"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici opale. ‟feel my way through the darkness„ 2979874845 opale. ‟feel my way through the darkness„ 1973890357
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opale. ‟feel my way through the darkness„

Anonymous
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:16 par Invité

Opale Azaela Petridis-Keynes

London calling to the faraway towns
NOM(S) :  Petridis-Keynes PRÉNOM(S) : Opale Azaela. ÂGE : vingt-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : huit mai mille neuf cent quatre-vingt-six. NATIONALITÉ : Grecque. STATUT CIVIL : fiancée à un homme qu'elle n'aime même pas. MÉTIER  : Criminologue dans un service policier. TRAITS DE CARACTÈRE : honnête ◇ loyale ◇ rêveuse ◇ organisée ◇ espiègle ◇ sensible ◇ jalouse ◇ rancunière ◇ méfiante ◇ blessante ◇ futée ◇ cultivée ◇ autonome ◇ possessive ◇ compliquée ◇ perfectionniste. GROUPE : BLACK CABS.



My style, my life, my name

Opale a un caractère bien trempé. Elle est du genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds, des cornes lui poussant sur la tête si on la provoque un peu trop. ◇ de nature impatiente, elle déteste devoir attendre quelque chose, ou même quelqu'un. ◇ aime quand les choses sont bien organisées et planifiées, elle ne laisse jamais rien venir au hasard. ◇ n'hésite pas à utiliser ses talents de manipulatrice si besoin est. ◇ a un très grand coeur, bien qu'il ne soit pas si facile à approcher. ◇ a un avenir tout tracé, une vie paisible l'attend à chaque tournant. ◇ ne devient pas amie avec n'importe qui, elle a une réputation à entretenir. ◇ étant une fille sage, elle aurait bien besoin de se faire dévergondée un peu plus souvent. ◇ n'a jamais touchée à la drogue. ◇ n'a pas eu une adolescence facile. Son père surveillait sans cesse ses moindres faits et gestes pour s'assurer qu'elle soit toujours sur le droit chemin de la fille modèle. ◇ rêve d'avoir une vie plus palpitante, plus libérée. ◇ est très bonne pour cacher ses émotions et afficher un sourire même dans les moments les plus sombres. ◇ se méfie beaucoup des gens, on obtient pas sa confiance en un claquement de doigts. ◇ parfois naïve, surtout lorsqu'il s'agit d'amour. ◇ ne pardonne pas facilement, elle déteste que l'on se joue d'elle. ◇ ne peut se passer de café pendant une journée. ◇ amoureuse inconditionnelle des animaux. ◇ soutient les oeuvres de charités. ◇ a un comportement rebelle, elle adore l'adrénaline. ◇ est quelqu'un de très sensible, ses sentiments sont démultipliés par trois. ◇ veille à toujours sauver les apparences. ◇ déteste les insectes. ◇ du genre débrouillarde et indépendante. ◇ est difficile à déstabiliser. ◇ ne supporte par les personnes hautaines. ◇ n'est pas du genre à prendre la grosse tête malgré son milieu social enrichi. ◇ sait ce qu'elle veut en toute circonstance. ◇ du genre franche, elle ne mâche pas ses mots. ◇ prend soin d'elle, jusqu'à passer une heure dans la salle de bain pour se préparer. ◇ apporte un grand intérêt à l'apparence physique. ◇ n'hésite pas à se salir les mains pour la bonne cause. ◇ passionne par plein de choses, la danse étant tout en haut de sa liste. ◇ aime découvrir de nouvelles choses, partir à l'aventure. ◇ jalouse, elle ne se gêne jamais pour le faire savoir quitte à faire une crise s'il le faut.
PSEUDO : endlesslove. PRÉNOM : Laurie. ÂGE : dix-neuf ans, la vingtaine approche. PERSONNAGE : scénario.  AVATAR : Diana Agron. CRÉDITS : (c)bazar (c)tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Grâce au Top 50 d'obssession. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nop, the first.



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Anonymous
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:17 par Invité
At the beginning

« J'ai compris que le bonheur ce n'est pas vivre une petite vie sans embrouille, sans faire d'erreur ni bouger. Le bonheur c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute et d'avancer, encore et encore en franchissant des obstacles. »

Je n'ai jamais manqué de rien. Ni d'argent, ni d'amour, ni d'attention. J'ai toujours eu ce que je voulais étant petite, à croire que mon sourire les faisait tous craquer. Ou alors c'était mes yeux, je ne sais pas vraiment. En tout cas, ce dont je me rappelle, c'est qu'à chaque fois, une vieille dame ne se gênait jamais de me pincer les joues en me répétant sans cesse que j'étais une jolie petite fille. D'ailleurs, à ce moment-là, mon père s'alarmait en la priant de ne pas pincer trop fort au risque de me faire mal. Je pense que c'est à partir de ce moment-là qu'il a décidé de me protéger, ou plutôt de me surprotéger. Parce que oui, plus je grandissais, et plus son besoin de veiller sur moi suivait le mouvement. C'est comme la fois où je jouais avec une amie dans le jardin, et qu'il ne m'avait pas quitté une seule seconde du regard. "Ne va pas là Opale, c'est dangereux." Dangereux? Qu'est-ce qu'une ortie avait de dangereux? Oui, c'est vrai, ça piquait la peau, mais à ce qui paraît c'est bon pour la circulation. Et puis, c'est cette manière qu'il avait de dire les choses, en criant à la mort comme si j'allais me jeter d'une fenêtre. Au début, ce n'était pas bien dérangeant de le voir veiller sur moi. Le pire, c'est quand j'ai commencé à aller au collège, et qu'il se sentait systématiquement obligé de savoir avec qui j'étais. "C'est qui? Il vient d'où? Ses parents font quoi?" Ces questions ne figuraient que parmi des dizaines d'autres. Il ne pouvait s'empêcher de savoir tout de mes amis, de s'assurer que je ne risquais rien. C'est comme si il dressait une fiche d'identité sur chacune de mes fréquentations. Peut-être que c'était son côté policier qui ressortait dans ces cas-là, mais une chose est sûre, c'est que c'était étouffant. Il me privait d'une certaine liberté à me suivre autant à la trace. Tant dis que mes amies se roulaient dans la boue, moi, j'étais assise sur ce banc, à imaginer le plaisir qu'elles avaient. Ca peut paraître minime dit comme ça, mais j'ai été limitée dans mes actions, mon enfance se résumant à une prudence que mon père m'imposait. Ma mère, elle, se contentait tout simplement de suivre ses décisions, de jouer son rôle de femme à la perfection. Elle ne prenait jamais le risque de le contredire, tout simplement parce qu'elle pensait comme lui. C'était aussi une sureté pour notre famille, d'être sûre que jamais je ne salirai notre nom. Une petite fille sage et bien élevée, voilà ce que j'étais. Puis il y a eu cette nouvelle qui a complètement bouleversé le court de notre vie paisible. Mon père a reçu une offre de poste qu'il ne pouvait refuser: devenir le chef de la Police de Londres. Certes, c'était à des milliers de kilomètres de la Grèce, là où nous vivions depuis toujours, mais c'est quelque chose qu'il ne pouvait pas laisser passer. Puis c'était l'idéal pour ma mère d'aller vivre en Angleterre en étant une haute couturière internationale. Enfin tout le monde était heureux, ou presque... Je ne voulais pas quitter ma vie, et encore moins mes amis. L'inconnu me faisait peur, moi qui ne connaissait pas grand chose du monde qui nous entourait. Pourtant, je savais que je n'avais pas mon mot à dire. Alors je me suis contentée de sourire, et de suivre.

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Si j'ai toujours été conditionnée pour mener une petite vie parfaite et sans risque, ce n'était pas celle que je voulais. La pression de mes parents m'étouffait de jours en jours tant dit que ma liberté ne se résumait qu'à sourire. Je n'en pouvais plus, d'être toujours surveiller dans le moindre de mes faits et gestes. C'était devenu pesant, même étouffant. J'avais l'impression de passer à côté de pleins de choses, toujours obligée à faire ce qui est bon ou juste. Je ne sais pas c'est quoi s'amuser, je ne sais pas c'est quoi se sentir vivre. J'envie ces personnes qui m'entourent et qui jouent avec tout et n'importe quoi juste pour leur plaisir. Je me surprends souvent à rêver d'une autre vie pleine d'adrénaline et de risque. Mon quotidien était devenu une routine à force, ce genre de train-train qu'on ne lâche pas et qui rend notre vie un peu trop monotone. Tout ce qui importait mes parents, c'est que je travaille bien à l'école et que je rentre directement après les cours. Je n'avais pas le droit de faire une sortie entre filles, du moins, pas sans que mon père soit assuré que notre seule activité sera de lire des bouquins pour se cultiver. D'ailleurs, autant dire tout de suite que j'avais très peu d'amis, voir pas du tout. J'étais un peu la fille trop barbante pour être l'amie de quelqu'un. Enfin, heureusement, il y avait Ethan qui était là pour un peu contredire tout ça. En y réfléchissant bien, c'était même le seul ami que j'avais. Mais évidemment, ce n'était pas n'importe qui, ce n'était pas quelqu'un que j'avais rencontré par hasard. Non, c'était tout simplement le fils des amis à mes parents, le genre un peu comme moi, surveillé et contrôlé. Alors forcément, mon père approuvait que je le fréquente et que je passe le plus clair de mon temps avec lui. On a d'ailleurs toujours été assez proche l'un de l'autre. Sa famille a été la première à nous accueillir lorsque nous avons débarqués à Londres. Très vite, mes parents se se sont liés d'amitié avec les siens, et moi avec lui. On est devenus les meilleurs amis, ceux qui se comprennent parfaitement. Je me suis beaucoup attachée à lui, il était mon repère, un pilier sur lequel je me reposais. Notre relation fusionelle ne pouvait que réjouir nos parents, qui espéraient plus tard nous voir bien plus que des amis. On avait très vite compris le complot qui se construisait dans notre dos; leur attention commune était de nous prédestinés à vivre ensemble, à rallier nos deux noms pour ne former plus qu'un.

opale. ‟feel my way through the darkness„ Tumblr_n18et5UBvy1qaptf8o2_250« I don't need something to be perfect, I just want something real. Something between the two of us, something that we can feel. » La tête posée sur ma main, j'avais l'esprit ailleurs. Les mathématiques ne m'avaient jamais autant parues si difficiles qu'en cet instant. Sans doute était-ce parce que je n'écoutais rien, les paroles du professeur résonnant comme du charabia dans ma tête. J'étais pensive, préoccupée par toutes ces choses qui s'étaient aussi vite enchaînées dans ma vie. Moi qui me plaignait d'avoir une vie trop monotone, on ne peut plus dire la même chose pour le moment. Entre les fiançailles auxquelles j'étais prédestinée et que je n'approuvais nullement, je ne savais comment réagir. Je ne pensais pas que le contrôle de mes parents iraient jusque là, jusqu'à décider avec qui je devais passer le restant de ma vie. J'étais encore jeune, et pourtant, mon destin était déjà tout tracé selon eux. Je devais finir mariée à Ethan et vivre dans une immense demeure. Du moins, c'est tout ce qu'ils souhaitaient. Sortie de mes pensées par des coups de règle que je sentais dans mon dos, je pivotais le haut de mon corps pour me retourner vers la source. « Tu as un crayon ? Il faut que je dessine quelque chose pour l'anniversaire de mon ex, elle me trouvait immature. » L'agacement était clairement visible sur mon visage. Déjà que je n'étais pas vraiment d'humeur aujourd'hui, être dérangée était la dernière chose qu'il me fallait. « T'es qui ? » lui demandais-je aussi tôt sur un ton direct. Je ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam. Je pense d'ailleurs que c'est bien la première fois que je vois ici.   « Je suis un passionné de mathématiques, ça se voit pas ? » —  « Et moi je suis bénévole au couvant du quartier. Sérieusement, t'es qui ? » Je ne manquais pas de tact, et je n'avais ni la patience, ni l'envie de rigoler. Je n'aimais pas que l'on me prenne pour une débile, et encore moins qu'on ne réponde pas à mes questions. « Grillé. En fait j'étudie l'histoire, mais c'est juste pour ne pas trouver de travail. Je préfère le tennis, la natation, et ma mère les études. Je me donne toutes les chances de réussir. » Un rire s'échappa d'entre mes lèvres. Avec un peu d'honnêteté, il avait réussi à m'arracher une expression plus sympathique que celles que je lui avais proposées il y a quelques instants. Comme quoi ce n'était pas bien difficile de répondre à une question. « Tout n'est qu'un jeu pour toi ?  » C'est du moins l'impression qu'il donnait. Il ne semblait pas prendre les choses aux sérieux, tout l'inverse de moi qui étais bien obligée d'exceller dans tout ce que j'entreprenais. « Entre autre. » Je haussais légèrement les épaules, le fixant un court instant avant de me retourner. Ce garçon m'intriguait, et tout ça par l'échange de quelques brèves paroles. Qui aurait cru que quelques minutes pouvaient être le début de quelque chose? Que la simple demande d'un crayon aboutirait à plus qu'un simple agacement suivit d'un rire? C'est comme si cet instant avait brisé le destin qui m'était réservé depuis mon plus jeune âge. Ce garçon dont je ne connaissais même pas le prénom avait réussi à éveiller une curiosité en moi que je ne connaissais même pas. Et puis il y a eu cette fois, ce soir où est dénommé Rhys est venu à ma rencontre. « Je m'appelle Rhys et le mec qui est las-bas, c'est Tom. Il a parié 100 livres qu'à la fin de la soirée, tu succomberas à son charme. Ouais je sais ce que tu vas me dire " c'est qu'un con, il raconte que des conneries " et tu sais quoi ? C'est vrai. » Ce pari ressemblait plus à une blague qu'autre chose. Je ne pu m'empêcher de rire devant de telles bêtises. Une chose est sûre, c'est que cette fois, je sais comment il s'appelle. Tomas, ce prénom qui me hantera chaque jour qui allait suivre. J'avais l'impression de perdre la tête, de faire face à quelque chose d'inconnu, quelque chose de palpitant. « Tu lui diras de ma part qu'il vient d'offrir 100 livres à son meilleur ami qu'il pourra mettre dans sa tirelire et aussi, je suis lesbienne. » C'était absurde de donner une telle excuse, mais c'était le seul échappatoire que j'avais trouvé. Certes, ce garçon m'intriguait plus que quiconque, mais je ne voulais pas l'affronter. J'étais presque effrayée à l'idée de réellement succomber à son charme, parce qu'au fond je savais que cette option était plus que possible, mais que je n'avais tout simplement pas le droit. J'étais prédestinée à une toute autre vie, et cette réalité finirait par me rattraper, comme à chaque fois.

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C'était plus fort que moi. Je n'avais pu nier cette attraction qui me poussait vers lui. La curiosité avait eu raison de moi, alors je me suis laissée tenter, je me suis laissée approcher. Je passais de plus en plus de temps en sa compagnie, apprenant à le connaître lui, mais aussi à me connaître moi. J'en étais même venu à un point où je mentais à mes parents sur mon emploi du temps, prétendant passer du temps à la bibliothèque, tant dit que j'étais plutôt avec lui. Pour la première fois de ma vie, je défiais mon père qui se fâcherait au plus au point s'il apprenait ces mensonges. C'est comme cette fois, où j'avais décidé de manquer mon cours de piano pour aller le voir jouer son match de tennis. Je savais que ce moment était plus qu'important pour lui, et moi, je ne voulais pas manquer ça. Mêlée dans la foule des supporters, j'avais assisté à sa performance du début à la fin. Je n'aimais pas forcément le tennis, en réalité, je ne connaissais rien de ce sport, mais j'avais juste envie d'être là. « J'ai eu peur pour toi, j'ai vraiment cru que tu étais nul en fait, que tu allais tout perdre. » concevais-je en m'approchant de lui une fois le match terminé. Il semblait étonné de me voir, sans doute parce que je n'étais pas vraiment censée être là. « Tu sais que j'aime bien parier sur ce que je ne peux pas avoir. » Un fin sourire se dessinait sur mes lèvres, tant dit qu'il m'encerclait de ses bras, le corps tout transpirant. « Crétin. »« Moche. » Se taquiner de la sorte était devenu naturel entre nous. C'est d'ailleurs ce naturel qui m'a presque rendu accro à lui. Je me sentais si différente avec lui, si... moi-même, un sentiment que je me plaisais à ressentir. J'avais l'impression de revivre avec lui, de découvrir ce monde que mon père m'avait toujours défendu de voir. Avec lui, je prenais des risques, avec lui, j'osais. « Grimpe. On va pas se faire prendre, j'ai tout prévu t'inquiète pas. » J'ignorais ce qu'il avait préparé comme coup cette fois-ci, mais ça n'avait rien de net. J'étais d'ailleurs hésitante sur le sujet, ma bonne conscience me rattrapant toujours.  « Je suis sur que tu dis n'importe quoi. Si on se fait prendre, je te jure que je te tue. » L'envie de défier mes limites me démangeait trop. Ne réfléchissant pas une seule seconde de plus, je passais par dessus la grille pour atterrir de l'autre côté. Je n'avais jamais fait ça auparavant, enfreindre les règles, mais ça avait tout d'excitant. Pour une fois, je décidais de jouer avec le feu, de ressentir cette adrénaline qui faisait battre mon coeur à mille à l'heure. Courant jusqu'à la piscine dans des éclats de rire, on arrivait enfin dans le bâtiment, là où plusieurs personnes se trouvaient déjà. Je n'avais jamais assisté à une soirée, mon père ne m'avait jamais autorisé à fréquenter ce genre d'événement néfaste. J'avais en quelques sortes signé mon arrêt de mort en acceptant de participer à cette déviance, mais peu importe, je ne voulais pas y penser. Tout ce que je voulais, c'était profiter de ma jeunesse, au moins une fois dans ma vie. « Après vous très chère. » dit-il en empruntant un ton bourgeois qui ne lui allait pas du tout. Un sourire se planta alors sur mon visage, sentant son bras recouvrir mes épaules tant dit que je m'en écartais aussi tôt. « Te fais pas d'idée Sullivan. » Le fuir, c'est tout ce que je savais faire lorsqu'il s'approchait un peu trop de moi. Alors il s'éloignait de moi, frimant auprès de d'autres filles tant dit que je l'observais du coin de l'oeil. Il savait pertinemment comment me provoquer, connaissait cette faiblesse qui est ma jalousie. Oh non, je ne supportais pas qu'il aille voir ailleurs, sentant ma poitrine se serrer un peu plus à chaque sourire qu'il adressait à une autre. Pourtant je ne disais rien, j'encaissais et je vivais la soirée de mon côté. Sauf que lorsqu'il revenait vers moi, je n'arrivais pas à lui tirer la gueule. Alors, je me contentais juste de le couler en guise de vengeance, enfin d'essayer plutôt. « Prends moi, choisis moi. » Ces mots sonnaient comme une douce mélodie. Sentant son corps tout contre moi, je ne pu m'empêcher de me pincer les lèvres. Résister était devenu une vraie torture pour moi. Et puis il y a ces gens qui débarquent en criant que la soirée est terminée. Sans même avoir le temps de réaliser que la soirée avait été prise sur le fait, je me retrouvais sous l'eau. Tant dis que les choses semblaient s'agiter autour de nous, le temps s'était arrêté pour moi dès l'instant où il avait posé les lèvres sur les miennes. Sans plus me poser de questions, je savourais l'instant. Pour lui, j'étais prête à décevoir ma famille, à oublier cette histoire de fiançaille avec Ethan. Pour lui, j'étais prête à tout et à n'importe quoi.

opale. ‟feel my way through the darkness„ Tumblr_n1z7w29sYz1rl53x2o1_250 « Quand on ne sait pas ce qui est le mieux, choisir est arbitraire et l'obligation de choisir un supplice. » Je savais que ce que je faisais déplaisait à mes parents. Je savais que je les décevais et qu'ils étaient loin d'approuver mes choix, mais c'est ce que je voulais. Je voulais être avec lui, je voulais continuer à me sentir vivre. J'aimais cette personne que j'étais avec lui, j'aimais cette sensation qu'il me procurait. J'étais tombée amoureuse, et il était maintenant trop tard pour me faire changer d'avis. « Tu fais une énorme erreur Opale, ce garçon n'est pas fait pour toi. Ce n'est qu'un petit joueur qui s'en fout de ce qui peut lui arriver à lui ou même à toi. » Je secouais la tête dans tous le sens, je n'étais pas d'accord avec lui, il se trompait sur toute la ligne. Je savais qu'il n'aimait pas Tomas, mais je n'acceptais pas le fait qu'il ait un tel jugement sur lui. « Tu te trompes! Tu dis ça parce qu'il ne rentre pas dans tes critères de garçon bien élevé, mais si tu prenais au moins la peine de le connaître, tu verrais qu'il vaut bien mieux que tout ça. » Je défiais mon père et désobéissait aux ordres qu'il me disait. Je n'avais plus à écouter ce qu'il me disait, j'étais assez grande pour prendre mes propres décisions et de vivre la vie que je voulais. « Je n'ai pas envie de le connaître. Tôt ou tard il te fera du mal. Ethan, lui, .... »« Arrête un peu avec Ethan, papa. Ni lui, ni moi ne voulons finir notre vie ensemble. C'est vrai, on s'entend bien, mais ça n'ira jamais au delà de cette amitié juste pour votre propre intérêt. » Au moins les choses étaient dites, et l'image idéalisée qu'il s'était toujours fait entre Ethan et moi était déchirée. On ne s'aimait pas, on ne voulait pas passer notre vie ensemble. Je ne voulais pas me forcer à faire semblant, surtout que mon coeur appartenait désormais à un autre. « Je ne te reconnais plus... » Mon père glissait ces mots sur un ton meurtri tant dis que je soupirais. Je n'aimais pas le voir comme ça, aussi déçu de moi, mais je n'avais pas le choix. Ce jour où j'allais prendre des décisions divergentes aux siennes était arrivé. S'il espérait que j'allais le suivre éternellement dans ses intentions, il se trompait complètement. Je ne voulais pas d'une vie où je serai prisonnière de mes parents. Le temps des princesses coincées dans un donjon était révolu depuis bien longtemps. Je ne leur demandais pas d'approuver ma relation avec Tomas, mais juste de me laisser la vivre comme je l'entendais. Et tant pis si je devais me planter, ça valait le coup d'essayer.

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Nous filions le parfait amour, le vrai, le pur, celui qui nous fait pousser des ailes dans le dos. Tomas me prouvait chaque jour que j'avais fait le bon choix de le choisir lui, plutôt que mes parents. J'avais abandonné beaucoup de choses derrière moi, laissant des parents déçus de mon comportement, mais aussi la parfaite petite vie que je menais. Ca n'avait pas été facile au début, je me sentais coupable de mes choix. Mais jamais je ne suis revenue dessus, parce que j'avais su dès le début que c'était la meilleure chose à faire. Avec lui, j'étais devenu un oiseau qui découvrait le monde. Je n'avais désormais plus peur de prendre des risques, aimant cette nouvelle vie que je menais. J'avais pu faire des choses folles et insensées, ressentir des sensations qui m'étaient encore inconnues avant lui. Moi qui avait toujours été privée de toute liberté sensationnelle, tous ces moments avec lui avaient suffit à rattraper tout le temps perdu. Certes, tout n'a pas toujours été très rose entre nous, des disputes éclatant souvent, mais c'est bien ce qui constituait notre relation. Et puis, les choses ont commencés à devenir de plus en plus sérieuses tant dis que je l'aimais un peu plus chaque jour.. Pourtant, cette simple relation ne me suffisait plus. J'avais envie de plus, de rendre les choses plus officielles qu'elles ne l'étaient déjà. Je n'avais plus envie de vivre loin de lui, je voulais qu'on ait notre propre chez nous, le parfait nid douillet qui nous permettrait d'avancer d'avantage dans notre relation. Sauf que ça ne s'est pas passé comme prévu. Je ne sais pas ce qui lui ait passé par la tête lorsque je lui ai fait la proposition, mais il a réagit à l'inverse de ce que j'espérais. C'est comme s'il avait pris peur, étant de plus en plus absent avec le temps. Il avait fini par passer plus de temps sur le terrain qu'avec moi.  « Ca ne peut plus continuer comme ça Tomas. J'ai l'impression que tu me fuis, et cette sensation me fait plus du mal qu'autre chose. Je pense que le mieux serait de prendre du recul sur tout ça, de faire un break. » Une façon de dire qu'il fallait mettre un terme à notre relation. Je le faisais à contre-coeur, mais je ne pouvais plus vivre une relation où j'étais devenue la seule à y mettre du mien. « Si c'est parce que j'ai voulu qu'on avance dans notre relation, il suffisait juste de me le dire... » Sur ces paroles, je tournais les talons et quittais la pièce dans laquelle nous nous trouvons. Je ne lui laissais pas la peine de répondre, puisque je connaissais déjà sa réponse. Il était comme ça, incapable de s'exprimer comme moi je le faisais et c'est un risque que j'avais pris en me mettant avec lui. Les semaines qui ont suivi avaient été difficiles. Le coeur serré, je ne pouvais me sentir plus seule au monde qu'en cet instant. Je n'avais prévenu personne de cette rupture, et encore moins mes parents qui allaient se faire un plaisir de me dire qu'ils m'avaient prévenus. Je détestais la décision que j'avais prise, mais il ne m'avait pas vraiment laissé le choix. C'était devenu insupportable de vivre une relation avec lui tant dit qu'ils faisait tout pour m'éviter. Il n'y avait pas pire sentiment que de se sentir rejetée quand on aime au plus profond de soi-même. J'attendais qu'une chose, c'est qu'il se rende compte de son comportement et qu'il essaie d'arranger les choses. Pourtant le temps passait, et aucune manifestation de sa part ne se présentait. J'avais l'impression de l'avoir perdu, que notre amour n'était désormais plus qu'une illusion. Peut-être m'étais-je trop emballée sur notre relation, peut-être qu'on avait pas les mêmes attentes. Quoi qu'il en soit, une chose est certaine, c'est qu'une partie de moi s'était brisée. Les jours passaient, les semaines aussi sans avoir de nouvelles de lui. Je ne pouvais pas me morfondre indéfiniment sur mon sort. Non, je devais me reprendre en main et ne pas laisser le plaisir à mon père de voir qu'il avait eu raison à son propos. Avec le peu de courage qu'il me restait, je me suis motivée à passer à autre chose, à chasser cette douleur qui me compressait la poitrine. Je m'obligeais à le détester, espérant que cette option m'aiderait à revivre pleinement. Mais c'était impossible, quoi que je fasse, tout me ramenait à lui. J'avais oublié à quel point l'amour pouvait faire autant mal que bien. Et lorsque j'avais commencé à désespérer d'un retour de sa part, il est revenu vers moi. Tant dit que je me réjouissais de l'intérieur, je le repoussais du mieux que je pouvais. « C'est fini Tomas, je suis passée à autre chose. » Ou comment dire le plus grand mensonge de ma vie. Je ne pouvais pas aussi facilement retomber dans ses bras alors qu'il m'a laissé dans la souffrance pendant plusieurs semaines. Oui, c'est vrai, mon amour restait inchangé pour lui, mais je m'étais bâtie une fierté qui m'empêchait de succomber si facilement à son retour. Il allait devoir faire ses preuves s'il voulait me récupérer, bien qu'au fond de moi, il avait gagné d'avance. J'étais à lui dès l'instant où nos regards se sont croisés.

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Un nouveau départ, c'est comme ça que l'on pouvait considéré la reprise de notre relation. Après une longue remise au point, les choses semblaient être plus claires entre nous. Il avait fini par accepter de prendre un appartement et de vivre avec moi. Il faisait des efforts que je ne pouvais qu'approuver. Nous avions repris les choses là où nous les avions laissées, espérant que notre relation ne se dégrade plus à nouveau. Tomas savait pertinemment comment se faire pardonner et m'entraînait dans toutes ces aventures. Il m'impliquait dans cette passion qu'il avait pour le tennis, m'invitant à le suivre dans son parcours en assistant à tous ses matchs. Cette opportunité nous a permis de beaucoup voyagé ensemble. Une aventure qui nous a permis de d'avantage soudé notre relation, de la vivre pleinement comme elle le méritait. Tout ne pouvait être plus que parfait qu'à cette période. Tout était tout feu, tout flamme. Il se livrait à moi autant que je me livrais à lui. J'étais désormais persuadée que plus rien ne se mettrait au travers de notre relation, que nous serions prêt à affronter toutes épreuves. Je sais désormais à quel point la vie est faite de surprises et d'imprévus, mais qu'à deux, on est plus fort. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'un terrible drame ne vienne s'abattre sur lui. La disparition de sa soeur était tout sauf ce qu'il lui fallait. Je savais à quel point il était proche d'elle, et que cette tragédie allait beaucoup l'affecter. Tout ce que je voulais, moi, c'était l'aider à traverser cette épreuve. La disparition de Chase était encore floue pour le moment, et je le voyais se refermer un peu plus sur lui. Il ne voulait rien me dire, ni rien entendre. J'avais beau vouloir le rassurer, le résonner, il fermait ses oreilles. Il n'était tout simplement plus lui. Je le perdais un peu plus chaque jour qui passait. La disparition de sa soeur prenait des ampleurs de plus en plus graves. Et lorsque l'annonce d'alerte d'enlèvement a été lancée, c'était la fin. C'était la fin de sa joie de vivre et de son audace, mais surtout la fin de notre relation. Son seul intérêt s'était porté sur Chase, sur l'espoir de la retrouver. Alors je suis partie, je l'ai laissé tranquille comme il le voulait. Je savais que cette fois, je l'avais vraiment perdu, que ce n'était plus qu'une question de temps ou de réflexion.

opale. ‟feel my way through the darkness„ Tumblr_mtn71lryNF1r78fh8o3_250 « Parfois, juste tourner la page ne suffit pas. Dans ces moments-là, l'idéal est de changer de livre pour écrire une nouvelle histoire, une plus belle histoire qui chassera toutes les douleurs qui emplissent notre coeur. » Je ne pouvais plus rester à Londres. Trop de souffrance m'y ramenait tant dit que je m'engouffrais dans un trou noir. Le monde avait arrêté de tourner autour de moi depuis ma rupture avec Tomas. Plus de nouvelle, plus de signe de vie, plus rien. Ca avait tout l'air d'être la vraie fin de notre histoire, celle à laquelle je ne m'étais jamais préparée.  « T'avais raison, on n'était pas fait l'un pour l'autre. » furent les seuls paroles que j'adressais à mon père pour le mettre au courant de cette rupture. J'avais aussi tôt tracé mon chemin pour rejoindre ma chambre avant même qu'il ne me dise quelque chose qui pourrait me faire encore plus mal que maintenant. Allongée sur mon lit, j'entendais frapper à la porte avant que celle-ci ne s'ouvre et laisse apparaître mon père. Je ne lui adressais qu'un bref regard redoutant déjà sa présence ici.  « Je suis désolée pour toi, je n'ai jamais voulu ton malheur. » concevait-il dans un soupire alors qu'il prenait place sur le bord de mon lit. « Ca te passera, tu verras. Puis je suis là moi, même si je n'ai pas vraiment été un bon père ces derniers temps. » S'il n'avait pas été un bon père, je n'avais pas été non plus une bonne fille. On avait chacun nos tords et nos erreurs. On allait juste devoir vivre avec et faire en sorte que ça s'arrange. « Je pense que tu devrais aller à Paris, ça te fera du bien. » Paris, j'avais fini par oublier cette ville que je rêvais d'aller voir. Un projet que je n'avais jamais lâché, jusqu'à ce que je privilégie ma relation amoureuse plutôt que mes intentions. « Oui, je pense que c'est ce que je vais faire. Je n'ai pas forcément envie de rester ici plus longtemps, je pense que j'ai besoin de me changer les idées. » Plus rien ne me retenait ici. Tout quitter du jour au lendemain, voilà ce que je devais faire. Je ne prenais même pas la peine de réfléchir sur le sujet, ma décision était déjà prise à l'instant où père avait fait la réquisition. Après tout, ce voyage en France est quelque chose que j'envisageais depuis un moment déjà, mais que j'avais fini par mettre de côté. Puisque ma vie sentimentale avait sombré, autant compensé par une vie professionnelle plus enrichissante. Maintenant que j'avais obtenu mon diplôme en criminologie, c'était à moi d'approfondir mes connaissances en faisant un spécialisation. Il ne m'avait fallut qu'une semaine pour boucler mes valises et quitter Londres. J'avais pris le premier avion, sans même prendre la peine de me retourner ou de prévenir qui que ce soit. Je ne voulais pas hésiter, je ne voulais pas penser à une éventualité qui ne se produirait jamais. Je devais foncer, je devais l'oublier.

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Il m'avait fallut un peu de temps avant de me faire à ce changement. Paris était complètement différent de Londres, et c'était mon rôle de placer mes repères pour m'y sentir comme chez moi. Après tout, j'avais tout le temps devant moi, une longue année s'offrant à moi. J'avais renoué un bon contact avec mon père, réglant ces petits différents qu'on avait eu dernièrement. color=#67b800]« Tout ce qui m'importe, c'est que tu sois heureuse. »[/color] Cette phrase, il me la répétait sans cesse désormais. M'avoir vue aussi mal vis à vus de ma rupture avec Tomas l'avait fait prendre conscience de certaines choses. A croire qu'au final, cette douleur qui me consumait avait eu un petit avantage. Mais c'était bien le seul. Même si des centaines de kilomètres nous séparaient, il n'y avait pas un jour sans que je pense à lui. Si je pensais que quitter Londres allait me l'enlever de la tête, je m'étais trompée sur toute la ligne. Pourtant, je ne perdais pas espoir, je puisais dans la force et le courage qu'il me restait pour le chasser de mon esprit. Je ne voulais plus qu'il ait de l'emprise sur moi, pas après tout ce mal qu'il m'avait fait sans même le savoir. Je devais aller de l'avant, c'était l'unique option qui s'offrait à moi. Et plus le temps passait, plus je commençais à me faire à cette nouvelle vie que je menais. Paris avait tout pour me plaire. Cette autonomie que j'avais me permettais de vivre autrement, de ne me soucier de rien. Je n'avais personne derrière moi pour dicter ma vie. Être un peu seule était exactement ce que j'avais besoin. Ca me permettait de faire le vide, de repartir sur de nouvelles base et de me forger un caractère plus endurcit. Ma préoccupation principale était de faire ma spécialisation en criminologie et de repartir ici plus sûre de moi qu'à mon arrivée. Je vivais dans un appartement paisible en plein centre ville, là où je vivais seule, enfin, jusqu'à ce que quelqu'un ne débarque par surprise. « Ethan?! Mais, qu'est-ce que tu fais là, ici, à Paris? » Je ne pouvais cacher mon étonnement. J'ignorais pourquoi il était là, mais je ne pouvais que m'en réjouir. On peut dire qu'on s'était pas mal éloignés tous les deux avec tout ce qui s'est passé dans ma vie dernièrement. « Je voulais te faire une petite surprise, tu me manquais. » Une révélation qui me touchait, puisque nous étions meilleurs amis depuis toujours, même si les choses se sont un peu compliquées quand nos parents ont voulu nous fiancer. « Ca me fait plaisir de te voir, vraiment. » Parce qu'il était bien la dernière personne que j'avais essayé de fuir en m'installant à Paris. C'était d'ailleurs l'occasion de me faire pardonner de mon absence, et d'un peu rattraper le temps perdu. Je l'avais même invité à resté chez moi pendant qu'il serait en ville, histoire de lui éviter d'aller dormir ailleurs. J'avais eu l'impression de le retrouver peu à peu, passant pas mal de temps avec lui. On découvrait ensemble Paris, bien que je connaissais déjà quelques endroits maintenant. Cette complicité qu'on avait toujours eu revenait comme au premier jour, ou presque. Puis il y a eu cette soirée, où l'on a un peu dérapé. Deux petits verres de vin avaient suffit pour me faire tourner la tête, assez pour que nos lèvres s'entremêlent le temps d'un baiser. Cette amitié que je pensais saine, avait une face cachée. « Ecoutes, Opale, je ne suis pas venu ici par tout hasard. Ca fait un moment que je voulais te le dire, mais je n'ai jamais eu le courage de le faire... Je ressens quelque chose de bien plus fort que de l'amitié pour toi. Je sais que ça peut paraître stupide, mais c'est pourtant bien réel. Si je me suis éloignée de toi ces derniers temps, c'est parce que ça me faisait quelque chose de te voir avec un autre. C'est vrai qu'au début je trouvais l'idée de nous fiancer stupide, mais aujourd'hui, je crois que c'est que quelque chose que je désire le plus. » Une réaction de ma part avait du mal à se manifester. J'étais loin de me douter de tout ça, loin de me dire que cette personne que je considérais comme mon meilleur ami, me voyait d'une manière différente. J'avais beau avoir bu quelques petits verres, mon esprit restait encore ouvert, et j'avais compris le moindre de ses mots. L'idée de savoir que quelqu'un pouvait m'aimer et se sentait prêt à m'apporter tout ce que je voulais était plus que tentante. Ce qu'il venait de me révéler ne pouvait être qu'un baume pour aider mon coeur à se remettre en marche. Alors, j'ai décidé de lui laisser une chance, de tenter l'aventure sans réellement savoir où ça nous mènerait. Parce que même si je ne l'aimais peut-être pas autant que lui, je savais qu'il ne me ferait plus de mal, et désormais, c'est tout ce que j'attendais. « Je te fais confiance Ethan, alors tu as bien intérêt à bien veiller sur moi. » Une façon de dire que j'étais prête à me lancer avec lui. Etait-ce vraiment ce que je voulais? Je n'en avais aucune idée. Je n'avais juste pas envie de penser, je n'avais plus temps, surtout s'il pouvait m'aider à guérir de ce chagrin d'amour qui me rongeait de l'intérieur. J'avais besoin d'aide, et il semblait vouloir m'en apporter.

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3 MONTH AGO. C'est officiel, je suis fiancée. Je porte ce fameux diamant au doigt, celui qui dit que je serai bientôt une femme mariée. Cette année en France m'a permis de reprendre ma vie en main, de prendre du recul sur tout et de voir le bon côté des choses. Un retour à Londres était prévu, parce qu'un mariage m'attendait dans quelques mois. Heureusement, je ne devais m'occuper de rien. Ma mère avait voulu se charger de tout en me promettant quelque chose digne d'une princesse, dessinant même ma robe pour l'occasion. Sauf que je ne voulais rien d'extravagant. En réalité, je voulais que ce soit assez discret, assez simple. Parce que la question qu'il fallait avant tout se poser, c'est savoir si j'étais réellement heureuse. C'est devenu si facile pour moi de sourire à n'importe qui, alors qu'à l'intérieur, tout se désamorce petit à petit. Est-ce que j'aime Ethan? Oui bien sûr que je l'aime, mais pas de la façon qu'il espère. Alors je me voile la face, juste parce que je veux croire que j'ai droit au bonheur. Je me ment à moi-même, je ment à tout le monde.
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Samia Bukhari
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opale. ‟feel my way through the darkness„ Tumblr_oa9kj8fb9n1rg559so4_250
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:28 par Samia Bukhari
SHAAAY, l'excellent choix opale. ‟feel my way through the darkness„ 4094582668 opale. ‟feel my way through the darkness„ 4094582668
(re)bienvenue chez toi opale. ‟feel my way through the darkness„ 2941632856 opale. ‟feel my way through the darkness„ 1973890357
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:30 par Invité
bienvenuuue et bon courage pour ta fiche (=
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:31 par Invité
Je n'ai pas pu résister. opale. ‟feel my way through the darkness„ 705448254
Soooo, merciiiiii. opale. ‟feel my way through the darkness„ 208687334
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:31 par Invité
shay est toute belle opale. ‟feel my way through the darkness„ 1922099377
(re)bienvenue parmi nous opale. ‟feel my way through the darkness„ 1973890357
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:33 par Invité
Excellent choix opale. ‟feel my way through the darkness„ 2941632856
(re)bienvenue sur le forum. I love you
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:35 par Invité
shay, excellent choix opale. ‟feel my way through the darkness„ 208687334
(re)bienvenue parmi nous opale. ‟feel my way through the darkness„ 2941632856 opale. ‟feel my way through the darkness„ 1973890357
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:42 par Invité
merci vous trois. opale. ‟feel my way through the darkness„ 3585889792 opale. ‟feel my way through the darkness„ 1973890357
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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:49 par Invité
shay opale. ‟feel my way through the darkness„ 1922099377 rebienvenue et bon courage pour ta fiche opale. ‟feel my way through the darkness„ 1973890357
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