(✰) message posté Mar 1 Sep 2015 - 15:29 par Invité
Avec ses histoires de mamans encombrantes, Teddy s’attend à un passe temps quelque peu original. Pour une raison qu’elle ignore, elle imagine Milan capable de confesser être un adepte du tricot, un truc qui fait un peu vieux mais qui semble revenir à la mode en même temps. « Manger, du chocolat plus précisément. » Manger, c’est la vie. Le chocolat également. Il ne fait pas bon d’être autour de la jeune femme quand elle déprime. Il est fort possible qu’elle occuper son temps à manger. Tout ceci est une bonne combinaison, mais un peu décevante dans le fond. Elle ne peut pas s’empêcher de grimacer. Elle s’attendait à quelque chose de… plus. « Plus sérieusement, je suis passionné de street art depuis l’adolescence, mon truc c’est de faire des graffitis. » Là-dessus, Teddy hoche la tête, sans le moindre en jugement. En réalité, cet aveu est plus intéressant que le précédent fait. C’est un art donc elle ne s’est jamais vraiment intéressée et qu’elle croise pourtant dès qu’elle met le nez dehors. Enfin… Si, elle s’est déjà arrêtée pour contempler quelques fresques dans Brooklyn, c’est un début. Ce n’est pas pour autant quelque chose qu’elle dénigre tant qu’il ne s’agit pas d’un gribouilli, comme trois pauvres lettres, juste pour laisser sa trace ou revendiquer une haine pour la police. Les paillettes, tout ça, à petite dose pour elle finalement. « Donc je passe pas mal de mon temps à laisser ma trace un peu partout, trainer dans les rues de Londres pour trouver un spot intéressant… C’est rare que je me déplace sans quelques bombes de peintures dans mon sac à dos lorsque je ne suis pas au boulot. » Sans pour autant lui demander un petit aperçu de ses œuvres, elle se note dans un coin de la tête de ne pas oublier de lever la tête dans les rues à l’avenir. En fait, au fond d’elle, Teddy aimerait bien lui demander de l’emmener voir ce qu’il fait. De ses propres yeux. « Ça a le mérite d’être plus original. Mangeur de chocolat, ça fait bien classique, limite… prévisible à côté. » Sans vouloir être insultante, évidemment. « Ta plus longue relation amoureuse a duré combien de temps ? » Elle ne sait pas quoi penser de la question de Milan. En rire nerveusement ? Laisser sa tête tomber lourdement sur la table ? Elle se mord le bord du pouce. Sérieusement ? Et c’est elle qui « a le don pour trouver des questions qui fâchent » ? « Et bien… » Pour y répondre, Teddy doit faire le tri. Entre les relations amoureuses, les vraies, et les petites histoires comme ça. Mais au final, ces vraies relations, elles remontent à loin. En tout cas, elle a l’impression d’avoir vécu l’équivalent de plusieurs vies entre temps. Elle se passe une main dans les cheveux et soupire. « C’était au moment des auditions. Le fameux petit ami du lycée, mon cavalier au bal de promo. Tout ça. Je sais pas trop ce qui a eu raison de notre couple. » Elle hausse les épaules. Avec le temps, reparler de cette histoire ne lui file plus trop le bourdon. Mais ça lui fait tout de même une étrange sensation d’en parler avec quelqu’un qu’elle ne connaît pas plus que ça. « Si c’est la compétition ou sa ‘folle’ vie étudiante. » Elle ne va pas blâmer ce pauvre garçon pour autant, même si elle l’aimait bien à l’époque. Ils n’avaient jamais projeté de rêves communs en particulier. Une fois diplômés, il a rejoint une prestigieuse université de la côte Est, et elle s’est plus ou moins installée à Los Angeles pour les tournages du télé-crochet. « Bref, disons deux ans. Surement la seule histoire qui compte vraiment. Avec ce genre de vie, c’est pas simple. Les relations à distance ne fonctionnent jamais, elles sont condamnées d’avance. » Elle pourrait filer le parfait amour avec une personne de sa team, mais pas de coup de cœur parmi les célibataires. Et maintenant qu’elle est devenue adulte, elle n’y croit plus vraiment à l’Amour, en fait. Trêve de bavardage. Elle plaque ses mains sur la table. Rictus, grand sourire. « Visuel à l’appuie, dis-moi de quelle couleur est ton slip, boxer, caleçon, tanga ou string. Si tu portes quelque chose bien sur, je suis nullement intéressée de voir tes petites affaires hein. » La jeune femme est dans l’obligation de se faire violence pour ne pas éclater de rire. Elle n’a aucune honte avec cette question complètement déplacée. « C’est une question très importante. » Montre-moi la couleur de tes sous-vêtements et je te dirai qui tu es. Mon œil. Juste de la curiosité poussée, limite déplacée.
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(✰) message posté Mer 2 Sep 2015 - 21:24 par Invité
Il espère vraiment qu'il n'est pas apparu comme un gros fan relou qui veut connaître les moindres détails de la vie amoureuse de sa chanteuse préférée. Au premier abord, elle ne semble avoir trop mal pris la question, mais elle n'a pas l'air de lui avoir fait plaisir pour autant. Il aurait dû se contenter de lui demander si l'accent british lui faisait plus d'effet que l'accent américain comme il l'avait pensé dans un coin de sa tête. « Et bien… ». Rien qu'en entendant le ton de sa voix, il aimerait pouvoir retirer sa question pour quelque chose de plus fun. « C'était au moment des auditions. Le fameux petit ami du lycée, mon cavalier au bal de promo. Tout ça. Je sais pas trop ce qui a eu raison de notre couple. ». Trop tard pour faire marche arrière maintenant qu'elle avait commencé à répondre. Bizarrement ce qu'elle lui raconte semble tout droit sortie d'une série-télé ou d'une comédie romantique, le bal de promo tellement américain. Concernant l'amour de lycée, il ne pouvait que se retrouver dans ce qu'elle racontait, sa plus longue relation ayant aussi été avec sa copine de lycée. Il réalise que sa question avait été un peu maladroite, il aurait été complètement mal à l'aise de se replonger dans des vieux souvenirs en parlant de Danny. Il n'avait aucune intention de demander davantage de détails sur cette question. « Si c'est la compétition ou sa ‘folle' vie étudiante. ». Milan hoche la tête machinalement, il visualisait très bien la folie des campus américains, vraiment cette histoire ressemblait à un scénario de film pour ado. « Bref, disons deux ans. Surement la seule histoire qui compte vraiment. Avec ce genre de vie, c'est pas simple. Les relations à distance ne fonctionnent jamais, elles sont condamnées d'avance. ». Il n'avait jamais eu l'occasion de vivre une relation à distance à proprement parler, mais il pouvait très bien comprendre que les choses se compliquent dans ces situations, coupler avec une émission de télé, c'était presque une évidence. Milan aimerait avoir des mots réconfortants à offrir, mais il ne sait pas trop quoi dire. Teddy semblait s'être résolu à l'idée que sa carrière avait entravé ses chances de relation amoureuse. Il préfère s'abstenir de lui balancer une phrase bateau du genre : c'est parce que t'as pas encore trouvé le bon, après tout elle n'avait pas l'air de partager sa philosophie dans le domaine amoureux. « Visuel à l'appuie, dis-moi de quelle couleur est ton slip, boxer, caleçon, tanga ou string. Si tu portes quelque chose bien sur, je suis nullement intéressée de voir tes petites affaires hein. ». Milan blêmi, se passant la main sur le front pour écarter ses cheveux rebelles, il n'est pas certain de savoir comment interpréter le terme "visuel à l'appui", est-ce qu'elle s'attendait à ce qu'il lui montre son caleçon en plein milieu d'un pub comme ça. Il allait finir par croire qu'elle était vraiment plus dévergondée et funky que lui. « C'est une question très importante. ». Milan avait vraiment du mal à saisir comment cela pouvait être une question importante, il plisse les yeux un instant. Pour une fois, il savait très bien quel caleçon il avait en dessous de son jean. D'autres jours, il aurait peut-être eu besoin d'une vérification discrètement pour connaître la couleur. « Quand tu dis visuel à l'appui, tu veux pas le voir hein ? ». Un peu anxieux, il regarde tout autour de lui pour bien signifier qu'il y avait beaucoup trop de gens dans les parages pour qu'il commence à baisser son pantalon, il n'avait aucune envie de se faire jeter dehors même pour elle. « Non, parce que je peux te le décrire en détail. C'est un caleçon blanc avec des dessins de buzz l'éclair un peu partout, toujours le même dessin. C'est mon caleçon fétiche je le mets que pour les grandes occasions. ». Il n'est pratiquement pas gêné de raconter ça, il avait clairement toujours une âme d'enfant, vingt-six ans ou pas, il est toujours content de porter ses sous-vêtements arborant son personnage de dessin animé préféré. « Puis non, tu le verras pas, faut que je garde mon petit mystère quand même. ». Il essaye de prendre un air de beau gosse mystérieux et sûr de lui que lui avait appris Remy, apparemment c'était l'attitude qui faisait fondre toutes les femmes, sauf que c'est tellement pas naturel chez lui que ça en devient ridicule. Soudain il se rappelle de son idée d'un peu plus tôt concernant le service pédiatrique à l'hôpital, c'était l'occasion où jamais de lui poser la question. Seulement il fallait trouver la bonne façon de le présenter pour qu'elle ne s'imagine pas qu'il abusait d'elle pour lui demander des services, après tout elle devait avoir tout un tas de sollicitation concernant sa carrière. C'était bien la dernière chose qu'il voulait de passer pour un profiteur, mais l'occasion était trop belle, ce n'était pas tous les jours qu'on a l'occasion de rencontrer une chanteuse en vraie. « Question très sérieuse ! Est-ce que tu crois que je pourrai réussir à te convaincre de venir chanter quelques chansons pour les enfants à l'hôpital ? Je sais que t'es en pause et tout ça, mais ce serait histoire d'égayer un peu leurs journées. Enfin t'es pas obligée, c'était une idée comme ça. ». Parfois face à Teddy, il a l'impression d'être un grand enfant qui se retrouve impressionner de devoir parler à un adulte.
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(✰) message posté Sam 12 Sep 2015 - 22:10 par Invité
Après tout, si Milan a le droit de lui poser n’importe quelle question, elle peut bien se permettre de faire de même. En tout cas, c’est certainement trop lui demandé de prendre conscience du caractère déplacé d’une question ou encore de filtrer ce qu’elle dit. Et à défaut de le questionner sur sa vie amoureuse, Teddy opte pour des anecdotes drôles à ses yeux. « Quand tu dis visuel à l’appuie, tu veux pas le voir hein ? » Elle lève les yeux au ciel. Bah si, pourquoi ? Même une photo ne saurait pas la satisfaire. Monsieur va faire sa princesse pudique ? Parce que ce n’est pas la chanteuse qui va jouer les prudes. Ce n’est pas comme si elle lui a demandé de totalement se dénuder dans un espace public comme ce bar. « Non, parce que je peux te le décrire en détail. C’est un caleçon blanc avec des dessins de buzz l’éclair un peu partout, toujours le même dessin. C’est mon caleçon fétiche je le mets pour les grandes occasions. » Buzz l’éclair imprimé partout ? Elle écarquille les yeux, pas capable de se remettre de cette drôle de confession. Mais quel âge a-t-il au juste ? Cinq ans ? Étrangement, Teddy est encore plus intriguée avec cette description. Est-ce vrai ? Se moque-t-il d’elle ? « Puis non, tu le verras pas, faut que je garde mon petit mystère quand même. » Vexée. Il ne peut pas lui avouer cela et la laisser sur sa faim de la sorte. Elle insiste du regard. Même pas un tout petit peu ? Là, petit comme l’écart entre son index et son pouce. Teddy adopte une mine boudeuse et va jusqu’à croiser les bras, elle aussi une grande enfant dans le fond. « Question très sérieuse ! Est-ce que tu crois que je pourrai réussir à te convaincre de venir chanter quelques chansons pour les enfants à l’hôpital ? Je sais que t’es en pause et tout ça, mais ce serait histoire d’égayer un peu leurs journées. Enfin t’es pas obligée, c’était une idée comme ça. » Doucement, elle s’étire et reprend une position plus digne d’une personne de son âge. « Hé, mais c’est pas action ou vérité ! Tu triches là. » Aussitôt, elle s’est mise à se mordre la lèvre inférieure entre temps. D’ordinaire, la jeune femme ne refuserait pas la proposition se doutant bien qu’il s’agit de bénévolat. Non, elle ne va pas soudainement se mettre à jouer les divas. Mais les enfants, en général, sont un public pas toujours facile, car souvent exigeant. Elle est persuadée de ne pas savoir s’y prendre avec eux, d’autant plus que ce ne sera pas un « fanclub ». Au moins, l’idée de Milan a le mérite de radicalement mettre en parenthèse dans le quotidien de ces enfants, loin des clowns qui passent régulièrement dans leur service. Pour une raison qu’elle ignore, ça la terrifie. « Pourquoi le mettre aujourd’hui si c’est pour les grandes occasions ? » Elle tente de changer la conversation – avouons que son caleçon est plus divertissant qu’un rien qui la stress – en vain. Elle ne peut pas le laisser en suspens de la sorte. « Pour tout te répondre le plus honnêtement possible, je sais pas, j’en ai pas la moindre idée… » Elle a terminé son verre le temps de réfléchir. Quelque part, c’est horrible de dire non à des enfants qui passent leurs journées, enfermés entre les quatre murs d’un hôpital, bien que la demandent ne viennent pas d’eux. « C’est pas que je veux pas, mais… » Elle a la trouille de jouer devant un si petit comité aussi jeune, et surtout elle a honte de l’avouer. « On verra, on en reparlera après l’été si tu y tiens toujours. » Ni un oui, ni un non. Elle culpabilise toutefois de ne pas être capable de lui donner satisfaction. Sa réponse définitive dépendra du déroulement de sa prochaine prestation publique – et pas des moindres – en août à Los Angeles et de la façon dont elle appréhende le stress par la suite.
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(✰) message posté Mar 13 Oct 2015 - 17:48 par Invité
Selon Milan, c'était presque impossible de résister à des enfants et encore plus lorsqu'il s'agit d'enfants malades. Puis, même si elle n'avait pas spécialement envie de le faire, cela pourrait toujours lui faire une bonne publicité. Elle aurait l'air sacrement cruelle et sans cœur de refuser, mais il a quand même un peu peur qu'elle refuse et estime qu'il profite un peu trop de la situation. « Pourquoi le mettre aujourd'hui si c'est pour les grandes occasions ? ». Il ne sait pas vraiment si c'est sa manière pas très subtile d'esquiver sa question ou si cela l'intéresse vraiment. Comme d'habitude, il rougit d'avoir été pris sur le fait, pas certain de vouloir révéler qu'il était extrêmement anxieux à l'idée de voir la chanteuse et qu'il avait mis toutes les chances de son côté en portant son caleçon porte bonheur. Une façon enfantine de se rassurer en quelque sorte. Il s'apprête à balbutier une explication sans queue ni tête quand elle le sauve. « Pour tout te répondre le plus honnêtement possible, je sais pas, j'en ai pas la moindre idée… ». Il referme la bouche instantanément en entendant sa réponse, pas vraiment celle à laquelle il s'était attendu. Son bon fond le pousse à lui laisser le bénéfice du doute, peut-être qu'elle ne voulait simplement pas prendre d'engagement qu'elle n'était pas sure de pouvoir tenir en raison de son emploi du temps. Tout du moins c'est ce que Milan espérait et il tente de cacher toute trace de déception qui pourrait apparaître sur son visage, pour ne pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle doit l'être. « C'est pas que je veux pas, mais… ». Il est littéralement suspendu à ses lèvres, attendant une révélation choc qui expliquerait tout, du genre qu'elle n'a jamais eu la varicelle dans son enfance et qu'elle évite donc le contact des enfants ou quelque chose comme ça. « On verra, on en reparlera après l'été si tu y tiens toujours. ». Évidemment qu'il est déçu, mais au moins ce n'est pas un non définitif qu'il a récolté, son esprit optimiste le pousse à continuer à y croire. Aucun doute qu'il reviendra à la charge après l'été, tout du moins s'il a l'occasion de revoir la jeune femme d'ici là. Il n'allait sûrement pas la stalker à travers toute la planète simplement pour qu'elle chante pour des enfants, ce serait complètement fou. « Non t'inquiète je comprends, c'était au cas où, j'étais obligé de demander. ». Il tente de la rassurer avec un sourire et se demande s'il ne ferait pas mieux de lui montrer son caleçon pour lui redonner son sublime sourire et voir ses magnifiques yeux bleus s'illuminaient. Toutefois, il était beaucoup trop timide pour cela et pas assez bourré pour se lancer. Il fallait donc qu'il pense vite à une nouvelle approche, pour dévier la conversation sur un nouveau terrain. « Deuxième question très sérieuse. Flippe pas je vais pas te demander de venir chanter à la bar mitzvah d'un de mes collègues. ». Il rigole de sa propre blague, pas peu fière d'avoir réussi à désamorcer la gêne potentielle qui aurait pu s'installer. Sauf qu'il n'a pas encore vraiment bien réfléchi à ce qu'il pourrait bien lui demander, alors il revient à son idée de base qu'il aurait dû choisir dans un premier temps au lieu de lui demander pour les enfants. « Dans les films et séries américaines, les femmes raffolent tout le temps de l'accent british, le charme à l'anglaise tout ça. ». Elle doit vraiment se demander où il veut bien en venir, mais même dans sa tête il a un peu de mal à formuler sa question correctement, ne sachant pas très bien par quel bout la prendre. « Ce que je voudrais savoir, c'est si tu fais partie de cette catégorie ? ». Même s'il apparaît détendu, ce n'est pas vraiment le cas intérieurement. L'anglo-croate se demande d'ailleurs s'il a un accent typiquement british ou si les traces de son accent natal peuvent toujours se faire entendre dans sa voix. Cependant il en doute, même s'il était toujours attaché à son pays de naissance, il avait l'impression de devenir un anglais lambda jour après jour, il ne lui manquait plus qu'à boire du thé tous les jours.