"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we will roam (kristy) 2979874845 we will roam (kristy) 1973890357
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we will roam (kristy)

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() message posté Dim 18 Oct 2015 - 22:45 par Invité

KRISTY & DELSIN
❝ Still we roam, now forevermore. Tread the night on steel and stone and still we roam. Never asking more, where we are will be our home. ❞

« Tu crois que je peux mettre du liquide vaisselle dans le lave-vaisselle ? » « Delsin ... Il est cinq heures du matin ... » « Et alors ? » « Laisse moi dormir ! » Je ne comprends pas les filles, elles veulent toujours qu'on les appelle et quand on le fait, elles ne sont pas contentes. Pas grave. Je vais mettre le liquide vaisselle et on verra bien. Normalement, il ne devrait pas y avoir de problème. Je pars me coucher, mais dix minutes plus tard, je me réveille en voyant ce que ma décision avait provoqué. Je m'empresse d'attraper mon portable et d’appeler Tomas, mon frère jumeau. « Tomas ?! Ça mousse ! » J'essaye d'attraper mon tee-shirt avant qu'il soit engloutit par toute cette mousse qui s'échappe du lave-vaisselle. « Il y a de la mousse PARTOUT ! » Criais-je en enfilant mon tee-shirt que j'avais sauvé de la noyade. Au bout d'une quinzaine de minutes, je parvins à éteindre le lave-vaisselle, mais mon appartement est devenu un champ de bataille. « Je crois qu'on va pouvoir faire une soirée mousse. » Dis-je à Tomas avant de rigoler et de finir par raccrocher. On peut dire que c'est un moyen rapide de laver l'appartement. Je devrais sans doute ranger l'appartement, mais il est à peine six heures du matin et j'avais drôlement sommeil. Je repose ma tête sur mon petit oreiller, qui est certes un peu humide, mais non moins confortable. C'est à ce moment là que je pense pouvoir dormir, Morphée commence déjà à m'appeler, mais il faut croire que je n'allais pas pouvoir dormir ce soir. Je reçois un message d'un de mes meilleures amies. Il a vu Kristy en ville. C'est certainement une blague. C'est une blague hein ? Non à l'entendre ça n'en est pas une. La poisse. Pourquoi il fallait qu'elle vienne à Londres ? J'avais bien assez de soucis comme ça. Un de plus c'était beaucoup trop. Il fallait que je trouve une solution et rapidement. Il fallait que je parte loin pendant au moins une semaine. Le temps qu'elle abandonne et retourne aux states. Parce que je dois d'abords faire face à ma famille et ça va déjà me demander beaucoup de courage. Je me creuse la tête pour trouver une solution. Rapidement. C'est alors que j'ai une idée de génie. Je pourrais partir aider les rhinocéros noirs en Afrique. J'avais vu qu'ils recherchaient des bénévoles. Au fond, ça ne m'enchante pas vraiment de m'engager dans cette histoire, mais c'est toujours moins désagréable que de faire face à une ancienne petite amie. Quelques heures plus tard, j'ai mon billet en poche et mes valises faites. C'est sans doute l'idée la plus stupide que je n'ai jamais eu. Surtout que j'allais encore partir sans rien dire et donc je m'enfonce encore plus dans ma connerie avec cette décision. Sauf que je ne vais quand même pas faire marche arrière. Donc direction l'aéroport pour une semaine de bénévolat en Afrique. Ils ont intérêt d'être reconnaissants ces fichus rhinocéros. L'avion décolle et finit par atterrir quelques heures plus tard. Je rejoins la terre ferme en remerciant le bon dieu que l'avion ne se soit pas crashé quelque part. J'aime bien être vivant, c'est mieux que d'être mort. Je pose ma valise dans le dortoir du centre et c'est là que j'aperçois au loin une silhouette que je connais bien. Non, c'est un rêve, je vais me réveiller. Kristy. Elle est ici ? Comment est ce possible ? Le destin joue vraiment avec mes nerfs. Non seulement, je vais devoir lui faire face, mais en plus, je vais devoir m'occuper de ces foutus animaux. Je suis dans un véritable cauchemar. Il manquerait plus qu'elle soit ma colocataire. Bon sang. Je la vois se diriger vers le dortoir et elle s'approche dangereusement de MA chambre. Il faut que je trouve une solution pour qu'elle ne me voie pas. Je laisse ma valise en plan et pars me cacher sous le lit. Pourvu que ça marche, je croise les doigts. J'ai sans doute l'air d'un gamin, mais je n'aime pas devoir affronter mes responsabilités. D'ailleurs, je n'aime pas les responsabilités. J'aurais bien besoin d'un verre, là tout de suite, ou d'une corde.
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() message posté Lun 19 Oct 2015 - 21:46 par Invité

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delsin & kristy



Je suis arrivée au Centre qui accueille l’ensemble de bénévoles qui se sont engagés pour une semaine humanitaire auprès des rhinocéros noirs après un long voyage entre la Capitale londonienne et le sol africain suivi d’un trajet entre l’aéroport et la structure. La 1ère chose que je fis en arrivant fut de trouver les toilettes. La 2ème chose fut de suivre le mouvement des autres personnes soit de trouver quelqu’un pouvant m’indiquer la chambre que j’occuperai pendant ces sept prochains jours. La 3ème chose fut de rejoindre cette dernière après réussi à obtenir l’indication d’une dame.  Et en entrant dans la chambre, je vis une valise. Mais, il n’y avait personne. Je ne pouvais pas garder plus longtemps le poids de mon sac de voyage sur mon épaule gauche. Alors, je le mis sur l’un des lits. Plus particulièrement, le lit en face de celui où se trouvait la valise sans propriétaire. Au moment où il touchait le matelas, un soupir de soulagement s’échappeait de ma bouche. Je défaisait  ma queue de cheval et m’asseyais quelques instants aux côtés de mon sac de voyage. Je posais ma main sur mon ventre. « Il était temps. » Un mélange d’excitation face à la mission de la semaine et surtout à ce moment précis un sentiment non négligeable de fatigue. Je fermais les yeux un « bref » instant. En les ouvrants ils se posèrent directement sur la valise mise là en plein milieu de la chambre sans propriétaire dans les horizons. Je me mordis la lèvre en me demandant si j’oserais m’en approcher afin d’élucider le mystère du colocataire inconnu. Ce ne fut qu’une réflexion de courte durée. Je fis un bond. Je la regardais de tous les côtés afin de voir s’il y avait par hasard une étiquette avec un prénom. Malheureusement, il n’y en avait pas. J’haussais alors les épaules. « Tant pis. » Je quittais la chambre et me dirigeais vers la dame au calepin sur lequel se trouvait la répartition des bénévoles dans les chambres. Je n’avais pas l’intention d’attendre sagement dans la chambre. Je n’avais pas non plus l’intention de faire l’ensemble du Centre pour questionner les bénévoles sur mon chemin. Autant se rendre direction à la « source » des informations. « Excusez-moi. » A mon interpellation, elle s'est retournée vers moi laissant les deux personnes avec lesquelles elle discutait se rendre dans leur chambre respective.  « Vous pouvez sûrement m’aider à mettre un nom sur le propriétaire à qui appartient la valise qui est « oubliée » dans ma chambre. » Je souris. Elle me fit un signe positif de la tête en souriant. « Oui. » Son regard vînt se poser sur son calepin un « bref » instant. Elle relevait la tête vers moi ensuite. « Alors, vous êtes avec Delsin Sullivan. » Ma bouche s’entrouvrit et mes sourcils se froncèrent. J’avais surement mal compris. Ce n’était pas possible.  « Del […] Vous êtes sûre ? » J’avais toujours cette même expression « perplexe » sur le visage. De manière contagieuse, la dame fit la même tête que moi sans la bouche entrouverte. Simplement les sourcils fronçaient. « Oui. Il y a un problème ? » Je fis un signe négatif de la tête.  « Non. Non. Merci. » Je souris. Je fis quelques pas vers la chambre avant de revenir sur ces derniers. « Et vous savez où […] Vous l’auriez vu ? » Heureusement la dame avait encore en tête le visage du londonien puisqu’elle lui avait indiqué sa chambre quelques minutes plus tôt. Elle me fit un signe de la main, indiquant la chambre que je venais de quitter quelques instants plus tôt. Je fronçais les sourcils. « Merci. Merci beaucoup. » Je souris. Je pris alors le chemin de la chambre esquivant sur mon passage un certain nombre de bénévoles et de valises. J’entrais à nouveau dans la chambre. Personne. J’haussais les épaules. Je fis quelques pas avant de me poster devant le lit sur lequel se trouve mon sac de voyage.  « Je sais que tu es là. Je ne bougerai pas d’ici tant que tu n’auras pas eu le cran de te montrer. » Je me mis assise sur le lit prenant appui sur mes mains et croisant les jambes. J’attendis quelques instants mais il y avait toujours aucun signe de vie. J’haussais alors les épaules.  « Comme tu veux Delsin. Mais, tu ne pourras pas m’éviter toute la semaine. » Je laissais échapper un soupir avant de me redresser prête à aller faire un tour dehors mais à ce moment-là du bruit se fit entendre de sous le lit d’en face.
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() message posté Jeu 22 Oct 2015 - 0:40 par Invité

KRISTY & DELSIN
❝ Still we roam, now forevermore. Tread the night on steel and stone and still we roam. Never asking more, where we are will be our home. ❞

Dans quel merdier, je m'étais encore fourré ? Sérieusement, il y avait combien de chance pour que je tombe sur Kristy ? Surtout que j'avais tout fait pour que ça n'arrive pas. Si seulement j'avais su, je serais resté à Londres. Au moins, je n'aurais pas eu à m'occuper d'animaux et vivre comme un sauvage pendant une semaine. En plus, les lits ne sont même pas confortables et je vais devoir travailler pour rien. C'est scandaleux. J'allais rien retirer de bon de ce voyage. C'est pour ça que j'évitais de sortir de Londres. À chaque fois que je m'en vais, il m'arrive pas grand chose de bien. Certes, j'avais gagné le concours à New York, mais toute la famille m'en avait voulu d'être partie comme un malpropre sans les prévenir et ne parlons même pas de mon ex copine qui me faisait la guerre. Une de plus. Il est vrai que j'étais un peu responsable à chaque fois, mais ils ont pourtant l'habitude. Je fais rarement les choses en les ayant réfléchis à l'avance. « Il était temps. » Me voilà caché sous le lit à écouter Kristy parler toute seule. Parfait. Vraiment parfait. Il ne pouvait pas y avoir mieux comme situation. J'espère de tout mon cœur qu'elle parte et que je puisse sortir de sous ce lit rapidement. En plus, c'était bourré de poussière en dessus. L'enfer. Je l'entends se rapprocher dangereusement. J'ai envie de me maudire, et même de me frapper. J'aurais dû sauter par la fenêtre. « Tant pis. » De nouveau, je l'entends partir plus loin jusqu'à quitter la chambre. Merci mon dieu. Je décide de sortir de ma cachette. Au passage, j'avais emporté toute la poussière avec moi. J'en avais jusque dans les cheveux. Super. J'essaye d'en enlever un maximum sans prêter attention au fait que Kristy allait sans aucun doute revenir d'une minute à l'autre. Je pouvais bien entendu comprendre qu'elle était en colère contre moi, mais honnêtement ça me faisait chier de devoir, l'écouter, me le dire. J'en avais marre qu'on me prenne les têtes pour des histoires de ce genre. Il était temps qu'elle tourne la page et moi aussi. Enfin moi, j'étais en bonne voie, même si j'avoue ne pas l'avoir oublié. Sauf que la vie est ainsi donc je ne vais pas m'attarder dans le passé. Du moins, j'essaye. Mais bon sang, Kristy c'était une sacrée meuf. Dommage que ça se soit terminé de cette façon. De toute manière aucune de mes relations n'avaient bien fini, on était donc destiné à finir de la sorte. Puis elle n'aura aucun mal à trouver quelqu'un de mieux que moi. Pendant que je rêvasse, je l'entends revenir. Mince, j'avais même pas pris la peine de m'enfuir. Je regarde autour de moi. Pas question que je retourne sous le lit. Mon regard se tourne vers le placard. Parfait, ça fera l'affaire. Je me cache à l'intérieur alors qu'elle ouvre la porte de la chambre. Je peux l'entendre se diriger vers son lit. Si ça se trouve, elle va faire une sieste et cette fois, je pourrais prendre la poudre d'escampette. « Je sais que tu es là. Je ne bougerai pas d’ici tant que tu n’auras pas eu le cran de te montrer. » Et merde. Bon, elle parlait peut-être avec quelqu'un d'autre genre au téléphone. D'ailleurs, le téléphone passait ici ? Je suis sûr que non. « Comme tu veux Delsin. Mais, tu ne pourras pas m’éviter toute la semaine. » Autant se rendre à l'évidence, j'étais belle et bien grillé. Néanmoins, il est hors de question que je sorte de ma cachette. Du moins jusqu'à ce qu'une espèce d’araignée descende sur mon épaule. Je sors brutalement du placard me secouant comme un chien mouillé. Je vois l'araignée par terre, cette putain d'araignée. Une fois ma frayeur passée, je me retourne pour croiser le regard de Kristy. Quelle journée de merde. « Oh ... Je t'avais pas vu. » Et le titre du roi du mensonge est décerné à Delsin Sullivan. Je me racle la gorge avant de partir m’asseoir sur mon lit. L'endroit le plus éloigné de Kristy. « Je ne savais pas que tu serais là ... Je veux dire ... Quelle merveilleuse surprise. » On pouvait clairement voir que j'étais loin d'être heureux. Très loin. C'est au même moment qu'une voix se fait entendre pour nous dire que notre première mission va commencer. Ni une ni deux, je suis déjà parti à toute jambe dehors pour réaliser cette fameuse mission. Je n'avais jamais été aussi motivé pour aider. Le mec nous explique alors qu'on doit se rendre par groupes de deux pour aider ces rhinocéros. En gros, on va leur donner à bouffer et ramasser leur merde. Littéralement. On m'explique aussi que notre binôme sera notre partenaire de chambre. Pour toute la semaine. Génial. Avec un peu de chance, on va aussi m'annoncer que j'ai le cancer. Quoique la mort ne serait pas si mal vue les conditions. Je traine les pieds jusqu'à m’asseoir sur un banc. Je dois attendre que Kristy arrive pour pouvoir partir avec elle. « Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu. » Dis-je à moi-même en m'allumant une clope.
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() message posté Dim 1 Nov 2015 - 22:43 par Invité
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En me dirigeant jusque la chambre que les personnes qui s’occupent de la mission humanitaire nous ont attribuée pour l’ensemble de la semaine, plusieurs questions s’entremêlaient dans ma tête : Comment ça se fait que Mr. Sullivan se trouve aussi en Afrique ? ; Comment ça se fait que nous, nous retrouvons à être dans l’obligation de partager la même chambre pendant sept jours après plusieurs mois sans aucunes nouvelles ? ; Comment va se passer la semaine de bénévolat ? ; Comment le londonien va réagir en me voyant ? ; Comment je vais réagir en le voyant ? ; Comment faire pour gérer le fait qu’il ne soit pas au courant qu’il va être père dans cinq mois ? ; Comment ne pas faire apparaître quelques soupçons sur ma grossesse à Delsin ainsi qu’aux organisateurs ? Beaucoup de questions et peu de mètres à parcourir pour me permettre de trouver toutes les réponses adéquates à la situation. Cependant quelques pistes me semblaient envisageables : Si nous, nous retrouvons à partager la même chambre pendant sept jours c’est sûrement par hasard mais dans un sens certainement un moyen comme un autre d’être tous les deux obligés de devoir partager certains moments ensembles et d’échanger sur les évènements passés, les évènements présents et les évènements futurs ; Ça ne va pas être simples entre nous ; Je ne vais pas faire des plans sur le « comète » concernant le fait de garder secret ma grossesse jusqu’à notre retour sur le sol anglais. Je vais faire mon possible. Je suis venue en Angleterre afin que Delsin assume les conséquences de ses actes mais surtout les responsabilités que la naissance de son enfant lui donne obligatoirement. Cependant il me semble indispensable d’être la plus « calme » possible face à Delsin peu importe la situation parce que le stress, la fatigue, la chaleur et les efforts ne sont pas bien vus à trois mois plein de grossesse surtout après un déménagement récent et un long voyage jusqu’en Afrique. Hum. Comment dire ? Mission extrêmement compliquée à mener à terme dans les meilleures conditions même avec de si bonnes intentions. Finalement la semaine de bénévolat s’annonçait plus mouvementée que prévue. Surtout si Delsin n’y mettait pas du sien. Et il me semble que le fait que la chambre se trouvait être vide à mon arrivée il y a quelques minutes alors qu’il devait y être donne déjà le ton de la semaine. Finalement la silhouette du londonien fit son apparition après être sortie en « trombe » d’un des placards de la chambre. Ce n’était pas une action volontaire de sa part. Ce fut une araignée l’objet de sa sortie. Mais pas le fait qu’il ait envie que nous, nous n’évitions pas toute la semaine. « Oh […] Je ne t’avais pas vu. » Sa mauvaise foi. Une preuve en plus. Il s’assit sur le deuxième lit. Je fis de même. Enfin sur le mien. « Je ne savais pas que tu serais là […] Je veux dire […] Quelle merveilleuse surprise. » Pas un sourire. Une expression neutre. Mais lui était de toute évidence, mécontent de ma présence. Une partie comprenant un fait réel et une autre partie comprenant un mensonge. Pff. Presque tout de suite après une voix se fit entendre dans l’enceinte de la structure annonçant le début de la première mission de la semaine. Sans aucunes surprises, Delsin partit aussi vite que possible de la chambre. « Et beh. » Je me laisse tomber en arrière sur le lit un court instant avant de rejoindre l’ensemble des bénévoles à l’extérieur de la structure. Cette même voix se fit entendre à nouveau pour donner les quelques lignes de l’organisation générale : les binômes pour chaque mission se composeront des deux personnes qui partagent la même chambre. « Oh mon dieu. Pfiou. » Après un « soufflement » marquant la prise de conscience d’un tas de coïncidences qui nous poussent à être ensemble pendant sept jours 24 heures sur 24 et un haussement d’épaules mon regard fit un tour d’horizon afin de repérer le londonien. Chose faite. Quelques mètres de marche. « Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu ? » Je lève les yeux au ciel. Je passe à côté de Delsin. « Un tas de mauvaises choses. »  J’avais une expression sérieuse. En même temps je n’avais pas tort. Je pris la cigarette qu’il venait d’allumer avant de la jeter au sol et de l’écraser sans aucunes hésitations. « On a du travail. Pas le temps pour ça. » J’avoue. Il aurait pu prendre cinq minutes. C’est vrai. Mais vu l’accueil reçu il me semble que j’ai le droit de lui rendre « l’appareil. » Pour ça et tout le reste. J’hausse les épaules genre « tant pis » avant de me mettre au travail. Enfin deux pas. Avant de revenir dessus pour me remettre face à Delsin. « Mais tu sais Delsin si ça ne te fais pas plaisir de me voir pour x raisons pense un peu à moi parce qu’après tout ici celui qui ne doit pas avoir la conscience tranquille c’est toi et celui qui a le plus de chose à reprocher à l’autre c’est moi ! Alors, arrête de me fuir et assume ! » Ceci en étant calme sans augmenter le volume d’une syllabe plus haut que l’autre. Mince, alors. Je n’ai pas pu me taire plus longtemps. Après tout tant pis. J’avais le droit de laisser ma rancœur s’exprimer à travers des paroles générales qui ne reviennent sur les évènements passés ou mes sentiments même si ça en fait allusion. Maintenant je peux me mettre véritablement au travail. Et évidemment sans lui demander son avis je m’occupe de l’alimentation en lui laissant la tâche ingrate. Bien fait.
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() message posté Dim 8 Nov 2015 - 22:11 par Invité

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Vous savez ce que je n'aime pas dans la vie ? En première position, on retrouve le fait d'assumer mes conneries, en deuxième position la pluie et maintenant les araignées étaient passé bon troisième de mon classement des choses que j'aime le moins dans ma vie. Elles sont partout. Puis ça sert à quoi une araignée ? Mise à part mangé les mouches, même si je dois bien avouer que c'est pratique. Parce que les mouches sont au moins quatrième de mon classement. Sinon à part ça, non, elles servent à rien. Remarque à ce qui parait dans le temps, on utilisait leur toile pour faire des pansements, mais de nos jours, on a des vrais pansements et on ne vit pas dans la jungle donc ça sert à rien. Quoique, on était un peu dans la jungle en ce moment. J'y suis pas forcément en bonne compagnie, du moins c'est ce que je pense, mais j'y suis. Donc pour résumé à cause de cette fichue araignée, je me retrouve à devoir faire face à Kristy et par conséquent, je dois assumer mes conneries. Il manquerait plus qu'il se mette à pleuvoir et j'aurais décroché le gros lot. En plus, je parie que c'est bourré de mouches ici. Vous savez avec la bouse, tout ça, tout ça. En attendant, il n'est pas question que j'assume quoique ce soit. Donc, je vais faire ce que toute personne ayant l'âge mental d'un gosse de sept ans ferait. Je vais faire comme ci de rien n'était et fuir le plus vite possible. D'ailleurs, il me faut à peine cinq minutes pour fuir le plus loin possible. Bon malheureusement, je ne peux pas partir bien loin. En plus, il va falloir que je travaille et le comble, c'est que je vais devoir travailler avec Kristy. Et merde. Alors que j'allume ma clope en me plaignant, la demoiselle s'approche bien rapidement vers moi. « Un tas de mauvaises choses. » Certes, je ne suis pas un gentil garçon, mais je ne suis pas un monstre non plus. J'avais encore tué personne, pour le moment. Je relève la tête vers Kristy en soupirant. Elle m'attrape ma cigarette avant de la jeter par terre. « On a du travail. Pas le temps pour ça. » Je lui lance un regard choqué et en me tenant la poitrine, je lui réponds avec ma voix la plus outrée. « Assassin. » Pour accentuer ce crime, je décide même de faire le symbole de la croix comme les chrétiens. Je ne sais pas si je le fais comme il faut par contre, mais c'est l'intention qui compte. Paix à son âme. Alors que je suis en plein deuil Kristy décide de revenir vers moi pour visiblement me dire ce que je n'ai pas envie d'entendre. « Mais tu sais Delsin si ça ne te fais pas plaisir de me voir pour x raisons pense un peu à moi parce qu’après tout ici celui qui ne doit pas avoir la conscience tranquille c’est toi et celui qui a le plus de chose à reprocher à l’autre c’est moi ! Alors, arrête de me fuir et assume ! » L'angoisse. Pourquoi faut-il que j'assume quoique ce soit ? On peut pas juste faire comme-ci de rien n'était ? Parce que honnêtement ça m'arrangerait. En plus, je ne comprends vraiment pas pourquoi elle en fait toute une histoire. Elle devrait passer à autre chose, comme je l'ai fait, enfin plus ou moins. Alors que je suis encore planté comme une courge sur place, elle est déjà en train de donner à manger à ces fichus animaux. Moi faut que je ramasse la merde. Putain, ça craint. Je me rapproche de Kristy, la pelle à la main, je la plante dans le sol. « C'est quoi ton problème ? D'accords, je n'ai pas été très cool, mais tout le monde sait que je suis con, ce n'est pas comme-ci tu venais de le découvrir. » Je trouve quand même mes arguments vachement crédible. « Puis il n'est pas question que je ramasse la merde tout seul. » Ajoutais-je en levant les yeux au ciel. C'est pas parce que c'est une fille qu'elle a le droit de se la couler douce et puis quoi encore. « Donc quand tu seras décidé à m'aider et à arrêter de faire la tronche, je serais dans le coin là-bas. » Je pointe un endroit un peu au hasard, mais je compte bien ne pas rester ici. On sait jamais, la mauvaise humeur, c'est peut-être contagieux. Sur ces mots, je pars m'asseoir un peu plus loin sous un arbre, à l'ombre. Parce que je n'avais pas pris de crème solaire avec moi et je n'ai franchement pas envie d'attraper un coup de soleil. Enfin vu la nuage au dessus de la tête de Kristy il me suffit d'être à côté d'elle pour être à l'ombre.
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() message posté Jeu 12 Nov 2015 - 18:06 par Invité
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Il s’approche quelques secondes à peine après que je me sois mis au travail. Il plante la pelle dans le sol. Je m’arrête. Je pose la nourriture sur le sol. « C'est quoi ton problème ? D'accords, je n'ai pas été très cool, mais tout le monde sait que je suis con, ce n'est pas comme-ci tu venais de le découvrir. » Je lève les yeux au ciel en laissant échapper un soupir de ma bouche. Je me tourne vers le londonien. « Je n’ai pas de problèmes. » Ce n’est pas tout à fait vrai. Être (re) parti à Londres sans un mot après la compétition alors qu’il m’avait dit qu’il resterait est le 1er problème mais le 2ème est le plus important puisqu’il s’agit du fait qu’il soit parti comme un « voleur » en me laissant seule avec cet être humain de quelques centimètres grandissant depuis plus de trois mois à l’intérieur de mon corps. « Mais j’aurais voulu que ce ne soit pas le cas. » Je baisse les yeux en haussant les épaules. Après tout même si au départ mon rôle dans la compétition avait été de créer des conflits et de me mettre en couple avec l’un des participants mon « dévouement » pour le tatoueur londonien n’avait pas été une indication de la part de la production. Et ainsi une sorte d’attachement envers Delsin avait fait son apparition au fil des semaines. Alors dire que faire le constat de son absence après la compétition n’avait pas eu d’impact serait un mensonge. Néanmoins s’il n’y avait pas cette « surprise » le temps aurait fait son travail. Et je ne serais jamais venue à Londres. « […] Vu la situation. » Je murmure ces derniers mots un peu dans « ma barbe » n’ayant pas réussi à les garder « au chaud » dans ma tête. Ceci avant de (re) prendre la tâche alimentaire tournant légèrement le dos au tatoueur professionnel. « Puis il n'est pas question que je ramasse la merde tout seul. » Il lève les yeux au ciel. Je fis de même sans pour autant tourner la tête vers lui. « Donc quand tu seras décidé à m'aider et à arrêter de faire la tronche, je serais dans le coin là-bas. » Ma bouche s’entrouvrit. Je lève une autre fois les yeux au ciel en laissant apparaître un fin sourire en coin sur mes lèvres. « C’est moi qui fait la tête ? » Il se cache dans un placard. Il s’enfuit à grands enjambées dès qu’une échappatoire est possible. Il n’arrive pas à rester plus de deux minutes à mes côtés. Et il ose dire qu’entre nous deux c’est moi qui fait la tête ? Ceci juste parce que je n’ai pas pu m’empêcher de (re) mettre les choses dans le bon sens : il a mal agit dans l’histoire alors j’ai le droit de lui en vouloir même si à ses yeux il n’y a pas de raison de rester sur ces faits parce qu’il est « con » et ce détail j’étais censée être au courant. En gros, il se décharge un peu. Mais dans tous les cas j’ai le droit de lui faire la tête même si là tout de suite c’est Delsin et non moi qui fait tout pour ne pas être confrontée à lui. Bref. Je fis tout de même un signe de la tête pour acquiescer de manière positive sa proposition. « D’accord. » Je suivis d’une manière vague la main du londonien pointant un endroit au hasard. Il partit s’asseoir à l’ombre. Je (re) pris ma tâche alimentaire afin de la finir au plus vite. Je ressentis soudainement au bout de quelques minutes une douleur aigues dans le bas de mon ventre. « Ouille. Ouille. Ouille. » Une grimace apparue sur mon visage. Je fis glisser mes mains sur le bas de mon ventre en prenant quelques grandes inspirations. Ce ne fut que le temps d’un court moment et d’une manière assez discrète. Hum. De loin ça ressemble tout au plus à des crampes d’estomac même si en étant enceinte de quatre mois ces douleurs coïncidents plus à des douleurs dû au développement de l’enfant et aux changements bientôt évidents de mon corps. « Ok. J’ai compris. Je crois qu’il est temps de rejoindre le grand zygoto à l’ombre. Après tout quelques instants de pause ça ne peut pas me faire de mal. » Je parle toute seule. Je sais. En fait, non. Je parle à mon corps. Je parle à cet enfant. Je crois que si l’un d’eux aurait le don de me répondre avec des mots il me dirait : « pas une pause de quelques instants mais des heures ; la chaleur et l’effort à quatre mois ce n’est pas raisonnable sans compter qu’il y a eu deux long voyages en peu de temps avant ; rentre à Londres t’es complètement inconsciente. » Bref. Je fis les quelques mètres me séparant de Mr. Sullivan. « Déjà sache que je ne fais pas la tête. […] Je t’en veux. Mais […] Je ne fais pas la tête. » Mes sourcils se froncèrent en prenant conscience que mes propos se trouvent être contradictoires dans un sens. Je fis bouger ma tâte. « Mais là n’est pas la question. » Je passe une main dans mes cheveux en essayant de (re) venir sur la dernière tâche qu’ils devaient faire. « Il est temps que tu bosses un peu. Alors, si nous faisions une trêve ? » Je lui tendis la main comme pour signer un accord verbal. Une fois fait, il se (re) mit sur ses deux jambes. « Et je suis désolée de te dire ça mais tu prends les choses en main avec […] la pelle. » Je lui tendis la pelle. « Il n’y a pas à discuter. Je te tiens compagnie seulement. Après tout j’ai fait le reste. » Je fis une « moue » innocente mais tout aussi sérieuse. Sur ces détails, il fut possible de se mettre en action après avoir parcouru les quelques mètres entre l’arbre et l’endroit où il faut ramasser la « merde » des rhinocéros. Je le regarde faire, l’embêtant un peu au passage. Ceci durant de longues minutes mais au bout d’un moment je mis ma satisfaction de le voir à l’œuvre dans un coin. « Allez donnes. Je vais prendre la relève. » Je fis un sourire avant de lui prendre l’outil des mains. Allez hop. Un coup de pelle à droite. Un coup de pelle à gauche. Cependant les douleurs aigues dans le bas de mon ventre se firent à nouveau sentir ce qui se trouvait être en autre au mauvais moment parce que Delsin se trouvait seulement à quelques mètres et encore. Je fis d’abord comme s’il n’y avait rien. Une grimace discrète. Une main toute aussi discrète avec un léger appui comme si ce geste pouvait les faire disparaitre. Mais ce ne fut qu’un court instant. « Ouille. Ouille. Ouille. » Une « moue » apparue sur mon visage. Ce fut discret mais ce n’était pas possible d’intérioriser ça plus longtemps. Je me tourne vers Delsin. « Tiens prends la pelle. » Je lui tendis l’outil. « C’est de ta faute ça. La prochaine fois tu te débrouilles tout seul. » Je fis un sourire plein d’amusement. Evidemment que ce n’était pas de sa faute enfin si nous oublions le fait qu’il partage le même ADN que cet enfant qui grandi dans mon corps et ainsi qui provoque ces douleurs. « J’ai de nouveaux des […] des crampes d’estomac. Ce n’est rien. Ça va passer. Je vais aller me poser un peu. » C’est vraiment une bonne excuse. J’essayais de surtout faire en sorte que ça passe comme quelque chose d’ordinaire pour ne pas qu’il y ait trop de questions et que d’un coup le secret ne le soit plus mais sans bêtises de ma part cet incident devrait être vite dans les oubliettes.

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() message posté Sam 14 Nov 2015 - 21:42 par Invité

KRISTY & DELSIN
❝ Still we roam, now forevermore. Tread the night on steel and stone and still we roam. Never asking more, where we are will be our home. ❞

Je n'en reviens toujours pas. Pourquoi faut-il que toute cette merde me tombe dessus ? Je n'ai jamais rien fait de mal. Bon, sauf deux ou trois trucs, mais franchement les personnes qui ont porté plainte contre moi, ils abusaient un peu. Surtout un. En attendant, si Kristy croit que je vais faire la tâche ingrate tout seul, elle se fourre le doigt dans l’œil. Qu'importe ce qui a bien pu se passer entre nous. Je vais quand même pas m'excuser. Je devrais, mais je vais pas le faire. L'orgueil sans doute, mais je n'avais aucune envie de me justifier. J'étais reparti à Londres après ma victoire, sans attendre Kristy comme je l'avais promis. Pourquoi ? J'avais pris peur. Moi, Delsin Sullivan, je ne me voyais vraiment pas dans une relation sérieuse. Donc j'ai fait comme d'habitude, j'ai pris mes jambes à mon cou et je suis parti comme un voleur. Je n'avais donc aucune envie de parler de tout ça, mais Kristy était bien décidé à me faire la gueule. C'est énervé que je finis par lui demander des explications sur son comportement. « Je n’ai pas de problèmes. » Je lève les yeux au ciel en faisant des grands mouvements dramatiques avec mes bras. « Mais oui, c'est ça, prends-moi pour un jambon. » Dis-je en soupirant. « Mais j’aurais voulu que ce ne soit pas le cas. » Voilà que je ne comprends plus rien. Elle était folle, c'était la seule raison qui me venait en tête. Je l'entends murmurer quelque chose, mais je n'y fais pas attention. Si elle voulait jouer à Jeanne D'arc, ça serait sans moi. D'ailleurs, je lui précise que je ne compte pas rester ici et me taper toute la merde. Donc quand elle sera décidée à m'aider, elle viendra me voir ou me ferra un signe. « C’est moi qui fait la tête ? » Je me contente de hocher la tête pour lui indiquer que oui c'était elle. Comme-ci j'étais du genre à faire la tête. Je n'assume pas mes responsabilités, mais je ne fais jamais la tronche. Sauf en cas d'extrême nécessité. « D’accord. » Me répondit Kristy, bien si tout le monde est d'accord. Je pars m’asseoir à l'ombre en attendant que le temps passe. Je ne voudrais pas me fouler le petit doigt en travaillant, surtout si c'est gratuitement. J'observe Kristy de loin. Elle a l'air de mettre du cœur à la tâche. J'avais jamais compris sa passion pour les animaux. Ok, ils sont cools, mais pas autant que moi. Je décide alors de faire une petite sieste, parce que ce long voyage m'avait beaucoup fatigué alors je m'endors en quelques secondes. Cependant, je n'aurais le droit qu'à quelques minutes de répits avant que la tornade Kristy ne refasse son apparition. « Déjà sache que je ne fais pas la tête. […] Je t’en veux. Mais […] Je ne fais pas la tête. » Si c'était physiquement possible, j'aurais soupiré jusqu'à ne plus avoir aucun souffle en moi. Remarque, c'est peut-être possible. Faudra que je regarde sur internet, mais je parie qu'ils n'ont pas internet dans le coin. Les joies de la campagne. Enfin bref, elle m'en veut, mais elle ne m'en veut pas. D'accords, je commence à être un peu perdu. « Mais là n’est pas la question. » Je lève un sourcil en l'écoutant parlé. « Il est temps que tu bosses un peu. Alors, si nous faisions une trêve ? » J'observe la main qu'elle me tend. « C'est un piège, c'est ça ? Si je te donne ma main, tu vas la bouffer ? » Malgré mes suspicions, j'accepte de lui tendre ma main et de faire la paix pour quelques heures. « Et je suis désolée de te dire ça, mais tu prends les choses en main avec […] la pelle. Il n’y a pas à discuter. Je te tiens compagnie seulement. Après tout, j’ai fait le reste. » J'en été sûr. Au final, je dois quand même me taper tout le boulot. Parce que donné à manger aux animaux, je n'appelle pas ça bosser. Quoiqu'en dise Kristy. Sauf que j'en ai marre et que cette histoire va durer encore des siècles si aucun de nous deux ne fait un effort. J'attrape donc la pelle et je me mets au travail. « Ça pue ! » m'exclamais-je en grimaçant. Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes que Kristy décide de prendre le relais. « Allez donnes. Je vais prendre la relève. » Je ne me fais pas prier, mais tout de même, il était temps qu'elle bosse un peu. « Tiens à toi l'honneur. » Dis-je avant de me retournais pour ajouter tout bas. « Maintenant que j'ai quasiment tout fait ... » À peine quelques secondes après avoir pris la pelle Kristy commence à avoir des douleurs au ventre. Je reste un peu sceptique. Elle joue peut-être la comédie. C'est peut-être encore un piège. « Ouille. Ouille. Ouille. » Très bien, je veux bien croire qu'elle ne simule pas, mais si elle simule, je ne lui pardonnerai pas de jouer la comédie. Après tout, c'est une comédienne, ça n'aurait rien de surprenant. « Tiens prends la pelle. C’est de ta faute ça. La prochaine fois, tu te débrouilles tout seul. » J'en étais sur, c'est une arnaque. « J’ai de nouveaux des […] des crampes d’estomac. Ce n’est rien. Ça va passer. Je vais aller me poser un peu. » Une grosse arnaque. « C'est pas parce que t'as tes règles qu'il faut emmerder le monde. » Dis-je en attrapant la pelle. Tout prenait forme, sa mauvaise humeur, le fait qu'elle ai mal au ventre. C'était évident. Je la laisse prendre une pause pendant que je finis tout le boulot. Les autres bénévoles avaient déjà finis et on été les deux seuls à n'avoir fait que la moitié. Je repars ensuite la chercher, il était temps de rentrer. « J'espère que t'es pas trop épuisé. » D'accords, j'étais un peu sur les nerfs d'avoir quasiment tout fait. C'était long, chiant et en plus, il fait super chaud. « Bon aller, bouge. » Ajoutais-je en soupirant et en tournant les talons vers nos dortoirs. La nuit venait juste de tomber quand nous sommes arrivés. Le repas allait être servi dans quelques minutes. Je pouvais donc prendre une douche rapidement. Dieu merci, ils avaient des douches finalement. Je laisse Kristy dans notre chambre avant de partir vers les douches. Je reviens dix minutes plus tard avec la serviette autour de la taille et une autre sur les épaules. Je sentais bon et j'étais tout propre. Je rentre dans la chambre et je pars m’écraser comme une crêpe sur mon lit. J'avais mal absolument partout. « T'as toujours mal au ventre ? » Demandais-je à Kristy en fixant le plafond. J'étais pas non plus un monstre, malgré tout.
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() message posté Sam 21 Nov 2015 - 21:38 par Invité
we will roam
delsin & kristy



Une « trêve » ? C’est un nom féminin avec en autres trois définitions possibles : « cessation temporaire de tout acte d’hostilité » ; « suspension d’attaques quelconques » et « temps d’arrêt dans quelque chose de difficile, de pénible. » Hum. Il n’y a aucun doute : c’est le bon terme. Il correspond en tout point à ma demande. Il faut encore que Delsin accepte une trêve de quelques heures afin que les tâches soient réalisées. « C'est un piège, c'est ça ? Si je te donne ma main, tu vas la bouffer ? » Je fronce les sourcils. « Sois pas idiot ! » Il me tend finalement la main. Hou. Je le suivis jusqu’au lieu où se trouve les excréments des rhinocéros noirs. Il se mit au travail. « Ça pue. » Je lève les yeux au ciel. Impossible de dire qu’il a tort. Mais ce n’est pas une chose surprenante non plus. Il s’accroche aux choses négatives. Il n’y met pas beaucoup d’entrain. Pourtant il devait se douter de toutes les tâches possibles auxquelles les bénévoles seraient amenés à faire durant la semaine. C’est à se questionner sur les raisons de sa présence en Afrique. Hum. Peu importe. Je ne veux pas les connaître. Mais, au bout de quelques minutes à l’écart il m’a paru indispensable de (re)venir sur mon annonce d’un simple « soutien psychologique » afin de le secourir un peu. « Tiens à toi l'honneur. » Pas une seconde de réflexion. Je prends la pelle. Il se retourne. « Maintenant que j'ai quasiment tout fait. » Je n’ai pas entendu la deuxième partie. Je n’en ai pas besoin. Je me doute qu’il est encore entrain de faire le « ronchon. » Je n’y prête pas attention. Je me mets au travail. Mais soudain les douleurs apparaissent à nouveau dans le bas de mon ventre. Presque directement mon bras tend l’outil vers le londonien en essayant de faire une « blague » en le désignant comme le responsable. Il est vrai que de son point de vue ça ressemble à une excuse pour lui rendre l’objet en l’obligeant à finalement se retrouver à être le seul à faire la tâche ingrate. Chose qu’il a voulu éviter en décrétant qu’il m’attendait à l’ombre au pied d’un arbre une fois que je n’aurais plus envie de faire la tête. Chose aussi raccourcie il y a quelques instants lorsqu’en partant d’une bonne intention j’ai voulu prendre la relève sur l’exécution de la tâche. Hum. « C'est pas parce que t'as tes règles qu'il faut emmerder le monde. » Je lui lance un regard « noir » fronçant les sourcils au passage. « Si tu le dis. » Il met en lien les crampes d’estomac avec la période « rouge » de tous les mois chez une femme. Soit. Il n’est pas question de la contredire sur l’assimilation possible entre les deux. Hum. Il prend l’outil. Je tourne les talons. Et après quelques mètres, mes fesses se posent à l’ombre au pied d’un arbre. J’étends mes jambes. Je pose les paumes de mes mains sur mon ventre les faisant glisser jusqu’à avoir les bras croisés. Je ferme ensuite les yeux devant l’horizon silencieux où seulement de légers échos des diverses conversations des binômes de bénévoles parviennent à mes oreilles. Mais à un moment bien trop tôt dans ma pause sieste, les bruits se firent plus importants. Pour quelle(s) raison(s) ? Contrairement à nous deux tous les autres binômes terminaient un à un les deux tâches à faire avant la fin de la journée. J’ouvre les yeux et les pose sur la silhouette de Delsin toujours entrain d’exécuter seul la tâche ingrate. Une grimace apparaît sur mes lèvres. Ça m’embête tout de même. Mais en fait il vaut mieux que ce soit Delsin qui subit plutôt qu’un autre bénévole. Après tout même s’il ne le sait pas encore a un lien avec le « pourquoi » il me faut faire attention même si à la base je suis en tort parce qu’à 4 mois de grossesse, ce n’est pas sérieux de s’embarquer dans une mission humanitaire en Afrique. Du coup assez vite mes yeux se fermèrent à nouveau. Un certain temps. Impossible de dire combien exactement. « J'espère que t'es pas trop épuisées. » J’ouvre les yeux. Hou. Il ne rit pas. Je hausse simplement les épaules avec une « moue » innocente. « Bon aller, bouge. » Pas sympathique. Il tourne les talons en se dirigeant vers l’intérieur de la structure afin de rejoindre les dortoirs. Je me lève. Je le suis de près. J’entre à mon tour dans la chambre. Je me dirige vers le lit tandis que Delsin part prendre une douche. C’est une dizaine de minutes après qu’il fit à nouveau son apparition dans la chambre. En l’entendant mes yeux se posèrent sur sa silhouette vêtue simplement d’une 1ère serviette ai niveau de la taille et d’une 2ème serviette sur l’épaule. Arf. Il s’allonge ensuite sur son lit. « T’as toujours mal au ventre ? » Je hausse les épaules. Je tourne ma tête vers le londonien. « Ça va. » Il faut être « flou. » Après tout il est possible que dans les heures et les jours suivants les douleurs soient à nouveau là. Il doit être possible d’utiliser les « crampes d’estomac » comme une excuse « valable » à mon besoin de faire une à un certain nombre de pauses en fonction des efforts à faire lors des journées organisées par les dirigeants de la mission humanitaire pour les sept prochains jours. D’autant plus qu’aux yeux de Delsin les « crampes d’estomac » qu’il met en lien avec la période « rouge » que les femmes ont tous les mois jusqu’à un certain âge n’est pas assez légitime surtout lorsque ça signifie que quelqu’un d’autre que sa personne se retrouve à être assit « x » temps alors qu’il est dans l’obligation de faire le(s) tâche(s) seul. En conclusion, la situation se trouve être déjà sur la « corde raide » alors que ça fait moins de 24 heures que tous les deux sommes ensembles. Hum. Je tourne à nouveau la tête vers le plafond. Je prends une légère inspiration. Je gonfle mes joues quelques secondes avant d’expirer l’air doucement de ma bouche. « Mais Delsin, tu n’as pas besoin de faire comme si ça t’intéresse. J’ai bien compris que ma présence ne te réjouit pas. » Vrai. Blessant dans un sens. Bonne stratégie aussi. Il faut se baser sur le fait qu’il se cache dans les placards ; qu’il n’est pas capable d’être à mes côtés plus de quelques minutes et qu’il n’est pas capable de me serrer la main pour une trêve de quelques heures voire quelques jours sans être sur la défensive afin de mettre en place un « plan. » En fait simplement lui faire comprendre qu’il n’a pas besoin de s’intéresser de près ou de loin à mes quelques soucis personnels. Au fond il n’en a sûrement pas envie. C’est sûrement pour être poli. Ça l’embête sans doute. Alors autant le (dé)charger de ça. Hum. Je me (re)dresse en m’appuyant sur mes coudes, tournant la tête vers le londonien. « Et je ne suis pas venue à Londres afin d’obtenir des explications de ta part sur ton départ. Si tu t’es enfui comme ça c’est que t’avais tes raisons sans doute. » Je fais une légère grimace sur la fin. C’est tout à fait vrai. Je ne suis en 1er lieu pas venue jusqu’à la Capitale londonienne afin d’obtenir des explications sur le départ de Delsin de la Grosse Pomme sans un mot en ne respectant pas ce qu’il a pu me dire en amont après la fin de la compétition de tatouages. Surtout après trois mois. Personne ne demande des explications après trois mois. Personne ne fait un déménagement aussi important simplement afin d’obtenir des bouts d’explications voire aucunes explications. « Mais, il y a bien une raison. Une raison bien plus importante. » Je grimace légèrement à nouveau me pinçant la lèvre. Soudain. Je tourne la tête vers la porte de la chambre. Il y a des bruits dans les couloirs de la structure. Je regarde alors sans attendre l’heure sur mon téléphone portable. C’est l’heure du repas. Enfin. « Ok. Pas maintenant. C’est l’heure du repas. » Je hausse les épaules. Je me lève du lit d’un bond. « Bon. Je te laisse mettre des vêtements. J’y vais. » Je prends mon gilet au passage  avant de « m’enfuir » à mon tour assez rapidement de la chambre.
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() message posté Dim 6 Déc 2015 - 23:25 par Invité

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Pourquoi faut-il toujours que je fasse des mauvais choix ? Et qu'en plus de ça, j'ai la poisse ? Je ne pense pas être une personne qui mérite tout ça. Non, je mérite d'être dorloté et adulé. Oui, ça serait beaucoup mieux comme ça. Malheureusement, le monde n'a pas encore conscience que je suis une personne qui mérite le meilleur donc je dois ramasser la merde en écoutant Kristy se foutre de ma gueule. C'est super énervant. « Sois pas idiot ! » Maintenant, elle me traite d'idiot. Pourtant, je suis quasiment certain que si elle en avait eu l'occasion, elle m'aurait bouffé la main. Bref, en attendant, je continue de ramasser la merde. Ce n'est qu'au bout d'un certain moment que je laisse Kristy prendre la relève. Déjà que je fais ça gratuitement, je ne vais pas non plus me taper tout le boulot. Sauf que je dois très vite me remettre au travail quand la demoiselle me refile la pelle. Certes, cette fois, je vais le faire, mais il ne faudrait pas qu'elle pense que je serais aussi sympa à chaque fois. J'en profite d'ailleurs pour dire à la jeune femme qu'elle n'était pas obligée de se montrer aussi chiante parce qu'elle avait ses règles. Enfin, je ne sais pas si elle les a, mais vu la tronche qu'elle faisait, ça me paraissait évident. « Si tu le dis. » Je ne prends même pas la peine de rajouter quoique ce soit. Ce n'est visiblement pas nécessaire. Je finis rapidement le boulot. Parce que si ça continue demain, on sera encore planté comme des courges au même endroit et moi, j'aimerais bien dormir un peu cette nuit. Je rejoins Kristy qui elle, évidemment, n'est pas si fatiguée. Bref, ça m'agace tellement que je ne l'attends même pas pour retourner dans les dortoirs. D'ailleurs, je file rapidement sous la douche avant qu'on ne passe à table. Dix minutes plus tard, je retourne dans la chambre et donc par conséquent, je rejoins Kristy qui avait finalement réussi à rentré toute seule. Comme une grande. Je soupire discrètement avant de lui demander comment elle va. Je suis pas un sauvage, j'ai un minimum de savoir vivre, mais que le minimum pas plus. « Ça va. » Bon, si tout va bien. Je ne vais pas chercher plus loin. Surtout que j'avais pris une bonne petite douche qui m'avait bien détendu. « Mais Delsin, tu n’as pas besoin de faire comme si ça t’intéresse. J’ai bien compris que ma présence ne te réjouit pas. » Je soupire en me relevant de mon lit. J'utilise la serviette que j'ai autour du coup pour m'essuyer les cheveux. Je préfère ne pas répondre et poursuivre mes petites affaires comme-ci elle n'avait rien dit. Sauf qu'elle ne s'arrête pas là. « Et je ne suis pas venue à Londres afin d’obtenir des explications de ta part sur ton départ. Si tu t’es enfui comme ça c’est que t’avais tes raisons sans doute. » Je soupire une nouvelle fois. J'aurais préféré ne jamais la recroiser ou du moins pas tout de suite plutôt dans deux ou trois ans. On aurait pu prendre un verre et rigoler de tout ça avant de poursuivre notre route chacun de son côté. « Mais, il y a bien une raison. Une raison bien plus importante. » J'avais gardé le silence jusque-là. D'une part parce que je ne voyais pas ce que je pouvais lui dire et de deux tout simplement parce que la situation était tellement ridicule que je ne savais pas quoi faire. J'avais accepté de venir ici pour échapper à Kristy et me voilà en face d'elle. Comme quoi le destin, c'est vraiment un bâtard parfois. « Quoi ? Tu vas m'annoncer que t'as un cancer ? Que je t'ai refilé une maladie sexuelle ? » J'espère que ce n'est aucun des deux cas et je suis quasiment certain que ce n'est pas la deuxième hypothèse. Cependant, Kristy coupe court à la conversation. « Ok. Pas maintenant. C’est l’heure du repas. » Je dois bien avouer que l'annonce du repas détourne complètement mon attention du sujet. J'ai faim. « Bon. Je te laisse mettre des vêtements. J’y vais. » Je me contente de hocher la tête avant d'enfiler mes vêtements. Un tee-shirt et un jean, rien de bien extravagant. Comme toujours. Je rejoins les autres dans la salle. Heureusement, on ne doit pas manger par binôme et je décide de rejoindre des personnes que j'avais rencontrés un peu plus tôt. Il y avait ce mec barbu avec une casquette rouge et un autre avec un tee-shirt représentant un chien, un carlin plus précisément. Dans quoi je m'étais encore embarqué. Durant toute la soirée, je garde un œil sur Kristy. Je restais tout de même intrigué par ce qu'elle m'avait dit quelques minutes auparavant. Une fois le repas terminé, je prends congé de mes deux nouveaux meilleurs amis afin de retourner dans ma chambre ou plutôt notre chambre. Kristy n'est pas encore arrivé. Je jette un coup d'œil à la fenêtre, la nuit était déjà tombée. J'attrape un bout de papier dans mon sac afin d'y inscrire un mot pour Kristy. Je marque un simple "désolé" avant de le plier en deux et de le mettre sur son oreiller. Une fois cela fait, j'enlève mon jean pour me fourrer sous mes couvertures. Je ferme les yeux en espérant que le sommeil m'emporte très rapidement.
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() message posté Mar 15 Déc 2015 - 14:09 par Invité
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Outch. « Quoi ? Tu vas m'annoncer que t'as un cancer ? Que je t'ai refilé une maladie sexuelle ? » Si seulement. Mais non. C’est bien pire que ça. Je ne dis pas ça pour ma personne. Je dis ça pour le londonien. Ça le concerne bien plus qu’une « simple » maladie sexuelle et qu’une possible maladie « tout court. » Après, tout. Je suis enceinte. De lui. Ça veut dire que dans 4 mois, même un peu moins avec les jours qui défilent les uns après les autres, un être partageant une partie de son appareil génétique va naître. Et, à ce stade la question de de l’avortement n’est pas envisageable. A vrai dire, peu importe. Même s’il l’avait su quelques mois plus tôt, ça n’aurait pas été une « solution » possible. Et, l’adoption non plus. Hors de question. Du coup, connaissant le « phénomène » S. ou assez pour avoir compris qu’il a une inversion concernant le fait d’assumer ses responsabilités et que la fuite est son moyen de défense dès que la situation ne lui convient plus, la manière dont Delsin risque de réagir à l’annonce de la grossesse et de son futur rôle de père, entraîne des sensations physiques désagréables. Genre, des palpitations ou des tremblements. Ce sont ces 1ers qui sont apparus dans mon corps au moment où mes mots se sont échappés de ma bouche dépassant complètement mes pensées. Et, les derniers sont apparus légèrement lors du repas. Vous savez, le pied tremblotant sous la table. Du coup, même si la faim se trouvait être là, ce ne fut que quelques bouchées qui ont été avalées lors de l’heure à peu près où tous les bénévoles de la mission de humanitaire se trouvaient assit autour des tables mis à disposition dans très certainement la plus grande pièce de la structure. En plus, il ne fut en aucun cas possible d’essayer de chercher un seul instant la silhouette du londonien afin d’être sûre de ne pas croiser son regard. Un regard sûrement rempli de questionnements concernant la raison si importante que mes lèvres ont mis en avant. Mais, qui aux 1ers bruits dans les couloirs signant ainsi le « gong », ont mis un terme à la glissade vers l’aveu du secret. Ceci faisant ainsi naître sûrement quelques questionnements chez le tatoueur londonien. Du coup, ça s’engage mal. Mais, ce n’est pas le lieu. Il va sûrement faire comme si « rien. » Il n’y a finalement pas besoin de s’en faire. Sûrement. Si je n’y reviens pas dessus. Si lors des prochains jours je la « joue fine », l’échéance a une chance d’être assurée au moins jusqu’au départ du sol africain. En même temps s’il ne cherche pas à être au courant ça va sûrement être une « chose » embêtante à mes yeux parce qu’à se donnerait du poids à son image déjà négative. Un peu, au moins. Mais, s’il cherche à comprendre mon « secret » alors que la semaine commence à peine à part faire naître l’espoir qu’en fait il a au moins un peu de considération pour ma personne, ça n’annonce au final que des problèmes. Ces derniers dans un lieu où il n’y a pas de « portes de sortie. » En fait, ce détail m’arrange. En d’autres termes, il y a des mauvaises raisons à aborder la grossesse dans les heures qui viennent mais, il y en a aussi des bonnes. Et du coup, à la fin du repas lors duquel tout de même les bénévoles assis à mes côtés réussirent à me faire sourire voire rire et même obtenir quelques informations, idées ou autres sur des sujets divers, mon cerveau a pris la décision de faire comme si « rien. » Je me dirige alors vers la chambre. J’y entre s’en faire un bruit parce que les lumières éteintes et l’impression qu’il y a déjà quelqu’un sous les couvertures du 1er lit grâce à l’éclairage des couloirs signifie que Delsin dort déjà. Cependant, c’est l’heure de prendre une douche. Du coup, pour être sûr de ne pas le déranger en cherchant à la lumière de mon téléphone toutes les affaires nécessaires, prendre l’ensemble du sac de voyage me semble être mieux. Et, entre une dizaine et une quinzaine de minutes plus tard, ma main se pose à nouveau sur la poignée de la porte de la chambre. J’y entre sur la pointe des pieds. Je dépose mon sac sur le sol avant de le faire glisser légèrement sous le lit. Je défais les couvertures avant de m’y glisser dessous. En me mettant sur mon flanc gauche, la main qui passe sous l’oreiller y touche un bout de papier. Je me redresse. Je prends mon téléphone portable. Et comme un enfant, je passe les couvertures au-dessus de ma tête afin de ne pas faire trop de lumière dans la chambre. Je l’ouvre de ma main libre. C’est un mot de Delsin. « Je suis désolé. » J’ouvre la bouche légèrement. Je grimace et me pince la lèvre inférieure alors que mon rythme cardiaque s’accélère un peu. J’éteins mon téléphone portable. Je me redresse à nouveau. Je le pose au sol. Je me mets à nouveau sur mon flanc gauche gardant en main le mot du londonien. Je ferme les yeux. Je m’endors. Mais, mon sommeil fut léger et les heures de sommeil assez peu nombreuses. Et oui. J’ai eu le droit d’être actrice de tous les scénarios possibles concernant la suite des évènements comprenant l’annonce de la grossesse ; la réaction de Delsin ; la suite de la semaine et même du retour sur le sol anglais. Verdict. S’il y en a eu des « sympas », les mauvais furent en plus grand nombre. C’est ainsi que mes yeux s’ouvrent vers sept heures et trente minutes. Je les pose sur ce bout de papier que j’ai toujours dans une de mes mains. Je me tourne dans l’autre sens afin de voir si dans l’autre lit, il y a toujours le londonien endormi où s’il est déjà debout. Il dort. Je me lève alors sans faire de bruit. J’enfile mon gilet en prenant quelque chose dans ma valise. Je mets le mot et une autre petite enveloppe blanche dans ma poche et me dirige vers la grande pièce. Je m’asseye aux côtés de certaines personnes déjà croisées la veille. Je partage le petit déjeuner avec eux jusqu’à ce que Delsin fasse son apparition. Je m’excuse auprès des bénévoles et me retire de la table avec mon verre de jus de fruits dans la main afin de rejoindre le londonien. « Bonjour. » Sans attendre la réponse du tatoueur professionnel, mes jambes enjambent une à une le dessus du banc avant que mes fesses s’y posent. Ceci avec un léger sourire inscrit sur les lèvres. Je regarde à droite. Je regarde à gauche. Je regarde à nouveau Delsin. [color=#deaacf]« C’est ça. » Je fais glisser sur la table vers le londonien une enveloppe rectangle blanche aux dimensions moins grandes qu’une simple enveloppe postale. Je laisse ma main dessus. « C’est la raison. » Je dis ça assez bas. Je regarde l’enveloppe blanche contenant en fait la toute 1ère échographie. Je pince la lèvre inférieure et lève ensuite les yeux vers Delsin. « Je te demanderais bien de me promettre de ne pas me crier dessus ou de prends la fuite mais […] » Je passe une main dans mes cheveux de ma main libre. Je grimace. « […] Essaie au moins. S’il te plaît. » Je regarde à nouveau l’enveloppe blanche. Je prends une grande inspiration avant d’enlever enfin ma main du contenant en papier blanc laissant ainsi Delsin le prendre. Mes mains passent sous la table, se posant sur mon ventre légèrement arrondi. « Ça a été fait trois semaines après ton départ. » Je me pince la lèvre inférieure en me demandant lequel des scénarios de mes rêves ou plutôt de mes cauchemars de la nuit dernière va se réaliser.

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