"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici gasoline (loucas) 2979874845 gasoline (loucas) 1973890357
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() message posté Jeu 21 Jan 2016 - 17:45 par Invité
you can't wake up, this is not a dream, you're part of a machine, you are not a human being, with your face all made up, living on a screen, low on self esteem, so you run on gasoline • Il devait être un peu plus tard que 15 heures lorsque Maks ouvrit finalement les yeux. Il venait de faire une sieste bien méritée. La veille, il avait travaillé jusqu'aux petites heures du matin et c'était rare qu'avec la poussée d'adrénaline, il soit en mesure de dormir convenablement. Couché sur le divan, couverture posée sur lui, il prit son cellulaire entre ses mains. Visiblement, personne n'était à la maison, mais ça ne le surprenait pas. Sa sœur devait être à une de ces rencontres avec …. aucune idée en fait. Ina ne lui disait pas toujours ce qu'elle faisait et il avait appris à l'accepter. Et Leanne? Elle devait être allée se promener pour ne pas le déranger. C'était ce dont il s'imaginait en tout cas. Il n'y avait pas de messages récents sur son téléphone, alors il le mit de côté. Le jeune russe ferma de nouveau les yeux quelques instants. Il tenta de repenser à son rêve qu'il venait de faire. De multiples visages s'y étaient succédé dont Wes, mais aussi Eliott, le visage de la femme qui s'était occupé de lui à l 'orphelinat lorsqu'il était jeune, mais également celui de Loucas. Il n'oubliait jamais un visage. Même que parfois, il rêvait à sa mère biologique. Il ignorait si c'était bien son visage ou celui qu'il s'était plutôt imaginé, mais il se forçait à croire que si. Oh contrairement à ce que tout le monde pouvait penser, Maks ne l'a détestait pas. Elle lui avait permis d'avoir la vie qu'il possédait désormais. Si elle l'avait gardé, que serait-il devenu? Probablement pas grand chose. Il serait peut-être mort de faim ou peut-être mort d'une overdose en marchant sur une seringue comme ça arrivait souvent avec les enfants d'accro à la drogue. Il avait eu définitivement de la chance dans sa malchance. Et même si sa famille d'accueil l'avait rejeté, il avait vécu de belles années auprès d'eux. Maks avait gagné une sœur et il avait pu développer sa passion pour la musique. Ce n'était pas rien. Rien n'arrivait pour rien dans la vie, il avait appris à le savoir au fil du temps.

Le jeune homme décida de se lever au final. Il était vêtu d'un t-shirt et d'un pantalon de jogging, pas la grande classe en somme, mais il était en congé aujourd'hui et il n'avait aucune envie de dompter ses boucles rebelles. D'ailleurs, il les avait décoloré. Au départ, sa sœur n'avait pas aimé, mais il lui avait bien signifié qu'elle s'en remettrait. Il eut alors un sourire sur les lèvres, mais le perdit lorsqu'il vit le bordel qui régnait dans la cuisine. Il détestait faire le ménage, mais il fallait bien passer parfois derrière Ina ou Leanne. Alors il s'arma d'un sac poubelle et ramassa tous les déchets qui  traînaient. Il mit rapidement une veste et ouvrit la porte pour se débarrasser du sac. Ce fut à ce moment précis qu'il se figea. Devant lui se trouvait Loucas, le mec avec qui il avait correspondu très régulièrement dans sa jeunesse et qu'il avait retrouvé une fois arrivé à Londres à ses dix-sept ans. Depuis plusieurs années, il n'avait plus eu de nouvelles et le voilà qu'il débarquait devant sa porte. Coïncidence? « Qu'est-ce que tu fais là? » lui demanda-t-il une fois la surprise passé. Son ton était neutre, ce qui n'était pas bon signe, puisque Maks avait toujours cette tendance à être enjoué lorsqu'il s'adressait aux autres. Loucas avait définitivement de quoi s'en faire.
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() message posté Jeu 21 Jan 2016 - 19:06 par Invité
GASOLINE
MAKSIM & LOUCAS



Je suis assis sur le divan. Je regarde mes doigts qui « jouent » entre eux tandis que mes coudes sont posés sur mes genoux. Je me pince la lève inférieure. Je lève mes yeux vers la femme assise sur le fauteuil en face de ma personne. « Je crois que je vais faire quelque chose que je (re) pousse depuis les cinq derniers mois. » Je grimace. Elle fronce les sourcils légèrement. « Quelle est la chose dont vous parlez ? » Je prends une grande inspiration. Je pose à nouveau mes yeux sur mes doigts. Je laisse l’ensemble de l’oxygène de la pièce que mon corps venait d’inspirer par le nez sortir de ma bouche. Je lève à nouveau mon regard vers la femme aux genoux pliés sur lesquels (re) posait un calepin dont le stylo se trouvait dans l’une de ses mains. « Je crois que c’est le moment de faire face à Maksim. » Je grimace. J’ai l’expression d’un sentiment d’inquiétude / d’angoisse à l’idée d’être face à face avec la personne qui me connait sans doute le mieux même après les parents de mon père. « D’accord. Et, pourquoi maintenant ? » Mes yeux bleus semblent être perdus tout comme mon esprit. J’ouvre la bouche, légèrement. « Je. » Je passe la main dans mes cheveux avant d’hausser les épaules. « Je ne sais pas. Il le faut bien, non. » Je hausse les épaules. Je la regarde mais son expression est toujours aussi neutre sur son visage. Elle ne prononce pas un mot. « Je ne peux pas (re) pousser ça, sans cesse. » Je grimace encore. Elle note quelque chose sur sa feuille blanche. « Pourquoi le (re) pousser ? Je me lève du divan. Je fais quelques pas de droite à gauche avant de m’approcher de la fenêtre de son bureau. Je regarde la rue. « Je crois que j’ai la frousse. » Je tourne la tête vers la femme d’une trentaine d’années. Elle note à nouveau quelques mots. Elle lève la tête et s’avance de quelques centimètres sur le bord son siège. « Vous pouvez encore (re) pousser ce moment si vous n’êtes pas prêt. » Je fais un signe positif de la tête tandis que mon corps fait monter et descendre mes épaules. « Mais si je ne le suis jamais ? » Je fis une grimace. Je me pince la lèvre tandis que mes fesses se posent à nouveau sur le divan. […] Je suis devant l’immeuble où se trouve l’appartement de Maksim un peu après quinze heures. Je fais les cents pas sur le bitume.  J’ai les mains dans les poches de mon pantalon en jean. Je passe la main droite dans ma chevelure brune à quelques allers retours d’intervalles. Je fais même des avancées vers la porte. Je fais quelques pas. Je m’arrête. Je pars en arrière. Je croise quelques regard perplexe / d’incompréhension des personnes passantes ou me croisant à la sortie de l’immeuble. Bon. Je secoue la tête. Je m’arrête. J’inspire. J’expire. Je fais quelques pas lents vers la portée d’entrée de la bâtisse mais au final, mon corps y entre. Je marche en me retenant d’entendre les signaux que mon corps m’envoie : palpitations / les mains moites et le rythme cardiaque bien plus haut qu’à la normale. J’écoute à la place les souvenirs qui apparaissent dans ma tête au fil des mètres parcouru jusqu’à la porte d’entrée de l’appartement des Romanov. Je lève mon poing vers la porte tandis que cette dernière s’ouvre au même moment laissant apparaître Maksim. Je baisse le poing. Je mets la main dans la poche de mon jean. « Qu’est ce que tu fais là ? » J’ouvre légèrement la bouche. « Je. » Je passe ma main droite dans mes cheveux. Je suis mal à l’aise. Je baisse les yeux. Je me pince la lèvre inférieure discrètement. Je lève la tête vers le londonien et russe d’origines. Je prends une grande inspiration. « Je ne suis pas prêt à te dire tout même s’il est certain que t’attends plus que des explications. Alors si ce 1er pas ne te suffit pas pour le moment je peux le comprendre mais […] » Je baisse à nouveau la tête. J’inspire de l’oxygène. J’expire ce même oxygène. « […] mais, tu me manques. » Je lève mes yeux bleus au même moment que la prononciation de ce sentiment à son égard tandis que l’ensemble de mon corps et mon esprit meurtris par ces trois dernières années de violences physiques et morales se demandent déjà comment faire face à la fois au rejet possible de Maksim et à la fois à la suite de la conversation et de l’après midi après une réaction moins neutre / froide.  

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() message posté Jeu 21 Jan 2016 - 21:12 par Invité
you can't wake up, this is not a dream, you're part of a machine, you are not a human being, with your face all made up, living on a screen, low on self esteem, so you run on gasoline • Maksim était loin d'être du genre rancunier. En fait, il pardonnait aux autres très facilement. Mais ces derniers temps, c'était un peu différent. Certaines personnes en qui il avait eu grandement confiance lui avait manqué de respect en jouant avec ses sentiments et il fallait le dire, sa naïveté. Alors lorsqu'il tomba nez à nez avec Loucas sur le pas de sa porte, il ne fut guère enchanté de le voir là. Visiblement, ça annonçait encore des problèmes à l'horizon. Son cœur était trimballé d'un côté à l'autre sans qu'il l'ait demandé. Au moins, maintenant, il avait mis en dehors de sa vie Eliott. Ce connard n'était plus là pour lui jouer dans le dos. Du trouble en moins. Pour revenir au principal intéressé, Loucas, c'était un peu comme son confident dans le passé. Il connaissait tout de sa vie, un peu comme Leanne en ce moment. Ils avaient été amis pendant tellement longtemps qu'il s'était senti trahi lorsque le jeune homme l'avait laissé tout simplement tombé. Du jour au lendemain ou presque, il avait coupé les contacts avec Maksim. Pendant un moment, le jeune russe avait essayé de comprendre, mais après plusieurs mois, il s'était dit que Loucas ne voulait tout simplement plus rien savoir de lui. Le plus difficile avait été de ne pas savoir le pourquoi du comment. Qu'avait-il fait pour mériter cela? Alors que Loucas était au courant qu'il s'était fait littéralement abandonné par tous les gens qui comptaient dans sa vie. La douleur de la séparation avait de ce fait été accentuée et ce, de beaucoup. Il était donc très étonnant que le jeune homme soit visiblement surpris de sa réaction très froide à son égard. « Je ne suis pas prêt à te dire tout même s’il est certain que t’attends plus que des explications. Alors si ce 1er pas ne te suffit pour le moment je peux le comprendre mais […] » commença-t-il par dire en baissant la tête. Maks avait froncé les sourcils, ne comprenant pas trop. Visiblement, le garçon était changé. Il n'était plus comme avant. Le jeune russe était doué pour comprendre la souffrance des autres et Loucas portait un poids sur ses épaules. Il le sentait. Il ne pouvait simplement pas s'imaginer à quel point. « […] mais, tu me manques. » ajouta-t-il finalement en plongeant son regard bleuté dans celui de Maks. Ce dernier ne sut pas trop quoi faire, alors il lui céda simplement le passage pour qu'il entre dans l'appartement qu'il partageait avec sa sœur. « Désolé pour le bordel... » dit-il en guise d'avertissement. Il ne gagnerait certainement le prix Nobel de la propreté, c'était certain. Mais ça ne le dérangeait pas.

« Je ne comprends simplement pas pourquoi.... après tout ce temps.... Si je te manquais tant que ça, pourquoi tu ne m'as pas donné de nouvelles de toi à la base.... J'ai jamais su pourquoi du jour au lendemain, il y a eut silence radio.... J'ai toujours cru que je n'étais pas important à tes yeux et que toutes ces années d'amitié ne comptaient pas pour toi.... » lui dit-il. Son ton était toujours neutre, mais empli de curiosité également. Maks avait besoin de savoir ce qui s'était passé. C'était vital parce que si Loucas était présent pour retrouver son amitié, cette base était nécessaire.
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() message posté Ven 22 Jan 2016 - 17:04 par Invité
GASOLINE
MAKSIM & LOUCAS



Il se pousse. Il me laisse le passage libre. J’entre dans l’appartement. Je me (re) tourne vers le londonien aux origines russes. Il s’excuse concernant le fait que l’appartement est en « bordel. » Je hausse les épaules. « Pas de soucis. » Il ferme la porte d’entrée de l’appartement qu’il partage avec Ina. Je me recule un peu de Maksim afin d’avoir une certaine distance sécuritaire entre nous. Il se tourne vers moi. Bim : Une demande d’explications. Il commence : « Je ne comprends simplement pas pourquoi […] Après tout ce temps. […] » Je sais. Ce n’est pas facile à comprendre qu’après dix ans à correspondre par l’intermédiaire de lettres manuscrites et grâce aux outils technologiques, il fut possible que progressivement les moments de partage et les diverses communications, se sont distancés et disparaître complètement. Je sais. Ce n’est pas facile à comprendre qu’après huit ans suite à notre rencontre sur le sol anglais, il fut possible de faire un tel acte en connaissant les blessures liées à diverses abandons / séparations qu’a connu Maksim tout au long de sa vie. Je sais. Je m’en excuse. Il enchaîne : « […] Si je te manquais tant que ça, pourquoi tu ne m’as pas donné de nouvelles de toi à la base. […] » Je sais. Ce n’est pas logique mes faits et mes paroles : Personne « n’abandonne » une autre personne s’il ressent un sentiment de manque sans la personne en question. Ce n’est pas compréhensible le lien entre mes faits et mes paroles : Personne ne donne pas de nouvelles pendant trois ans s’il y a eu un sentiment de manque chez la personne à l’origine de la « fin » de la relation entre les deux. Je sais. Je m’en excuse. Il poursuit : « […] J’ai jamais su pourquoi du jour au lendemain, il y a eu silence radio. […] » Je sais. Ce n’est pas facile à comprendre qu’après une quinzaine d’années ensembles même s’il y a eu un nombre incalculable de kilomètres entre nous lors des dix premières années, il fut possible d’être capable d’instaurer du « jour au lendemain » un silence total. Je sais. Ce n’est pas facile à comprendre qu’après avoir réussi à faire naître une relation comme la nôtre et la maintenir alors qu’il y a eu certains obstacles et « drames » dans nos vies respectives comme la mort de mes parents, il fut possible de la réduire à néant en si peu de temps et sans aucunes raisons apparentes. Je sais. Je m’en excuse. Il termine : « […] J’ai toujours cru que je n’étais pas important à tes yeux et que toutes ces années d’amitié ne comptaient pas pour toi. » Je sais. Je le comprends. Personne ne montre à quelqu’un qu’il est important à ses yeux en rangeant au fond de l’armoire de sa chambre l’ensemble des correspondances dans une boîte discrète afin de les mettre à l’abri d’une personne spécifique et en supprimant le numéro de la personne en question même s’il est inscrit dans sa mémoire afin d’être sûr qu’il ne tombe pas entre de mauvaises mains. Je sais. Je m’en excuse. […] Pendant tout cet instant : Je ne bouge pas. Mes pieds sont ancrés dans le sol de l’appartement et mes mains restent dans les poches de mon jeans. Je baisse la tête. Je lève les yeux vers le londonien aux origines russes que l’espace d’une demie seconde à plusieurs reprises. Quand il finit : Je me pince la lèvre inférieure. Je hausse les épaules. « Je sais. Ce n’est pas facile à comprendre. » Je me passe la main dans les cheveux en faisant quelques pas dans l’enceinte de l’appartement des Romanov et tournant ainsi le dos à Maksim. « Mais, ce n’est pas si facile. » Je m’arrête. « Encore une fois, même si ce n’est pas ce que tu attends : Je ne peux pas te le dire. » Je prends une « bouffée » d’oxygène et m’en défait. Je ferme les yeux. Je me tourne vers lui. « Je sais que c’est beaucoup te demander mais, tu dois me faire confiance. » Je fais à nouveau quelques pas en sa direction mais, lentement. Je le regarde. « J’ai seulement besoin de toi. J’ai seulement besoin de « nous » en ce moment. » Je baisse le son à la prononciation des derniers mots. Je m’arrête à quelques centimètres de Maksim. « Je te promets que tu sauras tout tôt ou tard. S’il te plaît. Tu crois que tu peux faire ça ? » Je n’ai pas les yeux au bord des larmes mais rempli d’un « appel à l’aide. » J’espère juste que le jeune homme aux cheveux frisés va le prendre.   

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() message posté Dim 24 Jan 2016 - 0:27 par Invité
you can't wake up, this is not a dream, you're part of a machine, you are not a human being, with your face all made up, living on a screen, low on self esteem, so you run on gasoline • Maks avait pris le temps de lui déballer ce qu'il ressentait de la façon la plus diplomatique possible. Certes, il lui reprochait bien des choses, mais il n'y avait pas de teintes de colère dans sa voix. Probablement un peu de déception, mais le jeune russe ne se laissait pas guider par l'amertume ce qui était un sentiment assez destructeur en soit. Et en plongeant son regard dans celui de Loucas, il voyait bien que quelque chose n'allait pas. Il ne souhaitait pas en rajouter une couche, parce qu'il avait la forte impression que ça ne prendrait pas grand chose pour que son ancien correspondant prenne la poudre d'escampette. Il avait noté une profonde tristesse dans son regard, même si ce dernier n'affichait pas de larmes. Il voyait au fond de son âme et il commençait à se douter qu'il y avait quelque chose de brisé chez lui. Il ne pouvait pas savoir pourquoi ni comment, mais il le sentait. C'était en soit un peu inexplicable de toute façon. Mais comme le jeune russe possédait également au fond de son être une détresse intérieure, il remarquait plus facilement cette dernière chez les autres personnes qui croisaient son chemin. Maks essayait de ne rien laisser paraître, parce qu'il était tellement habitué de la cacher qu'il avait même l'impression de l'avoir fait disparaître au fil du temps, alors que c'était loin d'être le cas. Pour l'instant, il avait du mal un peu à ressentir de l'empathie pour son compagnon. Il ne savait pas pourquoi, lui qui étais d'ordinaire sensible à la souffrance des autres. Mais lui-même avait une blessure et il trouvait injuste de la part de Loucas de ne pas lui fournir immédiatement des explications adéquates. Peut-être que par la suite, le jeune russe serait plus enclin à comprendre. Qui sait? « Encore une fois, même si ce n’est pas ce que tu attends : Je ne peux pas te le dire. » lui dit-il finalement. Maks comprit alors que ce ne serait pas aujourd'hui qu'il aurait des réponses à ses questions. Bien évidemment, il trouvait ça dommage parce qu'il aurait bien aimé savoir. Loucas lui devait bien ça après tout. Mais il ne pouvait pas non plus lui forcer la main. Il soupira, cherchant à se calmer et essayé de voir au delà de ses propres envies et attentes. Loucas lui demandait de lui faire confiance. Oui, il trouvait que c'était beaucoup demander. Mais visiblement, il ne pouvait rien faire pour le faire changer d'avis.

« J’ai seulement besoin de toi. J’ai seulement besoin de « nous » en ce moment. » ajouta le jeune homme. Maks soupira à nouveau et se détendit finalement. Ça ne servait à rien de lui en vouloir. Peut importe la raison qui avait fait en sorte que Loucas s'était distancé de lui, il n'était pas capable d'en parler pour le moment et il devait de respecter son choix. Il jouait sur ses émotions en lui demandant sa présence. Maks ne pouvait pas laisser tomber quelqu'un même si cette personne avait trahi sa confiance. C'était dans sa nature de réconforter les autres. « Je te promets que tu sauras tout tôt ou tard. S’il te plaît. Tu crois que tu peux faire ça ? » conclu-t-il. Dans son regard, Maks revoyait cette détresse et cette fois-ci, elle était accompagnée d'un criant appel à l'aide. Le jeune russe avait déjà cédé cependant et Loucas n'avait pas besoin d'en dire plus. Il s'approcha finalement de lui et le serra dans ses bras. « Je sais pas ce qui s'est passé.... Mais je suis là.... » lui dit-il au creux de l'oreille. Il ne lui avait pas pardonné, du moins, pas entièrement. Mais il était capable d'en faire l'effort. Parce qu'il tenait à Loucas malgré tout, malgré la distance qu'il avait mis volontairement entre eux. « Faut juste que tu me dises que tu tenais à moi et qu'il y avait une bonne raison pourquoi tu t'es éloigné.... » ajouta-t-il en se détachant quelque peu de lui et en plongeant son regard dans le sien. Il avait besoin de savoir. C'était la seule chose qu'il lui demandait. Il n'aurait pas besoin de plus aujourd'hui. Prenant sa main dans la sienne, il lui signifia qu'il était là pour lui et il l'entraina vers le divan où il lui fit signe de s’asseoir. « Tu veux quelque chose à boire ou à manger? » lui demanda-t-il alors.
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() message posté Lun 25 Jan 2016 - 19:40 par Invité

GASOLINE
MAKSIM & LOUCAS



Il s’approche de mon corps. Non. Il faut qu’il recule. Mon espace. Ce n’est qu’une distance même infime d’un mètre tout au plus qui se trouve entre nous. C’est vrai. Mais, c’est une distance devenue importante à mes yeux. Cependant, Maksim ne le sait pas vu que les termes « violences conjugales » et l’expression d’un tas de sentiments qui sont liés à ces trois dernières années de relation sentimentale ne sont pas encore capables d’être dits à une personne de mon entourage même à cet ami de longue date. Pourtant, au vue de la situation comprenant la manière dont Maksim me voit maintenant et ce qu’il a pu se dire à mon égard lors des trois dernières années sans un mot, l’expression d’explications auraient certainement le « don » de faire « un monde honorable » entre nous. Je n’aime en soit pas / plus les contacts physiques. Je ne me contrôle pas en présence d’inconnus. J’ai un réflexe : Je sursaute si c’est un contact auquel je ne m’attends pas. Je ne me gêne pas pour rompre le contact si c’est intentionnel. Je me contrôle en revanche en présence des gens qui font partie de mon entourage assez proche. C’est le cas de Maksim. Ainsi, mon rythme cardiaque s’accélère. Il me prend dans les bras. Je sors les mains des poches de mon jeans. J’ai les bras le long du corps. Je ferme les yeux. J’inspire un grand volume d’oxygène. Je l’expire.  Je me surprends même à me « détendre » : mon rythme cardiaque (re) vient à la normal et mes bras passent autour de son corps avant que mes mains ne se posent sur son dos. Il me chuchote : « Je ne sais pas ce qui s’est passé […] Mais, je suis là. » Je fis un signe de la tête. Je le serre un peu plus. Je réponds à voix basse : « Merci. » Je suis rempli d’un sentiment de soulagement. Pas de rejet. J’aurais réagi comment dans la situation contraire ? Je serais parti. Je ne serais pas revenu. « Faut juste que tu me dises que tu tenais à moi et qu'il y avait une bonne raison pour que tu t’éloignes. » Maksim s’éloigne en plongeant son regard dans le mien. Je (re) mets les mains dans les poches de mon jeans. Je fis à nouveau un signe de la tête. « Oui. Il y en a eu une. » Je préfère ne pas en dire trop. Imaginons qu’au moment venu il ne la considère pas comme « bonne. » Non pas qu’il cautionne les actes de violences physiques ou morales. Mais, le fait qu’il aurait voulu ne pas être mis en retrait au risque d’apprendre plus vite qu’il se passait des choses punies par la loi entre les quatre murs de l’appartement que nous partagions avec mon ancien partenaire. « Et. Je tiens à toi. Certainement plus que tu ne peux le croire en ce moment. » Je hausse les épaules. Je fais une légère grimace après qu’un fin sourire sincère soit apparu sur mes lèvres à la prononciation de mes sentiments à son égard. Ensuite. Maksim me prends la main. Je ne m’y attends pas. Je ne romps pas le contact pour autant. Je le suis jusqu’au salon. « Tu veux quelques chose à boire ou à manger ? » Je fis un signe positif de la tête. « Oui. » Je m’assois sur le divan. « Non. » Je me (re) lève aussitôt. Je me tourne vers Maksim. « Je veux dire : tu as sûrement des choses de prévues. Je ne veux pas que tu te sentes dans l’obligation de m’accorder du temps. » Je passe une main dans mes cheveux. « Je te laisses, si tu veux. » Je fais une grimace déjà prêt à prendre le chemin de la porte d’entrée de l’appartement.
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() message posté Mar 26 Jan 2016 - 20:45 par Invité
you can't wake up, this is not a dream, you're part of a machine, you are not a human being, with your face all made up, living on a screen, low on self esteem, so you run on gasoline • Pardonner facilement aux gens, c'était souvent perçu comme un signe de faiblesse et surtout, de naïveté. Malheureusement pour Maksim, il était comme ça depuis toujours. Peut importe le mal que les gens lui faisaient, si on lui disait les bonnes paroles ou si on faisait le bon geste, il retournait toujours vers eux et leur apportait finalement son soutien. Et ce, même si la plupart du temps, ils ne le méritaient pas. Dans certains cas, cependant, c'était bien l'inverse et c'était perçu comme étant une qualité. Maks s'était rendu à l'évidence; le fait d'en vouloir à quelqu'un pour l'éternité, ce n'était définitivement pas la plus saine habitude à avoir. Dans ce cas précis, avec Loucas, il avait choisi de mettre toute sa rancœur de côté et d'accepter le fait qu'il ne lui fournisse pas tout de suite les explications souhaitées. Il lui demanda simplement s'ils avaient eu une bonne raison peut importe de quoi il s'agissait pour l'abandonner de la sorte et si au final, il avait tenu un tant soit peu à lui. Très câlin et surtout, très tactile, le jeune russe ne put s'empêcher de le serrer dans ses bras pour le réconforter. Après tout, parfois, ça ne prenait qu'un simple geste de réconfort pour que tout aille mieux. Maks crut pendant un petit instant que Loucas allait le repousser, puisqu'il se crispa à son contact. Mais au final, il se détendit et le serra à son tour dans ses bras. Le gamin s'inquiétait pour son ami et ne pas savoir ce qui se passait avec lui ne faisait pas son bonheur, mais il allait faire avec. Tôt ou tard, Loucas allait finir par cracher le morceau et le forcer ne l'avancerait à rien. « Merci. » lui dit-il. Maks le sentit soulagé, alors il n'insista pas, se détachant de lui. Il avait alors plongé son regard dans le sien, espérant peut-être y trouver une réponse. « Je tiens à toi. Certainement plus que tu ne peux le croire en ce moment. » me révéla-t-il en haussant les épaules. Maks lui fit un petit sourire d'encouragement. Ça lui faisait chaud au cœur de savoir ça, même s'il trouvait ça dommage que son ami se soit souvenu de lui uniquement parce qu'il n'allait pas bien. Le jeune homme essaya de chasser cette mauvaise pensée de son esprit en prenant la main de son ancien correspondant pour venir le guider jusqu'au salon, puis jusqu'au divan. Il s'empressa alors de lui proposer s'il voulait quelque chose à boire ou à manger, ce à quoi Loucas lui répondit d'un signe positif de la tête. Mais soudainement, il se releva, ce qui fit sursauter Maks qui ne s'y attendait pas du tout. « Je veux dire : tu as sûrement des choses de prévues. Je ne veux pas que tu te sentes dans l’obligation de m’accorder du temps. » s'empressa-t-il de dire en passant la main dans ses cheveux. « Je te laisses, si tu veux. » ajouta-t-il. « Ben non! Voyons! Je suis en congé aujourd'hui! » lui dit Maks. « Tu me déranges pas du tout! En plus, je viens de faire une sieste! J'ai l'esprit clair! » ajouta-t-il pour le rassurer. « Si tu étais venu une heure plus tôt, j'aurais pas dit, mais là... ça va! » dit-il avec un sourire. Il alla jusqu'au réfrigérateur. Il prit deux bouteilles d'eau. Pour la nourriture, il demanda à son compagnon ce qu'il voulait et revint avec le tout au salon.


« Sinon, tu as des projets ces temps-ci? »
lui demanda-t-il. Il s'intéressait à sa vie. Maks se demandait bien ce qu'il avait fait pendant ces trois ans. Il savait très bien qu'il ne pouvait/voulait pas tout lui dire, mais dans ses passe-temps, passions, travail, il pouvait bien lui en dire, non?  « Je me suis produit devant des gens... Je veux dire, pas juste en étant DJ.... J'ai chanté et j'ai joué du piano... Je voulais mourir tellement j'étais nerveux, mais je l'ai fait... » lui dit-il avec un sourire. Maks en avait souvent parlé avec Loucas. C'était quelque chose d'important pour lui et en parler avec le jeune homme le rendait fier de ce qu'il avait accompli. C'était très récent, la semaine d'avant même. « J'ai joué la chanson que j'avais écrite pour toi.... » ajouta-t-il, soudainement un peu gêné. Loucas avait entendu des bribes de la chanson qui parlait d'amitié, mais il n'avait jamais entendu le produit fini.
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() message posté Jeu 28 Jan 2016 - 14:06 par Invité

GASOLINE
MAKSIM & LOUCAS



Il sursaute. « Ben non. Voyons. Je suis en congés aujourd’hui. […] Tu ne me déranges pas du tout. En plus. Je viens de faire une sieste. J’ai l’esprit clair. […] Si tu étais venu une heure plus tôt je n’aurais pas dit mais là, ça va. » Je grimace.  « Oh. » Je pose à nouveau mes fesses sur le divan. Je me sens bête : une phrase simple genre : «  Je te dérange, tu as sûrement des choses de prévues » en restant assis sur le divan aurait suffi. Pas besoin d’être autant dans l’agitation. Je hausse les épaules. « Alors : Je veux bien rester un peu encore. »  Je fais un fin sourire. Je ne compte pas rester dans l’appartement des Romanov trop longtemps. En attendant : Maksim se lève du divan. Il part dans la cuisine prendre deux bouteilles d’eau dans le frigo. Il prend aussi quelques aliments. Il revient. Il pose tout sur la table de salon. Il s’assoit. « Sinon, tu as des projets ces temps-ci ? » Je hausse les épaules. « Je dessine des livres pour enfants. » Je faisais des dessins sur la base des histoires destinées aux enfants dès mon plus jeune âge. Mes parents m’ont inscrit à des cours de dessin. Après mon diplôme, j’ai fait des études dans ce domaine jusqu’à obtenir un poste dans le domaine de la littérature jeunesse. « J’écris quelques lignes lors de mon temps libre aussi. » Bien sûr je mets aussi des images au crayon gris près des quelques lignes. J’ai suivi un peu les conseils / idées de la psychologue : faire une « chose » qui me permet de mettre en forme toutes les pensées / sentiments qui me traversent depuis la fin de ma relation sentimentales avec mon ancien partenaire vu qu’il ne m’est pas encore possible d’en faire part à quelqu’un de mon entourage. Néanmoins, à long terme j’aimerais mettre tout ça en forme afin d’en faire un « produit » assez intéressant mêlant écriture et dessins pour le publier. « J’ai un berger allemand suisse qui se nomme Pepenuts. Il a quelques mois. » Je l’ai pris à la SPA quelques semaines après mis mes cartons dans mon appartement actuel. J’ai eu besoin d’une présence animale afin de ne pas être complètement seul surtout dès que le soleil se couche et que la nuit arrive. Et heureusement c’est un bon chien de garde mais aussi une boule de poil qui a besoin d’attention et de gestes affectifs et qui rend ces derniers. « Et toi ? » Je m’intéresse aussi à toutes les « choses » qui ont pu se passer dans la vie de Maksim ces trois dernières années. Ça n’a pas été facile de mettre une distance totale entre nous alors que nous étions si proches depuis tellement d’années alors forcément ça n’a pas été facile de ne pas écrire un message ou de composer son numéro de téléphone simplement pour savoir ce qu’il pouvait faire et si tout se passait bien. Mais, maintenant je suis à nouveau « libre » alors je compte bien faire en sorte que Maksim ait de nouveau confiance en moi et que l’on retrouve notre relation d’avant. « Je me suis produit devant des gens. Je veux dire, pas juste en étant DJ. J'ai chanté et j'ai joué du piano. Je voulais mourir tellement j'étais nerveux, mais je l'ai fait. » Mes yeux s’écarquillèrent et ma bouche s’entrouvrit avant qu’un grand sourire apparaisse sur mon visage. Bien sûr, comme Maksim sait que le dessin fait partie intégrante de ma vie, je sais que la musique fait partie intégrante de la sienne. « Je suis content pour toi. Je suis sûr que tu as été parfait. » Je bu un peu d’eau. Je pris même un petit aliment à grignoter sur la table basse. « J'ai joué la chanson que j'avais écrite pour toi. » Il est mal à l’aise. Je fus surpris. Je faillis (re) cracher ma gorgée d’eau. Je pose mon verre sur la table. « Oh c’est vrai. » Je fis un petit sourire. « J’espère que j’aurais le droit de l’entendre un jour. » Je fis une moue innocente avant de laisser échapper un rire de ma bouche.  […] J’ai eu une intention honorable en ne voulant pas  être un « poids » pour Maksim durant toute la journée. Et finalement la nuit est tombée sur la Capitale londonienne au fil des heures et nous étions toujours là assis sur le divan. Mais à un moment mon regard se pose sur l’heure inscrite sur mon téléphone portable. Je me lève en informant le londonien aux origines russes qu’il est temps de se séparer mais en promettant d’être un ami exemplaire par la suite.  







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