"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 2979874845 It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 1973890357
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It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce

Anonymous
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() message posté Dim 18 Mai 2014 - 23:15 par Invité

Sacha Kaedan Pearce

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Pearce PRÉNOM(S) : Sacha Kaedan ÂGE : 26 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 26 avril 1988 à Perth, Australie NATIONALITÉ : Australienne STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER  : Comptable TRAITS DE CARACTÈRE : Renfermé - Protecteur - Bordélique -  A l'écoute - Manque de confiance en soi - Indépendant - Bagarreur - Débrouillart - Impulsif - Réaliste - Borné - Compatissant GROUPE : Double-Decker



My style, my life, my name

Sacha a deux tatouages, le premier sur la main et le deuxième à l'intérieur du biceps droit - Il a vécu dans la rue pendant plusieurs années - Il a connu l'enfer de la drogue dès l'adolescence - Il a réussit à s'en sortir après avoir échappé à la mort suite à une overdose - Il n'a jamais connu son père - Sa mère est morte quand il était tout petit - Il a n'a jamais connu autre chose que les familles d'accueils - Il adore les animaux, en particulier les chiens - Il rêve d'avoir un berger allemand un jour - Il se passe souvent la main dans les cheveux, surtout quand il est nerveux - Il va régulièrement à la gym, et si il ne peux pas y aller il va courrir - Il adore la nature, mais il aime également l'effervescence des grandes villes - Il est né en Tasmanie, mais a passé la majeure partie de sa vie dans la région de Perth dans des familles d'accueil - Jusqu'à il y a trois ans il n'a pas connu de vie stable - Il n'est pas un gros mangeur, mais rafolle des pizzas et du chinois.
PSEUDO : Anne.67 PRÉNOM : Anne ÂGE : 28 ans PERSONNAGE : Inventé  AVATAR : Zac Efron CRÉDITS : Gifs: Tumblr COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Partenariat.



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Anonymous
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() message posté Dim 18 Mai 2014 - 23:15 par Invité
At the beginning

« Sacha, va te cacher » « Pourquoi maman ? » « Fais-ce que je te demandes » J’avais seulement quatre ans et ce n’était pas la première fois que ma mère me demandait de me cacher. Je ne comprenais pas pourquoi je devais le faire, mais malgré tout j’écoutais ma mère et allais me cacher au fond d’un placard. A peine étais-je dans ma cachette que j’entendis des cris, ce n’était pas la première fois que cela arrivait, mais aujourd’hui cela durait plus longtemps que d’habitude et finalement le silence revint. Je restais recroquevillé dans un coin du placard de ma chambre sans bouger attendant que ma mère vienne me chercher comme elle avait l’habitude de le faire. Mais cette fois-ci j’attendis plusieurs heures sans que personne ne vienne me chercher. J’étais un petit garçon obéissant et malgré le silence qui régnait je restais enfermé comme il me l’avait été demandé. J’avais du m’endormir car tout ce dont je me rappelais étais que la porte s’ouvre sur une dame qui je ne connaissais pas. « Bonjour, je m’appelle Riley, je suis de la police. Tu peux venir me voir, tout est fini. » « Où est ma maman ? » « Viens avec moi, on va t’expliquer. » C’est comme ça que j’apprenais que ma mère avait été tuée par son ancien compagnon qui l’a battue jusqu’à la mort. Je n’avais jamais connu mon père et les autorités me confièrent aux services sociaux le temps de trouver si j’avais de la famille à qui l’on pouvait me confier.  

***

Malheureusement ils ne purent trouver aucune famille proche, ma mère était fille unique et malgré le fait que mes grands-parents soient vivants ils étaient âgés et ma grand-mère devait s’occuper de mon grand-père qui ne pouvait plus se débrouiller tout seul, elle ne pouvait donc pas prendre à charge un jeune garçon de quatre ans. Il fut donc décidé que je serais placé en famille d’accueil en attente d’une possible adoption. Depuis la mort de maman je n’avais quasiment pas dis un seul mot, je savais parler bien sur, j’en avais été capable avant, mais c’était comme si il y avait un blocage. Bien sur cela décourageait toute potentielle famille de m’adopter, qui voudrait adopter un enfant renfermé sur lui-même et qui ne parle pas. La première famille d’accueil que les services sociaux m’avaient trouvé avait déjà eu à faire à des enfants ayant subit un traumatisme, raison pour laquelle on m’envoya chez eux. Ils me traitèrent comme leur propre enfant, et malgré le fait que je refusais de leur parler ils firent de leur mieux pour me mettre en confiance et de se comporter avec moi comme avec un enfant normal. Je ne demandais pas grand-chose, je faisais les petites tâches que l’on me demandait comme de dresser la table, et j’allais à l’école tous les jours. Même si je ne le disais pas j’appréciais beaucoup de vivre chez les McGregor, ils faisaient de mon mieux pour m’aider et comme requis par les services sociaux j’allais voir une pédopsychiatre pour sortir de mon mutisme. Un jour Mr et Mme McGregor se disputèrent, rien de bien méchant, une dispute comme tous les couples pouvaient en avoir, mais cela me rappelait les cris que j’entendais quand mon beau-père criait sur ma mère. J’accourus dans la cuisine pour me mettre face à l’homme. « Arrête ! Arrête de crier sur Bonnie. » Le jeune couple s’arrêta tout de suite en me regardant, c’était la première fois en presque dix-mois qu’un son sortait de ma bouche. Je ne recommençais pas à parler à proprement dis, mais avec le temps j’avais recommencé à communiquer et finalement après plusieurs mois de travail je recommençais à m’exprimer par moi-même. Cependant même si j’avais recommencé à parler je ne me confiais pas sur ce qui s’était passé le jour où ma mère était morte et sur ce que je ressentais, je n’étais pas prêt à le faire, et ma famille d’accueil avait l’air de respecter mon choix. Malheureusement après deux ans chez les McGregor les services sociaux avaient décidé de me placer dans une nouvelle famille, ils essayaient d’éviter les placements trop longs afin que ni la famille ni l’enfant ne s’attachent de trop et que la séparation soit trop difficile. Il ne semblait pas y avoir de familles intéressées pour m’adopter, soit j’étais trop vieux les familles préférant adopter des enfants plus jeunes de préférence des bébés, soit le traumatisme que j’avais subit en étant témoin du meurtre de ma mère leur faisait peur.

***

Je passais les années suivantes véhiculé de familles d’accueil en famille d’accueil, je ne me plaignais pas et allais où on me demandait d’aller. Certaines familles avaient été plus sympathiques que d’autres, mais j’avais appris à ne pas m’attacher car au moment où j’allais me sentir à l’aise quelque part on allait me faire déménager pour une nouvelle famille. A l’adolescence j’avais commencé à me rebeller et le petit garçon calme et réservé que j’étais disparus presque du jour au lendemain. Je commençais à faire l’école buissonnière, préférant aller en ville ou m’installer dans un coin pour fumer. Mes familles d’accueils s’habituèrent à recevoir des courriers du principal du lycée où j’allais à ce moment-là, mais je n’avais pas l’impression que ça les touchait vraiment, que ce soit l’école ou la famille. Tout le monde savait que je n’allais pas rester là bas très longtemps. De toute façon quand on me confrontait à ce que je faisais je haussais les épaules avant de tourner le dos et de m’enfermer dans ma chambre ou si mes parents d’accueil me retenait je refusais de les écouter et me contentais de leur répondre que ce que je faisais n’intéressait personne et que je voulais juste qu’on me laisse en paix. Je souffrais toujours de cauchemars du jour où ma mère avait été battue à mort, même si je n’avais rien vu. En grandissant j’avais commencé à me sentir coupable et à me dire que j’aurais pu faire quelque chose pour empêcher mon ancien beau-père de la frapper, bien sûr j’étais haut comme trois pommes à ce moment-là et je n’aurais rien pu faire. Il m’aurait probablement tué moi aussi si j’avais été dans les parages. Ils avaient depuis longtemps abandonné l’idée de continuer les rendez-vous chez la pédopsychiatre que j’avais refusé de voir dès l’âge de douze ans en disant que si elle n’avait pas réussit à m’aider au cours des 8 ans précédent ce n’était pas à ce moment-là qu’elle allait y arriver. Tout ce que je voulais c’était d’oublier ce jour macabre qui hantait mes nuits. A force de passer du temps en ville j’avais rencontré un groupe de jeunes plus âgés que moi qui passait la majeure partie de leur journée à fumer de l’herbe, si ce n’était l’utilisation de drogues plus fortes. J’avais sympathisé avec eux et très vite j’avais commencé à fumer plus que des cigarettes avec eux. Je ne comptais pas le nombre de fois où j’étais rentré dans ma famille d’accueil du moment complètement stone, s’ils l’avaient remarqué ils n’en avaient jamais rien dit.  

***

Les années passèrent et arrivé à la majorité ma dernière famille d’accueil me demanda de partir. Elle n’avait aucune obligation de continuer à m’héberger maintenant que j’étais majeur et même si ils étaient des gens bien, il fallait bien que je l’avoue probablement une des meilleures familles d’accueil depuis les McGregor, ils en avaient eu leur dose concernant mon comportement et mes rapports avec la drogue. Ils avaient cherché à m’aider à m’en sortir et à arrêter la drogue, mais pour m’aider il aurait fallu que je m’aide moi-même et que je veuille sortir de ce cercle vicieux, ce qui n’était pas le cas. Mon penchant pour la drogue avait encore augmenté et j’étais finalement passé à des drogues plus fortes. Le jour où les O’Neill m’avaient mis à la porte j’avais réussit à me trouver un lit dans un refuge pour sans abris, mais je ne pouvais pas savoir où j’allais passer les nuits suivantes. Les O’Neill m’avaient donné un peu d’argent pour survivre quelques jours, mais ils devaient se douter que cet argent allait partir dans des activités qu’ils n’approuvaient pas. La mort de ma mère ne m’avait pas laissé un sous de côté non plus, elle avait eu du mal à joindre les deux bouts quand j’étais petit et l’appartement dans lequel nous habitions était une simple location. J’avais donc du apprendre à vivre dans la rue et dans les refuges. J’avais essayé de trouver un boulot pour réussir à survivre, et surtout à financer mes vices, mais sans expériences et sans diplômes ce n’était pas vraiment évident, et je n’avais pas vraiment une allure qui donnait confiance à quelqu’un pour me donner une chance. Je passais mes journées à essayer de récolter quelques sous et à faire quelques boulots au black.  Au fond de moi j’aurais aimé avoir le courage d’arrêter la drogue et de sortir de ce gouffre, mais j’étais bien trop fier pour demander de l’aide et bien trop impliqué dans cette vie pour faire quoique ce soit.

***

« Où suis-je ? » « A l’hôpital. » « Qu’est ce que je fais ici ? Laissez-moi partir. » « Vous avez fait une overdose. Essayez de vous calmer ! Vous n’allez pas sortir, pas aujourd’hui du moins. » Je venais de me réveiller sans savoir où j’étais et d’apprendre par une infirmière que j’avais fais une overdose, probablement de cocaïne, c’était ce que je prenais généralement. Je commençais à sentir l’effet du manque se faire sentir, il me fallait une dose. Je commençais à m’agiter dans mon lit. « Il faut que je parte, laissez-moi sortir. Je signerais tous les papiers qu’il faut si vous en avez besoin. » « Monsieur Pearce, vous ne pouvez pas sortir maintenant. Vous êtes passé à ça de mourir de votre overdose. Vous avez besoin de vous reposer et de récupérer. » Je me laissais retomber sur le lit, apparemment il était inutile de discuter maintenant, la jeune femme n’allait pas me laisser partir. « Vous auriez du me laisser mourir, ça aurait évité bien des problèmes à tout le monde. » Je n’étais pas suicidaire, pas du tout même. De toutes ces années je n’avais jamais pensé à me donner la mort, je cherchais juste à survivre, à oublier et à essayer de chasser les cauchemars qui m’habitaient. Au regard de la jeune femme, je compris très vite que j’avais dis quelque chose qu’il ne fallait pas. « Je suis désolé, oubliez ce que je viens de dire. Mais assurez-vous que je puisse sortir au plus vite. » « Vous savez que je devrais vous faire voir par un psychiatre après ce que vous venez de dire ? » « Mais vous ne le ferez pas. De toute façon j’ai été suivit par un psychiatre pendant des années et ça n’a rien changé. Vous pouvez le faire venir, mais je ne compte pas lui parler. » « Je vais vous faire confiance pour cette fois que vous n’étiez pas sérieux et je ne vais pas l’appeler. Mais si je vous revois dans cet hôpital pour les mêmes bêtises ce sera la première personne que j’appelle à votre réveil, c’est bien clair ? » « Merci. Vous ne me reverrez plus, ne vous en faites pas. » Je ne comptais pas revenir à l’hôpital, pour le moment tout ce que je voulais c’était d’en sortir, mais apparemment cela n’allait pas être aussi facile que ça. L’infirmière m’administra de quoi me permettre de dormir avant de sortir de la chambre. Je dus rester dans cette chambre froide et impersonnelle encore plusieurs jours, c’était la première fois en presque cinq ans que je passais autant de nuits dans une chambre chaude avec un lit et sans avoir à la partager. Le manque de drogue se faisait de plus en plus dur, mais ils essayaient de m’aider avec des médicaments de sevrage. Les médecins et l’infirmière m’avait à nouveau proposé de voir un psychiatre pour essayer de m’aider, mais j’avais à nouveau refusé. Je ne voyais pas ce que ça pourrait m’apporter alors que les précédents praticiens que j’avais vu durant mon enfance n’avais aidé.

***

Mon passage à l’hôpital m’avait finalement permis de réaliser ce que je risquais si je continuais les drogues et de mener la vie que je menais actuellement. J’étais passé à deux doigts de la mort et je n’avais pas envie de prendre ce risque à nouveau. Avant de partir, l’infirmière que j’avais vu le premier jour me donna quelques dépliants concernant les différentes options de sevrage et cliniques qui permettaient d’arrêter la drogue. Je n’avais pas touché à la drogue depuis ma sortie de l’hôpital, malgré que l’envie soit là. Vivant toujours dans la rue la tentation était partout et il me fallait tout l’effort du monde pour ne pas y succomber. Le coût de la majeure partie de ces cliniques était astronomique et même si je le voulais je ne pourrais pas me le permettre. Finalement, le dernier des dépliants que je trouvais était pour une clinique qui donnait sa chance à des personnes qui souhaitaient vraiment sortir de l’enfer de la drogue une chance. Ils conseillaient d’appeler avant de se déplacer, mais je n’avais rien de mieux à faire, et je voulais prouver que j’étais prêt à reprendre ma vie en main. Je m’y présentais dès le lendemain, heureusement j’avais pu passer la nuit dans un refuge et prendre une douche avant de m’y rendre, un des bénévoles à qui j’en avais parlé le soir précédent m’avait même ramené des vêtements propres que je sois un tant soit peu présentable.

***

Cela faisait maintenant un mois que j’étais entré à la clinique, en m’y présentant j’avais passé un entretien où l’on m’avait demandé les raisons pour lesquelles je voulais m’en sortir maintenant, et pourquoi je pensais avoir commencé. Pour la première fois j’avais accepté de raconter ce qu’avait été ma vie depuis le jour où ma mère était décédée, pour la première fois jusqu’à ce que je me retrouve à l’hôpital suite à mon overdose et comme j’étais arrivé à la réalisation qu’il fallait que je fasse quelque chose de ma vie. Depuis le début du mois j’avais rencontré d’autres personnes qui souhaitaient en finir avec la drogue, j’avais également rencontré des bénévoles qui donnaient de leur temps pour nous aider. Je me devais d’assister à des réunions de groupes ainsi qu’à d’autres rendez-vous individuels, le reste de la journée nous étions libre de profiter des différentes activités proposées par le centre. J’avais commencé à me dire qu’à force de passer mon adolescence à manquer les cours et à avoir fini le lycée sans diplômes et sans faire d’études j’avais renoncé à toutes les chances que je pouvais avoir dans la vie. Je demandais à un membre du centre quelles étaient les possibilités pour pouvoir reprendre les cours et avoir un diplôme, je ne savais pas vraiment où je voulais me diriger, mais je savais qu’il fallait que je fasse quelque chose pour réussir à en sortir, si je sortais de la clinique et avait à retourner dans la rue je savais que les chances que je recommence la drogue seraient fortes. La personne que j’avais demandé me dirigea vers un organisme qui aidait les adultes à se reconvertir, j’obtenais rapidement un rendez-vous et après quelques tests nous arrivions à une solution qui me permettait de reprendre mes études, j’avais décidé de me tourner vers la comptabilité et l’organisme me promit de m’aider à trouver un logement une fois que j’allais sortir du centre.

***

Il y avait une personne que j’avais rencontrée au centre, une jeune femme qui était à peine plus jeune que moi. Nous avions tout de suite sympathisé et passions pas mal de temps ensemble entre les rendez-vous auxquels j’étais obligé d’assister. Nous avions des centres d’intérêt commun, et pouvions rester des heures à discuter de tout et de rien. Le centre avait une règle qui était bien claire, il interdisait toute relation sentimentale entre patients et patients/bénévoles, si de telles relations étaient découvertes les deux partis seraient tout de suite invités à quitter le centre. Je tenais trop à ma réhabilitation pour tenter quoique ce soit, malgré le fait que la jeune femme me plaisait beaucoup. De plus, je ne voulais pas me lancer dans une relation tant que je n’avais pas changé le cours qu’avait prit ma vie, si je devais retomber je ne voulais pas entrainer qui que ce soit avec moi dans ma descente.

***

Cela faisait presque trois ans que j’avais repris mes études en alternance, j’habitais un petit appartement dans le centre de Perth où j’avais passé les treize dernières années, depuis que j’avais été placé dans ma dernière famille d’accueil. Je revoyais ce couple de temps en temps, après avoir fini ma cure de désintoxication j’étais allé les voir pour leur demander de me pardonner les années que je leur avais fais endurer. Je les revoyais de temps en temps depuis, ils étaient un peu la famille que je n’avais jamais eu, même si je ne les considérais pas comme mes parents. Mais ils étaient une sorte de pied à terre, et j’avais appris au centre qu’il fallait s’entourer de personnes qui pouvaient nous aider à garder la tête hors de l’eau. Je continuais à voir Cléo régulièrement, même si maintenant que je n’étais plus au centre notre relation n’avait pas évolué, je voulais d’abord finir mes études et avoir un emploi stable avant de lui avouer ce que je ressentais.  

***

« J’ai trouvé un travail à Londres, je pars dans deux semaines. » « Dans deux semaines, tu le sais depuis longtemps ? » « Je l’ai appris hier, je voulais que tu le sache maintenant. » « D’accord. J’espère que tu vas t’y plaire. » « Merci, moi aussi. » J’aurais du lui avouer ce que je ressentais pour elle à ce moment-là, mais je ne pouvais pas me résoudre à le faire alors qu’elle allait partir d’ici deux semaines et que je ne voulais pas qu’elle renonce à ce travail pour moi. Les deux semaines qui suivirent passèrent beaucoup trop vite, je n’avais pas eu l’occasion de voir la jeune femme plus d’une fois en plus de la soirée d’au revoir qu’elle avait organisé. Je lui avais proposé de l’accompagner à l’aéroport, mais elle avait refusé sa famille l’emmenant pour lui dire un dernier au revoir. Nous nous dires au revoir la veille au soir au cours d’un dernier diner.

***

La tentation de revenir à mes vieux démons était toujours très grande, et il me fallait souvent beaucoup de bonne volonté pour ne pas replonger. Depuis le départ de la jeune femme il était encore plus dur de ne pas replonger, mais le souvenir de mon réveil à l’hôpital me revenait en mémoire et me rappelait pourquoi j’avais prit la décision d’arrêter la drogue. Très vite il me vint à l’évidence qu’il fallait que je retrouve la jeune femme, ne serait-ce que pour lui dire ce que je ressentais pour elle. J’avais réussit à mettre un peu d’argent de côté au cours des dernières années depuis que j’ai commencé mes études de comptable, l’entreprise pour laquelle j’avais travaillé au même moment m’avait gardé depuis. Ils m’accordèrent quelques semaines de congé pour que je puisse aller voir Cléo, c’était comme ça que j’arrivais à Londres. Je ne savais pas comment la jeune femme allait réagir en me voyant, mais il fallait que je lui dise ce que je ressentais pour elle. J’aurais pu lui envoyer un e-mail ou une lettre, mais il fallait que je le fasse de vive voix. Seul la réaction de la jeune femme allait décider de la durée de mon séjour dans la métropole Anglaise.

***FIN***

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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Dim 18 Mai 2014 - 23:20 par Margot Bernstein-Woolf
Zac  It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 705448254 
bienvenue sur LC & bonne chance pour ta fiche I love you It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 1973890357
si tu as la moindre question, n'hésites pas à nous harceler It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 3112672494
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() message posté Dim 18 Mai 2014 - 23:21 par Invité
Zac It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 3995727071 et le prénom It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 2555317567 j'approuve !

Bienvenue I love you
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Alycia Hemsworth
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() message posté Dim 18 Mai 2014 - 23:23 par Alycia Hemsworth
Bienvenue chez nous It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 3304863388 :yayay:
Si tu as besoin, surtout n'hésite pas It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 2723850382 Bon courage pour ta fiche It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 1973890357
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() message posté Lun 19 Mai 2014 - 0:40 par Invité
Merci beaucoup à tous les trois :)
Fiche terminée :)
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() message posté Lun 19 Mai 2014 - 1:15 par Invité
Félicitations !

TU ES MAINTENANT VALIDÉ !




J'ai toujours un faible pour les perso au passé bien dur, qui réussissent quand même à s'en sortir It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 1922099377 j'ai beaucoup aimé ton histoire It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 1973890357

Si ce n'est pas déjà fait, nous te conseillons fortement de lire le règlement ainsi que le contexte. Pour t'aider à te situer dans Londres ou à apprendre quelques petites choses sur la vie en ville, tu peux jeter un œil à la partie annexes. Tu peux désormais faire toutes les demandes nécessaires pour que ton personnage puisse réellement poser ses valises dans la capitale londonienne. N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ainsi que les champs de ton profil. Tu peux notamment aller créer ta fiche de liens et ta fiche de sujets pour créer des relations à ton personnage et te trouver des rp. Pour ce qui est de l'intégration, nous te conseillons le flood, les jeux ainsi que la chatbox. Nous ne mordons pas, n'hésites pas It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 1973890357.
En cas de problèmes, n'hésites pas non plus à contacter un membre du staff par mp.

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Bon jeu sur London Calling

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() message posté Lun 19 Mai 2014 - 1:20 par Invité
Merci  It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 2406027045 It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 1973890357 
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Robin T. Lawford
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() message posté Lun 19 Mai 2014 - 1:29 par Robin T. Lawford
Bienvenue  I love you 
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() message posté Lun 19 Mai 2014 - 1:29 par Invité
Merci  It was just seasons out of time ~ Sacha K. Pearce 2823179453 
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