"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici lylek ❝ cheers to that ❞ 2979874845 lylek ❝ cheers to that ❞ 1973890357
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() message posté Ven 15 Aoû 2014 - 20:54 par Invité
« Tu veux venir boire un coup avec nous au bar Lyla ? » Je suis entrain de passer la brosse dans mes cheveux humides quand j'entends la voix de Jack. Je lève la tête et le regarde. Celle là, je ne m'y attendais pas. Moi qui croyait qu'il était le grand manitou de la Team anti-Lyla, il semblerait que je me sois trompée sur tout la ligne. Ou alors ils ont décidé d'arrêter de m'enquiquiner quand ils ont vu mes bleus lorsque j'ai ôter ma veste l'autre jour. Il me regarde avec insistance et un léger sourire se dessine sur mon visage. « Oui bien sûr. Je vais peut être juste rentrer me changer » Dis-je en regardant ma tenue. Mon jeans slim est pas mal mais mon haut ne me met pas du tout en valeur. Il lève les yeux au ciel et me dit qu'ils m'attendent au Portobello Star dans une heure grand maximum. C'est donc accompagné d'un large sourire sur le visage que je quitte la caserne d'entraînement et me dirige à la maison en courant. J'y suis en dix minutes mais ça veut aussi dire que je dois reprendre une douche, ce qui n'est pas plus mal parce qu'il faut que je m'épile pour être la mieux possible. J'aurais peut être dû y aller en jeans slim, ça leur aurait fait le même effet.

Cela doit faire trois heures que nous sommes ici à rire et discuter. Il y a une bonne partie de l'équipe de formation et moi. Ainsi qu'un jeune homme plutôt pas mal que je n'ai jamais vu. Si j'ai tout compris, il est ami avec Jack. Je n'ai pas trop suivi pourquoi il est en chaise roulante et je n'ai pas envie de demander. Non pas parce que je m'enfous mais par politesse. Je ne me vois pas lui demander 'et sinon, comment tu t'es retrouvé dans ton carrosse ?'. Tout ce que je sais, c'est que c'est récent. Alors que je demande une nouvelle bière – la quatrième de la soirée – tous mes coéquipiers décident de me planter ici avec Alek. Il est tard et ils ont peur d'être fatigué demain. Je les traiterais bien de chochottes mais la soirée s'est bien passée et je n'ai aucune envie que leur colère et leur jalousie à mon égard ne redémarre dès demain. Je veux pouvoir m'entraîner sans avoir peur qu'un d'entre eux me fasse trébucher et que je dévale les escaliers sous leurs yeux stupéfaits. Ma bière arrive et il n'y a plus qu'Alek et moi. Je bois une gorgée de ma boisson et lui souris légèrement. Je ne sais même pas pourquoi il est encore là. Il a peut être besoin de quelqu'un qui le raccompagne chez lui. Non, c'est tellement réducteur ! « Tu connais Jack depuis longtemps ? » Demandais-je légèrement. J'ai tellement envie de savoir s'il a toujours été un con imbu de sa petite personne ou si c'est 'nouveau'. « Je t'embête peut être. Si tu veux y aller, tu peux » Je souris légèrement. Je ne sais pas si j'ai envie qu'il reste ou qu'il part. Tout ce que je sais, c'est qu'on s'est échangé quelques regards pendant la soirée et qu'il est franchement pas mal. Sa chaise roulante ne change rien ; ça ne me dégoûte pas mais ça ne m'attire pas non plus. Comme Oliver. Il faut que je me sorte mon voisin de la tête. Je tente de sourire et me demande vraiment ce qu'il lui ait arrivé, comment il s'est retrouvé là et s'il a des sensations ou non. Je le vois presque comme un cas d'entraînements et c'est pire que tout. Je ne sais même pas ce qu'il faisait avant. Parce qu'il y a un avant, c'est sûre. Enfin peut être. Il est peut être né comme ça. Enfin, avec un problème à la colonne vertébrale. Je fixe son fauteuil depuis quelques secondes et il va s'en rendre compte. Je lève donc la tête pour lui sourire largement. Idiote que je suis.
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() message posté Ven 15 Aoû 2014 - 22:35 par Invité
Une année, une longue année que je vis ma vie dans la peau d'un homme que je ne suis pas. Je subis cette vie, je la subis et je la dois à cause d'un connard qui a préféré répondre au sms de sa copine plutôt que de regarder la route et de se rendre compte que le feu était passé au rouge. Depuis ce soir-là, je suis dans la peau d'un handicapé. Pourtant, cet handicapé c'est bel et bien moi, je suis dans un fauteuil roulant et je ne peux faire que survivre. Je m'en veux, je m'en veux de ne pas avoir été assez attentif. Mais j'en veux encore plus à cet homme. Sans lui, je serais en train de continuer ma carrière de danseur. Je ferais peut-être même partie de la troupe de danseur d'une immense star internationale, en train de découvrir chaque ville du monde où elle se produirait. Au lieu de ça, je suis chez moi, dans mon lit en train de laisser les larmes de l'amertume couler le long de mon visage. Chaque matin, je me réveille en pleur en prenant conscience encore une fois que je ne suis pas en train de faire un mauvais rêve.

Le déroulement de cette journée était le même que la précédente et serait sûrement le même de la suivante. J'ai passé une bonne partie de celle-ci au centre de rééducation. Depuis que j'avais réussi à me mettre sur mes pieds à ne pas tomber dans la seconde qui suit, j'avais eu un regain d'énergie et d'espoir et je m'étais mis en quête de réussir à faire quelques pas. Pour l'instant, je ne faisais rien de plus que de rester sur place. Finalement, une personne était venue brisée la routine de ma vie en me proposant de sortir et de venir boire un verre avec lui. Il s'agissait d'un des pompiers qui m'avaient sauvé la vie et qui était finalement devenu un ami. Il m'aidait à me battre quand ça n'allait pas. J'avais accepté son invitation ne me doutant pas du piège qu'il me tendrait. Il n'était pas au courant de mon homosexualité. Je n'étais pas du genre à le crier sur tous les toits et puis, je n'avais plus vraiment le goût aux histoires d'amour. En attendant, la soirée s'était déroulée de la meilleure des façon qui soit. J'en étais même venu à oublier que j'avais un fauteuil roulant. Je m'amusais et je rigolais avec ce groupe de pompiers. Dans le groupe, il y avait une femme qui se prénommait Lyla si j'avais bien suivi. Il lui fallait bien du caractère pour vouloir devenir pompier et surtout pour supporter le caractère macho de ces hommes.

L'heure tardive avait eu raison de ces machos qui avaient préféré partir pour ne pas être fatigué le lendemain et pouvoir être d'attaque pour leur journée de travail. La demoiselle avait décidé de rester, peut-être était-ce parce que j'étais encore là. En tout cas, elle prit soin de démarrer la conversation en me demandant si je connaissais Jack depuis longtemps. « - Je le connais depuis un peu plus d'un an maintenant. Il faisait partie des pompiers qui sont intervenus lors de mon accident. » A présent, je parlais avec détachement de cet accident, j'avais fait le deuil et même si je me battais contre le mal qui me rongeait, j'avais tourné la page sur cette terrible soirée. J'en voulais toujours à ce mec qui m'avait fauché. Je l'avais vu lors du procès et à en juger par son regard, il culpabilisait et il était dévasté d'avoir commis cette connerie. Elle m'avait fait comprendre que je ne devais pas me sentir obligé de rester. Mais je ne me sentais aucunement obligé, j'avais envie de rester. Je savais pertinemment que Jack l'avait fait exprès de nous laisser tous les deux. Cette tentative me fit rire. « - Vous ne m'embêtez pas du tout vous savez... Vous vous appelez Lyla c'est ça ? Vous avez toujours voulu être pompier ? » Je fis un signe au serveur pour qu'il nous serve une nouvelle bière.
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() message posté Lun 18 Aoû 2014 - 1:10 par Invité
Passer une soirée avec mes garçons allait me faire du bien et m'aider à m'intégrer, j'en étais persuadée. Ce n'est franchement pas facile de trouver sa place quand, dans un groupe de quinze personnes, il y a quatorze hommes. Ma mère m'avait prévenu, j'allais galérer pendant un bon bout de temps avant de leur montrer que j'étais aussi forte qu'eux, voire plus. J'aurais tellement voulu qu'elle ait tord mais ce n'est pas le cas. Devenir pompier est difficile mais avec la pression que j'ai sur les épaules, c'est encore pire. Enfin, j'espérais vraiment que cette soirée allait changer leur comportement... C'était tout ce que j'espérais, vraiment. Ils ne s'en doutent pas une seule seconde mais tout ça me détruit, m'empêche de dormir correctement et d'apprécier ce que je fais. Si je n'étais pas déterminée à devenir pompier, j'aurais sûrement abandonné depuis un bon bout de temps. J'ai les nerfs assez solides pour ça, enfin je l'espère. Je rêve de demander son histoire au jeune homme face à moi mais je me retiens. C'est impoli, intrusif et je ne le connais pas ! En tout cas, il a l'air sympa et je me demande si mes collègues ne m'ont pas laissé avec lui pour une raison évidente à laquelle je ne préfère pas penser. Ce serait idiot et cela me blesserait encore un peu plus. Bien que je ne suis plus à ça près. J'ai tellement enduré avec eux... « - Je le connais depuis un peu plus d'un an maintenant. Il faisait partie des pompiers qui sont intervenus lors de mon accident. » Je le regarde, portant ma boisson à mes lèvres et souris légèrement. Cela fait donc un an qu'il est dans un fauteuil. Et il n'en n'est pas encore sorti. Il a du avoir un sacré truc parce qu'il semble pourtant bien musclé et donc sportif. Autant dire qu'entre un sédentaire collé à sa télévision et un sportif, les chances de retrouver ses facultés à marcher et devenir autonomes ne sont pas les mêmes. Je ne sais pas si je le plains à ce moment même. Cela doit être terrible de perdre l'usage de ses jambes mais si c'est arrivé, ce n'est pas pour rien. Le karma en quelque sorte. Quoi que... « - Vous ne m'embêtez pas du tout vous savez... Vous vous appelez Lyla c'est ça ? Vous avez toujours voulu être pompier ? » Je souris et acquiesce. Ça me gène qu'il me vouvoie mais je ne sais pas trop si je dois lui faire remarquer que je suis plus jeune que lui et qu'il doit donc me tutoyer. Certaines personnes ont du mal à tutoyer et c'est mon cas en temps normal. Sauf que là, pour le coup, avec les quelques bières que j'ai bu, je ne fais plus attention à tout ça. « Oui c'est ça. Je m'appelle Lyla et toi c'est Alek ? Avec tous les bavards qu'il y a eu, je ne savais plus où donner de la tête. Et on dit que les femmes sont bavardes » Je ris légèrement et j'espère qu'il ne me trouve pas impoli ou je ne sais trop quoi. Ce serait bien dommage. « Je ne sais pas si j'ai toujours voulu devenir pompier. Je pense que comme toutes les petites filles j'ai voulu devenir une star de la chanson » Qu'est-ce que je sonne sexiste dans ce que je dis. « Mais ça doit faire cinq ans que j'en rêve réellement. J'ai toujours vu mon parrain faire ça et ça m'a toujours passionné mais c'est super dangereux » Et c'est rien de le dire, mon parrain est mort lors d'une intervention. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas intégré les pompiers plus tôt. Et que je ne l'aurais sûrement jamais fais si je n'avais pas quitté New York avec ma famille. « Et toi tu faisais quoi ? » Je grimace fortement. « Enfin, tu fais quoi à l'heure actuelle ? » Sa vie a changé du tout au tout lors de son accident mais elle ne s'est pas arrêtée. Peut être qu'il a toujours la même activité professionnelle, je n'en sais strictement rien. Je glisse les yeux sur ma boisson presque vide. Quand je suis stressée, je bois trois fois plus vite que la moyenne et je suis bien contente que le serveur ramène une nouvelle tournée. Je me sens tellement honteuse et je sais que je vais continuer à faire des gaffes. Après tout, je suis une miss-bourde.
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() message posté Sam 23 Aoû 2014 - 21:43 par Invité
Venir à cette soirée entre pompiers m'avait tout de même fait du bien, j'étais content de ne pas avoir été seul devant ma télé à grignotter ce qui se trouvait sur le plateau repas que je me serais préparé. Entendre toutes ces annecdotes, ces petits râtés à la caserne qui étaient drôle et ce que pouvaient vivre ces hommes, enfin cette femme aussi était plaisant à entendre. Bien entendu, il ne parlait que des côtés positifs de leur métier, ce qui m'avait fait un bien fou. Je n'avais pas envie de broyer du noir encore plus que d'habitude. Pas besoin d'entendre les victimes qu'ils n'ont pas pu sauver ou autre. Non, c'était une soirée détendre, pas une soirée mouchoirs. Mais cette soirée avait l'air d'avoir un autre but que de rigoler. Etrangement, ces soldats du feu avaient pris de l'escampette bien rapidement en prétextant qu'ils étaient fatigués et surtout qu'ils devaient être en forme pour la journée du lendemain. La seule femme de l'équipe avait elle décidé de rester. J'étais maintenant persuadé que c'était un coup de Jack pour me faire rencontrer quelqu'un. Mais savait-il que j'étais homosexuel ? Je n'en savais rien en attendant, je ne voyais pas l'intérêt de partir, l'important était de passer une bonne soirée et pourquoi ne pas me faire une nouvelle ami.

Cette jeune fille se prénommait donc Lyla, j'avais finalement bien suivi la soirée et elle aussi puisqu'elle se rappelait de mon numéro. Elle me fit bien rire en comparant les mecs de la caserne à des nanas parce qu'ils avaient parlé énormément durant la soirée. « - Effectivement, c'est bien Alek et c'est plutôt vrai, ils ont été bavards. Mais bon au moins on ne s'est pas ennuyé. » Elle voulait donc devenir une chanteuse avant mais pourquoi avoir changé d'avis. Cela faisait maintenant cinq ans qu'elle voulait être pompier et ça grâce à son oncle qui était également pompier. Elle m'avait retourné la question un peu maladroitement. Je lui souris pour lui faire comprendre que je ne lui en voulait pas. Ce n'était pas bien grave et puis je commençais à me faire à mon statut d'handicapé. « - Pourquoi ne pas avoir poursuivi ton rêve ? Et bien avant cet enfoiré qui m'a culbuté avec sa voiture, j'étais danseur professionnel, spécialisé en break et en hip hop. » Le serveur nous amena nos bières, je trinquais avec la jeune femme tout en lui disant. « - A notre rencontre alors. »
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 21:47 par Invité
Je n'ai jamais été une grande fan des soirées jusqu'à pas d'heures et des beuveries en tout genre. Déjà à New York, j'étais plutôt la jeune femme qui passait la journée à garder son neveu et à regarder des dessins animés avec lui. J'ai hâte qu'il soit en âge de regarder Raiponce ou la princesse des neiges parce que sérieusement, j'en ai ras le bol de Mickey et de Bambi. Chaque chose en son temps mais Noam a la capacité de concentration d'une mouche alors cela fait six mois que je me tappe les vingt premières minutes de ces deux dessins animés. Du coup, une sortie me ferait le plus grand bien et si on m'avait dit que je m'amuserais avec les mecs de la caserne, j'aurais ris pendant vingt minutes, quitte à m'étouffer. Nous n'étions pas amis, loin de là, mais le courant était bien passé ce soir. Sans pression, sans stress, ils ne sont pas si cons qu'en temps normal. Autant dire que demain ils retourneront à leurs blagues pourris et tout ce qui va avec. Je les déteste. C'est dit. « Mais au moins on ne s'est pas ennuyé » J'acquiesce en buvant une nouvelle gorgée de ma boisson. Je ne comprends pas comment on peut être un ange un jour et le démon le lendemain. C'est plus fort que moi et je devrais vraiment les confronter à ce sujet. Ce serait pas mal tiens. Demain, je leur demande ce qu'ils ont. Même si je le sais ; je suis une femme et je risque de leur piquer la place de première du classement et ça, c'est inacceptable pour eux. J'espère juste qu'ils se calmeront avec le temps et qu'ils arrêteront d'agir de la sorte. Je ne plierais pas sous les coups bas. Je n'ai pas été élevée comme ça, loin de là. « Pourquoi ne pas avoir poursuivi ton rêve ? Et bien avant cet enfoiré qui m'a culbuté avec sa voiture, j'étais danseur professionnel, spécialisé en break et en hip hop. » Je le regarde et déglutis. Le pauvre. Ma bouche est grande ouverte, elle forme un O mais aucun son ne sort. Je me sens tellement mal pour lui, même si je n'y peux rien après tout. Je n'étais pas au volant de cette voiture et je ne suis pas lui. Mes rêves ne se sont pas écroulés devant mes yeux. « Je... Je chante super mal ! Mon père est musicien et il se demande encore comment je peux être si mauvaise en chant » Par contre en danse, je cartonne pas mal. Même si ça fait bien longtemps que je n'ai pas réellement danser. Je prends des cours de danse depuis mon plus jeune âge et j'adore le modern jazz et tout ce qui va avec. Si seulement j'avais pu tourner dans un clip d'une grande pop-star ! J'ai décidé d'embrasser une autre carrière et c'est peut être pas plus mal. « Ca craint pour ton accident. Le mec est en taule au moins ? » Comme si ça allait changer quelque chose. Je veux dire, en taule ou pas, Alek a toujours le cul dans sa chaise roulante. Je soupire légèrement et souris quand il lève son verre à notre rencontre. Je n'ai vraiment pas envie qu'il croit que je le prends en pitié bien que j'ai le cœur brisé pour ce qui lui est arrivé. « A notre rencontre oui ! » Je bois une gorgée de ma boisson et lui adresse un clin d'oeil. Au même moment, mon portable vibre dans ma poche et je le sors rapidement. C'est peut être mon frère qui me demande où je suis. Mais quand je vois que le texto vient de Jack, je fronce les sourcils. Alek a vécu pas mal de trucs. Il aurait bien besoin d'un remontant. À demain Je déglutis et ouvre grand les yeux. Ouai, des mecs gentils et matures ça n'existe pas. Est-il sérieusement entrain de me dire de coucher avec le jeune brun en face de moi ? Il me prend pour quoi ? Une pute ? Je verrouille mon portable et le range à sa place. Oublier ce que je viens de lire. J'ai peur qu'il y ait quelqu'un dans le bar pour me surveiller. Je laisse glisser mon regard pour regarder tout le monde. Je suis passée de la jeune femme souriante à une grosse flippée de la vie. Je n'ai pas envie de ça, loin de là. Mais en même temps, je dois tenter de faire marcher mes collègues, juste au cas où. « Et sinon Alek, tu es célibataire ? » Je tente de me reprendre mais c'est difficile. J'ai l'impression d'être une prostituée, ça fait mal. Mais il faut que je leur tende un piège sans trop faire espérer le beau brun face à moi. Je n'ai aucune envie de coucher avec lui. Surtout que ça fait un an que je n'ai rien fais...
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