"Fermeture" de London Calling
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() message posté Sam 26 Sep 2015 - 11:33 par Invité

i hope somebody's gonna hold my tongue
ROMEO CHARLIE DAVENPORT & APRIL CELIA DAWKINS

I’m hoping somebody’s gonna hold my tongue. Oh yes I’m hoping somebody’s gonna hide my gun. I’m hoping cause I don’t wanna die this young. ✻✻✻ Noam tire de toutes ses forces sur mon bras, essayant de me faire avancer plus vite que je ne le fais déjà. Avec un sourire, je le suis, ses petits pas n’étant pas réellement difficiles à rattraper. Arrivé devant sa classe, il retire sa main de la mienne et fait de son mieux pour retirer le petit cartable qui lui recouvre le dos. J’ignore encore pourquoi on s’évertue à lui mettre ce truc. Ce n’est pas comme s’il avait quoi que ce soit à emmener avec lui. Le cartable, bien qu’aux couleurs de son dessin-animé Disney préféré, ne contient rien d’autre que son doudou après tout. Et ce n’est pas comme s’il n’était pas habitué à porter Woody à la main. M’enfin, soit pourquoi pas. J’imagine que ça lui fait plaisir de faire comme les grands de l’école qui eux, viennent armés de leur plus jolis cartables. Débarrassé de sa veste et de son cartable, Noam se met à trépigner, levant les bras vers moi. Je sais ce qu’il veut et j’ignore si ça m’amuse ou me brise le cœur. « T’es pressé de quitter papa hein. » Dis-je finalement après avoir accroché ses affaires et en lui accordant le câlin d’au revoir qu'il réclame. Contre moi, il rit avant de finalement se pendre à mon cou. Avec un bisou dans son cou, je me redresse et il place automatiquement ses jambes autour de moi. Le laissant forcer seulement quelques microsecondes, je place un bras sous lui et le deuxième derrière son dos. Mon petit bonhomme va me manquer et je suis persuadé qu’il le sait. Où alors il s’en fiche complètement et n’a qu’une envie : rejoindre ses copains. Autour de moi, les mamans s’affairent à préparer leurs p’tits bouts et pour la première fois, je me rends compte à quel point je détone avec le tableau. D’abord parce que je suis l’un des rares gars présents et ensuite parce que je dois surement être le plus jeune... C’est terrible mais je ne m’en étais jamais rendu compte auparavant. Faut dire que je n’ai jamais côtoyé autant de mamans avant ça. Les mamans et les papas croisés dans le parc étant mes seules relations inter-parentales. « N’t’aime. » Dit finalement Noam en posant sa joue contre mon épaule comme il le ferait pour s’endormir. Sentant mon courage m’abandonner, je l’embrasse une dernière fois et murmure un dernier « Je t’aime aussi bonhomme » avant de finalement le poser à terre. Faut vite que je me débarrasse de lui sous peine de perdre toute envie de l'abandonner ici. Car si monsieur adore sa nouvelle école, j’avoue ne pas être fan des journées en solitaire. Elias au travail, Noam à l’école, c’est limite si les hommes de ma vie n’essaient pas de me fuir !  Amusé par ma propre idiotie, je recoiffe vite fait Noam et lui tend une de mes mains qu’il saisit sans tarder. Direction la maitresse, direction les bancs de l’école. Sur le chemin, Noam repère très vite un de ses meilleurs amis Liam ou Tanguy, j’avoue ne plus savoir. « Papa papa ! » Il tire sur ma main avant de finalement faire en sorte de se débarrasser de la mienne. Avec un sourire, je lève les yeux au ciel. Voilà que mon bonhomme me préfère un autre garçon ! Face à moi, la maman de son copain me sourit et hoche la tête ce par quoi je réponds avec un sourire. « Aller, bonhomme, va voir ta maitresse avant que je change d’avis et que je te ramène à la maison. » Noam me regarde, sans vraiment comprendre et je sens la mère de son ami rire face à moi.  Je vais surement passer pour le plus sentimental de tous les papas mais peu importe. Je suis un papa poule et j’assume. Et puis Elias n’est pas tellement mieux que moi. C’est juste que lui n’a pas à subir ça au quotidien étant celui qui commence le plus tôt.  Enfin bref, direction la maitresse ! Devant elle, je me baisse une dernière fois vers Noam, l’incite à être gentil et lui rappelle que je ne viendrai pas le chercher à midi mais que papa viendra le chercher cette après-midi. Il me demande pourquoi pour la cinquième fois de la journée et je lui réexplique que papa va se faire colorier la peau. Il finit par sourire en tournant mon bras pour y caresser la plume qui y figure comme ça. Je le laisse faire quelques secondes avant de lui dire de rejoindre ses copains. Il n’hésite pas bien longtemps et finit par rejoindre sa petite bande, sourire aux lèvres. Déjà nostalgique de mon petit bonhomme, je le regarde vivre au milieu de ses camarades. J’aimerais tellement pouvoir le garder avec moi. Je n’aimais pas l’école au temps où j’y étais et je n’aime toujours pas ça… Mais avec un peu de chance, Noam tiendra plus d’Elias que de moi.  

Une fois sortie de l’école, je sors mon téléphone de ma poche et compose directement le numéro d’April. On était censés sortir aujourd’hui histoire de lui changer les idées et j’avoue être assez gêné de devoir annuler. Mais le fait est que ma tatoueuse n’aura pas d’autre occasion de s’occuper de moi avant le mariage et j’aimerais bien pouvoir faire ça avant. Cela me donnera l’occasion de montrer à Elias que ma décision n’a rien à voir avec le mariage. Que j’étais sûr de le garder près de moi bien avant qu’on signe un quelconque contrat allant dans ce sens. Au bout du fil, April ne tarde pas à répondre, toute enjouée de me voir appeler. Avec une main derrière la nuque – geste que j’ai l’habitude de faire quand je suis gêné ou mal à l’aise, je lui fais part de mes empêchements, prenant soin de rester le plus vague possible. Faudrait pas qu’April gâche la surprise en prévenant Elias. Elias qui ignore encore que le tatouage dont nous avions parlé ne sera pas le seul que je suis sur le point de me faire graver sur la peau. « Je te dirais bien de venir avec moi, mais tu risquerais de te faire chier… » Dis-je finalement, n’ayant évoqué qu’un petit tour en ville. Pas démotivée pour un sou par mon programme des plus ennuyant, elle me rassure en me disant que cela ne la gêne pas et évoque un truc comme quoi elle doit prendre l’air, s’éloigner de la baraque d’Austin pour je ne sais quelle raison. Gêné, je n’ose pas contre argumenter et finit par céder. Je lui donne l’adresse de rendez-vous, soit l’adresse d’une boutique de fringues sur Shoreditch et très vite, elle se met à s’extasier au bout du fil. Ne pouvant pas m’en empêcher, j’éclate de rire avant de me foutre de sa gueule et de son enthousiasme à quitter le pseudo manoir de mon très cher frère. « Ok, bon bah on se retrouve sur place dans deux heures. Prévois un truc pour bouffer, je ne compte pas m’arrêter. » Car oui, pour ce que j’ai prévu de faire, il me faudra au moins la journée… Je finis donc par raccrocher, et range mon téléphone dans ma poche. Ne me reste plus qu’à espérer que tout ça plaise à Elias.  

Deux heures plus tard, me voilà devant la boutique, seul. April est en retard mais je ne lui en tiens pas rigueur. Elle est enceinte après tout… Amusé par ma propre connerie, je jette un coup d’œil à ma montre et soupire de lassitude, deux minutes de retard, impardonnable. Sans vraiment faire attention au monde qui m’entoure, je me retourne et – aussi narcissique que cela puisse paraître - ne peut m’empêcher de me reluquer à travers la vitrine de la boutique. Jeans à moitié troués aux genoux, t-shirt noir avec imprimé au centre, j’ai fière allure. Ma perte de poids a fini par porter ses fruits et j’avoue en être plutôt fier. Reste plus qu’à espérer que ça plaise autant à Elias que ça me plait à moi. Mon bébé a beau m’aimer peu importe mon physique, je suis presque sûr qu’il me préfère comme ça. Sauf peut-être au niveau capillaire… Monsieur les préfère plus courts… je devrais peut-être songé à passer chez le coiffeur. Joignant les gestes à ma réflexion, je passe une main dans mes cheveux tirant sur la plus longue de mes mèches qui, je l’avoue, commence à se faire longue. Mais bon, j’aime bien moi…  Derrière moi, April surgit de je ne sais où et je dois presque prendre sur moi pour ne pas sauter de surprise. Avec un rire amusé, je l’embrasse avant de lui sourire. « T’en a mis du temps… j’ai cru qu’on allait finir par être en retard. » Je ne lui en veux pas. Je connais Londres et je sais que ce n’est pas toujours facile d’être à l’heure. « Est-ce que ça va ? Toujours contente à l’idée de sortir ta tour d’ivoire ? » Je ris doucement. Le but n’est pas de critiquer leur couple, juste de la taquiner. Elle me connaît, elle a l’habitude. Elle sait que je tiens à elle presque autant qu’Elias tient à elle et je m’en voudrais de lui faire croire autrement. Tout en continuant la conversation, je lui fais signe de me suivre. Le but de notre sortir n’ayant jamais été la boutique de fringue. Dans la ruelle adjacent au magasin, un escalier. On l’emprunte, monte deux étages et finit par rentrer dans le bâtiment. En espérant qu’April n’est pas peur des aiguilles, il ne manquerait plus que ça.
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() message posté Dim 18 Oct 2015 - 15:02 par Invité

I hope somebody's gonna hold my tongue.
Apreo.
Je suis assise dans le lit, le dos contre un coussin, le couette étirée jusqu'aux épaules, je regarde Austin s'affairer devant moi. Il passe de la salle de bain, à la cuisine, à la chambre et à la salle de bain, pendant ce temps je le suis du regard en souriant. Tout ça pour ne pas être en retard, un coup d'œil au réveil pour vérifier, mais non il est à l'heure, je roule des yeux. Tout ces efforts pour rien. Idiot. Quand il a fini de courir partout il vient s'asseoir sur le bord au lit pour enfiler ses chaussures, je souris et l'attire à moi pour l'embrasser. Et si au début il se laisse faire, il comprend rapidement que je ne compte pas le lâcher et me repousse en riant. Je fais la moue alors qu'il se lève. « Encore un ! » demandais-je avec un sourire. Je me fais l'effet d'une vraie gamine, mais tant pis il faut que je profite parce que je vais finir seule pour le reste de la journée. Ah nan, aujourd'hui je sors ! Il roule des yeux en se penchant pour m'embrasser "une dernière fois", je ne peux m'empêcher de l'embêter jusqu'au bout et de prolonger le baiser, le coinçant avec mes bras autour de son cou. Bien sûr ça ne dure que le temps qu'il veut puisqu'avec la force de bébé que j'ai, il me repousse facilement. A nouveau je fais la moue alors qu'il rit, il embrasse mon front et file, non sans me dire à ce soir. « Oui, à ce soir. » dis-je en soupirant et me laissant retomber dans le lit. Bien sûr impossible de me rendormir, mais je n'ai pas envie de me lever non plus, je passe la main sur mon ventre. Qu'est ce que je fais faire jusqu'au début d'après-midi où je dois retrouver mon Roro ? Mon téléphone répond à ma place, vibrant sur ma table de nuit. Quoi ? Il est arrivé au bureau et je lui manque déjà ? Lorsque je prend mon téléphone je pense voir une photo de nous s'afficher sur mon écran mais c'est Romeo et Noam que j'ai, je souris. Finalement Roro viens me sauver de l'ennuie plus vite que prévu ? « Salut Roro ! Tu veux avancer l'heure ? Parce que je ne suis pas prête du tout, il me faut au moins une heure avant que je sois présentable ! » lui expliquais-je amusée alors qu'il n'avait même pas eu le temps de me dire bonjour. Je perds mon sourire quand il me dit que c'est plutôt le contraire, qu'en fait il repousse, à un autre jour. Oh. Ou, comment être déçue en moins de deux secondes. Je regarde autour de moi... Euh me faire chier ici ou avec Romeo... Hum comment dire qu'il n'y a même pas besoin de réfléchir longtemps ? « Quoi ? Je suis sûre que non ! Et puis, ça me dérange pas, je veux juste sortir et voir autre chose que les quatre murs de cet appart' !! » Je sautille sur le lit quand je l'entend finalement consentir à ce que je l'accompagne. Je hausse un sourcil quand il me donne l'adresse. « Oh oui, je connais c'est pas très loin de mon appart ! Ils font de belles fringues ! C'est cool, je vais t'aider mon Roro !! » je fais la moue quand je l'entend rire à l'autre bout du fil. Bah qu'est ce que j'ai dit ? « Pas de soucis, je fais ça ! A tout à l'heure ! » je raccroche et repose mon téléphone dans le lit. Bon aller du coup, plus question de flemme il faut que je me lève sinon je vais être en retard. Je file dans la cuisine et me fait un petit déjeuner en vitesse, je prend quand même le temps de nourrir Pompon et de le caresser alors qu'il mange, je souris en l'entendant ronronner. Il est moins perturber d'avoir changer d'appartement que je ne le pensais. Je me dirige dans la salle de bain et fais couler l'eau pendant que je me lave les dents avant de me déshabiller et de me glisser sous la douche. Une fois chose faite je jette un œil à l'heure et vois qu'il me reste une heure. Mmh ça va être chaud. J'attrape un jean, un top et un gilet, je prend tout de même le temps de me maquiller, c'est rare que je sorte alors j'ai tout de même envie pour une fois de prendre soin de moi. Je met aussi quelques gouttes de parfum derrière l'oreille et c'est parti. Mon manteau, mon écharpe, mes chaussures et je suis prête. Je sors, ferme la porte, descend quelques marches et remontre en m'insultant j'attrape mon téléphone sur le lit et ressors. Bon cette fois c'est bon. Je regarde l'heure et dévale les escaliers, heureusement qu'Austin n'est pas la, il n'a pas encore compris qu'enceinte ne voulait pas dire handicapée donc je me serais sûrement fait réprimander. Je me dirige vers le métro ne pensant pas une seule seconde à y aller à pieds comme d'habitude. La musique à fond dans les oreilles, le trajet passe assez rapidement. Lorsque je remonte à la surface je me dirige vers le magasin que Romeo m'a indiqué tout à l'heure, mais je m'arrête en cours de route dans une supérette me rappelant qu'il m'avait parler de prendre quelque chose à manger. Je nous prend chacun un sandwich et des trucs à grignoter en plus pour moi, parce qu'être enceinte est une excuse pour bouffer toute la journée sans que personne ne trouve rien à redire. Je finis donc par le trouver devant la boutique en train de... Se mater ? Je pouffe avant d'arriver à sa hauteur. Alors ça c'est la meilleure ! Monsieur se kiff de trop quoi. Je souris et hausse les épaules à sa remarque. « Ça t'as donné du temps pour t'admirer comme ça Roro ! » Et je lui montre le sac plastique avec nos sandwiches surement immonde à l'intérieur, juste histoire que l'on ne meurs pas de faim. Parce qu'à ce que j'ai compris c'est shopping intensif ? Il m'a dit qu'il ne comptait pas s'arrêter donc ça veut dire ce que ça veut dire hein. Je lui sers un grand sourire. « Oh oui ! Tu n'imagines pas, si je reste réellement enfermée la bas pendant neuf mois, j'vais virer folle. Je suis toute seule et je tourne en rond. Je m'ennuiiiie Roro, c'est horrible ! » dis-je en soupirant. « En plus ils passent que des trucs nuls à la télé.» rajoutais-je en croisant les bras et faisant mine de bouder pour la forme. Après avoir bouder deux secondes je retrouve mon sourire et le suit, étonnée que l'on ne rentre pas dans le magasin. « Bah ? » plus on avance et plus mes heures intense de shopping me passent devant les yeux. Mon dieu, j'ai presque envie de pleurer. On arrive devant une boutique, c'est vraiment le dernier endroit où je pensais aller cette après-midi, on se trouve devant un salon de tatouage. Je hausse un sourcil. « Qu'est ce qu'on fait la ? » je demande, même si au final ça paraissait logique qu'il veuille se faire un tatouage. Ouaiiis, merci April. « Tu veux que je me fasse tatouer "Roro forever" sur le front ou quoi ?! » Je me demande quel genre de tatouage il veut se faire. Mais je comprend mieux pourquoi il voulait y aller seul à la base, il n'a pas vraiment besoin d'aide pour ça, surtout pas de la mienne même si je sais dessiner. Je vais d'ailleurs regarder les dessins poser sur la table d'attente pendant qu'il dit explique à la dame qu'il a rendez-vous. Ils sont plutôt doués, c'est rassurant et puis le salon à l'air propre. C'est bon Roro, tu peux y aller tata April est okay. Je les rejoins alors qu'ils s'installent et me met sur un fauteuil à côté de mon ami lorsque la tatoueuse me le propose. « Merci... » je la regarde faire intriguée, j'avoue que je n'y connait rien. Je n'étais pas tatoué et je n'avais jamais vu quelqu'un se faire tatouer. J'enlève ma veste et pose mes sacs à mes pieds. « Alors... Tu fais quoi exactement ? » demandais-je curieuse.

fiche by coula
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