se referma que plus vite sur moi, parce que je tentais vainement de m'en défaire. Alors j'abandonnais la partie...Game Over.
"Oh oh oh...faut que je reste cool...oh oh oh....Soignez-moi avant que je devienne Crazy...Faut que je reste cool...oh oh oh..."Christophe Willem "Cool". A partir de là, l'existence devint, un robinet foireux, elle s’écoula souvent goutte à goutte, parfois trop vite, trop fort, rarement comme j'aurais pu le souhaitait. Et ce temps... Ce temps qui ne finit jamais. Il se jouait de de moi. Il transformait les minutes en heures, et les jours en lamentables secondes. La vie était là, mais l'instant d'après rien n'existait plus. Il ne restait que de la poussière et des souvenirs. La poussière s'envolait, emportée par le vent... Et les souvenirs...Je distinguais péniblement le monde à travers un voile, un réseaux de couleur grisâtres, allant du sombre au noir total. Mon employeur me mit en arrêt maladie, me déterminant dans l'incapacité complète de travailler. Mes soirée se résumèrent aux excès en tout genre. Fête, alcool, petites pilules occasionnelles. Si "maman " était une barque, sa fille devenait une épave. Une vilaine idée fit alors son chemin dans mon esprit. Et une nuit, je sortis en pyjama et en chaussons. J'allais marcher en plein milieu d'une route, espérant me faire percuter à mon tour. Je n'eus pas cette chance. Puisque la mort me poursuivait, à quoi bon l'éviter. Nous finissons tous au même endroit non?
"And there's no remedy for memory, your face is like a melody. It won't leave my head. Your soul is haunting me and telling me that everything is fine. But I wish I was dead. Every time I close my eyes, it's like a dark paradise. No one compares to you. I'm scared that you won't be waiting on the other side. Every time I close my eyes, it's like a dark paradise. No one compares to you."Lana Del Rey "Dark Paradise". Je battis des paupières, hébétée, désorientée. Une pièce neutre, dénuée de couleur. Une chambre, une cellule. Mon cerveau ne retraça pas immédiatemment le fil des heures, des jours précédents. La compréhension se fit avec une lenteur exaspérante. Enfermée, on me prenait pour une folle. Mais l'étais-je vraiment ? On me répétais que j'avais besoin de repos, qu'il ne fallait pas que je m'énerva. Du calme, du repos. La vie rêvée d'une charmante retraité ayant seulement dépassée la vingtaine. Je ne voulais pas d'un assistement permanent. Je n'étais ni handicapée, ni débile. J'aspirais juste à la tranquillitée. J'aurais donc logiquement dû me ficher du contexte, de ce qui m'arrivais et pourtant je n'y parvenais pas. Je me débattais un certain temps avant de céder. Faire ce que l'on attendait de ma petite personne. Faire semblant. Je suivais avec application les conseils du psychiatre. J'entrepris de racontait un absurde blabla dans un carnet- celui là même que vous pouvez cher spéctateur apprécier maintenant. En supposant que cela intéresse quelqu'un-une espèce de journal de ma pathétique tragédie. J'écrivais et prenais cela bien trop à coeur à mon goût. Je prenais sagement mon traitement et parallèllement à cela dans les moments où je ne savais que faire, je m'inventais un ailleurs. Ce fut à cette époque là, que naquit Miranda. Une façon selon le psychiatre d'expier et de justifier ma partie mauvaise, la méchante fille, mon coté en colère et dégouté. J'étais pas certaine de voir où il voulait en venir mais, Miranda- qui était également mon deuxième prénom- m'arrangeais. Le diagnostic du médecin tomba, me mettant un coup au passage. Je me sentais accusée, jugée. "A priori vous souffrez d'un léger trouble...". Je n'écoutais que partiellement son discours. Borderline. Rien que ça. Cela dis, j'avouais que les symptômes semblaient très prometteurs : sentiments de vide, d'ennui, sentiment d'être abandonné (peur irraisonnée de l'abandon...on ne se demandera pas pourquoi...), dévalorisation ( difficile de se sentir la plus belle en vieux pyjama d’hôpital et peignoir. Même pas une petite nuisette sympa, le minimum...), abus de substances (alcool, stupéfiants) , conduites à risque, tentatives de suicide, carence narcissique, trouble du comportement alimentaire (anorexie, boulimie) ,sexualité chaotique ( vu qu'il ne se passait plus rien, j'imaginais qu'on pouvait appeler ça chaotique oui.), insomnie chronique (Oui, les cauchemar qui vous réveillait chaque nuit ou presque empêchait un peu de dormir),tendance à la manipulation ( poser des questions dont connait déjà les réponses...ce n'était pas manipuler...Ah si ? Vraiment?).
"J'ai un peu de mal à trouver le sommeil quand je t'imagine...Alors j'enfile une veste et un verre de vodka, tant pis si j'empeste la trouille et le tabac. Je danse jusqu'à rire, je pris le jour de ne jamais revenir, j'ai moins à vrai dire des vampires que de ton souvenir..." Jenifer "Danse". Six mois, qui m'avait parut une éternité dans cette foutue clinique : Les champs fleury. Malheureusement, la seule fenêtre dont je disposais donnée sur un immense pin, qui me gâchait toute la vue. Et comme je ne sortais pas...Mais je retrouvais enfin la liberté. Youpi ! Cela ne signifier pas pour autant que je fus guéri, tout du moins selon ces charmants docteurs – à choisir j'aurais voter pour une succession de rattrapage de toute leur promo. Après cette douloureuse période, j'essayais tant bien que mal de reprendre de pieds, de faire comme si...Je voyais toujours mon psy – ce qui n'était pas négociable- , je déménageais pour un appartement plus petit , n'ayant pas le courage de retourner chez "nous". Une étape que je me sentais pas encore capable de franchir. J'eu aussi, le joyeux loisir de découvrir que mon demi-frère, Robb gérer l'argent que mon père avait mit de coté pour moi. Je me retrouvais sous tutelle, déclarée inapte à gérer mes finances. Autant vous dire, que la nouvelle, fut délicate à avaler. Bref, la vie reprenait son cours. J'étais cependant, bien décidais à faire les choses comme je l'entendais. Nouvelle vie, nouveau moi. Que cela plaise ou non. Pour preuve, je déchirais la page sur laquelle j'inscrivais mon récit et le jetais au brûle.
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Lun 2 Mar 2015 - 21:11 par Hazel J. Chase
After the beginning
"I'm so tired of being here. suppressed by all my childish fears. and if you have to leave. i wish that you would just leave. cause your presence still lingers here. and it won't leave me alone. these wounds won't seem to heal...this pain is just too real .THERE'S JUST TOO MUCH THAT TIME CAN NOT ERASE"Evanescence. Immortal Il c'était réveillé, après un long sommeil, à la façon de la belle au bois dormant. Se retrouver avait été beaucoup plus difficile à gérer que prévu. L'espace de plusieurs semaines, je m'étais engagée à être aux petits soins avec mon patient préféré. Il avait du se concentrer en grande partie sur la rééducation, les visites régulières à l'hôpital, le suivit psychologique...Sa mémoire quelque peu endommagée revenue par morceaux...J'essayais de voir cela comme un autre mauvais moment à passer...Tout finirait surement par s'arranger. Et je me trompais. Parce que si tôt remit sur pieds, il était repartit...Encore...Encore et bien plus loin. Je n'étais même pas sur de savoir pourquoi, pas certaine d'avoir compris. Et je demeurais plantée là. Que faire ? Sinon rien...J'avais laissée filer l'homme de ma vie une énième fois et avec lui la lumière, l'issue de secoure. Je cru que l'oxygène me manquerai à nouveau, que les portes de sorties se transformeraient toutes en murs...Mais non, le choc était rude... Néanmoins, était-ce pire que ce que j'avais déjà vécu au par avant ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. Je me sentais démuni face à la vie. Ma propre existence m'apparaissait ridicule. C'était une vaste blague, dont je ne comprenais pas le sens et qui me paraissait tout, sauf drôle. Tom ne m'avais pas abandonnée pour toujours...le croyais-je...A moins que mon cerveau se fut permis de n'enregistrer que certains morceaux de notre dernière conversation, mettant en place un système de censure, évitant une trop vive douleur...Je n'avais retenue que son besoin d'espace, le reste s'avérait confus. Parce que tandis qu'il parlait, s'expliquait à moitié, je ne songeais qu'au fait, qu'il s'en allait...sans moi...Comment accepter ça ? Peut-être faisais-je preuve d'une faiblesse chronique...confèrent presque au handicape. La fille qui malgré les coups, la colère, la violence...c'était accrochée jusque là, ne pouvait admettre de vivre sans lui. Si je le laissais fuir, glisser entres mes doigts, je m'avérais incapable de tirer un trait définitif. Aussi, je décidais d'attendre. Survivre jusqu'à son retour ne me semblait pas impossible. Je l'avais donc regardais tourner froidement les talons et j'en avais fait autant. Prenant la direction de mon appartement, que j'imaginais à nouveau désespérément vide, l'étonnement s'insinua en moi alors que je constatais l'absence de souffrance. Je ne ressentais rien de particulier, si ce n'était le néant qui se rapprochait...
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Ven 6 Mar 2015 - 21:59 par Hazel J. Chase
After the beginning
"Je mange et je m'ennuis, de ma vie j'anorexie. [...] J'avale et je recrache, me remplis et me vide, de mon âge..." June – Indochine. Lentement, presque sans y prendre garde, je recommençais à manger. Manger oui, mais pas comme n'importe qui, pas de cette façon normal qu'il aurait fallut respecter. Mon obsession pour la nourriture revenait avec plus de force. Se manifestant toujours avec soin dans de charmants moments de détresse. Cela prenait progressivement d'avantage de place, plus que ces dernières années où j'avais pu contenir cette tendance. Parce que ce trouble ne s'avérait pas nouveau. Son apparition remontait à la mort d'Adam. J'avais...comme besoin de me raccrocher à quelque chose. C'était ce que je faisais encore une fois, malgré moi. Je comblais le vide. Je ne parvenais pas à gérer ce qui m'arrivais autrement. Au début, cela relevait de la pure inconscience et puis...J'avais commencée à m'apercevoir que mon rapport à l'alimentation n'allait pas. Ce qui ne m'avais néanmoins, pas arrêtée. Et je poursuivais bel et bien ma course vers je ne savais quoi. Certainement un événement malsain. En tant qu'infirmière, la réalité des conséquences de ce qui m'attendais, ne m'échappais pas...J’avançais en ligne droite, la falaise au bout du chemin bien en vu, prête à me jeter dans le vide avec joie. Je ne laissais cependant à personne le soin d'entrevoir ma faiblesse, je trichais, me mentais à moi même comme aux autres, en figurant que je survivais.
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(✰) message posté Ven 12 Juin 2015 - 12:49 par Hazel J. Chase
After the beginning
"Il n'y a pas que l'amour qui blesse, il y a les conséquences de certains gestes...T'es partis. T'as famille pleure et la fête est finie. Il y a pas que l'erreur qui blesse, il y a le mal de l'absence qui reste..." T'es partis. Shy'm Envolée...Disparue, partie...Autant de synonymes voulant dire la même chose. Lizzie n'était plus là et elle ne reviendrait pas de si tôt. A cette idée, mon estomac ce contractait douloureusement. Voilà trois jours que je ne mangeais plus correctement. Encore moins que d'habitude. Le moindre repas trouvant très vite sa place dans les toilettes. J'avais du aller chez le médecin, téléphoner au boulot. Justifier mon absence...Je ne pourrais pas rester enfermée chez moi éternellement. Je tentais de me concentrer sur ma respiration, pour me calmer. Je n'y parvenais pas. Le monde semblait s'écrouler autour de moi et je n'y pouvais rien....Après Adam, Tom...Maintenant, la seule qui je croyais réellement serait toujours là, venait de s'envoler. Je résistais tant bien que mal au nouveau haut le cœur qui m'assaillis. Mon ex-belle sœur m'avais annoncée son départ autour d'un dîner. J'aurai pu tout imaginer mais, pas ça. Le temps c'était arrêté au moment où les mots franchissaient le seuil de ses lèvres. Assise sur le canapé, j'hésitais encore à condamner ou non ma réaction. Un sourire, des paroles rassurantes. "Je comprends. Il faut que tu saisisse cette chance. Et puis, on reste en contacte. On se verra bientôt. On se reverra hein." Quelques larmes incontrôlables aux coins des yeux. La promesse que tout irait bien quand même...Et le vide. Me laissant tomber juste devant ma table basse, je donnais un coup dedans. D'un revers de bras j'envoyais valser tout ce qui prenait place dessus. La colère et la peine me submergeait. Je partis à la cuisine en renversant le moindre objet en travers de mon chemin. Je courais ensuite à la salle de bain, remplit d'eau la baignoire et m'installer encore habillée. A choisir, j'aurais voulu me noyer dans un verre...dans n'importe quoi. Et pourtant non...Je restais là, en laissant l'eau s'évacuée de mes yeux. Pitoyable et seule...