"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici as long as we have each other. (minnam) 2979874845 as long as we have each other. (minnam) 1973890357
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() message posté Mer 27 Jan 2016 - 22:54 par Invité
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. I CAN'T LOSE YOU. BECAUSE IF I EVER DID, I'D HAVE LOST MY BEST FRIEND, MY FAMILY, MY SMILE, MY LAUGH. MY EVERYTHING .  Elle détestait ce genre de journées. Elle les détestait parce qu'elles étaient justement tranquilles. Le poste avait été étrangement calme depuis son arrivée dans la matinée, et aucun trouble à l'ordre public n'avait été à déplorer. Elle avait certes dû se charger d'un carambolage qui avait dégénéré, mais il avait surtout s'agit d'apaiser l'égo surdimensionner des deux hommes. Après ça, la journée avait été tranquille. Des dossiers à remplir, de la paperasse à signer, quelques heures à regarder son oncle faire valoir son autorité sur les petits stagiaires et cinq cafés dont elle n'avait pas réellement besoin. Elle n'avait pas besoin de se tenir éveillée, elle était de celles qui cherchait le sommeil. Mais la marche jusqu'à la machine à café lui occupait dix minutes de son temps, alors elle n'allait pas s'en priver. Déçue, elle terminait son service sans grand engouement pour rejoindre le métro bondé du milieu de soirée. La foule l'ennuyait, alors qu'elle s'était si souvent plu à observer ceux dont elle imaginait les vies. C'était devenu un jeu, avec Lexie. Elle s'y prêtait dès que l'envie leur prenait, bien qu'au fond, ces enfantillages avaient quelque chose de triste. Elles se plaisaient à imaginer la vie des autres pour oublier la leur. Mais c'était une parenthèse qui manquait à Sam. Elles ne le faisaient plus à présent. Elles ne pouvaient plus être simplement là, assises dans une rame, allant d'un terminus à un autre et imaginant la vie du jeune homme lisant un magazine sur l'espace ou cette femme en tailleur baskets qui remuait de la jambe sous le rythme de la musique qu'elle avait aux oreilles. Lexie n'était pas là, et elle ne voulait pas jouer seule. Ce serait d'autant plus triste.
Elle laissa son uniforme au vestiaire, recouvrant ses habits de ville, là où elle devenait une silhouette banale à nouveau. Ca lui plaisait, ça aussi. Se mêler à la foule, se faire oublier. Elle était certaine que jamais personne n'avait jouer à ce jeu sur elle. Deviner sa vie. En tout cas, elle était sûre que personne n'avait réussi. Elle était elle-même incapable de mettre une majuscule et un point à la vie qu'elle menait. C'était le défilement rapide d'une accumulation de petites misères, toutes parsemées d'une dose raisonnable de bonheur. Elle s'en contentait. Grimpant dans la rame qui lui sembla la moins lourde de personnes, elle du voir défiler trois arrêts sous ses yeux avant de se rendre compte qu'elle allait dans le mauvais sens. Sans réfléchir, elle avait pris la ligne qui menait à Shoreditch. Elle aurait alors sûrement rejoint son ancien immeuble, saluant au passage son ancienne voisine sortant ce chien qu'elle avait toujours détesté, et aurait sonné à sa porte, ne trouvant pas les clés qu'elle n'avait plus. Elle était idiote. Descendant à un arrêt de croisement, elle découvrit néanmoins le plaisir d'un métro moins bondé que sur son ancienne ligne. Avoir lâcher son appartement avait au moins un avantage. Vérifiant l'arrêt qu'elle avait noté dans les notes de son téléphone, elle descendit au bon avant de tenter de se repérer dans ces rues qu'elle connaissait encore mal. Parvenant finalement à reconnaitre l'immeuble que Minnie lui avait détaillé maintes et maintes fois sans que la brune ne l'écoute vraiment, elle sort son double de clés et les tenta une à une dans la serrure avant de trouver la bonne. Une question d'habitude, elle prendrait vite le coup de main. La porte s'ouvrant sur le salon, la jeune femme dépose son manteau dans l'entrée tout en entendant le son familier du rythme des musiques qu'écoutait sa meilleure amie. Son colocataire ne semblait pas être rentré, sinon elle l'aurait entendu se plaindre du volume. Son sac en bandoulière toujours autour du cou, Sam fait une halte dans la cuisine pour se verser un bol de céréales et trois carrés de chocolat blanc avant de rejoindre la chambre de Minnie. Elle la trouva, comme toujours, affalée sur son lit, son téléphone s'agitant sous le coup de ses doigts experts. Sans plus de formalités, elle la rejoint dans sa flemme en se laissant tomber à ses côtés, laissant tomber ses affaires sur le sol, commençant à dévorer le contenu de son repas. « Je déteste le mercredi. » La bouche pleine, elle observe sa meilleure amie tout en boudant faussement derrière les mèches de cheveux qui retombait maladroitement sur son visage. Dans un soupire à peine dissimulé, elle se laisse rouler sur le dos, laissant sa tête reposer sur la cuisse de la blonde. « Dis-moi quelque chose de bien. » Enfournant une nouvelle cuillère de céréales, elle regarde le nouveau plafond de son domicile pour quelques temps. « N’importe quoi. »

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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Ven 29 Jan 2016 - 23:02 par Margot Bernstein-Woolf

When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand. ✻✻✻ La justice. Minnie représentait la justice. Mais était-elle une justicière ? Était-elle toujours du bon côté de la justice ? Voilà une question qui revenait souvent à son esprit, quand elle rentrait chez elle, son sac chargé de pochettes elles-mêmes remplies de papiers et autres dossiers concernant des affaires toutes plus différentes les unes que les autres. Elle pouvait représentée, avec ses pères et collègues, le bon, la brute comme le truand. Son métier lui apporterait une reconnaissance sociale, une situation financière et apporterait peut-être, aux yeux de ses parents, une approbation. C’était ce qu’elle cherchait. Elle voulait être reconnue. Mais faisait-elle la bonne chose ? Le bon métier ?
Elle partait tous les matins au bureau en se demandant ce qui lui tomberait dessus, un meurtrier bien connu des médias, un divorce fructueux ou une affaire d’argent qui avait mal tourné. Elle n’était pas spécialisée. Elle en était bien heureuse, sinon, elle se serait ennuyée, elle en était certaine. Et elle passait sa journée dans les papiers, ou les yeux rivés sur son écran, en train de réfléchir à des codes pénaux qu’elle avait appris par cœur les années précédentes. Le soir, elle rentrait, épuisée, le dos en vrac à force de porter des dossiers et de fouiner à droite à gauche. Elle attendait le délicat moment où elle serait enfin seule au tribunal, vêtue de sa perruque blanche et de sa robe noire. Pour l’instant, elle ne faisait qu’office de figuration. Elle voulait créer sa plaidoirie et la faire à la cour. Elle voulait tout faire de A à Z.
Malgré tout, toute sa dose de travail n’était pas si reconnue que ça. Par rapport à un médecin, elle ne rangeait son uniforme dans un casier pour rentrer chez elle. Elle partait en tailleur et talons hauts, et revenait en tailleur et talons hauts. Elle n’avait pas de biper, sa présence n’était pas nécessaire pour sauver des vies.
Elle ne se sentait pas reconnue malgré toute la fatigue et tout le travail qu’elle accumulait.
Et quand elle rentrait, elle devait faire face à Asher, son colocataire. Le hasard avait fait que ces deux personnes avait un ami en commun, qui était l’ancien colocataire d’Asher et qui offrait sa chambre à Minnie le temps de son absence. Les différences s’accumulant entre Asher et Minnie, la cohabitation commençait à se faire difficile. Chose qui ne donnait souvent pas envie à Minnie de rentrer « chez elle ». Mais d’un autre côté, elle n’avait pas réellement envie de rester au bureau. Elle avait actuellement le cul entre deux chaises, et ce n’était vraiment pas confortable. En plus de cela, Minerva avait ouvert sa porte à sa meilleure amie désormais sans toi, qui créchait maintenant dans la chambre de Minnie, avec Minnie. De quoi énerver encore un peu plus Asher (mais cela lui faisait du bien de le faire un peu chier).
Lorsqu’elle rentra chez elle, Asher était absent et elle se dépêcha de troquer son tailleur et ses talons pour son jogging et son pull favori. Puis elle s’affala sur son lit, trop craintive de rester au salon et de risquer un tête à tête avec Asher et une possible confrontation avec lui, chose dont elle n’avait pas envie aujourd’hui.
Puis elle entendit Sam rentrer à l’appartement. Elle l’avait reconnu à sa façon hésitante d’insérer la clef dans la serrure. Malgré tout, Minnie l’attendit dans son lit. Elle viendrait, de toute façon. C’était presque un rituel.
« Je déteste le mercredi. »
Minnie leva alors les yeux de son téléphone et se décala pour faire une place à son amie.
« Je n’aime que le dimanche. Ça te va comme réponse ? »
Sam se laisse alors rouler pour s’installer sur la cuisse de Minnie. Sa meilleure amie. Elle était sa meilleure amie et elle, elle reconnaissait son travail. Elle le savait, elle le sentait.
« Dis-moi quelque chose de bien. N’importe quoi. »
« De bien ou de drôle ? »
Elle arracha presque des mains le bol de céréales que sa meilleure amie tenait pour en prendre une cuillère. Elle avait faim. Ou plutôt elle était gourmande et incapable de résister à la nourriture qu’elle avait sous le nez.
« Parce que pour les trucs drôles on a le traditionel « mon nom complet est Minerva Georgina Alphonsa » ou encore le fait que ce matin dans le bus un bambin a trouvé sympa de se moucher dans mon manteau. Et sinon en truc bien mon patron m’a offert une chaise plus confortable. »
Elle prend encore une cuillère de céréales avant de rendre le bol à Sam.
« Oh et Asher est pas là pour l’instant. Alors je suis heureuse. J’ai envie de faire cuire des oignons dans la cuisine juste pour que ça put l’oignon et que ça le fasse chier tiens. »
Elle rigole, mais son rire est forcé, machiavélique. Digne d’une evil queen.
« Raconte à Minnie ce qui fait que tu détestes le mercredi. » dit-elle en massant le cuir chevelu de son amie.
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() message posté Mer 24 Fév 2016 - 12:14 par Invité
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. I CAN'T LOSE YOU. BECAUSE IF I EVER DID, I'D HAVE LOST MY BEST FRIEND, MY FAMILY, MY SMILE, MY LAUGH. MY EVERYTHING .  Toute cette situation était nouvelle pour elle. Elle n'était plus dans son appartement, ce petit deux pièces qu'elle occupait depuis tant d'années. Elle l'avait laissé, elle avait quitté son confort, bien que ce ne soit pas le mot le plus approprié pour discuter de l'endroit. Non, il n'avait rien d'un luxueux appartement du centre ville, mais ça avait été son appartement. Ca avait été son propriétaire compréhensif, les murs aussi fins que du papier, l'émission stupide qu'écoutait toujours sa voisine. Finalement, cet ensemble avait fini par former son confort. Quelque part, elle s'était toujours sentie rassurée là-bas. Dorénavant, elle ne possédait plus rien. Sa penderie se résumait à une valise posée dans un coin de la chambre de Minnie, refusant les tiroirs qu'elle lui avait proposé. Ca aussi, c'était un grand changement. Demander de l'aide. Demander un toit, elle qui s'était toujours débrouillée seule pour ne jamais avoir à demander quoi que ce soit. Elle avait du ravaler sa fierté, voir les choses en face. Elle aurait pu s'installer chez Theodore, tout aurait été plus simple, mais quelque chose l'avait arrêté. Elle n'était pas prête, sûrement. Près de Minnie, elle était sûre que cette colocation improvisée ne signifiait en rien un engagement de sa part. Sa meilleure amie l'accueillait gentiment, et Sam tentait de se faire la plus petite possible pour ne pas chambouler son univers. Même si, quelque part, elle l'avait déjà fait. Et au fond, la brune espérait que son amie ne lui en voudrait pas.
C'était une première de s'imposer ainsi, mais elle avait tout de même trouver un certain confort auprès de Minnie. Elle avait oublié à quel point il pouvait être agréable de ne pas être seule. De ne pas penser, chaque soir, aux malheurs de la journée. Rire ensemble, raconter sa journée, regarder un film ensemble, faire des trucs de filles, en somme. Elle avait oublié, ça aussi. Elle ne se l'était pas permis pendant un moment. Elle avait mis son bien-être et ses amis de côté pour se concentrer sur ce qui n'allait pas, sur ce qui ne trouvait aucune solution. Peut-être qu'elle avait eu tord. Elle appréciait ces petits instants qui pouvaient paraitre futiles. Elle les appréciait plus que de raison. Alors pour l'instant, elle les saisissait à chaque occasion, tout en laissant sa valise dans un petit coin, prête à ce que Minnie sonne la fin de leur petite colocation improvisée.
En attendant, elle mit bien cinq minutes à trouver la bonne clé avant d'entrer dans l'appartement. Il était plongé dans le noir, mais elle pouvait voir la lumière filtrer sous la porte de Minnie. Se préparant un rapide bol de céréales, Sam se dirige vers celle-ci, ne se privant pas de s'affaler sur la blonde déjà installée sur le lit. Quand on acceptait Sam, il fallait aussi accepter qu'elle envahisse un peu l'espace. Pestant contre ce jour précis de la semaine, Sam tente de retirer ses chaussures à l'aide de la pointe de ses pieds. « Je n’aime que le dimanche. Ça te va comme réponse ? » Un fin sourire s’installa sur les lèvres de la brune alors qu’elle enfourne une cuillère de céréales. « Tu dis ça parce qu’il y a les redifs de Sex and the City toute la journée. » Elle se souvenait avoir passer tout son dernier dimanche à se laisser se faire tresser les cheveux alors qu’elles étaient toutes deux absorbées par les conseils douteux de Samantha Jones en avalant des poignées de Reese’s. C’est vrai que le dimanche était un jour plutôt sympa, vu sous cette angle. Finalement, la brune lui demande de lui dire quelque chose, n’importe quoi, quelque chose qui pourrait faire que cette journée soit légèrement meilleure. « De bien ou de drôle ? » Alors que sa meilleure amie lui arrache son bol des mains pour venir en dévorer une partie de son contenu, Sam hausse les épaules, l’aidant grandement. Elle voulait entendre n’importe quoi, même si ça avait un rapport avec les courses qu’avaient faites la voisine du dessous. Elle était ouverte à tout. « Parce que pour les trucs drôles on a le traditionel « mon nom complet est Minerva Georgina Alphonsa » ou encore le fait que ce matin dans le bus un bambin a trouvé sympa de se moucher dans mon manteau. Et sinon en truc bien mon patron m’a offert une chaise plus confortable. » C’était fou ce que la vie de Minnie pouvait lui paraitre extraordinaire à la place de la sienne. Elle en devenait presque envieuse, à l’exception de son nom. « Oh et Asher est pas là pour l’instant. Alors je suis heureuse. J’ai envie de faire cuire des oignons dans la cuisine juste pour que ça put l’oignon et que ça le fasse chier tiens. » Récupérant le bol qu’elle lui tendait au dessus de la tête, elle réfléchit un instant avant de choisir son moment préféré. Riant derrière la cuillère entre ses dents, elle lève un regard mi-amusé, mi-taquin en direction de Minnie. « Un chiard s’est vraiment mouché dans ton manteau ? » Ne pouvant s’empêcher d’en rire, elle manque s’étouffer avec la prochaine cuillerée. Elle riait aussi de ses plans démoniaques pour agacer son colocataire au maximum. Sam n’avait pas vraiment d’opinion sur lui, il avait accepté qu’elle emménage ici, donc il n’était pas un ennemi. Mais si Minnie voulait le détester, elle le détesterait avec elle. « Raconte à Minnie ce qui fait que tu détestes le mercredi. » Fermant les yeux sous le massage expert de sa meilleure amie sur son cuir chevelu, elle soupire comme si le monde s’était abattue sur elle en l’espace d’une simple journée. Parfois, elle en arrivait à penser qu’il s’abattait sur elle depuis déjà bien des années. « Rien, justement. Il ne s’est rien passé. Pas un vol à l’étalage, pas un accident de voiture, pas un seul chien écrasé. Nada. » Cela pouvait paraitre étrange à première vue qu’elle se plaigne d’une journée tranquille au boulot. En général, c’était annonciateur de bonnes nouvelles, mais pour elle cela voulait simplement dire qu’elle avait eu du temps pour autre chose. « Du coup, j’ai eu le temps de cogiter, et tu sais à quel point ça ne me réussit pas. Donc je déteste le mercredi. Tu veux le détester avec moi ? » Elle relève de nouveau les yeux avec un sourire tout en tendant son bol à sa meilleure amie. Ce bol était à peu près la seule bonne nouvelle de la journée, si elle ne comptait plus la présence rassurante de la blonde à ses côtés.
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 11:19 par Margot Bernstein-Woolf

When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand. ✻✻✻ Au final, Asher n’était pas réellement un vrai colocataire pour Minnie. Ou du moins, pas comme elle imaginait qu’un colocataire devait être. Pour elle, une colocation, ça devait être la fête tous les soirs, l’entente hyper south et des confidences le soir sur le canapé. Même si c’était un homme. Avec Asher, qui considérait qu’elle avait un balai coincé dans les fesses parce qu’elle était plus sérieuse sur le plan professionnel (et que c’était une maniaque surtout) que la plupart des gens de son âge, ce n’était pas le cas. Asher et elle se lançaient juste des regards pour se dire bonjour. Ça s’arrêtait là. Ils n’allaient même pas débattre sur la pluie et le beau temps. Les seuls moments qu’ils allaient encore partagés seraient si Minnie décidait de se rouler un joint ou si le chien d’Asher faisait une connerie dans l’appartement. Quand elle avait emménagée, bien qu’elle ne soit pas la vraie colocataire d’Asher et qu’elle sous-loue la chambre a un ami, elle avait imaginé passé la plupart de son temps dans le salon en compagnie d’Asher.La colocation, c’était espérer ne pas être seule aussi. Et finalement, elle passait les trois quarts de son temps dans sa chambre. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle allait exploser question customisation/décoration, que Minnie avait investie dans un écran plat contre le mur et qu’elle avait essayé d’optimiser au maximum l’espace de vie.
Alors Sam… Sam… C’était une bouffée d’air pour Minnie. Elle avait un peu une colocataire. Certes, elles vivaient à deux dans une chambre qui -elles avaient de la chance- faisaient bien quinze mètres carrés, donc l’espace de vie et la vie privée on oubliait, mais, Minnie avait une colocataire, une vraie. Bon, le fait qu’elle était sa meilleure amie arrangeait pas mal les choses pour que ça se passe bien entre elles aussi. C’était malheureux pour Sam, d’avoir laissé un appartement dans lequel elle s’était si bien sentie -et dans lequel elle avait déjà eu une meilleure amie qui Minnie jalousait quand elle entendait son prénom- mais Minerva était contente d’avoir Sam le soir avec elle. De regarder la télé dans sa chambre avec un pot de glace et leurs pyjamas ridicules.
Minnie se réjouissait finalement que Sam ait eu besoin de laisser son appartement. Sale égoïste
Sam est enfin installée sur son lit après sa dure journée et commence à se plaindre. Lorsqu’elle fait remarquer à la blonde qu’elle déteste le mercredi, Minnie renchérit en faisant part de son amour du dimanche : journée où elle ne faisait jamais rien.
« Tu dis ça parce qu’il y a les redifs de Sex and the City toute la journée. »
«T’as beau t’appeler Samantha t’es clairement une Miranda. Et je paye pas HBO Go pour rien en plus de Netflix très chère. »
Minnie sourit. C’est vrai qu’elle investie beaucoup tous les mois dans tout ce qui était vidéo à la demande, mais c’était pour occuper tous les jours pluvieux à rester sous la couette -et Dieu sait qu’à Londres, ça ne manquait pas.
Van Halen enfourne une cuillère de céréales volées dans sa bouche, attendant le sourire sur les lèvres de Sam après qu’elle lui ait raconté ses mésaventures de la journée.
« Un chiard s’est vraiment mouché dans ton manteau ? »
« Mon manteau pend en face de toi avec une grosse trace de morve. Tu crois que je mens ? En plus c’est de la laine je sais même pas si je peux le nettoyer moi même. Sur le coup, j’ai eu envie d’attenter un procès j’te jure. »
Elle rigole. Mais au fond, elle en a vraiment eu envie. Fashionasta, elle aime prendre soin de ses affaires et là… C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase presque.
Samantha soupire sous les mains expertes de Minnie effectuant son massage. Qu’est-ce qu’elles peuvent avoir l’air bête. Heureusement que la chambre de Minnie était interdite d’accès à Asher. En même temps, s’il osait rentrer, Minnie pesterait.
« Rien, justement. Il ne s’est rien passé. Pas un vol à l’étalage, pas un accident de voiture, pas un seul chien écrasé. Nada. »
« T’es heureuse quand il arrive des sales trucs. Si tu veux tu peux bosser avec moi sur une affaire. J’en ai plein ma sacoche. Je dois défendre un gamin de Lord qui s’est fait coffrer avec trois grammes de cocaïne sur lui. Mais c’est pas la sienne tu sais… Enfin. Mon boss me fait perdre mon temps sur des affaires à la con genre divorce, j’ai le droit de lire ce dossier c’est tout. »
Elle soupire. Elle a l’impression de gâcher son talent. Parce qu’elle en a du talent ! même si elle aurait préféré vivre dans une librairie qu’un tribunal.
« Du coup, j’ai eu le temps de cogiter, et tu sais à quel point ça ne me réussit pas. Donc je déteste le mercredi. Tu veux le détester avec moi ? »
« Ok. Je déteste le mercredi. C’est le jour des enfants et ils se mouchent dans mon manteau. »
Elle rigole. Et essaye par la même occasion de faire sourire Sam. Si Sam sourit, elle aura réussi sa journée.
« Tu sais ce que je déteste aussi ? La pluie. J’avais fais un brushing ce matin. Et… Bah. Regarde l’état de mes cheveux. Ça veut tout dire non ? »
Elle cesse son massage et s’étale sur le lit.
« On a des vies pourries. »
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() message posté Dim 29 Mai 2016 - 23:52 par Invité
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. I CAN'T LOSE YOU. BECAUSE IF I EVER DID, I'D HAVE LOST MY BEST FRIEND, MY FAMILY, MY SMILE, MY LAUGH. MY EVERYTHING .  Sourire. C'était ce dont elle avait toujours été certaine de pouvoir faire en présence de Minnie. C'était ainsi, certaines personnes avaient le don de lui rendre le sourire. Il y en avait peu, peut-être même que sa meilleure amie était la seule sur cette Terre. Peut-être qu'elle était plus spéciale qu'elle ne le croyait. Que ce qu'elles partageaient était spécial. La brune n'y pensait pas souvent, ce n'était pas son genre. Elle se contentait de profiter de ce que le jour lui offrait, sans s'attarder sur des choses qui passionnaient certains. Elle n'avait jamais été douée pour mettre un mot sur une relation, sur une amitié. Elle n'aimait pas le faire. Elle ne voulait pas s'attacher. Définir un lien, c'était le rendre plus réel. C'était lui accorder une plus grande importance que tout le reste. Et Sam ne pouvait pas s'offrir le luxe d'être de nouveau déçue. Alors elle préférait se barricader. Mais elle n'avait jamais eu de barricades face à Minnie. La blonde n'avait jamais eu à escalader une seule montagne, ni à la forcer à ouvrir les bras. Elle voyait clair en elle. Et Sam l'avait toujours su.
Elle n'avait pas besoin de se cacher devant elle, pas besoin de se protéger. Elle savait que Minnie serait là, le lendemain. Elle l'avait toujours été.
Et à nouveau, elle l'était aujourd'hui. Au moment où Sam ne savait plus où loger, Minnie était là. Elle lui offrait un toit, mais pas seulement. Elle lui offrait un soutient, une échappatoire. La brune se sentait instantanément mieux à ses côtés. Il suffisait de peu, finalement. Une chambre, un bol de céréales, et une amie. C'était tout ce qui lui fallait à ce moment-là. «T’as beau t’appeler Samantha t’es clairement une Miranda. Et je paye pas HBO Go pour rien en plus de Netflix très chère. » Faisant mine d'être offusquée, Sam donne une légère tape sur la cuisse de son amie. Personne ne voulait être Miranda. Charlotte, à la limite, Carrie, c'était inespéré, mais Miranda… Non, elle le refusait. Hors de question. « Si moi je suis Miranda, toi t’es clairement Big. » Elle rit doucement en imaginant son amie avec le physique du fameux. Oui, clairement, ça lui allait à merveille. Sam n’avait jamais pu aimer le personnage. Se redressant pour enfourner une nouvelle cuillère de céréales. Eurk, elles étaient déjà ramollies par le lait. Tout ce que la brune détestait. Mais bon, elle crevait de faim. « Mon manteau pend en face de toi avec une grosse trace de morve. Tu crois que je mens ? En plus c’est de la laine je sais même pas si je peux le nettoyer moi même. Sur le coup, j’ai eu envie d’attenter un procès j’te jure. » Silencieusement, Sam se moque de la situation ridicule de sa meilleure amie. Effectivement, son manteau était bon pour le pressing, et encore. Or, elle connaissait la passion de son amie pour ses vêtements, donc elle pouvait imaginer la guerre interne à laquelle elle était livrée à cet instant. Et c’était là qu’elle se retrouvait à penser à tout ce qui pouvait les différencier. Sam n’avait jamais été une fashionista, la plupart de ses fringues sortaient d’une friperie, ou du magasin le plus abordable de la ville. Elle était aussi simple qu’on le pouvait, et ne faisait qu’admirer le style que pouvait avoir Minnie sans le moindre effort. A bien y réfléchir, tant qu’elle habitait ici, elle pouvait sûrement se permettre de lui piquer un vêtement ou deux.
« T’es heureuse quand il arrive des sales trucs. Si tu veux tu peux bosser avec moi sur une affaire. J’en ai plein ma sacoche. Je dois défendre un gamin de Lord qui s’est fait coffrer avec trois grammes de cocaïne sur lui. Mais c’est pas la sienne tu sais… Enfin. Mon boss me fait perdre mon temps sur des affaires à la con genre divorce, j’ai le droit de lire ce dossier c’est tout. » Profitant du massage que lui offrait sa meilleure amie, elle l’écoute tout en se demandant comment elle parvenait à faire ce travail. Il était forcément lié au sien, mais Sam savait que son amie gâchait son talent. Elle lui avait dit, quelques fois. Et puis finalement, ça ne faisait que la peiner. Alors elle tentait de lui redonner espoir. « Dis-toi que bientôt il te fera confiance, et tu défendras sûrement les intérêts de la famille royale. Je le sens, tu sais que j’ai toujours eu du flair. » Elle sourit plus largement, espérant remonter le moral de la blonde. Elles étaient toutes les deux dans un sale état, au final. Heureusement, elles pouvaient compter l’une sur l’autre. « Ok. Je déteste le mercredi. C’est le jour des enfants et ils se mouchent dans mon manteau. » Cette fois-ci, Sam ne put se retenir, et un rire franc s’échappa de ses lèvres. Bon dieu, ce que ça faisait du bien. L’effet Minnie. « Tu sais ce que je déteste aussi ? La pluie. J’avais fais un brushing ce matin. Et… Bah. Regarde l’état de mes cheveux. Ça veut tout dire non ? » D’autant plus amusée, Sam dérobe une nouvelle cuillère même si elle détestait la consistance de ses céréales. « C’est vrai que t’as une sale tête. » Sam ou l’art de remonter le moral. Mais Minnie savait bien qu’elle n’était pas sérieuse. Minnie était parfaite en toutes circonstances, malgré la pluie. Elle finit par cesser son massage et se laisse retomber sur le lit, à côté de Sam. « On a des vies pourries. » Ça, c’était loin d’être un scoop. C’était malheureusement vrai. Mais, tout de même, leurs vies étaient bien mieux lorsqu’elles la partageaient. « Amen. » La brune lève une main vers le ciel en attendant que son amie vienne lui taper un high five de déprime. Roulant sur elle-même, elle se ramène sur ses coudes avant de balancer ses jambes dans le vent. « Au fait, ton coloc en a pas marre de me voir ici ? Est-ce que mes jours dans ton palace sont comptés ? » C’était bien beau de ne plus avoir d’appartement, mais ça ne pouvait pas durer toute la vie. Il faudrait bien qu’elle quitte ce petit confort à un moment donné, et elle attendait que Minnie lui dise quand elle devait déguerpir. « Il est pas mal d’ailleurs. » Tournant la tête vers son amie, elle hausse les sourcils d’une manière qui ne laissait aucun doute. Elle était certaine que Minnie ne le détestait pas à ce point.
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