≈ de bon matin (elsa)

ZOLA MONROE ≈ ELSA LANNISTER

Aujourd'hui, c'est une journée plutôt calme. Et pour une fois, l'alcool ne coule pas à flôt. Tu es là, sur le bord de la plage et tu t'es enfin décidé a te reprendre en main. Oui. Aussi étrange que cela puisse paraître, te réveiller encore saoul de la veille, t'as fais réaliser que ce n'est pas une vie d'être ainsi. Même en pensant comme ça, tu sais pertinemment que ce soir tu ressembleras encore à un déchet. C'est devenu ton quotidien, une habitude. Tu auras beau te mettre en tête que tu veux être quelqu'un de bien, quelqu'un de mieux, tu n'y arrivera jamais. C'est comme si on pouvait plus te changer. Même Kenzo ne pourrait peut-être pas y arriver finalement. Mais si c'est sa, alors tu ne la retrouveras jamais et rien que de l'imaginer, sa te détruit. Tu restes allongé dans le sable, seulement recouvert d'un jean. Ton tee-shirt a disparu, tu ne sais pas du tout ce que tu en a fais. Tu te redresses. Il n'y a personne sur cette petite plage. Tu te contente de regarder l'horizon. Ce bleu te fais presque mal aux yeux. Tu fronce les sourcils avant de te lever. Tapotant tes jambes et tes fesses pour laisser tomber le sable qui se collait sur tes vêtements. Tu attrapes ta veste qui traîne sur le sable. Tu finis par marcher, doucement et en direction de ton quartier. Tu t'apprêtes à rentrer à la coloc'. Oui, depuis peu, tu as fais une proposition de colocation. Tu as collé des demandes un peu sur tout les panneaux d'affichages de la ville jusqu'à ce qu'une certaine Elsa vienne se manifester. Elle est la première à entrer dans l'appartement suivis de trois autres personnes. Bref, depuis, tu vis avec ses personnes là. Tu t'entends plus ou moins bien avec chacun. Enfin, il n'y a aucun problème. Tu ne supportait plus de vivre tout seul dans ce grand appartement. Depuis le départ de Kenzo, tu n'y avais jamais vraiment remis les pieds si ce n'est que pour dormir et te laver. Forcément. Depuis que ce petit peuple demeure avec toi, tu te sens largement mieux dans cet endroit. Après avoir marcher un long moment, tu arrives enfin à ton domicile. Tu rentres et tu t’aperçois qu'il y a qu'Elsa. Tu te contentes d'afficher un sourire. Elle est au courant de ta débauche. Elle sait que tu rentres tous les jours à la même heure – cet-à-dire sept heures du matin – encore saoul de la veille. Elsa est une très bonne copine et dans tout les domaines … Elle est là, assise près du comptoir. Elle te regarde comme si elle allait te demander des comptes. Tu souris. « Pourquoi tu me regardes comme ça ? » demandes-tu en t'approchant d'elle. Tu l'embrasse délicatement sur la joue avant de jeter ta veste sur le canapé. « Je vais prendre une douche. » dis-tu ensuite avant de te rendre dans ta chambre. Les autres ne sont pas là, sûrement partit en soirée eux-aussi. Tu files dans la douche. Une bonne douche ne fais pas de mal, bien au contraire. Tu finis par en sortir un quart d'heure après, tout beau, tout propre. T'as faim. Alors tu retournes dans la cuisine, seulement vêtue de ta serviette de bain. Elsa est toujours là, en train de lire apparemment. « Tu lis quoi ? » demandes-tu curieusement, avant d'attraper le paquet de corn-flakes. Tu te prépares un bol et tu t'installes près d'elle. En enfournant une première cuillère dans ta bouche.

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CODES LITTLE WOLF.

early morning

zola monroe & elsa lannister

“more, give me more. if i had a heart i could love you. if i had a voice i'd sing” ✻✻✻ « Je suis désolée monsieur O'Connell, ça ne va pas être possible. C'était défini dans les termes du contrat que vous a fait signer mon patron. » Irritée, pressée et légèrement en colère, Elsa tire sur les bas de sa jupe afin de la remettre en place tandis que son client, alors posté derrière elle, l'attirait vers lui par les hanches. Il était en train de lui demander quelque chose qu'elle ne ferait jamais. Et certainement pas avec un client ! C'était la première fois qu'elle avait à faire à lui, et elle avait du gérer déjà quelques crises existentielles de colère. Il l'avait prise pour ce qu'elle n'était pas plusieurs fois dans la soirée, et là, c'était la fois de trop. Sachant pertinemment qu'elle ne serait jamais assez forte physiquement pour s'en dépatouiller, elle décida de ruser pour se détacher du monsieur. Elle finit par s'extirper de ses doigts boudinés qui étaient déjà parvenus à lui faire des marques sur les bras. Prenant son chèque d'une main, et ses affaires de l'autre, la blonde s'enfuis presque en courant, attrapant un taxi au passage.
C'était le milieu de la nuit, mais elle n'était pas fatiguée, et elle avait besoin de décompresser. Elle se dirigea donc vers le lac, où elle s'installa, les pieds dans l'eau, s'allumant une cigarette. Elle y passa une ou deux heures, à réfléchir et respirer le plus calmement possible. On ne pouvait pas dire qu'elle aimait vraiment son boulot, mais des fois, elle y prenait un certain plaisir. Par contre, lorsqu'il s'agissait de clients comme ceux-là, il lui arrivait d'avoir un peu peur. Le tout était de ne pas le montrer, et de jouer la subtilité afin que rien ne dérape. Cela la fatiguait, et elle avait souvent envie d'en discuter avec quelqu'un, de vider son sac. Le problème étant que les personnes qui auraient été le plus à même de l'aider, ne savait pas ce qu'elle faisait précisément. Elle se débrouillait donc la plupart du temps seule.

Après ce petit moment seule, Elsa rentra à l’appartement, se prendre une douche et s’allonger quelques heures dans son lit.
Quand elle se réveilla, l’appartement était toujours vide. C’était un peu exceptionnel, et elle décida donc d’en profiter. Enfilant un vieux t-shirt trop large par-dessus sa culotte, la jeune femme se rendit à la cuisine, se faire un capuccino. Après à peine 30 minutes de tranquillité à lire des conneries sur les réseaux sociaux, la jeune femme entant la porte s’ouvrir, et voit le visage benêt de son colocataire lui sourire. Elle savait parfaitement ce qu’il avait fait de sa nuit, c’était tous les jours la même chose. Il ne portait qu’un pantalon sur lui, et des traces étranges recouvraient sa face. Alors qu’Elsa le dévisageait avec un air dépourvu de tout jugement et de toute expression, le jeune homme lui demande ce qu’elle lui veut. Il vient ensuite lui donner un baiser sur la joue avant d’annoncer qu’il part à la douche. « C’est une bonne idée ! Et surtout, n’oublie pas de te brosser les dents ! » Il avait beau lui faire un chouilla pitié, elle l’aimait beaucoup. Et ses petits bisous lui faisaient toujours quelque chose. Elle décida tout de même de prendre un chewing-gum elle-même, pensant effacer de son odorat le goût que lui avait donné l’haleine de Zola, entreprenant de faire éclater des bulles. Cela lui permettait de déstresser, entre deux éclats de rire provoquait par des articles idiots.

Le jeune homme revient un quart d’heure plus tard, uniquement vêtue d’une serviette de bain. Décidemment il était légèrement exhibitionniste. Mais cela permettait à la jeune femme d’admirer son corps athlétique, ainsi que ses tatouages qu’elle trouvait particulièrement sexy.
Tandis qu’il se servait des céréales, il lui demanda ce qu’elle était en train de lire. « Des articles à la con sur min fils d’actualités.. Tu savais que si on retient ses pets pendant 7 ans, on a l’énergie d’une bombe atomique dans le ventre ? » Elle pointait du doigt la tablette qu’elle tenait entre les mains, avant de fermer l’application pour en ouvrir une autre : Clash Of Clan. Après avoir ramassé soigneusement ses réserves en or et en elixir, la jeune femme lève la tête vers son colocataire. « T’as encore passé une nuit agitée ? » Puis elle fit mine de se concentrer sur son jeu, toujours en faisait éclater ses bulles.

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CODES © LITTLE WOLF.

ZOLA MONROE ≈ ELSA LANNISTER

Une soirée de plus dans mon palmarès, une cuite de plus également. Si je devais me trouver une autre occupation que ses soirées là, je pense que je resterai sur mon canapé ou dans mon lit à me lamenter sur mon sort. Je suis tellement malheureux que la seule manière pour moi de ne pas souffrir est justement d'oublier. En me rendant à toute ses soirées, j'oublie mes problèmes le temps d'une nuit. En général, je passe mon après-midi a dormir. Donc j'y pense également moins. La vie est tellement compliqué, je suis tellement compliqué. Que faire d'autre sincèrement ? Je suis a bout de nerf, je sature. J'aimerais – au plus profond de mon cœur – faire autre chose de ma vie. Reprendre le boulot avec mon père dans son garage automobile ou même dans sa concession. Je ne sais pas pourquoi je ne m'y remet pas. Peut-être que je n'y arrive pas tout simplement. Elsa me fait assez la morale d'ailleurs. Ce qui est sur, c'est que j'ai toujours les moyens de payer ma part du loyer. Donc tant que sa, sa roule, il n'y aucun problème. Je file donc sous la douche après la réflexion de mon amie. Sans oublier de me laver les dents comme elle me la demander. Forcément. Et puis, même si elle ne m'aurait pas fait la remarque, je l'aurais fais tout de même. L'alcool sa rend vraiment une mauvaise haleine. Une fois sous la douche, je pense. Je pense a tellement de chose que se serait difficile de vous énoncer tous les sujets. Forcément dans le lot, il y a Kenzo. La femme de ma vie. La mère de mon bébé décédé, mon ex. C'est tellement compliqué entre nous. Si seulement tout pouvait redevenir comme avant. Je pense aussi à Lexie. Ma meilleure amie. Elle est amoureuse de moi. Je le sais, je le ressens. Même si elle ne me dit rien, je le vois. Je ne suis pas débile non plus. Quand je vais la voir, j'ai tellement peur qu'elle s'attache encore un peu plus. Ce n'est pas du tout ce que je veux. Je l'aime énormément, on couche ensemble, on se tient compagnie et on se soutient, mais malgré ça, je ne vois rien de plus avec elle. C'est Kenzo celle que j'aime.

Un quart d'heure plus tard, je retourne près d'Elsa. Je ne l'avais pas vu depuis deux jours. A ce demander pourquoi … Je sors trop, tout bêtement. Parfois, j'en oublie même que j'ai un logement. Il m'est arriver plusieurs fois de dormir sur un banc dans un parc. Encore la veille, j'ai dormi sur la plage. C'est pour dire. Je lui demande bien poliment ce qu'elle lit et me répond qu'elle lit des articles à la con sur son fil d'actualité. Puis me demande si j'étais au courant que si on retenait un pet pendant sept ans sa avait l'effet d'une bombe atomique. Bizarrement, non, je n'étais pas au courant. « Et celui qui a testé cette expérience il est mort j'imagine ? » demandais-je en rigolant. Non, mais franchement ? Retenir un pet pendant sept ans ? Qui peut être aussi con pour tenter cette expérience ? Je finis par enfournée une cuillère de mes céréales dans la bouche tout en la regardant faire ses petites affaires sur sa tablette. Par la suite, elle me demande si j'ai encore passé une nuit agitée. Forcément, je devais m'attendre à cette question. Je tire une petite grimace. « Ouais, j'ai encore prit la cuite du siècle. J'étais tellement mal que j'en ai vomis mes tripes. Épis, j'ai défoncé un gars. Il m'a provoquer, je pouvais pas ne pas lui rentrer dans le lard. » soufflais-je simplement. D'où les marques sur mes phalanges. Ce genre de chose pourrait me nuire plus tard. Il faut que je fasse attention. Je pourrais finir en taule s'il porte plainte. Mais bon, je ne me souviens pas non plus de l'avoir défigurer. Il a sûrement du prendre juste deux trois coup de poing. Rien de méchant quoi. « Je sais ce que tu va me dire, mais j'y suis pour rien. » dis-je en baissant les yeux dans mon bol. Je mange une nouvelle cuillère tout en lisant ce qui est inscrit au dos de la boite.

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CODES LITTLE WOLF.