Il était une fois la vie...
Quelque part en Ecosse, le 13 avril 1983, il faisait beau ce jour là et aussi dans le cœur d’Elyzabeth qui mit au monde un petit garçon, qu’elle décida de nommé Alexander. Son mari lui aussi était un homme heureux, évidemment : Un merveilleux enfant qui se portait bien, un bébé fort sage, il avait vite fait ses nuits, il mangeait de tout, enfin ce bonheur là fut pour les premières années… Ils étaient une famille heureuse et soudée, des grands parents présents…. Une petite enfance idyllique en réalité.
Mais comme toute bonne chose à une fin, le bonheur se termina. Le début de toute l’histoire : une fausse couche d’Elyzabeth, Alex n’en su jamais rien, il ne comprenait pas pourquoi ses parents s’engueulait, se déchirait. Il avait 5 ans et ne comprenait pas quand parfois, il entendait parler de « perdre le bébé », il voulait même aller chercher après… oui, c’est un peu stupide mais quand on est enfant on est toujours bête et toujours sous LSD, à croire que notre cerveau en fabrique à cet âge là… mais il est trop jeune pour se souvenir de ces passages, il se souvient juste des cris entre ses parents. Puis un jour, son père parti en claquant la porte et plus jamais il ne revint dormir à la maison. C’était étrange, au début, il ne comprenait pas tout, son papa venait le cherchait, l’emmenait dans une autre maison, jouait avec lui, riait, lui faisait faire ses devoirs comme si tout était normal. Comme si jamais rien ne s’était passé et quand l’enfant demandait à son père quand il reviendrait dormir à la maison avec maman, ce dernier lui répondait qu’il doute qu’un jour cela se reproduise. Il ne comprenait pas pourquoi, ses réponses étaient incomplètes, ses parents ne semblaient plus pouvoir se voir en peinture bien qu’ils tentaient de faire l’effort de tenter de s’entendre sur l’éducation de cet enfant unique qui ne sut jamais qu’il avait failli ne pas l’être.
L’enfant sage devint un enfant terrible, surtout après avoir connu Jonathan et un autre garçon. Oh quand ces trois là étaient ensemble, des véritables tornades, des soucis pour leurs parents, impossible de les contrôler, impossible de les faires tenir en place, de les empêcher de faire une bêtise. Et ne parlons pas de l’école, c’était à celui qui était le pire et pourtant, il était loin d’être un cancre, au contraire, il aurait facilement pu avoir les premières notes, en réalité, il était toujours dans les trois premiers, devinez qui étaient les deux autres? Il était impossible de savoir lequel entrainait les autres. Ils étaient inséparable et quoi que l’on fasse, ils se retrouvaient toujours, arrivaient toujours à se voir. Tant et si bien qu’on fini par abandonné l’idée de les séparer, au final, cela faisait pire qu’autre chose… Autant minimiser les dégâts. Il n’y avait pas une bêtise qu’ils n’avaient pas faite. A chaque fois qu’on croyait qu’ils avaient atteint le pire, ils montraient que non, les adultes n’osaient plus imaginer ce qu’ils pourraient faire pour éviter de leur donnée des idées.
Ce fut aussi durant ses premières années qu’ils rencontrèrent Elena, leur première victime, ils avaient même surnommée la jeune fille « La poubelle », à tort d’ailleurs parce qu’elle était vraiment superbe, gentille et assez intelligente en plus. Il n’y avait aucune raison… enfin si on creusait, peut-être que chacun des trois avait bien trop peur qu’elle finisse par plaire à l’un des membres et que le trio s’en retrouverais séparé, mais rien n’était sur. Les chewing-gums dans les cheveux, la craie sur les habits, les cartouches d’encre jetée sur elle (après avoir été ouverte bien sur). On pourrait dire qu’une étrange intuition les avait tout les trois prévenu qu’elle foutrait les ennuis dans leurs amitiés… mais ce n’est pas dans ce chapitre que cela sera exposé.
Hakunamatata
Et vint ensuite les études secondaires, chacun choisi une voie différente, Alex choisi l’informatique mais leur amitié ne bougea pas, ils étaient toujours ensemble à faire les 400 coups, toujours les pires bêtises, accumulant les heures de retenue, les jours de renvois, frisant de nombreuse fois le renvoi définitif, mettant des professeurs à bout et toujours comme première victime Elena. Rien de tout cela n’avait changé par rapport aux années précédentes mais des éléments changèrent.
De plus en plus, Alexander affichait une attitude d’enfant gâté, plus que ce qu’il était en réalité mais il faisait croire qu’avoir des parents divorcé c’était cool, c’était avoir tout en double. Seul ses meilleurs amis savaient que c’était les seuls moment ou ses parents faisaient des efforts pour s’entendre et évitant de se ruiner l’un l’autre aller savoir pour quel étrange raison, il veillait à ce que l’autre ne soit pas en déficit d’argent et s’inquiétait réellement de la santé de l’autre… Mais ils ne pouvaient pas se voir… Là n’est pas le sujet de toute façon. Rapidement, durant ces année, il demandait, exigeait, avait, se lassait et jetait… aussi bien les choses matérielles que les relations humaines… Sauf avec ses deux amis de toujours.
C’est aussi dans ses années là que le jeune homme se découvrit bisexuel. Ses deux meilleurs amis s’en fichaient éperdument, eux même ayant aussi une attirance pour les hommes. Quand il fit son coming out auprès de sa famille, celle-ci lui montra qu’elle s’en fichait qu’il restait toujours le même pour eux, cela l’aida à s’affirmer.
Comme tous les adolescents, c’est la période ou il flirta, jamais des histoires longues, toujours quelques jours, rien de plus. Ce fut aussi la période ou ses parents firent le plus pour qu’il se détache de ses amis qu’ils jugeaient de mauvaise influence sur ses études, il refusa, il ne voulait pas perdre un de ses rares point de repère fixe dans tout les changements qui s’opérait en lui, mentalement, physiquement, …
L’amour brille sous les étoiles
C’est quelques années après leurs 25ans que la relation dans le trio changea. Alex, s’était rendu compte qu’il avait une attirance pour Jonathan, qu’il était jaloux des personnes qu’il côtoyait. Il ne voulait pas le perdre d’une autre manière que le troisième membre, alors il se dit qu’il ne valait mieux rien dire plutôt que de gâcher leur amitié. Et puis, un jour, autour d’un verre, Jonathan lui avoua son amour, il l’embrassa même. Alex se laissa emporter, c’était si merveilleux, il ressentit ce qu’il n’avait pas encore ressenti jusqu’alors. Des petits papillons se formèrent dans son estomac, c’était miraculeux. Au début, il ne voulait rien dire pour ne pas gâcher le trio. Mais finalement, ils se firent prendre et se mirent alors officiellement. Aucun des deux ne se cachèrent, ils étaient bien ensemble et pour certain c’était même une suite logique. Alex vivaient une véritable idylle, il était dingue du brun et lui aurait donné sa vie, il était incapable de lui résister. Toutefois le châtain tentait de ne pas se montrer si accroché, il draguait toujours même s’il était fidèle, il ne voulait pas qu’on puisse comprendre sa faiblesse. Il aimait dire à qui voulait l’entendre qu’il pourrait se passer de son tendre amour. C’était la plus belle des idylles que l’on pouvait voir. A chaque jour qui passait ses sentiments se renforçait tant et si bien qu’un jour il prit peur, il ne voulait pas finir comme ses parents ou comme d’autre couple qu’il avait vu, totalement dépendant de l’autre, sans se rendre compte qu’au final, il était dépendant de Jonathan. Et ça, il ne voulait pas, il ne voulait pas que sa vie dépendent d’un seul être, du plaisir, du bonheur, de la joie, du malheur, d’une seule personne.
C’est avec cette terreur au ventre, qu’il sortait parfois seul, tentant d’oublier, de se dire que ce n’était pas vrai, pas possible, sans jamais trompé son amour. Quelques années passèrent, et un soir, il vit Elena et fit la pire connerie de sa vie, il la dragua, sorti avec et plaqua celui qui était son cœur. Il se cacha la vérité, se disant qu’il était mieux avec elle, que la vie était plus facile.
Lorsque la bêtise fut faite, le troisième membre du trio, se disputa avec Alex, ils se bagarrèrent. Il y eux des bleus et un peu de sang mais rapidement la situation se calma. Et les deux jeunes hommes ne se quittèrent pas mais Jonathan parti laissant le plus grand vide qu’il n’avait jamais connu dans le cœur de notre dragueur.
Mon chant d’espoir
Le temps passait et il se rendait compte qu’il se trompait, Elena ne le rendrait jamais aussi heureux qu’il l’avait été. En fait, c’était même pire, elle était une catastrophe, voulant un bébé, voulant se marié, voulant qu’ils habitent ensemble… Il ne voulait pas tout ça. Elle lui prenait sans cesse le chou, ne voulait pas lui laisser son oxygène pourtant si nécessaire. Et heureuse qu’il ignorait que quand elle était chez lui, elle filtrait les appels et les personnes qui se présentaient. S’il avait su cette information, il aurait jeté la fille à la porte, vêtue ou pas, ses affaires avec… ou alors mise dans une poubelle pour la mettre dehors… Cela lui allait si bien. Mais comme, il ne sut pas l’information, leur histoire dura un peu et il la plaqua platement ainsi que le reste de sa vie, il ne voulait plus de tout ça, un trop grand vide était en lui et le seul qui arrivait à lui faire oublié était son meilleur ami, le troisième garçon. Il déménagea chez le troisième membre du trio, le temps de retrouver qui il était, pour oublier, pour se sentir moins seul mais sans sucés. Alors, il décida de se prendre en main, acceptant enfin son amour sans limite pour Jonathan, il se décida à le chercher, le retrouver et lui avouer son amour et le supplié de pardonner ses erreurs même s’il devait semblait être, ce qu’il disait une lopette folle amoureuse, il fera tout pour se remettre avec lui, le meilleure comme le pire. Il tenta de le chercher par les informations de contact en commun, épiant les articles de presse. Il rechercha son ami, il devait savoir ce qu’il était devenu, aller le voir, présenter ses excuses et retenter sa chance quoiqu’il arrive. N’arrivant à rien, il engagea un détective privé.
L’amour nous guidera
Une année passa, une deuxième aussi, une troisième s’entama et l’enquêteur recherchait toujours, pas de nouvelle, pas de piste : Alex désespérait de le trouver. Il aurait déjà du avoir une piste, une information non ? Jonathan ne pouvait pas avoir disparu de la circulation comme ça. Et s’il lui était arrivé malheur, ce qu’il n’espérait pas, il l’aurait déjà retrouvé non ? Chaque jour il s’inquiétait un peu plus et un jour, alors qu’il n’osait plus y croire, qu’il ne s’y attendait plus, l’appel tant attendu arriva. Le privé l’avait retrouvé, il était parti pour Londre, et bien soit, lui aussi irait ! Et il retrouverait son amour sa vie et le reconquerra quoiqu’il arrive et par toute les manières possibles. De toute façon, il n’avait plus rien à perdre, son meilleur ami, celui qui lui restait, avait dit qu’il le suivrait quoiqu’il fasse. Et il vit ses bagages, chercha une maison, et s’en alla se promettant de récupérer, l’homme de sa vie peut importe ce qu’il en était pour l’autre. Il se promit de ne pas accepter l’échec, il est certain d’être le bonheur de Jonathan et donc peut importe sa situation actuelle, rien ne le rendrais plus heureux que lui. Certes, c’est égoïste mais c’es le caractère d’Alex.
L’avenir nous dira si Alexander atteindra son but ou s’il saura remplacer le charmant jeune homme.