"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici it's getting hot in here - luna. 2979874845 it's getting hot in here - luna. 1973890357
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €


it's getting hot in here - luna.

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 26 Mai 2015 - 0:04 par Invité
L’appartement est vide. Milo est seul. Même Roxane a fini par décamper. Il n’y a que Simba pour lui tenir compagnie, mais il a l’air plus occupé à dormir sur ses genoux qu’à vouloir le distraire. Un filet de bave commence à couler. A ce stade, il n’y a plus rien à faire. C’est trop tard. Et pourtant, il a essayé de le motiver. Il a sauté dans tous les sens comme un idiot en lui proposant d’aller faire un tour, mais ça n’a suffi qu’à lui faire lever la tête – le temps de se demander ce que voulait son abruti de maitre – avant de retourner dans ses songes. Et le pire, c’est que ce soir, quand il sera prêt à rejoindre Morphée, il viendra quémander un peu d’attention. Forcément, il pourra toujours se gratter pour en avoir un peu. Il n’aura droit qu’à une petite place dans le lit, et encore, cela ne durera pas plus de quelques minutes. Décidément, ils ne sont plus sur la même longueur d’ondes ces deux-là depuis leur emménagement à Londres. Alors, Milo décide de le laisser tranquille, et part à la recherche d’une nouvelle distraction. Il aimerait bien pouvoir visiter un peu plus la ville, découvrir des petits endroits moins prisés, mais tout aussi intéressants que les places ultra touristiques, mais il n’a pas envie de le faire seul. Luna lui avait promis de jouer les guides, et pourtant, elle n’est même pas là quand il a besoin d’elle, c’est un comble quand même. Où a-t-elle bien passé ? Ils n’ont eu le temps que d’échanger quelques mots durant le petit-déjeuner avant qu’elle ne lui dise qu’elle avait des trucs à faire et qu’elle reviendrait bientôt. Trop occupée sans doute à trainer avec ses nouveaux amis, Milo est un peu déçu. Il aurait peut-être dû lui demander combien de temps signifiait vraiment « bientôt » parce qu’à ce stade, ça ressemblait plus à une éternité. Elle ne répondait même pas à ses appels. La logique aurait voulu qu’il cesse donc de s’impatienter et qu’il passe à autre chose, sauf que Milo, lui, n’est pas comme les autres. Il a décidé de jouer un peu avec les nerfs de Luna – faut dire qu’il avait du temps devant lui – et il a commencé à enregistrer quelques messages vocaux, histoire de montrer qu’il était encore vivant, lui. Ca a commencé par des « T’es oùùùùù, j’ai faaaaaim, » lorsque midi a sonné, mais puisqu’elle a continué à faire le mort, il est passé par un stade supérieur. Il a chanté quelques chansons d’amour, des chansons qui lui demandaient de revenir parce qu’il l’aimait beaucoup trop et qu’il était trop jeune pour vivre seul. Une chanson qui n’avait aucun sens, mais qui était plutôt adapté à la situation. Il s’est amusé ensuite à s’inventer des situations cocasses, qu’elle se ferait sans doute une joie d’écouter dès qu’elle en aura la possibilité. Après s’être caché sous son lit, il l’a appelé une énième fois, et il s’est mis dans la peau d’un gars qui se retrouvait dans un film d’horreur. Et pour plus de réalisme, il a chuchoté des « j’ai peur. Y’a-t-il quelqu’un qui m’entend ? » qui lui ont permis de s’occuper durant quelques instants, juste le temps de lui laisser un nouveau message. Faut dire que le temps commençait à être long. Si long qu’il a épuisé toutes ses idées pour la journée.

Le voilà donc à errer dans l’appartement, comme une âme en peine. Réalisant qu’il risquait de perdre toute une soirée à l’attendre, Milo décide finalement de s’habiller. Tant pis, il trouvera bien du monde dehors qui acceptera sa compagnie. C’était l’occasion de rencontrer de belles anglaises. Leur accent était à mourir. Avec elles, il ne regrettait plus vraiment Rome (à quelques exceptions près). Ce n’est que lorsqu’il est prêt à quitter les lieux qu’il reçoit l’appel tant attendu. Tiens, Luna semble avoir enfin du temps à lui consacrer. Hallelujah ! Evidemment, il se doute bien que si elle n’en avait pas eu le temps auparavant, ce n’était pas non plus totalement sa faute. Elle avait sans doute d’autres choses à faire que de jouer les frangines. Ils n’étaient pas à Londres pour rien non plus. Mais tout de même, Milo décide de bouder, et de lui faire regretter son absence. Il ne lui laisse pas le temps de déblatérer son sermon sur les quinze mille messages qu’il lui a laissé toute la journée – non, parce qu’il se doute bien que ça n’a pas dû beaucoup lui plaire d’assister à la folie du jeune homme en direct live – et lui lance un « Pas le temps, j’suis dehors, » histoire de lui montrer que non, il n’attendra pas qu’elle se décide à revenir à la maison. Il aimerait même raccrocher après ça, parce que ça lui mettrait un coup de pression – qu’elle lui fera regretter d’un coup de poêle, mais soit, ce serait quand même drôle – mais il se dit que ce serait quand même idiot maintenant qu’il a l’occasion de pouvoir discuter avec elle. « T’as qu’à me rejoindre, j’t’envoie l’adresse. Ciao. » Là, c’est le parfait moment pour raccrocher en mode « badass, même pas peur et tout ». Le truc, c’est qu’il ne sait même pas où il va, mais peu importe, il finira bien par trouver. Il parait qu’il y a une soirée qui commence. Il y a quelques flyers qui gisent encore sur le sol. L’occasion rêvée pour se faire de nouvelles rencontres. Et avec du monde autour d’eux, elle sera peut-être moins encline à le tuer (la connaissant, surement pas, mais c’est beau de rêver). Après avoir donc envoyé l’adresse à Luna, il rejoint alors Soho sans grande peine, le flyer toujours dans les mains. Bon, heureusement que son portable a un GPS intégré, il n’aurait pas donné cher de sa peau si cela n’avait pas été le cas. L’adresse l’amène à un club qu’on entend à des kilomètres. Y’a des étudiants à l’extérieur qui fument en discutant de la nouvelle connerie que l’une de leurs amis a fait en couchant avec machin. Un sujet qui passionne tellement Milo qu’il rentre bien vite dans le bar. L’ambiance est un peu étrange, un peu trop flashy sans doute mais Milo ne s’en inquiète pas. Même quand un homme vient enrouler son bras autour de son cou pour lui proposer un verre en l’emmenant à sa table, il trouve que c’est totalement normal parce que forcément, il est tellement cool que les gens viennent facilement à lui. Ce n’est que lorsqu’il a l’impression de se faire dévorer des yeux pour ce même homme, qui lui pose par ailleurs des questions un peu étranges sur sa vie, qu’il se demande s’il ne s’est pas trompé de soirée, mais trop tard, on ne le lâche plus d’une semelle. Heureusement, en jetant un regard vers l’assemblée, il aperçoit Luna, qui vient d’arriver. Sa prière se faisant entendre, leur regard se croise. « Luna ! » Qu’il hurle à son attention, tandis qu’elle finit par s’approcher avec un air un peu suspect. Il agrippe son bras, puis l’attire contre lui pour qu’elle s’asseye à ses côtés. « Dieu merci, t’as réussi à trouver, » commence-t-il en posant sa tête contre son épaule. Tu vas pouvoir me sauver de cette situation super awkward. « Luna, les gars. Les gars, Luna. En fait, c'est pour elle que j'suis là. » Il jette un regard vers elle, lui lance un sourire courtois, en espérant que ça passe, et continue sur la lancée, sans trop savoir où cette histoire va le mener avant qu’elle ne foire elle-même tout. « Elle vient de rompre avec... sa copine, et... du coup, j'me suis dit que ce serait bien qu'elle se change un peu les idées, qu'elle rencontre du nouveau monde, si vous voyez ce que je veux dire, parce que ça la déprime un peu de nous voir si heureux, Clare et moi. » En somme, non, il n'est pas venu dans cette soirée gay pour lui, parce que non, il n'est pas gay, alors ça ne sert plus à rien de lui jeter des œillades intéressés ou des petits mots doux entre deux sourires. « Ah, mais c’est trop cool, attends, on va te présenter Mia, j’suis sûr que ça peut coller ! » Il commence déjà à appeler cette fameuse Mia, et Milo, lui, passe une main sur son visage, cachant le sourire amusé qui se dessine sur ses lèvres. Ca commence bien. Essaie donc de dépêtrer de ce chemin sinueux pour voir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 15 Juin 2015 - 13:25 par Invité
Camminare sopra il filo di un rasoio
luna & milo

Luna fixait le mur à l’opposé du lit, le regard perdu dans le vide. Il était beaucoup trop tôt pour qu’elle soit normalement réveillée, et pourtant elle l’était. Elle était là, à fixer un point invisible, à ressasser ses idées noires et terrifiantes qui lui foutaient une boule au ventre à s’en tordre de douleur, alors qu’à côté d’elle, la respiration paisible de Milo se faisait entendre à intervalles réguliers. Au moins une des deux personnes présentes dans le lit dormait, c’était déjà ça. C’était devenu une habitude qu’elle finisse dans le lit de son frère, incapable de trouver le sommeil si elle était seule. Les cauchemars la hantaient, quand ce n’était pas les rêves étranges qu’elle faisait de sa mère, et qui lui montraient des souvenirs d’enfance dont elle ne se rappelait pas alors. Et depuis leur retour à Londres, Luna avait l’impression qu’elle n’était qu’à un doigt de plonger dans une folie totale et destructrice. Elle ferma les yeux, essayant de supprimer la douleur et la peur qui lui oppressaient le cœur et la poitrine, quand un mouvement derrière elle se fit entendre. Un corps masculin vint se coller contre elle, atténuant subitement la sensation d’étouffement. Les bras de Milo l’encerclèrent gentiment, comme si, même dans son sommeil, il avait senti la détresse de la jeune femme.
« Tu ne veux vraiment pas me dire ? » souffla-t-il à son oreille tout en resserrant l’étreinte de ses bras autour d’elle. Pour toute réponse elle grommela, ne voulant surtout pas que ses angoisses quotidiennes prennent le pas sur leur relation. « Même pas un petit peu ? » bailla-t-il avant de reposer brutalement sa tête trop lourde contre l’oreiller commun. « J’suis de taille à tout encaisser, tu sais ? Tiens, si jamais des zombies t’attaquaient, là, maintenant, tout de suite, et bien je te protégerais. » baragouina-t-il les yeux clos.
« Hum... Mon héros. » lui accorda-t-elle en pivotant sur elle-même, glissant de l’autre côté pour poser sa joue contre son torse et ne plus lui présenter son dos. « Et tu f’rais comment pour les battre ? C'est coriace un zombie, quand même...»
« Avec de l’ail et de l’eau bénite. » répondit-il en passant un bras autour de ses épaules, la ramenant contre lui dans une démonstration de l’excès de protection dont il pouvait faire preuve à son égard.
« Ça c’est pour les vampires, Milo. Les zombies ils s’en foutent de ton ail, à la rigueur ils s’en serviront pour assaisonner ton cerveau quand ils le boufferont. »
« Ah ouais ? » Ouais. « Il faut quoi, alors ? » Nouveau bâillement.
« Faut les décapiter à la hache et ensuite les faire cramer façon barbec’ géant, tu vois ? »
« Je vois. »
« Finalement, heureusement qu’tu m’as... » soupira-t-elle à moitié ailleurs déjà. « T’y connais que dalle en zombie. »

***
Elle n’était pas habituée à ce genre de tenues. Jupe portefeuille et chemisier, plus strict et pètesec tu meurs. Mais aujourd’hui n’était pas n’importe quel jour, elle passait son dernier entretien pour bosser en mi-temps à la National Gallery. Si on faisait exception des expositions thématiques qui changeaient de temps à autre, elle connaissait les lieux par cœur. Il lui restait cependant à impressionner le conservateur pour obtenir la place. Avec ses cheveux attachés en un chignon serré, Luna ne se reconnaissait pas, quand elle s’observait dans son petit miroir de poche pour vérifier que son mascara n’avait pas coulé suite à sa course pour attraper un taxi. Elle jeta un œil à son pouce, dont elle rongeait l’ongle sous le coup de l’anxiété chronique dont elle était frappée, et grimaça. Pourvu que tout se passe bien. Ce n’était pas que l’argent lui manquait, mais pour couvrir les dépenses alimentaires que suscitait Milo, elle n’avait pas spécialement envie de piocher dans l’héritage de sa famille.

***
« Vous avez onze nouveaux messages.

Message reçu aujourd’hui à onze heures cinquante-quatre : Lunaaaaaa, t’es oùùùùùùùùù ? J’ai faiiiiiiiiiiiim.

Message reçu aujourd’hui à midi dix-sept : Luna, je vais mourir de faim et ce sera de ta faute. Je te hanterai plus tard, en plus j’aurai même pas de couleur comme fantôme, je serai transparent, comme dans les Sims, et ça sera trop nul.

Message reçu aujourd’hui à midi quarante-deux : Ici l’estomac de Milo. Cette situation n’est plus tolérable. Nous exigeons justice pour la torture qui nous est infligée. En réparation, nous n’accepterons qu’au minimum trois paquets de chips. Terminé.

Message reçu aujourd’hui à treize heures vingt-huit : Ne me quitte paaaas Lunaaaa. Je t’aime comme un fou, comme soldat, comme une star de cinéééééémaaaa !

Message reçu aujourd’hui à treize heures quarante-six : Je peux changer Luna. Je te promets que je changerai si tu reviens. Tu es l’amoooooour de ma vie, la femme de mes rêves, reviens-moiiiiiiiiiiiii.

Message reçu aujourd’hui à quatorze heures une : Sinon ça serait bien que tu passes faire des courses avant de rentrer aussi. Y’a plus de Michocos ni de Shokobons. Ah, pis t’as plus de clopes non plus.

Message reçu aujourd’hui à quatorze heures trente-cinq : Tu savais que les pieuvres ont un bec ? Bah moi non plus. Mais si t’étais là on regarderait ensemble le super documentaire sur les pieuvres. Tu sais pas ce que tu rates.

Message reçu aujourd’hui à quinze heures neuf : Shhhhhhh Lunaaaaa, shhhhhh je suis ton frère !

Message reçu aujourd’hui à quinze heures cinquante-huit : Luna, j’ai peur. J’ai peur, y’a-t-il quelqu’un qui m’entend ?

Message reçu aujourd’hui à seize heures douze : Luna si je meurs parce qu’un horrible psychopathe aura décidé de me massacrer et me violer, pas forcément dans cet ordre-là en plus, j’espère que tu t’en voudras toute ta vie !

Message reçu aujourd’hui à seize heures trente-sept : Lunaaaaaa. Je m’ennuie, j’en ai marre, c’est quand que tu rentres ? »


***
Luna jeta un coup d’œil à son téléphone alors que Milo venait tout juste de lui raccrocher au nez. Un petit rire étonné lui échappa nerveusement, attirant la curiosité de Simba. Elle caressa distraitement la tête du gros toutou. Milo avait dû fumer de la sacrément bonne pour avoir passé la journée à essayer de la joindre alors qu’elle lui avait répété et répété qu’elle ne pourrait pas être disponible ce jour-là pour une bonne raison. Comme quoi rien ne changeait avec lui, toute information entrait par une oreille pour ressortir immédiatement par l’autre. Et puis elle reçut le fameux SMS avec l’adresse du bar, et cette fois elle porta sa main à son front, blasée. Forcément, il avait choisi le bar le plus gay de Soho, sans même en avoir conscience. De quelle galère allait-elle devoir le sortir encore ?

***
« Ah, mais c’est trop cool, attends, on va te présenter Mia, j’suis sûr que ça peut coller ! »
Même pas le temps de fusiller Milo du regard – ce sale traître était en train d’essayer de cacher son rire – Luna réfléchit à toute allure pour essayer de se dépatouiller de la situation dans laquelle elle s’était fait entraîner malgré elle. Et puis soudain, une idée lui vint à l’esprit. Pourquoi pas, après tout ? Ça pourrait toujours servir de leçon à ce petit con d’Italien à la manque. Il savait pertinemment qu’elle avait horreur du mensonge. Alors elle leva le bras pour arrêter celui qui appelait la fameuse Mia, qui venait de s’avancer vers le groupe.
« Wohoooo woh, stop ! »
Et de se tourner vers Milo, les mains sur les hanches, l’air fâché.
« Tu m’as assez saoulé pour toute la journée… si c’est pas pour tout le mois, avec tes conneries aujourd’hui, c’est pas pour que ce soit moi qui assumes que tu saches pas reconnaître un bar gay d’un bar où tu peux aller draguer de la minette. »
Elle se tourna avec un air radouci et désolé vers le groupe, haussa les épaules et soupira.
« Je suis pas gay, il l’est pas non plus, il est juste con. Et surtout, je suis pas du tout intéressée par une relation, alors merci, mais non merci. Passez tous une très bonne soirée. »
Et elle tourna les talons, plantant le petit monde là. A ton tour de te démerder avec ta connerie. Une fois dehors, elle alluma une cigarette, la tendant presqu’immédiatement à la personne à côté d’elle qui venait de la rejoindre et qui n’était autre que Milo. Puis elle en alluma une seconde, pour elle cette fois.
«  T’es con. » Juste une affirmation comme ça, comme pour rappeler un fait dont les deux avaient déjà connaissance depuis bien longtemps. «  La prochaine fois je viendrai pas. » Une menace qu’elle ne tiendrait pas. Il gèlerait en enfer le jour où elle abandonnerait Milo à son – triste – sort. D’un geste habile, elle défit le chignon qui retenait ses cheveux en l’air. Dans sa précipitation pour aider son abruti de frère, elle n’avait pas pris le temps de se changer, et elle portait encore la tenue de son entretien.
« T’es vraiment con. »
Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 24 Juin 2015 - 2:55 par Invité
Luna n’est pas très contente. Elle le fusille du regard, mais Milo n’y fait même pas attention, perdu dans la contemplation de la scène. La meilleure idée de sa vie, qu’il pense déjà tandis que la fameuse Mia approche déjà vers eux. Elle est si souriante qu’il a surtout l’impression qu’elle est simplement trop saoule pour quitter cette expression euphorique qui lui colle à la peau. Il se surprend à imaginer la rencontre entre Luna, la rabat-joie, et Mia, qui ressemble à une petite fée oubliée de Peter Pan et le résultat n’est pas franchement glorieux ; à tel point qu’il a bien hâte de voir le spectacle. Dans un sourire plus amusé que poli, il lève le bras, prêt à l’accueillir dans la joyeuse bande (qui est surtout la sienne d’ailleurs) quand Luna interrompt toute la mascarade. Ugh. C’était bien parti pourtant. Son bras retombe mollement, comme ses épaules, tandis qu’elle jette à la volée toute l’histoire. Elle le sermonne comme un enfant après avoir cassé son vase préféré, et pour toute réponse, Milo a exactement la même réaction que le gosse, il baisse la tête, la moue boudeuse. Pas le moins du monde vexé, il est surtout frustré par l’arrêt immédiat du fantasme qui se jouait dans son esprit. Alors qu’il se promet un meilleur résultat pour la prochaine fois, Luna continue sur sa lancée. Ce n’est que lorsqu’il l’entend le traiter de « juste con » à ses nouveaux amis qu’il se redresse, outré par ses mots. « Luna ! Pas devant mes amis ! » S’exclame-t-il alors que ses amis étaient encore des inconnus quelques minutes plus tôt. Peu importe, Milo a un grand cœur, il a décidé qu’il leur gardait une place dans son cœur. Ils sont cools, alors forcément, ça lui suffit amplement. L’un des hommes semble perplexe par l’explication, mais Luna ne laisse le temps à personne pour s’exprimer, elle tourne les talons et elle quitte les lieux sans demander son reste. Son départ, presque théâtral, laisse les hommes sans voix. « Waouh. Moi qui pensais que j’étais la seule Madonna dans la pièce, » ajoute soudainement le dragueur, toujours accroché à l’italien, ce qui fait rire la galerie, un temps. Même après ça, il ne semble pas avoir envie de quitter sa nouvelle proie. L'ambiance retombe. Milo est soudainement mal à l’aise par la situation – surtout parce qu’il a la désagréable impression de s’être moqué de tout le monde. « Désolé, j’pensais que ce serait plus drôle. » Qu’il finit par dire, embarrassé. C’est con, parce que ça partait vraiment bien. Il ne s’excuse que rarement de ses mauvaises plaisanteries mais pour le coup, il est un peu coincé et il n’a clairement pas envie de se prendre une raclée. Le groupe ne s’en soucie pourtant déjà plus. Ca leur est déjà arrivé, et contrairement à lui, ils avaient bien remarqué qu’il n’était pas entré dans ce bar pour la même « chose ». Ils cherchaient simplement à le titiller, histoire de voir comment ils s’en sortiraient. Et fallait avouer qu’il était plutôt rigolo. Sans rancune, qu’ils lui rétorquent, mais le dragueur s’autorise quand même à lui voler un baiser avant de le laisser partir avec une mine totalement horrifiée par ce qui vient de se passer. Okay, c’est décidé, il ne reverra surement pas la petite bande de sitôt – juste le temps pour lui de se remettre du cadeau qu’on lui a lancé (autant dire, une éternité). En contrepartie, quand on lui demande son numéro, il accepte volontiers de partager celui de Luna à la place du sien. A charge de revanche. Si elle avait joué le jeu, il n’aurait peut-être pas eu à gouter les lèvres du petit malin. Cette histoire, il s’en souviendra encore longtemps.

Heureusement, Luna n’a pas fui à l’autre bout du quartier. Elle est à l’extérieur, en pleine dégustation d’une cigarette, qu’elle tend à Milo automatiquement. Elle n’est pas si en colère, finalement, à moins qu’elle ait décidé de lui autoriser un dernier petit plaisir avant son exécution… ? Ce serait bien son genre. Il attend la sentence, mais Luna est soudainement moins bavarde. Il lâche un soupir en roulant des yeux. Ce n’est un secret pour personne. Il l’entend quinze fois par jour qu’il est con, et chez Luna, c’est presque une déclaration d’amour. Alors, il ne répond rien, et roule simplement des yeux. « Ouais, bah c’est pas toi qui viens de te faire bouffer la bouche par un mec. J’espère que t’es contente de toi. » Il a payé sa dette, non ? Pas la peine de lui rappeler comme son idée a été un véritable échec. Elle ajoute qu’elle ne viendra pas la prochaine fois. Vraiment ? Cette fois, un sourire sournois vient se dessiner sur ses lèvres bien malgré lui. « Est-ce que ça veut dire que la prochaine fois, tu répondras à mes appels ? » Non parce que cette plaisanterie ne serait jamais arrivée si elle avait tout simplement décroché. Ils ne seraient peut-être même pas devant ce bar gay à discuter. Ils seraient au resto, au cinéma, ou simplement devant la télé à se battre pour la dernière part de pizza. Lorsqu’elle défait son chignon, il remarque finalement la tenue inhabituelle qu’elle porte encore sur elle et ne peut s’empêcher de sourire de plus belle. Un sourire idiot, de celui qui se retient de rire comme un con. « Je sais, tu l’as déjà dit, » commence-t-il avant de lui lancer d’un regard ses vêtements. « Toi, par contre, j’avais jamais remarqué, mais tu fais très coincée. » Ils ont dû se demander ce qu’une fille de ce genre pouvait faire dans un bar aussi déluré. Lui-même se demande pourquoi est ce qu’elle a mis une tenue pareille pour le rejoindre à une soirée. Il prend une bouffée de sa cigarette, tente de retenir la blague, mais Milo et incapable de ne pouvoir se moquer de son costume un peu trop formel. « J’ai dû oublier de te le préciser, mais c’était pas une soirée déguisée. » Et ça le fait rire, en plus. Dommage qu’il ne connaisse pas si bien Londres, il aurait peut-être pu s’arranger pour l’amener dans une de ses fêtes costumées, ça aurait été l’occasion de la mêler à la foule et de s’amuser un peu.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 8 Juil 2015 - 14:05 par Invité
Camminare sopra il filo di un rasoio
luna & milo

« Ouais, bah c’est pas toi qui viens de te faire bouffer la bouche par un mec. J’espère que t’es contente de toi. » Luna pouffa de rire, recrachant des petits nuages de fumée par les narines par la même occasion. « Il y a une question que j’ai toujours voulu te poser », qu’elle répliqua en l’arrêtant par le bras. Un sourire goguenard aux lèvres, elle leva la tête vers son frère et demanda « Alors, ça fait quoi d’embrasser un garçon ? » Et voilà qu’elle manquait presque de partir toute seule dans un fou rire digne de ce nom. « Est-ce que ça veut dire que la prochaine fois, tu répondras à mes appels ? » La belle haussa un sourcil narquois. « C’était nul, tous tes messages. » Vraiment Luna ? « Bon, okay, c’était un peu drôle. Mais juste un peu. Le chauffeur de taxi a cru que t’étais mon amoureux que je venais de quitter. » Là-dessus, elle lui prend la main pour continuer à marcher. Rien à voir avec une possible relation amoureuse, elle faisait toujours ça avec Milo. Avec Achille aussi, mais à la base, l’habitude lui venait de l’Italien. C’était un geste qu’ils avaient depuis qu’ils étaient petits, et même en grandissant, ils ne s’en étaient pas défaits. Parfois ça portait à confusion, et plus d’une fois à Vérone, des petites mamies ayant connu Rachele, la mère biologique de Luna, leur avaient demandé s’ils étaient fiancés ou les avaient félicités pour leur joli couple. Quand Julian était venu lui rendre visite une semaine, le même phénomène s’était produit. En tous cas, ni Luna ni Milo n’avait eu le cœur de contredire leurs dires tant les vieilles femmes semblaient heureuses de ce qu’elles avançaient.
« Toi, par contre, j’avais jamais remarqué, mais tu fais très coincée. » Milo eut droit à un nouveau regard noir. Pendant une seconde, Luna s’inquiéta de ses sautes d’humeur impressionnantes. Elle était quand même pas enceinte, hein ? « J’ai dû oublier de te le préciser, mais c’était pas une soirée déguisée. » La jeune femme leva les yeux au ciel : qu’est-ce qu’ils avaient tous en ce moment à critiquer ses tenues vestimentaires ? Soit elle n’était pas assez bien habillée et elle ressemblait à une adolescente en pleine crise de rébellion, soit elle était trop bien habillée et elle avait l’air de sortir d’un cabinet d’avocat. « Tête d’endive. » Elle marmonna avant d’aspirer la dernière bouffée de sa cigarette et d’en écraser le mégot au sol. « T’as surtout oublié d’écouter ce que je t’ai répété au moins cinquante fois ce matin : j’étais en entretien d’embauche et essai à la NG aujourd’hui. » Ils continuèrent d’avancer un peu avant qu’elle n’ajoute : « Et pour ce que ça t’intéresse, je suis prise. Deux jours par semaine, tu vas devoir te passer de mon corps de rêve. » Son sourire taquin montrait bien qu’elle se moquait de lui. Mais après tout, elle n’avait pas spécialement envie de se retrouver deux jours par semaine avec une messagerie vocale surchargé d’appels tous plus bidons les uns que les autres. Elle lui proposa de passer commander chinois avant de rentrer, avant de se tourner vers lui, on ne peut plus sérieuse. « D’ailleurs, tu vas te décider à faire quelque chose de tes journées, à part glandouiller ? »
Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 21 Juil 2015 - 0:19 par Invité
Sa mésaventure semble la faire rire. Tant mieux, au moins, ça aura servi à quelque chose, parce qu’on ne peut pas en dire autant pour lui. Il a toujours le goût de ses lèvres dans la bouche et il risque de s’imprégner dans son esprit encore longtemps. A présent, il comprend mieux pourquoi est-ce qu’il aime autant les femmes. Leurs lèvres sont sucrées. Celles de l’homme qui lui a littéralement violé la bouche n’a rien de sexy. Sans parler de la manière dont il l’avait attrapé. C’était aussi maladroit que brutal. Il lève un sourcil, à la fois intrigué et perplexe par la soudaine interrogation qui germe dans l’esprit de sa frangine. Il s’attend à tout avec elle, de la question existentielle qui n’a rien à voir avec la conversation, à la blague un peu ratée qu’elle lâche avec un sourire moqueur. Faut croire qu’elle se met à son niveau. Il a pris l’habitude de la prendre comme une espèce de savant qui sait absolument tout sur l’univers qui les entoure. Plus jeunes, il lui arrivait souvent de se faufiler dans les couloirs pour la rejoindre dans son dortoir. Il venait s’échapper de ses draps pour s’emmitoufler dans les siens à chaque fois que quelque chose le trottait. Ca lui arrivait souvent, parce qu’il faisait parfois de l’insomnie qui l’amenait à se demander mille et une choses sur sa vie, comme celle des autres. Il pouvait passer des nuits entières à le faire. Il venait vers elle, alors qu’elle somnolait à moitié et au moment où elle s’y attendait le moins, il lui demandait si un canard avait conscience que c’était un canard, ou si les chiens avaient été programmés pour courir après les chats alors que ceux-ci ne leur avaient pourtant jamais rien fait. Mais cette fois, c’est Luna qui fait des siennes. Ce que ça fait d’embrasser un garçon ? Et en plus, ça a l’air de la faire mourir de rire, la petite. Pourtant, c’est une vraie question qui commence à le travailler. Il hausse des épaules. C’est bizarre. C’est comme embrasser une fille, sauf que c’est un garçon. Du coup, ce n’est pas vraiment quelque chose dont il raffole. Il ne le refera pas. Pas intentionnellement en tout cas. Ca le met un peu mal à l’aise, parce qu’il a du mal à s’imaginer que cet homme pourrait fantasmer d’une quelconque manière sur lui. « T’as déjà embrassé un mec, tu devrais le savoir, non ? » Qu’il répond en lui jetant un œil inquisiteur. Qu’elle ne fasse pas mine que c’est faux, il l’a déjà plusieurs prise la main dans le sac. Rien que l’histoire avec Julian, ce n’était pas très beau à voir, même si bon, il est plutôt cool en y réfléchissant un peu. « Alors, ça fait quoi à ton avis ? » Il lui pose la question, taquin, mais il n’a pas vraiment envie qu’elle lui réponde. Non parce que parler d’histoires d’amour avec Luna, merci, mais non merci. C’est déjà assez délicat d’en parler avec ses amis, alors sa sœur, bonjour la conversation super awkward. Il détourne son visage, reprend une bouffée de sa cigarette quand elle lui annonce que ses messages sont supers nuls. « T’y vas un peu fort, j’ai pris du temps à les faire, » répond-il, boudeur. Beaucoup de temps. Pratiquement une matinée. Rien que pour ça, il mériterait une médaille, ou un cookie, parce qu’une médaille, ça sert un peu à rien alors qu’un cookie, il pourra toujours le manger. Heureusement, elle vient bien vite reprendre ses paroles. Instinctivement, un sourire bienveillant vient s’installer sur ses lèvres lorsqu’elle lui prend la main. Ses gestes d’affection, minimes soient-ils, avaient toujours eu le don de le rassurer. Il avait l’impression que silencieusement, elle lui disait qu’ils seraient toujours ensemble, envers et contre tout. « Bon, c’est que j’ai été assez convaincant. Et qu’est-ce qu’il a dit ? Que tu faisais une grave erreur en m’abandonnant ? » Normal, tout le monde le penserait après avoir entendu les messages d’amoureux désespérés qu’il lui avait envoyé. Milo avait toujours eu le beau rôle dans leur pseudo-couple. Il lui suffisait de lancer un regard de chiens battus et on se mettait de son côté. On trouvait Luna cruelle avec lui ; lui qui ne voulait qu’être aimé par elle. Ca l’amusait d’en jouer. De faire mine qu’ils étaient ensemble, de ne contredire personne pour voir les réactions de ses copains et des autres en général. Et souvent, Luna ne disait rien, ne faisant que confirmer les doutes de certains. Au fond d’elle, Milo imaginait que ça devait tout autant l’amuser de tester leurs proches. Elle faisait mine que ça lui passait au-dessus de la tête, et lui lançait une insulte inventée de toute pièce, comme elle le fait au même moment alors qu’ils traversent la rue. Est-ce que sa tête ressemble vraiment à une tête d’endive ? Pas plus que sa tête (à elle) ressemble à un œuf. Tandis qu’il se perd dans sa réflexion, Luna continue en lui réexpliquant une énième fois le pourquoi de son costume vieillot. « Et c’est pour ça que t’es obligée de t’habiller comme si t’avais cinquante ans ? » Qu’il demande, perplexe. Mais dans quoi s’est-elle embarquée ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup de s’habiller ainsi ? Encore heureux qu’elle ait été prise, ça aurait été dommage de se trimballer avec de tels vêtements et ne rien gagner en retour. Il tapote doucement sa tête, un sourire jusqu’aux lèvres, comme lorsqu’il félicite Simba de ne pas être monté sur son lit sans son autorisation. « Mais eh, bravo ! Je suis fière de toi. » En voilà une bonne raison pour aller boire comme des trous. Ca le consolera à l’idée de ne pas la voir deux jours par semaine et de ne pouvoir l’emmerder pour mille et une excuses toutes faites. Elle préfère cela dit rentrer à la maison et passer une soirée tranquille. Sans surprise, il accepte avec volontiers (et sautille presque dans la rue comme un idiot) à sa proposition de manger chinois. Ca marche toujours pour l’amadouer que de lui parler de nourriture. C’est ce qu’elle fait toujours, avant d’en venir à la véritable question qu’elle souhaite lui poser. Il hausse des épaules. « J’sais pas. C’est l’été, faut s’amuser ! » Autant dire qu’il réfléchit encore à la perspective de rester enfermé pour gagner quelques livres. Il reste interdit quelques instants, tandis qu’ils traversent une nouvelle rue, avant qu’une idée lui vienne en tête. « Si je m’achète une caméra pour poster des vidéos sur internet, tu voudras bien être mon cobaye ? » Bah quoi, c’est déjà mieux que glander toute la journée… non ? Avant qu'elle ne réponde, il reprend : « Non mais attends avant de refuser, imagine qu'on devienne riches avec ces vidéos? Tu deviendrais une star, et grâce à moi ! » Il hoche plusieurs fois la tête vers elle, un grand sourire sur les lèvres, comme si ça aiderait Luna à assimiler l'idée et à appuyer dans son sens.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» @sailor.luna
» Focus on our lives ☼ Luna
» El Sol y la Luna ☼ Rikhea
» « Don't Disturb » __ Luna
» cellulare di luna

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-