"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici lenasey ∞ come please, i'm callin' 2979874845 lenasey ∞ come please, i'm callin' 1973890357
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() message posté Sam 6 Sep 2014 - 21:02 par Invité
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« Shay, je prends ma pause. » Main sur l'épaule de ma collègue, je lui adressai un sourire avant de m'éclipser. Un simple mouvement de la tête avait été sa réponse positive à mon annonce, mais ce n'était pas vraiment comme si je lui laissais le choix. J'étais exténuée, mes muscles me torturaient et je sentais mes paupières se fermer d'elle-même. J'avais grandement besoin d'un café et non pas un de ceux de la salle de repos que je qualifiais de jus de chaussettes. Ma veste enfilée par-dessus ma blouse, je quittai les urgences pour me rendre tranquillement jusqu'au café le plus proche où je commandai un expresso macchiato bien chaud, rien de mieux pour me garder éveiller.  Sirotant tranquillement ma boisson, je regagnai les urgences où j'avais été assignée - un bon endroit pour un étudiant en traumatologie – continuant de boire mon café à l'entrée en regardant patients, parents ou médecins entrer et sortir. Mon expresso terminé et le gobelet jeté, je repris tranquillement le chemin des vestiaires afin de me débarrasser de ma veste lorsqu'un résident me bloqua le passage. « Mills, tu tombes bien ! Grant a besoin de toi, tout de suite ! » Sourcils froncés, je préférai ne faire aucun commentaire quant à l'absence de politesse dans sa requête et je rejoignis en vitesse le docteur Grant, attrapant le dossier que l'une des infirmières me tendit à mon arrivée. « Qu'est-ce qu'on a ? » Demandai-je en ouvrant le dossier pour savoir à qui nous avions à faire, quels étaient ses probables allergies et toutes autres informations importantes. « Une femme de trente-neuf ans. Accident de voiture. Enceinte. Elle a perdu une grande quantité de sang … il va nous falloir un donneur. » Pas certaine de comprendre la raison de l'angoisse dans la voix de mon « supérieur » je baissai le regard vers le dossier que je tenais entre les mains et son groupe sanguin me sauta aux yeux. Il fallait que ça soit ça. Les poches de sang conservées à l'hôpital ne contenaient pas ce groupe et si je savais que Grant aller parvenir à la stabiliser, sans donneur elle ne passerait pas la nuit. L'estomac noué, je continuai de parcourir son dossier lorsque son nom me fit manquer un battement. J'avais le donneur et à cette pensée je redressai vivement la tête et posai mon regard sur le médecin s’affairant à la garder en vie. « J'ai peut-être un donneur, je m'en occupe. » Sans ajouter un mot de plus, je posai le dossier et couru hors des urgences, portable en main et mes doigts tapant déjà le numéro que je connaissais par cœur. L'entendant décrocher la troisième sonnerie, je ne lui laissai pas le temps de parler, déballant ce que j'avais à dire. « Casey, j'aurais besoin que tu viennes à l'hôpital, c'est assez urgent. » J'attendis tout de même qu'il accepte avant de raccrocher. Cette fois, ça n'avait rien à voir avec notre relation – même s'il pouvait penser que cette urgence était due au fait que ma garde me laissait peu de temps pour batifoler – car si je n'étais pas folle, cette femme que nous venions de prendre en charge était soit un membre de sa famille soit sa mère. Je connaissais le dossier de Casey, c'était à cause d'une blessure que je l'avais rencontré, et par conséquent je connaissais son groupe sanguin, un groupe sanguin qu'il partageait avec cette femme. L'impatience ne tarda pas à me gagner et sachant que le jeune homme n'avait pas le pouvoir de se téléporter directement à l'entrée des urgences, je commençai à faire les cents pas pour tuer le temps jusqu'à son arrivée.
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() message posté Sam 6 Sep 2014 - 21:33 par Invité
Je ne suis pas patient, je ne l'ai jamais été et ne le serais jamais. C'est mission impossible. Me demander d'être patient c'est comme demander à une grenouille de ne pas manger de mouches ou à requin de ne pas se nourrire d'être humain quand ces derniers l'attaquent. Cela doit faire dix minutes que j'attends mon verre de bière et je perds patience. Je veux tout et tout de suite. C'est comme ça depuis que j'ai seize ans, depuis que je suis entrée chez les Junior à Manchester United. La révélation de l'année ! J'ai eu droit au traitement de faveurs et je ne m'en défaits pas, impossible ! Lorsque ma bière arrive, je ne me gène pas pour pousser un « Il était temps ! » avant de porter le doux breuvage à mes lèvres. Qu'est-ce que j'aime la bière. C'est l'un de mes alcools préférés et celui que je préfère quand je veux boire sans m'exploser la cervelle. Se bourrer à la bière, merci mais non merci. Je n'ai aucune envie de passer ma journée aux toilettes. J'envoie quelques messages quand mon portable se met à vibrer entre mes mains et que le visage de Lennon s'affiche sur mon écran. Ma petite Lennon. J'ai envie de décrocher parce que je sais déjà ce qu'elle va me demander : passer à l'hôpital et j'en ai envie. Ça fait longtemps quand on y pense. Enfin pas tant que ça mais tout de même... Un large sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je décroche mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle exauce mes prières. « Je suis au Queen's Head, j'arrive » Mon ton veut tout dire. On entend la moindre de mes intentions dans ma voix et ça lui plait, en temps normal, mais pour le coup, elle raccroche. Je pose un billet sur le comptoir et attend la monnaie, chose que je ne fais jamais. Quand on me sert bien, je laisse du pourboire, quand il faut attendre quinze minutes pour une pression, plutôt mourir. J'enfile ma veste en jeans sur mon t-shirt bleu marine et sors du bar. Je passe dans plusieurs rues que je connais par cœur et débarque dans l'hôpital. La jeune femme à l'accueil m'adresse un léger sourire et je fais de même. Je ne sais plus si je l'ai déjà dragué ou non. Il faudrait que je me calme là dessus parce que je finirais par briser tellement de cœur ici qu'on ne voudra plus me soigner. Je ris à ma réflexion. C'est pas comme s'ils pouvaient dire non à des patients ; c'est un hôpital public. J'avance vers les urgences et vois la jeune brune tourner en rond. Son visage est sombre, elle a les sourcils froncés. Ça ne me plait pas ! Quoi que. Comme ça on verra le changement avant/après Casey et on lui demandera ce qu'elle a fait pour être aussi souriante ! C'est l'effet Calder-Peazer mesdemoiselles. « Casey à votre service Mademoiselle Mills » Elle sursaute et se retourne. J'aime avoir cet effet de surprise sur les femmes. C'est plus fort que moi. Je lui souris mais le rictus présent sur mon visage disparaît petit à petit... Une Lennon aussi tendue, ce n'est pas son style. La seule fois où je l'ai vu dans cet état c'est parce qu'elle a du quitter ma chambre parce qu'un cas super important venait d'arriver. Il faut croire que je ne suis pas là pour le plaisir. À moins que je sois le seul à pouvoir la détendre. « Qu'est-ce qu'il se passe Lennon ? » J'espère que ce n'est pas Cameron qui a eu un accident parce que je ne pourrais jamais m'en remettre, absolument jamais. Je la questionne du regard mais rien n'y fait. C'est une vraie tombe et voilà qu'elle m'attrape le bras et me tire vers je ne sais trop où. C'est peut être un jeu de rôle mais je suis censé jouer qui ? Le mec perdu ? J'y arrive sans le moindre effort pour le coup !
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() message posté Sam 6 Sep 2014 - 22:08 par Invité
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Je continuai de faire les cents pas à l'entrée des urgences. Nerveusement, je tapai mon portable contre ma main à un rythme bien précis, toujours le même alors que j'attendais que les minutes s'écoulent plus vite que ça ne pouvait être le cas. Si je savais faire preuve de patience en temps normal, ce n'était pas le cas lorsque je savais que la vie d'un patient était en jeu. Je prenais mes études très à cœur, la vie d'autrui avait une grande valeur à mes yeux et j'angoissai à la simple idée de perdre cette femme qui attendait pour un donneur. Je n'étais pas certaine de ce que je faisais, pas plus que je n'étais certaine de la réponse de Casey, toutefois je me devais d'essayer. Qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Sans cesser de marcher de long en large, ce fut lorsque je tournai le dos à l'entrée des urgences que le blond se décida à apparaître. Son interpellation me fit sursauter. J'étais si tendue que même une souris m'aurait fait réagir de la sorte. Mon regard se posa sur le jeune homme et immédiatement la crainte d'un refus me fit paniquer. Néanmoins, je tentai de garder ça pour moi même si je savais que je devais probablement faire peur à voir, trop de sérieux, ça ne me ressemblait que très peu. Alors qu'il me demanda ce qui se passait, j'attrapai doucement son bras pour l'entraîner un peu plus loin, plus près des urgences et de ma patiente – enfin presque. « Je suis désolée de t'avoir fait venir ici. » Débutai-je en posant à nouveau mes iris sur lui. « Crois-moi, j'aurais préféré que ça soit pour mon petit plaisir, mais ce n'est pas le cas. » Autant être claire dès le départ. Certes, je n'aurais pas dis non à un peu de temps avec lui, surtout que je savais que ça me détendrait sans mal mais ce n'était clairement pas le moment. « On a une patiente qui est arrivée aux urgences il y a un peu plus de vingt minutes, accident de voiture. Si je t'ai appelé c'est parce que je pense qu'elle est de ta famille … même nom de famille, même groupe sanguin que toi, je doute que ça soit une coïncidence. » Lui expliquai-je sans lui lâcher le bras. J'humectai mes lèvres, toujours aussi nerveuse, d'autant plus à quelques secondes de lui expliquer la véritable raison de mon appel. « Elle a besoin de sang, Casey … c'est pour ça que je t'ai appelé. Je peux t'emmener la voir, te donner son identité si ça peut t'aider, je ferais ce que tu voudras mais si elle ne reçoit pas une transfusion dans les heures à venir, elle ne passera pas la nuit. » Non, non je n'étais absolument pas en train de lui mettre la pression. Je lui adressai un regard suppliant dont j'avais le secret. J'accepterai s'il refusait de venir en aide à cette patiente qui, encore une fois et toujours selon moi, était de sa famille mais je me devais de tenter.
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() message posté Sam 6 Sep 2014 - 22:34 par Invité
Je n'aime pas les hôpitaux mais alors pas du tout. Pourquqoi ? Tout simplement parce qu'ils me rappellent les chutes et coups que j'ai pu recevoir à l'orphelinat. Être le préféré de la gente féminine n'a pas toujours été bénéfique et agréable pour moi. Et puis, il faut avouer que mon dernier passage à l'hôpital n'a pas été une grande joie pour moi. Il a plutôt signifié la fin de mon contrat avec Manchester United et de ma carrière dans le foot. Quand j'y pense, je déteste ce genou gauche qui a décidé de craquer – et pas qu'un peu – après un coup malencontreux d'un adversaire. Enfin, pour le coup, je sais que ce n'est pas pour moi que j'entre dans ce lieu et ça me rassure. C'est comme si on disait à un gosse qu'il va chez le dentiste mais pour accompagner son petit frère qui a encore plus peur ; c'est pas lui qui va souffrir pour une fois. Je m'approche rapidement de la jeune brune et l'interroge tout aussi rapidement. Je sais que les pauses de Lennon ne sont jamais très longues et j'étais juste à côté, ce qui nous laisse plus de temps que d'habitude pour battifoller ! Je devrais trainer plus souvent à Bloomsburry... Bien que ce ne soit pas mon quartier favori à Londres, loin de là. Alors qu'elle me dit que je suis pas là pour son petit plaisir, je fais une petite mine. Peut être que le regard de chien battu la fera craquer. Après tout, ça peut être rapide et tout aussi agréable. Mais quand elle me dit qu'elle a une patitente, je retrouve mon air sérieux. Je prie pour qu'elle ne me dise pas qu'il s'agit d'une jeune femme avec qui j'ai couché et qui vient de pondre son œuf. Mon dieu. Ce serait pire que tout et je ne pourrais pas y survivre. Moi, père, c'est pire que tout ! Je n'arrive déjà pas à m'occuper de moi alors d'un môme dont je ne veux pas ! Mon pire cauchemard ! Mais quand j'entends la raison pour laquelle cette jeune femme est là, je fronce les sourcils. Cool mais je ne connais pas tout Londres. « Si je t'ai appelé c'est parce que je pense qu'elle est de ta famille … même nom de famille, même groupe sanguin que toi, je doute que ça soit une coïncidence » Je la regarde et déglutis. Quelqu'un avec le même nom de famille que moi, le même groupe sanguin.. Je n'ai jamais compris la biologie et n'ai jamais vraiment écouté ce que mes professeurs pouvaient raconter pendant les cours mais si quelqu'un a le même groupe que moi, c'est qu'il est de ma famille. Enfin, pas forcément, mais dans mon cas, c'est plus que probable. Pourquoi je n'ai pas un groupe sanguin comme tout le monde franchement ! « Elle a besoin de sang, Casey … c'est pour ça que je t'ai appelé. Je peux t'emmener la voir, te donner son identité si ça peut t'aider, je ferais ce que tu voudras mais si elle ne reçoit pas une transfusion dans les heures à venir, elle ne passera pas la nuit. » Je regarde Lennon et enlève délicatement sa main de mon bras. Est-ce qu'ils ont droit de faire les médecins ? De te dire que la vie d'une femme que tu ne connais pas est entre tes mains. Est-ce qu'ils ont le droit de contacter un supposé membre de la famille de la sorte ? Je ne sais même pas qui est cette femme mais l'idée que ce soit ma mère me donne envie de vomir, d'hurler et de tuer tous les gens présents aux urgences. Je tourne le dos à Lennon et sers les poings. Je n'ai pas de famille. On m'a abandonné à la naissance. Personne ne m'a jamais contacté, on n'a jamais cherché à me retrouver et j'ai le nom de ma génitrice seulement parce qu'elle voulait un moyen de me retrouver, au cas où. Ça fait vingt trois ans qu'elle aurait pu me contacter donc ça ne peut pas être elle. Je souffle légèrement et fais face à la jeune brune. « Je n'ai pas de famille. J'ai été abandonné à la naissance » Je la regarde droit dans les yeux et hausse les épaules. Je me suis fais à cette situation depuis bien longtemps. J'ai grandi dans un orphelinat où j'ai rencontré Carmen – décédée à l'heure actuelle – et Cameron. Je suis devenue un grand joueur de foot, chose qui n'aurait pas été possible si j'avais eu un toit et des parents pour m'éduquer. « Elle s'appelle comment ? » J'ai beau haïr ma mère et ma famille génétique plus que tout au monde, cet accident me rappelle celui qui a ôté la vie à Carmen il y a treize longues années. J'ai déjà peur de la réponse. Pas Selina, pas Selina... Ouai, je connais l'identité de ma mère parce que j'ai gentiment dragué une infirmière lors de mon hospitalisation pour en savoir plus, au cas où.
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() message posté Dim 7 Sep 2014 - 17:49 par Invité
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Plus les secondes s'écoulaient et moins je m'en sentais certaine de ce que je faisais. Après tout, qui étais-je pour lui demander de venir et de donner son sang comme je venais de le faire ? Je n'avais, clairement, aucun droit, tout ce que j'avais en ma possession étaient des certitudes. J'étais persuadée que cette femme avait un lien de parenté avec lui. J'étais persuadée qu'elle ne passerait pas la nuit sans un don de sang et plus encore, j'étais persuadée que celui dont elle avait besoin n'arriverait pas assez vite. En réalité, Casey était selon moi la dernière chance que cette femme avait. Sur le coup et dans l'intérêt de ma patiente, j'avais pensé bien agir en appelant le jeune homme, désormais je doutais. Je n'avais pas voulu lui donner de faux espoirs en l'appelant durant l'une de mes gardes, raison pour laquelle je m'étais empressée de lui expliquer la raison de sa vie venue si urgente. Cependant, au fur et à mesure que les mots s'échappaient de mes lèvres je pouvais remarquer qu'il était en train de se raidir. Peut-être n'était-ce que mon imagination, toutefois j'étais certaine du contraire. Quelque chose dans ce que je venais de lui annoncer ne lui plaisait pas et je ne parvenais pas à mettre le doigt dessus tant les raisons pouvaient être nombreuses. Ce fut Casey lui-même qui délivra la réponse à mes questions. Je déglutis sans réellement savoir ce que je pouvais dire. Mes certitudes volèrent en éclats aussi rapidement qu'il m'annonça le fait qu'il n'avait pas de famille. J'étais vraiment une idiote qui subitement se sentait plus coupable que jamais. J'avais l'impression d'avoir fait une gaffe et une belle, le type de gaffe que j'étais la seule capable de commettre. Casey me força doucement à le lâcher. Mon bras retomba le long de mon corps tandis que mes iris continuaient de le regarder. Il me fallut quelques secondes pour me rendre compte qu'il m'avait posé une question et quelques-unes de plus pour la reconstituer dans ma tête. « Hm ... » Commençai-je en me focalisant de nouveau sur ma patiente. Rapidement, je cherchai dans ma mémoire les images du dossier de la blessée que j'avais mémorisé et je parvins à retrouver son prénom. « Selina, il me semble. » Énonçai-je sans grande conviction au début pour finalement agiter la tête, une manière comme une autre de lui faire comprendre que j'étais sûre de moi finalement. « Je me rends compte que je n'ai aucun le droit de te demander ça, mais c'est sans doute sa seule chance. Je comprendrais si tu refuses, je ne compte pas t'y obliger ou t'en vouloir, j'ai agis par instinct, sans réfléchir. » C'était le moins que l'on puisse dire. Le simple fait de voir un nom et un groupe sanguin bien particulier m'avaient fait réagir au quart de tour. J'avais appelé le jeune homme sans même réfléchir aux conséquences de mes actes parce que j'étais ainsi, bien plus impulsive que réfléchie. J'agissais et réfléchissais ensuite ce qui aujourd'hui m’amenait à m'en mordre les doigts.
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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 16:54 par Invité
Je n'aime pas être pris au piège et c’est plus ou moins ce que Lennon vient de faire. Elle doit s'en vouloir en voyant mon visage se décomposer et mes muscles se contracter dès qu'elle ouvre la bouche. Je n'ai pas de famille, j'ai été abandonné comme une vieille chaussette à ma naissance. Je ne sais même pas si ma mère – ou plutôt ma généitrice – m'avait pris dans ses bras. J'en doutais fortement. On dit toujours qu'une femme change d'avis quand elle prend son enfant dans les bras et je me suis retrouvé en orphelinat. Il faut que j'enlève tout ça de ma tête. J'ai envie de frapper dans un mur, dans un machine à café, dans quelque chose. Presque même dans quelqu'un et le premier qui se mettra en travers de mon chemin risque de souffrir et pas qu'un peu. Ma conscience me rappelle de me calmer. Les excès de colère, ce n'est pas bon pour moi. J'inspire de l'air et l'expire aussi tôt. Je ne sais pas qui est dans cette chambre mais l'idée d'être le seul à pouvoir la sauver me détruit. Je n'aime pas avoir à prendre des décisions de la taille, surtout pas quand il s'agit de ma ''famille''. Je considère les enfoirés qui m'ont malmené étant gosse comme ma famille mais pas la personne qui est entre la vie et la mort. Je ne sais même pas dans quelle chambre elle est, à quoi elle ressemble. C'est peut être ma grand-mère et elle, elle n'a rien demandé. Il faut que je connaisse l'identité exacte de la personne. Une tante ou cousine n'y serait pour rien non plus après tout... Il n'y a que ma génitrice que je pourrais laisser mourir, et encore. Quand Lennon ouvre la bouche et que c'est le nom de ma génitrice qui sort, je me sens mal. Première rencontre dans un hôpital et elle est à moitié morte. Les bras m'en tombent presque. Je ne sens plus mon corps. Mon cœur et ma tête me font mal. Je la regarde et ouvre la bouche. Aucun son n'en sort. J'ai l'impression qu'elle a enfoncé sa main dans ma poitrine et qu'elle joue avec mon cœur, comme les vampires dans une série américaine qui m'échappe à l'heure actuelle. Quand elle parle à nouveau, j'ai envie de l'étriper. Mon sang ne fait qu'un tour et je risque d'être agressif avec elle. ou violent. Verbalement seulement parce que je ne suis pas comme ça. « Ouai t'as pas franchement utilisé tes neurones sur le coup » Je la regarde et soupire fortement. C'est franchement pas cool ce que je viens de lui dire mais je le pense vraiment. On ne lui a pas appris à ne pas se mêler de la vie de ses patients à l'école ? « J'suis désolé, je suis pas tendre mais cette femme là, que tu me demandes d'aider m'a mis au monde il y a vingt trois ans et s'est barrée retrouver son mac. Ouaip, même pas son mec mais son mac. C'était une pute » Et pour moi, elle en reste une même si elle a sûrement du changer. Je n'imagine même pas le choc si je venais à apprendre qu'elle est arrivée ici après avoir eu un accident dans une belle voiture et qu'elle pue le fric à douze milles kilomètres. Ça me détruirait encore plus. Je lui en veux pour n'avoir jamais pris contact et je lui en voudrais toujours. « Je pense pas que je vais pouvoir l'aider. Elle n'a jamais rien fait pour moi et j'ai pas envie de faire quelque chose pour elle. Encore moins la sauver. Si on m'a appelé, c'est qu'elle a pas d'autres gosses alors elle ne manquera à personne » Ouai c'est ce que je pense et je ne me gêne pas pour le dire. Lennon est entrain de voir ma vraie personnalité, le mec super cynique et ôdieux que je suis depuis plus de dix ans. Je ne suis pas que caresse et coups de reins, bien dommage des fois !
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() message posté Jeu 11 Sep 2014 - 8:43 par Invité
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Si je pensais me sentir mal il y a quelques secondes, c'est encore pire au fur et à mesure que les minutes s'écoulent. La colère de Casey est si palpable que je ne serais pas étonnée de pouvoir la toucher – si une telle chose était possible, bien évidemment. Je me sens coupable, une culpabilité qui ne fait que doubler encore et encore alors que je le regarde lutter contre un combat intérieur. Je ne peux pas prétendre le comprendre, je n'ai jamais eu à me plaindre de ma vie. Née avec une cuillère en argent dans la bouche, voire même en or, j'ai toujours eu tout ce que je souhaitais sans pour autant devenir une de ces gamines pourries gâtées qui me donnent la nausée. Toutefois, j'ai toujours eu des parents aimants autour de moi, des parents prêts à tout pour moi et qui m'auraient décroché la Lune si je le leur avais demandé. La seule tache dans le tableau n'est autre que ma grand-mère qui a pourri la vie de mes parents alors que je n'étais même pas née et qui a continué après. Alors, quand on regarde ma vie dans son grand ensemble on se rend compte à quel point je ne suis pas à plaindre et je ne le fais pas. Certes, j'adore râler toutefois je sais que j'ai beaucoup de chance et je n'irais jamais le nier. Mais pour Casey c'est différent. Si je ne connais pas toute sa vie – je dois d'ailleurs en être bien loin – je sais que lui n'a pas eu ma chance, que lui n'a pas eu ma vie et je viens d'empirer la situation. De quelle manière suis-je supposée me sentir bien ? C'est tout bonnement impossible et j'en viens même à douter d'être capable d'arranger les choses. Pour autant, et à cause d'une certaine fierté que j'ai appris à développer avec le temps, je ne baisse pas les yeux. Je continue de le fixer tout en lui adressant un regard désolé, car je le suis. J'encaisse même sa pique en silence parce que je le mérite et que j'ai tout même un tant soit peu de jugeote pour savoir que répliquer ne servira à rien hormis à empirer son état d'esprit. Attentive aux paroles qui suivent, je pince mes lèvres et j'attrape discrètement ma blouse que je sers dans ma main si fort que la jointure de mes os blanchit. « C'est une salope, dans tous les sens du terme. Elle a fait une erreur, une grosse erreur et tu es dans ton droit de lui en vouloir à tout jamais, elle aurait bien trop de chance si tu arrêtais mais il n'y a pas que pour elle que je te demande ce service. » Déclaré-je en penchant la tête de sorte à croiser son regard. Je sais que ce que je vais dire ne va pas l'aider à aller mieux mais je ne peux pas lui mentir, j'en suis incapable. Je passe déjà une grande partie de mon temps à mentir quant à ma venue à Londres et aux raisons de mes disparitions répétées, je ne peux pas mentir plus. J'ai toujours haïs le mensonge, je le haïrai jusqu'à la fin de ma vie, alors me demander de lui cacher ça c'est hors de question. « Elle est enceinte. Si tu ne le fais pas pour elle, fait le pour cet enfant qui n'a pas demandé à tomber sur une mère pareille. » Dis-je doucement en humectant ensuite mes lèvres. « Casey je ne serais sans doute jamais capable de me faire pardonner de t'avoir attiré là-dedans, mais je suis sincèrement désolée de t'imposer ça. » Avoué-je le plus sincèrement du monde. Je ne lui en voudrais pas de m'en vouloir indéfiniment pour ça, mais je me dois de lui dire ce que je ressens et surtout lui faire comprendre à quel point je m'en veux.
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() message posté Dim 14 Sep 2014 - 13:44 par Invité
J'ai l'impression d'être retourné dans je ne sais quelle période de l'histoire où on coupait la tête des gens sur la place publique. Cette époque où le pauvre gars attendait patiemment que le couperet tombe, que sa tête roule sur le sol et qu'il voit tout. Parce qu'on est conscient pendant quelques secondes encore. À moins que ce ne soit que le cas des poulets. Je n'en sais trop rien, je n'ai jamais vu de décaapitation même si j'ai l'impression de vivre la mienne en ce moment même. Chaque mot que Lennon prononce me défonce, m'enfonce, me détruit. Je suis mal, déprimé et je sens que je ne suis pas au bout de mes préoccupations. Je sens qu'il y a plus derrière tout ça. Je sens qu'elle va bientôt tout lâcher et que je n'aurais plus que mes yeux pour pleurer. Je déteste ma mère et j'ai tous les droits de le faire. Abandonner son gosse à la naissance. Je n'avais rien demandé, absolument rien et j'ai grandis seul, en quelque sorte. J'ai des dizaines de frères et de sœurs dans tout Londres mais ça s'arrête là. On était tous des gamins abandonnés ou dont les parents étaient décédés. Maxine avait survécu à un terrible accident de voiture du haut de ses huits ans et ses parents n'avaient pas eu la même chance. Pas de famille et elle avait fini à l'orphelinat. On avait tous des histoires déprimantes mais les plus déprimantes étaient celles où le gosse est abandonné alors qu'il a deux minutes. Trois tout au plus. Mon histoire en quelque sorte. J'en avais fais ma force et je n'avais plus honte de tout ça. Ça faisait même clairement fondre les filles de leur dire que j'ai été abandonné, qu'une si jolie tête blonde a fini laissé pour compte dans une maternité. Mais là, tout remontait. Les émotions que j'avais traversé toutes ces années, seul dans mon coin. Je pensais que rien ne pouvait me toucher, me détruire, mais il semblerait que j'ai trouvé la seule chose qui pouvait me faire du mal : ma mère, ma génitrice. « mais il n'y a pas que pour elle que je te demande ce service » Je me demande bien ce qu'il peut y avoir de plus, qui peut entrer dans cette équation déjà bien chargée. Je croise les bras, comme pour me protéger, et attend qu'elle me balance ce qu'elle sait d'autre. Ça ne peut pas être si terrible que ça, si important, sinon elle m'en aurait parlé depuis bien longtemps. Ouai, je tente d'y croire tant bien que mal. Quand les mots sortent de a bouche, je déglutis et laisse tomber mes bras le long de mon cœur. Enceinte. Comme il y a vingt trois ans. Et celui là, elle ne veut peut être pas l'abandonner. Je suis jaloux et inquiet pour cet enfant. Il n'a rien demandé, c'est clair mais peut être qu'elle a changé. « De combien de mois ? Il a survécu, t'es sûre ? » Instantannément, je me vois changer d'avis. Je me vois l'aider pour qu'il – ou elle – puisse survivre. Parce qu'il n'a rien demandé, qu'il s'est retrouvé là par hasard et que je ne peux pas l'abandonner. J'ai une conscience et ça me tue. Je pose deux doigts sur mes tempes et je commence à les masser. Je ferme les yeux et je l'écoute aprce que, bien entendu, elle n'a pas fini et veut me faire craquer. Elle sait très bien que, même si je suis aimable comme une porte de prison et ne pense qu'à moi, je ne pourrais jamais mettre de côté un enfant, un bébé. Quand elle parle, j'ouvre les yeux et la regarde. J'ai envie de l'embrasser. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça risque de me faire oublier la merde dans laquelle je suis et qu'une fois épuisé physiquement j'arriverais mieux à réfléchir. Ou pas. « Je ne sais pas si je veux les aider. Si je donne un peu de mon sang est-ce que ça vous permettra de chercher quelqu'un d'autre le temps que je me décide ? Si elle accouche maintenant, le bébé sera en danger ? » J'y connais rien en médecine mais s'il y a bien une chose dont je suis sûre c'est que si un bébé doit rester au chaud neuf mois ce n'est pas pour rien. « Est-ce qu'il y a un père dans l'équation ? » Je demande ça le plus simplement possible mais je ne laisserais pas cet enfant finir dans un orphelinat si jamais il lui arrive quelque chose. C'est tout bonnement hors de question.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 14:15 par Invité
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J'ai le cœur au bord des lèvres, une sale envie de vomir que je m'efforce de ravaler. Ce n'est pas la situation qui me rend malade mais bien ce que je suis en train de faire. Une chose est certaine, après aujourd'hui plus jamais je ne me mêlerai de ce qui ne me regarde pas ! Enfin, je dis ça mais je me connais assez bien pour savoir que je ne vais pas tenir longtemps. Ce n'est pas que j'aime mettre mon nez là où il ne le faut pas mais un peu quand même. J'ai toujours eu cette fâcheuse curiosité qui me pousse à toujours vouloir en savoir plus. Sans doute est-ce la raison pour laquelle j'ai décidé de faire de longues études. La médecine m'assure de toujours étancher ma soif de savoir, de faire taire ma curiosité un temps jusqu'à la prochaine fois. Malheureusement, si cela peut m'être très utile dans les études que je suis, ce n'est pas vraiment le cas pour le reste. Il n'y a qu'à voir où j'en suis à présent. J'ai l'impression d'être en train de détruire un ami, une personne à laquelle je tiens et … est-ce réellement qu'une impression ? Je ne sais pas. Je ne suis plus sûre de rien hormis qu'il me faut sauver cette patiente et son enfant qu'importe le passé de la mère. On nous apprend toujours à ne pas juger même en ayant les faits sous les yeux. Nous sommes là pour soigner, pour tenter de sauver des vies, ça ne va pas plus loin que ça, du moins en règle générale. De toute manière, qu'importe ce que je ressens, je sais que je ne peux plus faire machine à arrière et même si je m'en veux à crever, je ne le ferais pas, je ne pourrais pas dormir correctement la nuit. Pourtant … pourtant j'aimerais être capable d'atténuer le mal que je suis en train de faire, j'ignore comment mais je le souhaite du plus profond de mon être. Je finis par lâcher la bombe concernant la grossesse de celle qui l'a mis au monde mais que je ne peux pas considérer comme étant sa mère – pas alors qu'elle l'a abandonné à la naissance. L'effet est celui auquel je m'attendais. Casey n'est pas un monstre, loin de là, je sais qu'il ne laissera pas cet enfant mourir, pas alors qu'il n'a rien demandé. Il n'aurait pas été dans l'équation peut-être me serais-je conduite comme un monstre en évitant d'appeler Casey, la laissant attendre le sang dont elle a besoin plutôt que de faire venir une personne à même de l'aider un tant soit peu … « Elle en est à son sixième mois. Pour le moment il va bien, c'est elle qui a été le plus touchée mais tu te doutes bien que si elle ne survit pas, lui non plus. » Soufflé-je en pinçant légèrement mes lèvres. J'ai été sincère jusque-là – trop même – autant continuer sur cette voie. Je laisse le silence – pour le peu que ça soit possible dans un hôpital – reprendre place entre nous deux quelques instants, jusqu'à ce que le blond soit amené à le briser une nouvelle fois. Lentement, je secoue la tête de bas en haut avant de répondre. « Ça nous permettra de patienter jusqu'à ce qu'on puisse recevoir le sang nécessaire. » Affirmé-je en tentant un petit sourire même si j'ai plus l'impression de me vendre pour me faire pardonner qu'autre chose. « Oui, oui il y a un père ... » Avoué-je sans trop savoir où me mettre. En plus de lui avoir annoncé que sa mère biologique est enceinte d'un enfant qu'elle va probablement garder – du moins, je le pense – je viens également de lui balancer que cette fois elle est avec un homme, ayant donc une vie sans doute plus stable que lorsqu'elle l'a mis au monde … à sa place j'aurais sans doute du mal à digérer l'affaire.
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Anonymous
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 22:25 par Invité
Plus Lennon lâche des informations plus mon cœur se brise. J'aimerais tellement qu'elle lâche tout d'un coup comme ça je serais tranquille et je pourrais souffrir dans mon coin parce que ouai, je souffre, littéralement. J'ai pas l'habitude de ressentir ce genre de choses et je sais pourquoi maintenant. Ça fait mal et ça sert à rien. Ça va me servir à rien de savoir que cette garce est en vie. Justement, ça me sera plus utile si elle passe l'arme à gauche. Au moins, je ne me demanderais pas sans cesse quand est-ce qu'elle va venir faire son apparition, si elle le fait. Au moins, je n'espèrerais plus rien, je n'appréhenderais plus rien à son sujet. Mais savoir qu'elle est enceinte me fait changer d'avis. Je me résonne tout seul comme un grand garçon enfin presque. J'ai pas envie de la sauver, j'ai pas envie qu'elle ait quelque chose de moi mais cet enfant... Ce bébé... Je déglutis. Je déteste les gosses et voilà qu'une lueur d'espoir est apparu dans mes yeux quand elle l'a mentionné. C'est aussi une façon de me dire que je la soigne pas elle mais plutôt lui. Oui, on va partir sur le postulat que c'est un bébé et non pas son sexe parce que je ne sais pas si j'en ai envie. Je soupire légèrement quand elle me dit que c'est elle la plus amochée mais que si elle s'enfonce, elle le prend avec lui. Elle peut pas laisser ce bébé tranquille comme elle l'a fait avec moi ? J'écoute tout ce que Lennon me dit comme s'il s'agissait de la vie de la personne que j'aime. Je me ronge presque les ongles alors que c'est quelque chose que je déteste chez les autres, je trouve ça sale. Et quand j'entends qu'il a un père, je me retiens de pleurer. Au final, ce bébé a tout ce que j'aurais du avoir. J'en suis jaloux. Pas totalement mais un peu quand même parce que ça me blesse, ça me tue qu'il ait tout alors que je n'ai rien eu, jamais, même pas un coup de fil le jour de mes dix huit ans, même pas un message sur mon compte facebook quand j'ai été selectionné pour être attaquant dans l'équipe d'Angleterre pour aller au Brésil cet été. Rien. Des millions d'inconnus se sont précipités sur mon mur pour me féliciter et pour compatir avec moi quand je me suis brisé le genou quelques mois avant le départ. « J'peux les voir ? » Enfin, la voir parce que lui, je peux pas le voir pour le moment... Ni peut être jamais. Je la regarde d'un ton suppliant. Cette tête défaitiste, personne ne l'a jamais vu je crois bien. Elle doit se demander si elle a le droit ou pas. Je ne suis 'personne' pour cette patiente – bon juste son fils – et elle pourrait se faire engueuler pour ça. « Même au travers d'une vitre s'il faut » J'ai envie de voir à quoi ressemble ma mère, c'est plus fort que moi. Elle doit être brune comme moi, plutôt grande et fine. Mais ça, c'est sûrement l'effet de la drogue. Lennon finit par accepter et je m'attrape rapidement à son bras, comme un gosse à Hamley's qui a peur de perdre sa maman dans les nombreux étages de la boutique de jouet. Elle s'arrête devant une porte et je regarde par la baie vitrée à côté. Quelques médecins regardent ses résultats et je déglutis. On voit son ventre arrondi sous le drap blanc qui la recouvre. Elle a des tubes de tous les côtés. Je me mets dos à la vitre et regarde la jeune Mills. « Prenez un échantillon puis... Cherchez. Je peux pas les laisser dans la merde mais je peux pas tout lui donner aussi facilement. J'ai jamais rien eu d'elle » Répétais-je pour la douzième fois depuis vingt minutes. J'ai appris à vivre sans elle et tout ce qui va avec. Ah, si c'était si facile la vie ! « Mais c'est toi qui me pique » Elle me doit bien ça avec la montagne russe qu'elle vient de me faire traverser !
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