(✰) message posté Dim 15 Nov 2015 - 22:35 par Invité
'Cause he was just a dick and I knew it.
Austril.
Voilà plusieurs semaines qu'Austin rentrait de plus en plus tard, mais c'était la première fois qu'il me faisait le coup de me prévenir au dernier moment, j'avais eu le droit à un texto qui m'expliquait qu'il était avec une amie qu'il devait réconforter. En pleine semaine j'avais le droit aux textos comme quoi il est overbooké de boulot, mais la j'avais carrément l'excuse d'une nana avec lui. Il veut une patate dans ses dents c'est pas possible ? Elle ou lui, je ne sais pas qui est-ce que je dois tuer en premier. Je suis installée sur le canapé enroulée dans une couverture, la télé était allumée mais je ne la regardais pas n'arrivant pas à me concentrer sur autre chose que cette soirée qu'il passait je ne sais où dans les bras de je ne sais qui. Mon téléphone tourne entre mes doigts au cas où j'ai un nouveau texto ou appel, j'hésite à téléphone à Elias, mais j'ai trop peur du "je te l'avais dit" de mes amis donc je préfère éviter. Mela était aussi de sortie, ce qui fait que j'étais seule dans mon appartement à me torturer l'esprit un putain de vendredi soir. Je pourrais aussi appeler Poppy mais elle va finir par croire que je ne l'appelle que lorsque j'ai besoin de parler... Je regarde pour la centième fois de la soirée l'heure et soupire pour au moins la millième fois. La patience n'est pas vraiment mon truc, tout le monde le sait et lui il joue avec mes nerfs, quand il rentre je le tue. Clairement je crois que c'est ce qui va finir par arriver. Ce n'est pas comme si il connaissait pas ma méfiance pour les autres filles et mon manque de confiance en moi depuis mon ex. Je me réveille en sursaut lorsque j'entend des pas, je relève la tête et me frotte les yeux, mais je suis déçue de voir Mela en plein milieu du salon a essayer de se la jouer discrète pour éteindre la télé et ranger mon bordel. « Laisse faire, je rangerais demain va... » marmonnais-je complètement endormie, je tâtonne pour trouver mon téléphone et regarder l'heure : cinq heures du matin. Elle me dit d'aller dans mon lit, que le canapé c'est pas bon pour mon dos, je soupire et hausse les épaules. J'essaie de lui expliquer que j'attend Austin et qu'il n'est pas encore rentrer mais je ne suis pas sûre que ma phrase soit très compréhensible. Je la sens me remettre la couverture correctement, embrasser ma joue et puis plus rien. Jusqu'à ce qu'à nouveau j'entende du bruit, la porte se referme doucement alors j'ouvre les yeux sachant très bien ce que je vais voir, sa tête de mec surpris. En même temps pour l'attendre ici hein ? Juste parce que je me suis endormie comme une conne en l'attendant c'est tout. On se fixe sans rien dire, lequel des deux va rompre le silence ? Moi qui vais exploser ? Ou lui se confondre en excuses ? Attendez me dites pas... Il va commencer par "ce n'est pas ce que tu crois..." aller, à d'autres on me l'a déjà faite celle-ci c'est bon. Je n'ai même pas envie de regarder l'heure, de voir le soleil a travers les volets me suffit. Merde quoi. Il a carrément découché quoi, et je dois croire au "je dois réconforter une amie" ? Mon cul ouais ! « Tu te fous de ma gueule n'est ce pas ?! Au bout d'un moment ça ne sert à rien de rentrer tu sais !! » Je me lève encore enroulée dans ma petite couverture à la con, il fait trop froid. Je sens l'alcool et le tabac froid a des kilomètres bordel. Il a passer une putain de bonne soirée pendant que moi comme une conne je l'attendais angoissée sur mon putain de canapé. « Ça va ? T'as passé une super soirée ?! Elle est bonne ta copine ?! » J'insiste sur le "bonne" histoire qu'il sache que j'avais compris comment avait finit sa soirée. Il a juste à me dire oui pour que ma main parte sur sa joue et que je parte de suite pour la retrouver, enceinte ou non j'vais la tuer. Jalouse et possessive, moi ? Que nenni.
acidbrain
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(✰) message posté Jeu 19 Nov 2015 - 18:58 par Invité
Cette soirée avait été juste des plus bizarre, je ne me rappelais que de la moitié des évènements et mes yeux avaient encore du mal à rester ouverts. Eleanore avait été des plus réconfortantes hier, je ne m’étais pas amusé comme ça depuis un bon moment, mais tout a commencé à dégénérer lorsque sous le coup de l’alcool elle avait voulu m’embrasser. J’étais là, le seul qui pouvait partager des souvenirs de Théo avec elle sans la faire pleurer, elle avait dû voir en moi une épaule pour pleurer ce qui avait provoqué ce trop-plein de sentiments. Je m’étais bien entendu empresser d’arrêter ce baiser car non seulement j’étais déjà dans une relation que je ne gâcherais pour rien au monde, mais en plus je savais que le lendemain elle regretterait surement son geste. Lui expliquant cela en quelques mots à peine audibles, je l’avais mise au lit et avait décidé de prendre le canapé pour la nuit afin d’être certains qu’elle ne fasse pas de bêtises. Lorsque je me réveillais sur les coups de 9h du matin, tous mes souvenirs remontèrent à la surface comme notamment le fait que je n’avais pas donné signe de vie à April depuis hier soir et que j’avais découché. Cela dit elle savait que je devais voir une amie, et étant possessive mais pas trop elle m’avait laissé faire. J’avais l’impression qu’elle me faisait enfin confiance malgré le fait qu’elle n’était pas amoureuse de moi vraisemblablement vu comme elle avait réagi lorsque je lui avais accidentellement dit que je l’aimais. Sans doute pour ça que j’avais eu besoin de cette soirée de beuverie d’ailleurs. Je me dépêchais alors d’enfiler mon pantalon et mon t-shirt, laissant un mot à Eleanore expliquant que j’étais parti car j’avais une course urgente à faire. Une fois dehors je sautais dans un taxi pour rentrer à l’appartement, j’avais une gueule de bois énorme et on lisait sur mon visage que j’avais juste envie de retourner me coucher, rien d’autre. Pourtant ce qui m’attendait était loin d’être un câlin, bien au contraire. Alors que j’ouvrais la porte, je trouvai April sur le canapé, elle avait du dormir là d’après la tête qu’elle avait qui mêlait fatigue inquiétude et colère. « Tu te fous de ma gueule n'est ce pas ?! Au bout d'un moment ça ne sert à rien de rentrer tu sais !! Ça va ? T'as passé une super soirée ?! Elle est bonne ta copine ?! » Je la regardais sans même réagir avant de m’écrouler sur le canapé. Tu veux pas baisser le volume un petit peu, j’ai un mal de crâne horrible qui me tue… je suis désolé de pas t’avoir téléphoné, j’étais… enfin j’ai du raccompagner ma pote chez elle et elle était tellement mal que j’ai décidé de rester dormir chez elle pour être sur qu’elle aille bien. Dis-je lentement sachant très bien que quoi que je réponde j’allais en prendre pour mon grade de toute façon. J’ai dormi sur le canapé. Ajoutais-je comme pour être certains qu’elle sache qu’il ne s’était rien passé. Ce qui n’était pas entièrement vrai puisqu’il y avait eu ce fameux baiser. Episode qu’il me restait encore à dévoiler et qui allait sans doute me valoir une bonne paire de gifles. C’est tellement plus simple d’être célibataire parfois… Inutile de penser à ce qu’on va se prendre dans la figure. Enfin pour une fois le seul tort qu’elle pouvait me reprocher c’était de lui avoir fichu une peur bleue en ne la prévenant pas d’où je passais la nuit, elle ne pouvait pas ajouter à ça une tromperie quelconque c’était toujours ça. Enfin c’était ce que je pensais, je n’avais jamais été dans une vraie relation et je sous-estimais surement les films que les filles peuvent parfois se faire même pour quelque chose d’insignifiant. Et… avant que tu continues à m’incendier, assied toi, c’est pas bon pour toi, ni le bébé autant de stress. Dis-je en me redressant pour lui laisser de la place. J’attendais de mesurer la température avant de lui avouer la suite de mon histoire. [/font]
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(✰) message posté Sam 21 Nov 2015 - 13:36 par Invité
'Cause he was just a dick and I knew it.
Austril.
C'est un gag en fait c'est ça ? C'est surement ça, ce mec est sketch à lui tout seul. Il arrive la gueule enfarinée à je ne sais quelle heure du matin et en plus il faut pas le brusquer ? Je le regarde se laisser tomber sur le canapé, espèce de con ! Il faut que je baisse d'un ton aussi ? Mais bien sûr mon cœur, tu veux pas un café aussi pour faire passer ton mal de crâne ? Bordel. Oh elle était mal ? Ça explique tout, désolée hein, j'aurais dû y penser avant et ne pas m'inquiéter finalement. Il n'avait pas besoin de me dire qu'il avait dormi chez elle, j'avais bien compris merci. J'ouvre la bouche et la referme. Mais bien sûr, sur le canapé. « Au moins tu sais ce que ça fait de se taper le canapé. Sauf que t'es pas enceinte toi ! » je souligne. Et puis le canapé, ça n'empêche pas une partie de jambes en l'air, on est bien d'accord. Sauf quand on est enceinte et qu'on ne rêve que d'un lit confortable, mais je doute que son amie le soit donc pas besoin de lit. Bon après ils n'ont pas forcément couchés ensemble je sais, je prend une inspiration, un homme et une femme peuvent dormir ensemble sans se toucher non ? Je soupire, oui mais on évite quand on est en couple quoi. Bref, la non plus je n'ai pas de preuves et je ne peux pas réellement gueulé pour quelque chose dont j'ignore l'existence. Ça n'empêche pas que ça rend malade rien que de les imaginer ensemble et j'ai quand même envie de le tuer mais je me retiens, je croise les bras parce que j'ai mal aux mains à force d'enfoncer mes ongles dans mes paumes. Je roule des yeux, gros foutage de gueule. « Parce que tu crois que c'est le moment de t'en inquiéter, vraiment ?! » Je n'ai aucune envie de m’asseoir à côté de lui, pourtant dieu seul sait que je suis friande de câlins, bisous etc. Je pense qu'Austin l'a compris aussi maintenant, puisque dès que je peux je me glisse dans ses bras, ou lui vole un baiser voir les deux en même temps. Mais là c'est clairement pas le jour, je n'ai pas du tout envie. Je me demande... Si je le tue, qui est-ce qui viens m'aider à cacher le corps ? Parce qu'appeler Elias, revient à prévenir Roro, et lui demander d'enterrer son frère, ça la fout mal quand même. J'appellerais Poppy, parce qu'elle je sais qu'elle répondra toujours présente, après tout je ferrais la même pour elle. Bref, tout ça pour dire qu'au final je restais debout juste pour le faire chier, pour ça par contre j'étais d'humeur. « Et du coup, tu m'as pas dit. C'était bien ta putain de soirée ? Non parce que personnellement c'était l'extase. Je veux dire t'attendre toute la nuit sur ce putain de canapé, j'adore quoi ! » J'évite de crier, pas parce que monsieur à mal à la tête, non bien au contraire si je pouvais je gueulerais histoire d'enfoncer un peu plus le clou. Mais il y a mon amie qui doit être en train de dormir donc j'évite de crier, du moins j'essaie. Mais bon, si ça se trouve je l'ai réveillée et elle n'ose pas sortir de la chambre. Ce que je comprendrais tout à fait, j'irais m'excuser tout à l'heure quand j'aurais fini ma crise. Pourtant j'ai essayé de me calmer niveau jalousie, mais ça prend toujours par surprise et j'arrive bien souvent pas à m'arrêter. C'est ça le problème quand tu commences à t'attacher, après tu veux pas qu'il s'éloigne de toi. Bien sûr, il fait ce qu'il veut je ne suis pas non plus possessive au point de l'empêcher de sortir. Mais c'est juste que le fait qu'il accumule les "je rentre tard, j'ai trop de boulot" depuis je ne sais combien de temps avec un "j'vais réconforter une amie" ça passe pas. Et si cette amie n'était pas juste une amie hein ? Et que c'était elle le "j'ai trop de boulot" Qu'est ce que j'en sais moi ! Y'a plusieurs façons de réconforter après tout. Et puis une femme enceinte c'est pas la joie tout les jours j'imagine, il doit y avoir des choses qu'elle peut lui offrir que je ne peux pas faire pour le moment.
acidbrain
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(✰) message posté Mer 2 Déc 2015 - 15:48 par Invité
« Au moins tu sais ce que ça fait de se taper le canapé. Sauf que t'es pas enceinte toi ! » Au moins un bon point, elle admettait que j’vais bien dormi sur le canapé. J’étais persuadé qu’elle me ferait une crise de jalousie et que je n’aurais même pas le droit à la parole. Enfin c’était probablement ce qui allait m’arriver d’ici très peu de temps. Je me dirigeais finalement vers la cuisine pour y prendre un verre d’eau, j’avais la bouche pâteuse. Méchant souvenir de mon trop plein d’alcool d’hier soir. Le pire c’est que je suis sensé être un alcoolique notoire qui doit se restreindre en toutes circonstances, mais la peine que j’avais lorsque je constatais mon impuissance face à la vie que je partageais avec April me terrifiait. C’est vrai, avant je pouvais lui offrir ce qu’il y avait de mieux, et voila que maintenant on vivait simplement dans une pauvre chambre comme deux étudiants fauchés. Il fallait vraiment que je reprenne les choses en main, et surtout que je demande une augmentation. Je reposais mon verre d’eau sur la table écoutant April parler du salon, ou plutôt crier. « Et du coup, tu m'as pas dit. C'était bien ta putain de soirée ? Non parce que personnellement c'était l'extase. Je veux dire t'attendre toute la nuit sur ce putain de canapé, j'adore quoi ! » Rien que de repenser à ce moment j’en avais la chair de poule. Tout me revenait en tête à vitesse grand V et je n’étais pas sûr qu’elle comprenne ce qui s’était passé hier soir. Moi je n’y étais pour rien, j’avais été un parfait gentleman, et de toute façon aucune fille ne comptait plus pour moi qu’April désormais. Elle m’avait tellement fait de bien, elle avait de moi quelqu’un de meilleur, je ne pourrais sans doute jamais la remercier assez pour ça. Je revins vers elle et me posait dans l’embrasure de la cuisine pour pouvoir la voir. Elle avait l’air plus inquiète qu’en colère même si les deux se mêlaient dans sa voix. Un léger sourire s’afficha sur mon visage avant de disparaître. Ecoute, il y a un truc qu’il faut que je te raconte, un truc que j’ai jamais dis à personne. Voila… avant que j’ai mon opération, j’allais souvent à l’hôpital pour faire des examens ou des dialyses, et au fur et à mesure du temps je suis devenu très proche de ce mec qui était en attente d’une greffe comme moi. On était vraiment comme les deux doigts de la main, c’était sans doute mon premier ami à Londres d’ailleurs. Peu de temps après que Roméo m’ait donné son rein, il est décédé faute d’en avoir trouvé un. Lachais-je comme un pavé dans la marre. C’était dur pour moi d’en parler, mais je n’avais pas pris l’habitude de garder de secrets vis-à-vis d’April. Le truc c’est que sa copine a beaucoup de mal à faire son deuil c’est pour ça que je la vois de temps en temps pour lui changer les idées. J’essayais de sonder l’expression qu’April avait sur le visage, elle devait surement comprendre ce qui se passait, je n’avais en aucune façon l’intention de lui faire du tort, j’avais simplement perdu la notion du temps avant de me rendre compte ce matin de ma bêtise. Je me mis à rire presque tout seul avant de reprendre. Le plus drôle c’est qu’elle était tellement bourrée qu’elle m’a embrassé. Enfin j’imagine qu’elle a dû croire que c’était Théo, la pauvre. Je la plaignais vraiment pour en arriver là. Elle savait très bien que j’étais plus que maqué et elle était très heureuse pour moi, c’est la raison pour laquelle cette situation me semblait encore plus cocasse qu’elle ne devrait. Elle n’avait aucune arrière-pensée vis-à-vis de moi et moi non plus. Malheureusement April n’allait sans doute pas voir ça du même œil. [/font]
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 11:11 par Invité
'Cause he was just a dick and I knew it.
Austril.
Je fronce les sourcils quand je le voit partir dans la cuisine, je crois que j'hallucine. Son dos me dit clairement "Va te faire foutre April, cause toujours tu m'intéresses." est-ce qu'on en parle ou pas ? Vaut mieux pas en fait. Mais bon puisqu'il fait comme si de rien n'était, je vais faire pareil, alors je continue lui demandant des nouvelles de sa soirée. Sûrement mieux que la mienne, j'ai hâte d'entendre son récit. Il sourit ? Oh mon dieu, je vais lui arracher ce putain sourire de son visage, est-ce que même c'est le moment ? J'uis censée être en colère la, donc lui ne doit pas être en train de sourire. Je hausse un sourcil, il croit réellement c'est le moment de me raconter une histoire ? Ce mec me rend folle, et pas dans le bon sens du terme cette fois. Je me mord la lèvre pour ne rien dire, ferme ta gueule April et écoute, je soupire et obtempère. Je ne comprend pas de suite pourquoi il me parle de ça, surtout maintenant. Mais j'imagine que la fille avec qui il est sorti hier soir c'est elle ? Ou alors il est encore plus défoncé que ce que je pensais et me raconte de la merde totale. Ou alors, il essaie juste de faire diversion pour m'endormir avec ses histoires, que je pense à autre chose ? Je secoue la tête, ce n'est pas assez intelligent pour réfléchir comme ça un mec. Je sors de mes pensées quand il rit, j'ai louper une histoire drôle ? Argjyfgtyjhg. Attend quoi. Faut me la refaire là. Le plus drôle ? Le plus drôle ! Putain. Je vais le tuer. Ou elle. Les deux en fait. Parce que croire que c'était son mec va atténuer le fait qu'elle ait embrasser le mien ? Va y croit. « Tu trouves ça drôle toi ? » Putain mais putain. Le premier objet qui me passe dans la main lui atterrit dans la figure. C'est-à-dire un coussin... Sérieux. Je me blase moi-même la, j'aurais pu trouver mieux qu'un pauvre coussin inoffensif qui ne ferrait jamais de mal à personne. Même si tu le lances avec toute la colère que tu veux. « Putain mais pas moi ! D'où perdre son copain donne le droit d'aller embrasser ceux des autres bordel ! » Nan mais ça doit être la meilleure excuse que je n'ai jamais entendu ! Kennan m'en avait sorti pas mal, mais je dois avouer que celle-ci je ne la connaissais pas. Il fait fort, vraiment, limite si j'ai pas envie de l'applaudir. Je crois que le pire c'est qu'il y croit vraiment à son excuse en plus... N'importe quoi. Elle par contre, elle a de la chance que je sois enceinte de six mois. « Et donc, elle a couché avec toi parce qu'elle pensait que c'était son mec aussi ou ça se passe comment dans ces cas-la ? » Je pose la main sur mon ventre surprise en sentant une douleur. Bordel, lui non plus il a pas l'air d'aimer l'idée hein. Je fronce les sourcils et me laisse tomber dans le canapé, comme si je n'y avais pas passer assez de temps cette nuit. Mais d'être debout et de gueuler dans tout les sens ça plait pas à tout le monde apparemment. Avec ses putains de conneries lui, il va foutre mal le bébé, comme si il avait besoin de stress en plus. Ma main caresse mon ventre automatiquement lorsque la douleur passe et je relève les yeux vers Austin. Qu'il me dise qu'il a coucher avec cette pouf, c'est clair que la il peut prendre ses ses cliques et ses claques et retourner à New-York. C'est son père qui va être content.
acidbrain
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(✰) message posté Mer 9 Déc 2015 - 21:07 par Invité
« Tu trouves ça drôle toi ? Putain mais pas moi ! D'où perdre son copain donne le droit d'aller embrasser ceux des autres bordel ! » Je n’eu pas le temps d’ouvrir la bouche que je me recevais un cousin dans la figure que je rattrapais au vol. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle était aussi énervée, certes elle m’avait embrassé mais moi je n’y étais pour rien, ce n’est pas comme si je l’avais allumé toute la soirée dans l’espoir qu’elle le fasse pour que je puisse ensuite dire que ce n’était pas de ma faute. Nous avions passé la soirée à boire et à nous amuser, comme deux amis, rien de plus. Mais calme toi, elle a fait une erreur d’ailleurs elle s’est directement excusée ensuite, ce n’est pas comme si elle avait essayé de me violer. Dis-je en soupirant tant j’étais las de cette dispute stérile. D’ailleurs je n’ai fais que de parler de toi toute la soirée, de nous, du bébé, je n’étais pas là-bas pour me la taper comme tu as l’air de le sous-entendre. Maintenant qu’elle avait touché un point sensible elle avait toute mon attention. Non mais sérieusement… est ce qu’elle pensait encore que j’irais voir ailleurs ? On vivait ensemble et on avait un bébé en route mais elle me prenait toujours pour le coureur qui s’était enfui au moindre obstacle. A vrai dire je n’étais même pas en colère, j’étais simplement déçu, dégouté de l’image qu’elle avait de moi. Nous étions un couple, et dans un couple on est sensé se faire confiance non ? Ce n’est pas comme si je lui interdisais de voir ses potes sous prétexte que j’étais jaloux. Elle pourrait au moins avoir la même courtoisie envers moi… « Et donc, elle a couché avec toi parce qu'elle pensait que c'était son mec aussi ou ça se passe comment dans ces cas-la ? » Je levais les yeux au ciel prêt à répliquer lorsque je la vis se poser sur le canapé, une mini grimace sur le visage, et poser par la même occasion sa main sur son ventre. Je m’approchais immédiatement pour me poser à côté d’elle. Qu’est ce qui se passe ? Tu as mal ? C’est le bébé ? dis-je soudain inquiet. Plus rien ne comptait en dehors de ça à vrai dire, je ne voulais qu’elle se stresse pour une chose aussi anodine. Je posais ma main sur la sienne instinctivement avant de finalement la retirer et de poser mes yeux dans les siens. Je ne l’aurais jamais touché… et je suis sûr que tu le sais dans le fond. Je ne suis pas ton ex, si c’est la comparaison que tu as en tête. Dis-je calmement. Je n’avais même plus envie de lever la voix, j’avais simplement envie de dormir voilà tout. Je pris une profonde inspiration avant de finalement me lever du canapé pour me diriger vers la chambre. J’attrapais un sac et commençais à y mettre quelques affaires, je ne me sentais tout simplement plus à ma place. Elle m’avait blessé et puisqu’elle ne voulait rien entendre à quoi bon se battre. [/font]
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(✰) message posté Dim 20 Déc 2015 - 14:25 par Invité
'Cause he was just a dick and I knew it.
Austril.
Pourquoi est-ce qu'il ne comprend pas pour quelle raison je suis dans cette état ? Limite si il n'a pas l'air de trouver l'acte de sa copine normale. Je roule des yeux quand il lui trouve une excuse. On ne peut pas tout excuser je suis désolée mais au bout d'un moment, il ne faut pas abuser. Je prend une inspiration et sers les poings, je me retiens de pleurer, je ne veux pas craquer pas maintenant en tout cas. Un baiser quand même, pourquoi est-ce que ça ne choque moi ? « Ah nan mais autant pour moi. Tu sais quoi ? Je vais aller voir Elias, faire une erreur et m'excuser après. Ça ne sera rien. Et puis si je fais ça avec lui, je peux faire ça avec tout les mecs que je croise non ? Tant que je n'essaie pas de les violer, ça va. » ironisais-je histoire qu'il comprenne mon ressenti. Non ça ne te ferrai rien de t'imaginer me voir dans les bras d'un autre, débile ? Je me mord la lèvre, ce n'est pas lui qui il y a un mois à peine me disais "je t'aime" ? Voilà, encore une fois ce ne sont que des paroles. Heureusement de mon côté ces trois mots ne sont pas sortis, je m'en serais voulue de me faire avoir une nouvelle fois. Enfin, c'est un peu ce qui arrive tout de même au fond. Mmh. C'est bien beau de parler de nous, du bébé mais apparemment ça ne dérange pas tout le monde un couple et un bébé qui arrive bientôt. Qu'est ce que je dois faire pour qu'on arrête de tourner autour de mon mec ? L'interdire de sortir, l'attacher, autre chose ? J'en sais rien, mais faut m'expliquer au bout d'un moment. Je me laisse tomber dans le canapé en sentant une douleur au niveau du ventre, posant ma main sur mon ventre je comprend que c'est une contraction vu comment mon ventre est dur. Franchement j'ai peur pour la suite quand j'entend que mon médecin me dit que c'est seulement le début, et que les suivantes risquent d'être plus forte. Il m'a dit de prendre soin de moi et j'imagine que dormir sur un canapé et m'énerver de bon matin ne fait pas parti du programme. Je fronce les sourcils en l'entendant, franchement c'est pas le moment de jouer au papa inquiet. Sa main reste deux secondes sur la mienne comme si il s'était brûlé, pas besoin de parler il m'a comprise directement. La douleur passe et je caresse mon ventre, le médecin dit qu'il est réceptif aux caresses, la musique, les paroles, ainsi qu'à mes cris j'imagine. Mais je ne peux pas laisser passer un baiser comme ça sans rien dire. "Je ne suis pas ton ex." Mh. Ça reste à prouver ça non ? Si cette fois c'est un baise, la prochaine ce sera quoi ? Je veux dire au bout d'un moment je peux pas être avec lui tout le temps et je le veux pas. Le surveiller dans ses moindres faits et gestes, très peu pour moi. Mais qu'est ce qui me dit qu'un jour, demain ou dans trois ans je ne le retrouve pas au lit avec une autre ? Dans notre appartement, dans notre lit. Tout est possible. Peut-être que maintenant l'idée ne lui a pas traverser l'esprit, mais tout change. J'ouvre la bouche pour essayer de lui expliquer et la referme derechef quand jle voit se lever pour aller dans la chambre. Me dites pas qu'il va dormir la quand même ? Je vais vraiment finir par le tuer, je me lève suivant ses pas me retrouve dans notre chambre pour lui hurler dessus. Mais je suis surprise de le voir faire son sac, qu'est ce qu'il lui arrive maintenant ? Je croise les bras et m'appuie contre l'encadrement de la porte. « Tu fais quoi là ? » Fuir le problème, c'est sympathique aussi hein. « Austin, je te jure que si tu passes la porte, ça ne sert à rien de revenir cette fois ! » Cette fois, j'ai prévenue. Mais qu'il aille la retrouver au moins j'aurais pas besoin de me prendre la tête pour savoir si il est avec elle ou non. Ça m'évitera des soucis. Bordel. Ça y est ça m'énerve. Je sors de la chambre et retourne m'asseoir dans le canapé, à quoi bon tenter de le retenir ? Quand il a une idée dans la tête il ne l'a pas ailleurs. Et aussi fier que moi, il ne va pas revenir sur ses pas pour changer son discours.
acidbrain
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(✰) message posté Mar 22 Déc 2015 - 4:11 par Invité
« Ah nan mais autant pour moi. Tu sais quoi ? Je vais aller voir Elias, faire une erreur et m'excuser après. Ça ne sera rien. Et puis si je fais ça avec lui, je peux faire ça avec tout les mecs que je croise non ? Tant que je n'essaie pas de les violer, ça va. » Je levais les yeux au ciel tant elle m’exaspérait avec ses comparaisons à deux balles. Elle faisait tout pour ne pas comprendre ma situation, et d’ailleurs j’aurais très bien pu coucher avec elle qu’elle le verrait de la même façon. Elle n’était pas en colère contre moi, elle était surtout en colère contre elle-même. Elle devait se sentir mise à l’écart, et cet évènement était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. C’est vrai que nous étions moins proches ces temps-ci mais ce n’était pas à cause du fait qu’elle était enceinte ou que je la désirais moins, c’est juste que je devais travailler d’autant plus si je voulais gagner de l’argent. Sans parler du fait que je devais cacher ma déprime chronique suite à la perte de mon héritage. J’avais eu tort de tenir tête à mon père, en vérité sans mon argent j’étais bien malheureux, et ce n’était pas une honte d’ailleurs, je ne savais simplement pas vivre autrement que ce que j’avais toujours connu. Heureusement April était la dernière chose qu’il me restait pour me raccrocher à la réalité, sans elle je serais sans doute déjà reparti me confondre en excuse à mon père. Et maintenant il ne me restait même plus ça. Tout en fourrant mes affaires dans mon sac, je ruminais. « Tu fais quoi là ? Austin, je te jure que si tu passes la porte, ça ne sert à rien de revenir cette fois ! » Je me stoppais et suite à sa phrase et relevait doucement la tête vers elle qui se trouvait dans l’entrebâillement de la porte. J’hésitais un instant avant de prendre la parole sachant très bien que quelle que soit ma réplique elle ne suffira pas à la calmer. Je te rassure je ne suis pas en train de m’enfuir, je veux seulement nous donner un peu de temps pour réfléchir. Mes sentiments pour toi sont clairs April, je t’ai dit que je t’aimais, et je le pensais, je le pense toujours. A ton avis pourquoi je prends ça à la légère ? Parce que j’ai pas besoin de me culpabiliser, parce que je sais que depuis le foutu jour où on s’est mis ensemble je n’ai pas eu envie d’être avec quelqu’un d’autre. Je marquais une pause avant de replonger la tête dans mon bazar marmonnant simplement. La seule personne qui semble avoir des doutes ici c’est toi. Dis-je renfrogné et entre mes dents. Je n’étais même plus énervé, simplement déçu, et blasé de la situation. Finalement juste coucher avec une fille au hasard la ramener et ne plus la revoir me semblait être une vie bien paisible comparé à ce que je devais subir maintenant que j’étais complètement dingue de la blonde. Je vais rester chez mon frère quelques temps le temps de faire le point. Dis-je en fermant mon sac avant de le balancer au-dessus de mon épaule le retenant seulement de la main. Je fis le tour du lit, la rejoignant dans le salon où elle venait de retourner pour s’asseoir. Je m’arrêtais à hauteur du canapé tandis qu’elle évitait soigneusement de me regarder pour montrer son mécontentement. Je pris une profonde inspiration et déposait un baiser sur le haut de son crâne avant de me diriger vers la porte. Une fois à l’extérieur, je pris les escaliers, remuant les sentiments qui se bousculaient dans ma tête. La colère, la déception et la fierté m’empêchaient de rester pour résoudre le problème. J’avais besoin qu’elle aussi me prouve qu’elle tenait à moi, j’en avais marre d’être le seul à devoir faire des efforts sous prétexte qu’elle avait été trompée auparavant et que j’avais cette réputation de coureur. Je n’étais plus le même homme, il était temps qu’elle le réalise. [/font]