J’arrangeais une dernière fois ma coiffure avant de vérifier l’heure sur mon portable posé sur ma coiffeuse avant d’ouvrir de grands yeux. Merde! Je me levais rapidement de ma chaise, enfilais mes chaussures et me regarda une dernière fois dans le miroir, plutôt satisfaite du résultat. Martha, mon ancienne nourrice, entra dans ma chambre avec mon sac à main et une veste. “Un taxi vous attend en bas, Mademoiselle Ashley” “Merci Martha, qu’est-ce que je ferais sans toi!” Elle me sourit et m’ouvrit la porte d’entrée. Je dévalais les quelques escaliers avant de me retourner et faire face à Martha qui était à la porte “Prend ta soirée, Martha, tu l’as bien mérité” Je lui adressais un dernier sourire avant de rentrer dans le taxi. Une fois assise, j’indiquais l’adresse. “Au Great Ormond Street Hospital, s’il vous plaît." Le chauffeur démarra et s’engouffra dans les rues de Londres. Je me maudissais d’avoir mis autant de temps à me préparer, j’étais censée être l’hôte de la soirée et pourtant, j’étais en retard et je ne serais pas étonnée d’être la dernière arrivée, de quoi donner une bonne image. Cette soirée me tenait à cœur, j’avais organisé un gala pour des dons à la recherche contre le cancer à l’hôpital de Bloomsbury et j’espérais vraiment que cette soirée serait un succès. Depuis que j’étais montée à la tête du bureau de direction de la firme européenne des entreprises Bloomfield, j’avais insisté à ce que plusieurs dons soient faits au nom de l’entreprise à différentes œuvres de charités. Mes investisseurs n’avaient pas appréciés mais au final cela avait amélioré l’image de la firme, même si ce n’était pas ma motivation principale, c’était ce qui intéressait les investisseurs et s’ils pouvaient me laisser faire ce que je voulais avec ça, alors qu’il en soit ainsi.
Une fois arrivée, je remerciais le chauffeur, lui donna l’argent et sorti pour me diriger vers l’entrée de l’hôpital. Une jeune femme attendait à la porte et quand elle me vit arriver, elle s’approcha de moi, une expression de soulagement évidente sur le visage. "Vous êtes là, Mademoiselle Bloomfield." "Suis-je vraiment en retard ?" "Et bien, presque tous vos invités sont présents et la plupart commencent à se demander où vous êtes." Avant de rentrer dans la salle de réception de l’hôpital, je donnais ma veste à un des serveurs puis je m’avançais dans ce qui me semblait être une arène aux lions. La salle était remplis de gens vêtus de costumes et de robes de soirées, une groupe jouait de la musique d'ambiance dans un coin éloigné de la salle, il y a avait un bar au fond de la salle ainsi qu'un buffet à côté. Des serveurs se promenaient parmi les invités, des plateaux remplis d'amuse-bouches, de flûtes de champagne et autres, dans les mains.
Pendant ce qui me semblait être une éternité, j’accueillais des invités et les remerciais de leur présence, un sourire scotché sur les lèvres tout au long de la soirée. Certaines rencontres prenaient plus de temps que d’autres, certaines étaient plus intéressantes que d’autres. Lorsque je fus seule pendant plus de cinq secondes, je me dirigeais rapidement vers un coin reculé de la salle, une flûte de champagne dans la main et je m’appuyais contre le mur derrière moi, soufflant un peu. J’aimais ces soirées-là mais elles pouvaient vite devenir ennuyeuses si vous ne trouviez pas le bon partenaire de discussion. Et puis, la plupart des invités étaient là pour avoir une bonne image ou pour avoir l’opportunité de parler business avec d’autres invités ou bien moi-même. Qui était réellement là pour la bonne cause, je me le demandais.
» Schizophrénie : aiden (t. james) & liam (k. harington)
(✰) message posté Jeu 8 Mai 2014 - 3:02 par Robin T. Lawford
« Il suffit de trouver la bonne personne pour passer une bonne soirée»
Ashley & Robin
D ans la salle de bain, je passais une main dans mes cheveux en jetant un dernier coup d’œil dans le miroir avant d’attraper une veste et de me diriger vers la porte d’entrée, clé de voiture en main. Ce soir j’assistais à un gala de charité donné afin de récolter des dons pour la recherche contre le cancer. Quelques médecins et internes avaient été invités pour représenter l’hôpital et j’avais eu le privilège de faire parti de cette fameuse liste. J’avais donc sorti un costume –que je sortais qu’à de rare occasion- et j’étais fin prêt à me rendre à cette soirée. Je devais passer prendre deux collègues chez eux avant de me rendre à l’hôpital. Je pris donc la route en direction de leurs appartements respectifs. Environ une demi-heure plus tard nous arrivions à l’hôpital et j’alla garer la voiture sur le parking réservé au personnel.
Arrivé à l’entrée de mon lieu de travail qui ce soir servait de salle de bal, je donnais ma veste à l’une des personnes à l’entrée et avança dans l’un des couloirs qui mené à la grande salle qui servait de salle de réception. J’avais du mal à reconnaitre l’endroit avec toutes ces décorations et ces personnes tirées à quatre épingles. Je n’étais pas un grand fan de ce genre de soirée. Bien que les dons soit une bonne chose pour les différentes causes qu’ils servaient, j’avais du mal à croire que l’intention première de toutes ces personnes était de réellement aider à la recherche contre le cancer. J’étais pratiquement sûr que la plupart de ces gens faisait acte de présence et donnés leur argent afin de préserver leur image, de faire bonne figure et c’était précisément ce pourquoi ce trouvais ces soirées hypocrites. J’osais tout de même espérer qu’au moins un tiers des personnes présente le fasse vraiment de bonne volonté et pas seulement parce que c’est bien vu pour des riches de faire preuve de charité.
Alors que la soirée débutée, mes deux collègues et moi rejoignons un groupe du personnel médical pour discuter. J’observais ce qui se passait autour de moi et m’aperçu rapidement que les invités et les représentants de l’hôpital avaient du mal à se mélanger. Seuls les chirurgiens réputés arrivés, d’après moi, à ce faire une place dans cette jungle. Les petits internes comme nous étions justes là pour faire tapisserie. Je m’éloignais un instant du groupe me dirigeant vers le mini bar et pris une coupe de champagne en acceptant au passage un amuse-bouche proposé par l’un des serveurs. Alors que j’avançais dans la salle sans trop savoir où aller je remarquais une jeune femme seule dans un coin appuyait contre le mur. Elle avait l’air aussi paumé que moi, c’était peut être ce qui me poussa à aller instantanément vers elle. « Dis donc, vous avez l’air aussi perdu quoi moi, toute seule dans votre coin ! » Dis-je un sourire aux lèvres.
Accueil 
