"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Allô informaticien, bobo! 2979874845 Allô informaticien, bobo! 1973890357
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Allô informaticien, bobo!

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() message posté Jeu 3 Déc 2015 - 19:12 par Invité

   
Lior M. Blackwood & Ilona Van Alen
"Geek mania..."


« N
on, non, non et non ! Les yeux écarquillés, la bouche bée, je restai quelques instants sans bouger devant l’écran de mon ordinateur qui, soudainement, venait de s’éteindre. Je suis choquée et sans voix, avant de m’écrier. J’étais en train de travailler sur mes photos pour mon nouvel article et sans prévenir, l’écran devint tout noir. A cet instant, je ressentis une certaine colère monter en moi et folle de rage, j’insultai l’appareil électronique de tous les noms. Ayant envie de frapper tout ce qu’il y avait aux alentours, je me retins pour ne rien casser. Je ne supportais pas lorsque mon ordinateur faisait des siennes, notamment lorsque j’étais en train de faire des choses importantes. J’avais toujours peur de les perdre et cela me rendait fortement nerveuse quand je ne savais pas si c’était le cas ou pas.

Quelques secondes plus tard, je soupirai longuement pour reprendre mes esprits et rester zen. J’appuyai sur le bouton de démarrage, pensant qu’il ne suffisait que de cela pour qu’il pût s’allumer à nouveau. Mais cela ne marcha pas du tout, ce qui m’étonna. Généralement, ce n’était rien de très grave et je parvenais toujours à me débrouiller à le faire démarrer à nouveau. Sauf que cette fois-ci, j’avais beau m’exciter sur le clavier, le bouton « ON » et sur mon ordinateur en lui-même, rien ne se passait. Agacée, je perdais de plus en plus mon calme car je me rendais compte que là, le problème était beaucoup plus sérieux que d’habitude. Du coup, je n’avais pas terminé mon travail que je risquais de perdre qui plus était et donc, devoir le recommencer plus tard. Mais en plus, je ne pouvais pas poster mon article sur le blog et je devais l’expliquer à mes abonnés. Je savais qu’ils comprendraient, mais quand même, je n’aimais pas cela du tout.

Au bout de quelques minutes de bataille, je décidai de la perdre et j’agitai la feuille blanche en signe d’abandon. Je me rendais tout simplement. Regardant mon ordinateur, j’étais très embêtée mais déjà plus calme, car je m’étais résolue que je n’allais pas gagner avec lui cette fois-ci. Grâce à mon téléphone, je trouvai une boutique dans le coin où je pouvais amener mon ordinateur à quelqu’un qui pût l’examiner et m’aider. Il n’y avait rien d’autre à faire à ce stade-là selon moi. Surtout que je ne connaissais personne capable de résoudre le problème sans que je ne fûs obligée de payer. De toute façon, je n’avais pas beaucoup de temps et il fallait qu’il redémarre le plus rapidement possible. C’était mon outil de travail, c’était très important pour moi. Je pris donc l’appareil et en même temps un disque dur externe, et je me levai de ma place.

Plus tard, je trouvai enfin la boutique en question et j’y entrai. J’hésitai quand même, car je n’avais pas forcément confiance en des réparateurs d’appareils électroniques divers. Bien souvent, ce n’étaient que des beaux parleurs et qui facturaient beaucoup trop cher pour un travail qu’ils n’effectuaient pas du tout. Mais je n’avais pas le choix puisque j’étais pressée. Après, peut-être que la personne qui tenait cette boutique était un geek, passionné par l’informatique. Celui qui restait dans son trou, loin du monde, avec ses lunettes et ses t-shirts XXL avec des noms de groupes métalliques. Bizarrement, cela me rassurerait un peu plus comme si ces préjugés permettaient de juger le bon ou mauvais travail de quelqu’un… »
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() message posté Jeu 3 Déc 2015 - 22:06 par Invité
Il y a des jours comme ça où on se réveille mal en point. Enfin, de mauvaise humeur surtout. Aujourd'hui, je n'avais tellement pas envie de me lever que j'eus beaucoup de mal à ouvrir les yeux alors que le tintement de mon réveil me cassait les oreilles. Je tendis le bras pour frapper dessus histoire de le faire taire et râla en voyant l'heure. Enroulé dans ma couette, seul le haut de ma tête ressortait de sorte à ce que seuls mes yeux soient visibles. J'étais bien au chaud là dedans et je n'avais réellement aucune envie de sortir de là. Je voulais juste refermer les yeux et me rendormir. Ce que je fis ... Avant d'entendre le réveil de mon téléphone me rappeler à l'ordre. Voilà pourquoi je mets deux réveils ... Parce qu'il y a des matins comme ça où la seule chose que j'ai envie de faire, c'est de dormir et de ne pas devoir me réveiller toutes les cinq minutes. Je râla de nouveau en soupirant lourdement, mettant fin à la chanson qui passait dans les hauts parleurs de mon téléphone. Je m'étirais un moment en baillant avant de finalement me redresser, restant bien au chaud sous ma couette avec Pilou dans mes bras, comme un enfant. Comatant quelques secondes, je finis par passer une main sur mon visage avant de me lever pour faire mon lit, rangeant Pilou sous mon oreiller puis partant me doucher ensuite.

Quelques heures plus tard, me voilà dans ma petite boutique, concentré sur un ordinateur qu'on m'avait apporté pour que je le répare. Tournevis en main et lunettes sur le nez, je n'entendais même pas la musique que j'avais mis résonner dans la pièce. De toute façon, je n'entendais jamais rien quand j'étais concentré dans mon boulot. J'aimais ça, les ordinateurs, j'étais juste dans mon monde. Et si ma journée avait mal démarré, elle était devenue soudainement magique à mes yeux grâce à mon boulot. Enfin, c'était peut-être également dû au fait que je suis lunatique, mais ça, je ne préférais pas le dire. Parce que ça fait peur, parce que ça fait que les gens te jugent, ça donne de la pitié plus que de l'empathie, enfin les réactions des gens sont parfois débiles et peuvent faire mal. Dans mon cas, je ne me sens même pas concerné parce que la seule chose qui peut réellement m'atteindre est qu'on touche à ma petite soeur ou à un de mes proches. Je dus cligner des yeux plusieurs fois pour me sortir de mes pensées et me rendre compte que je tenais la carte mère du PC entre mes mains. Je leva un sourcil et secoua doucement la tête en me rendant compte qu'elle avait simplement grillé. Je la posa alors sur le bureau en soupirant et le nota sur mon petit carnet avant de prendre le téléphone pour en informer le propriétaire. Parce qu'une carte mère n'est pas donnée ... Et que dans ces cas-là, il vaut carrément mieux racheter un PC neuf.

Enfin, après avoir rangé l'ordinateur et mon bureau, je me concentrais sur une tâche un peu plus compliquée. Je m'attaquais à la bios d'un ordinateur. C'était mon truc, ça, ce que j'aimais le plus. Si bien que je m'enfermais carrément dans ma bulle et faisais totalement abstraction du monde extérieur. Il n'y avait plus que moi et l'ordinateur. Sourcils froncés, je tapais tranquillement sur le clavier en fixant l'écran et d'un son qui me parut lointain, j'entendis la sonnette de l'entrée retentir. Je n'y fis pas réellement attention, j'étais bien trop plongé dans le système pour pouvoir y faire attention. En revanche, j'entendis clairement son raclement de gorge qui me fit tourner la tête vers elle avant que je ne tourne les yeux. Et je me rends soudain compte que cela devait faire un petit moment maintenant que la cloche avait tinté. Je rougis instantanément et me mordille la lèvre en passant une main dans mes cheveux, puis je me lève de mon siège et souris maladroitement. « Mh ... Bonjour. Désolé pour l'attente. En quoi je peux vous aider ? » Je lui adresse alors mon plus beau sourire, enfin, j'essaie du moins.
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() message posté Sam 5 Déc 2015 - 16:04 par Invité

   
Lior M. Blackwood & Ilona Van Alen
"Geek mania…"


« U
ne fois la porte derrière moi refermée, je balayai la boutique du regard pour en découvrir un peu plus l’intérieur, mais également dans le but de chercher une personne vivante. Il n’y avait pas un chat et un silence presque glacial y régnait. J’étais entourée d’appareils électroniques de tous types, tels que des ordinateurs, des appareils photos ou encore des télévisions. L’ambiance y était sobre et je me rendais compte à quel point je ne correspondais pas à ce monde-là. Des connaisseurs ou des professionnels se seraient certainement déjà extasiés devant tel ou tel objectif, tel ou tel ordinateur ou encore, telle ou telle résolution d’écran de télévision. Ne me sentant pas à ma place, j’avançai néanmoins vers la seule personne présente.

Celle-ci était occupée et j’en déduisis que cela devait être un des employés de la boutique. C’était un homme, jeune et grand mais qui ne me paraissait pas appartenir à ce monde-là non plus. Plus je m’approchai de lui, plus je compris qu’il était certainement en train de réparer quelque chose. Il devait être l’un des vendeurs à tout faire, se connaissant suffisamment bien en mécanique électronique pour défaire les appareils ensuite examinés par un informaticien. J’ignorai pourquoi, mais j’étais persuadée qu’il ne pouvait pas en être un lui-même. Avais-je déjà croisé un informaticien aussi… attirant et charmant ? Pas dans mes souvenirs. Je me postai devant le comptoir, en face de l’endroit où ce beau jeune homme effectuait son travail. Je ne voyais pas encore entièrement son visage, mais je devinai que celui-ci dut être aussi fascinant que le reste de son corps.

Je restai quelques secondes bien silencieuse, pensant qu’il était simplement concentré sur une pièce importante et qu’il avait besoin de quelques instants avant de me renseigner. Mais je me rendis bien vite compte que cela ne fut pas le cas. Il devait être tellement à fond, qu’il n’avait même pas remarqué ma présence en ce lieu. Sans être vexée, mais un brin ennuyée quand même, je me raclai la gorge pour lui faire signe que j’existais et surtout, que j’avais besoin d’être conseillée. Mon bruit eut le don de le réveiller de son travail et il se tourna vers moi. Là, je pus enfin apercevoir son magnifique visage qui collait parfaitement avec mon imagination. Je ne m’étais pas trompée au moins. Il était vraiment entièrement craquant et je manquai de me mordre la lèvre inférieure, en signe d’attirance. Il était préférable que je ne le fis pas, tout de même, car cela aurait été très mal vu. Qu’ils étaient prudes ces anglais !

- J’aimerais parler avec un informaticien, s’il vous plaît, dis-je, sûre et certaine qu’il n’en était pas un et que le gérant n’était que dans une autre pièce au fond de la boutique, terré à effectuer ses réparations. Je crois que j’ai un problème avec mon ordinateur.

Je le regardai avec des yeux de biche et un sourire chaleureux, afin qu’il répondît à ma demande avec le même entrain et la même gentillesse. J’étais certaine que le sourire de ce jeune homme devait être à tomber ! Populaire auprès des filles, je n’en doutais pas, il devait avoir de nombreuses conquêtes. Mais pourquoi donc je me mettais à penser à de telles choses ? Moi, alors ! Franchement… »
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() message posté Dim 6 Déc 2015 - 12:42 par Invité
Il est vrai qu'au premier abord, on ne dirait pas que je suis informaticien. Enfin, les apparences sont souvent trompeuses comme j'ai tendance à le dire, mais parfois j'ai tout simplement l'impression que les gens pensent que je ne suis pas assez compétent pour faire ce boulot. Dans les préjugés, il y a l'espèce de gars beau, qui prend soin de lui, qui fait du sport mais qui n'a rien dans le ciboulot. Et ça a tendance à me gonfler que, parfois, certaines personnes me mettent directement dans cette case. Oh, ce n'est pas tout le monde qui le fait, mais rien que de devoir me justifier à chaque fois m'énerve au plus haut point. La plupart du temps, j'évite d'y faire attention, ça m'évite une crise de nerfs pour rien puisque j'ai tendance à changer d'humeur comme de chemise. Mais il y a des jours où je ne peux simplement pas le supporter.

J'étais entièrement concentré sur l'ordinateur que j'étais en train d'explorer pour le réparer, et j'avais entendu la cloche comme un son lointain, m'annonçant qu'un client venait d'entrer dans la boutique. Cependant, je ne l'avais pas remarqué jusqu'à ce qu'elle se racle la gorge. Je m'étais donc levé, les joues rougies par la gêne et je la regardais désormais en attendant de savoir ce qu'elle voulait. Mon regard fit des allers-retours entre ses yeux, ses lèvres, le reste de son visage et sa belle chevelure blonde sans pouvoir m'en empêcher. Mais ce sont ses beaux yeux bleus qui me firent craquer au final, et je finis par les fixer sans me rendre compte qu'elle venait de me poser sa requête. Je pris quelques secondes avant de lever un sourcil et de lui sourire à nouveau. « Eh bien, il n'y a que moi ici. Je suis le gérant. » lui dis-je en tout premier lieu pour lui signifier que j'étais bel et bien informaticien, et également que j'étais le patron. Enfin, le gérant. Parce que je ne suis pas vraiment un patron, vu que je n'ai aucun employé ...

Je tendis la main pour l'encourager à me donner son ordinateur en lui souriant toujours. « Quel est le problème ? » Je devais savoir ce qu'il était arrivé à son ordinateur pour savoir quelles réparations étaient nécessaires. Généralement, il s'agissait surtout de personnes qui avaient perdu tous leurs fichiers à cause d'un problème technique, ou alors des gens qui ont l'espoir de revoir leur appareil fonctionner alors que la réparation coûte généralement plus cher que d'en racheter un neuf. La valeur sentimentale est toujours bien plus présente chez les gens qu'on ne le pense en réalité. Mais cette fille me sembla calme et je me dis qu'elle avait dû certainement avoir un problème qui n'est pas si important. Enfin, tout est toujours important, mais tout est toujours relatif également.
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