"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici everything can be bought. love, art, earth, you, me. especially me. (cole) 2979874845 everything can be bought. love, art, earth, you, me. especially me. (cole) 1973890357


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() message posté Lun 13 Juil 2015 - 19:19 par Invité
Elle s'est réveillée ce matin-là, avec une nouvelle idée en tête : faire du sport. Quand on connait le penchant de Danny pour le sport, cette idée ressemble à une grosse blague. Tout le monde le sait, Danielle Callaghan n'est pas une amoureuse du sport, elle est amoureuse des sportifs. Avant de s'en lasser. Après tout, pour la jeune femme, grimper trois marches, porter une bouteille d'un litre ou regarder quelqu'un taper dans un ballon à la télé, ça l'épuise. Alors, se rendre à la salle de gym ressemble à un miracle. C'est en voyant son frère, revenir l'autre soir, avec son énorme sac de taekwondo, que l'idée a commencé à germer dans son petit esprit. Il fallait entretenir son corps de rêve maintenant qu'elle ne courait plus à droite et à gauche à travers le monde. Elle a toujours été, comme sa petite sœur Andy, la plante verte sur les terrains de sport, dont personne ne voulait jamais dans l'équipe. On la considérait comme un fléau qui réussissait à s'assommer toute seule avec la balle. Mais elle s'en fiche. Ici, personne ne sait qu'elle est nulle. Alors, forcément, elle ressort du vestiaire comme une conquérante avec sa tenue de guerrière – autrement dit, sa tenue de sport : un short noir, des baskets blanches, des chaussettes roses, un bandeau rose, et un t-shirt avec un p'tit chat, où il est inscrit dessus "j'aime les chats", qu'elle trouve trop cute. Elle finit par rentrer dans l'immense salle de gym, un peu craintive en voyant une vingtaine de personne transpirer et souffrir le martyr. Tout ça dans la joie et la bonne humeur. Habituellement, son sport favori consiste à s'installer dans le canapé de Walt pour regarder avec lui un match de foot. Voir des hommes courir, ça fatigue. Et accessoirement, ça donne faim. Elle passe son temps à leur trouver un certain courage pour galoper après un ballon et apprécie réellement voir des hommes canons faire du sport. Elle erre entre les instruments de torture tout en consultant le dépliant de la salle de gym. Il regroupe la liste des différents sports proposés. Elle en raye certains très rapidement comme le ping-pong, la natation ou la boxe. Elle passerait probablement son temps à ramasser la balle ou à se faire taper dessus sans réagir. Et nager impliquerait une séance complète de coiffure après. Le chlore, c'est très mauvais pour les cheveux. La tête plongée dans son papier, elle fonce contre le torse d'un sportif, plein de muscles et plein de sueur avant de battre des cils et de bafouiller quelques excuses. Dommage, c'est pas le coup de foudre. Elle s'imagine parfaitement la scène retransmis sur grand écran avec Sandra Bullock dans son rôle et une musique de James Blunt pour la bande originale. L'homme s'installe sur le petit banc d'une machine tout en prenant de ses nouvelles. Danny se contente de gigoter la tête et de lever son pouce pour lui indiquer que ouais, tout va bien. Elle a peut-être perdu l'usage de la parole en se cognant. Elle pose alors sur un banc sa gourde, un beignet et une barre de chocolat. Sans même réfléchir, elle prend place sur le premier vélo à portée de main et admire le beau sportif commencer sa séance de musculation. Le vélo, c'est une machine créée par le diable mais Danny commence à pédaler tout en observant la gent masculine transpirer devant ses yeux. C'est une agréable distraction qu'elle considère toujours comme le meilleur des sports. Après dix minutes à mouliner – véritable enfer pour la jeune femme – elle décide de changer de machine en voyant qu'un tapis de course se libère. Sauf qu'une autre activité attire toute son attention. Le mur d'escalade. Elle n'a aucune envie d'essayer, c'est l'homme qui s'attache, près à grimper, qui l'intéresse. Parce qu'elle est persuadée, le temps d'une minute, de l'avoir déjà vu dans un film. Faudrait qu'elle consulte Google mais elle a laissé son portable dans son casier. Elle le toise, silencieuse, avant de replacer son visage dans un autre contexte. Dans un autre pays, dans une autre ville, dans un autre endroit. Cal. Cole. Connor. Un prénom qui commence par un C. Le type qui sauve les pingouins et avec qui, accessoirement, elle s'est mariée. Son ancien amour. C'est trop bizarre. Elle ne sait même pas si c'est normal de le rencontrer ici. Sûrement pas. Cole, voilà, c'est son prénom. Elle jette un coup d'œil dans son dos, pensant que c'est carrément un coup monté. Elle s'approche, resserrant sa poigne autour de sa gourde rose bonbon. Couleur assortie à son vernis. Elle en a fait exprès d'associer les deux. C'est plus mignon. Elle sait pas trop s'il compte grimper à nouveau au mur ou arrêter, alors Danny décide d'intervenir et de s'interposer entre lui et le mur, beignet à la main. « Je peux grimper en même temps que toi ? » Surtout qu'il y a trois murs à disposition. Si sa vie était une sitcom, tout le public aurait éclaté de rire après cette réplique. Elle se voit déjà avec une cheville cassée et son frère qui débarque pour venir la récupérer. Elle lui adresse un grand sourire, pas du tout crédible avec sa viennoiserie dans la main. Sportive en mousse. La dernière fois qu'ils se sont vus, elle se souvient qu'il partait faire un tour sur un radeau pour sauver des poissons. C'est vieux de sept ans, impossible qu'il se souvienne d'elle. « Danny. Amsterdam. Tu me replaces ? »
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() message posté Mar 14 Juil 2015 - 12:03 par Invité
Sa vie n'est pas vraiment palpitante ces derniers temps : Un peu de sport, quelques trucs d'écolos que personne dans son entourage ne semble comprendre et passer beaucoup de temps avec son filleul. Il avait des mois d'absence à rattraper auprès du petit garçon, puis il n'était jamais à court d'une connerie à lui apprendre dès qu'Hazel avait le dos tourné. Même s'il s'ennuyait un peu par moment, il profitait de chaque instant de liberté après avoir passé six mois derrière des barreaux. Il ne se refusait rien depuis sa sortie de prison et il avait un peu forcé sur son péché mignon alias les bonbons. Il avait pris un peu de poids et Jacob avait tendance à prendre exemple sur lui en réclamant des bonbons à toutes les heures de la journée. Sa grande consommation ne posait pas de problèmes lorsqu'il pratiquait du sport en permanence, entre son emploi de cascadeur et ses loisirs comme le parkour, il y avait largement de quoi dépenser des calories. Sauf qu'il avait perdu en muscle pendant son incarcération et que ces activités lui étaient impossibles pour le moment. Alors, il devait se coltiner la salle de sport, l'endroit qu'il déteste par-dessus tout. Simplement parce que pour lui, le sport doit être pratiqué à l'extérieur. C'est pourquoi il court toujours jusqu'à la salle de sport en guise d'échauffement, de toute façon, il trouve stupide de courir sur un tapis à l'intérieur, alors qu'on peut courir n'importe où à l'extérieur. Il regrette un peu de vivre dans une grande métropole qui n'ait pas plus d'espace naturel. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour pouvoir courir en dans une forêt, les pieds dans la gadoue. Toutefois, il doit se contenter du bitume londonien qui le mène jusqu'au complexe sportif où il a ses habitudes. Lorsqu'il pénètre dans la salle de musculation où il commence toujours sa routine, il est obligé de s'exaspérer devant les types qui s'y trouvent. Les mecs méga body-bulder qui passent leurs temps dans une salle de sport pour avoir des muscles immondes et qui sont obligés de se payer des séances d'UV pour faire croire qu'ils voient la lueur du jour. Surtout qu'à côté, Cole avait vraiment l'air d'un gringalet, mais il s'en fichait un peu. S'il était là c'était uniquement pour se remuscler assez que ses bras soient assez forts pour porter le poids de son corps lorsqu'il escalade des bâtiments ou lors d'une cascade. Alors, il commence par quelques exercices de musculation sur ce qui ressemble à des machines de torture tout en observant ce qui se passe autour de lui. Certains ont l'air de prendre leurs entraînements beaucoup trop au sérieux tellement ils ont l'air dans leur monde. Une fois ses exercices habituels effectués, Cole s'autorise son petit kiffe quotidien, une petite session d'escalade. Bon il s'agit simplement d'un mur d'intérieur, bien loin de ce qu'il aime faire d'habitude, mais il doit s'en contenter. En arrivant, il constate que pour le moment personne n'est dans les parages et que donc personne ne va le soûler pour qu'il s'équipe et se fasse assurer par quelqu'un. Ce n'était pas un mur de cinq mètres de haut qui lui faisait peur, surtout qu'il ne lui faut que quelques secondes pour atteindre le haut. Comme quoi, certaines choses ne s'oublient pas, même après plusieurs mois sans pratiquer. Il n'aime pas la sensation d'être attaché car il a l'impression que sa capacité de mouvement est limité, c'était d'ailleurs pour ça qu'il avait délaissé l'escalade classique pour l'adrénaline du parkour. Puis finalement, un homme un peu menaçant vient le réprimander pour lui dire de s'attacher et malgré que ça l'ennuie profondément, Cole ne peut que s'exécuter. Au bout de quelques minutes, Cole met finalement un pied à terre pour reprendre son souffle, c'était épuisant de monter uniquement à la force des bras. Soudain, quelqu'un vient se glisser devant lui et il a un mouvement de recul. « Je peux grimper en même temps que toi ? ». Ce n'est pas seulement la voix, mais également le visage sur lequel il s'attarde qui le ramène des années en arrière. Danny, celle qu'il avait épousé sur un coup de tête. Il avait été fou amoureux d'elle, fou à se marier juste pour rire. Il avait pensé à elle parfois, souvent même. Lorsque les gens essayaient d'engager la conversation avec lui en prison ou sur un bateau de greenpeace et qu'on lui demandait s'il était marié. Il ne savait jamais quoi trop répondre, s'emmêlant avec un "non" "oui" "c'est compliqué" digne des pires statuts facebook. Il cligne des yeux surpris de la voir soudainement apparaître devant lui. Pour lui, elle était associée à Amsterdam, elle se limitait à cet espace géographique et elle n'avait aucune raison de se retrouver devant lui à Londres. « Danny. Amsterdam. Tu me replaces ? ». Elle affiche un grand sourire, alors Cole en fait de même. Il est bien tenté de lui faire croire qu'il n'a aucun souvenirs d'elle, mais il n'est pas si cruel que ça. Après tout, c'était lui qui l'avait planté pour partir sauver des baleines et ils s'étaient quittés en bons termes dans son souvenir. « Danny. Tout ce qui est à toi est à moi, je me rappelle très bien. ». Alliant le geste à la parole, il s'empare du beignet qu'elle tient à la main pour prendre un croc dedans et de mâcher avec frénésie amplifiant volontairement ses gestes. Cole était confronté à des situations beaucoup plus stressantes, ce n'était pas revoir sa femme après sept ans qui allait lui faire perdre son calme légendaire. Il lui remet le beignet dans les mains en grimaçant un peu. « Je préfère à la pomme, t'aurais pu t'en rappeler quand même... ». Il lui adresse un petit sourire en coin taquin avant de s'attarder une seconde sur son accoutrement et il doit se retenir pour ne pas exploser de rire et se foutre royalement de sa gueule en face à face. Elle ressemblait plus à une nana qui s'est habillée n'importe comment le dimanche parce qu'elle ne comptait pas sortir, qu'à une pratiquante de sport assidue. « Alors, comme ça tu veux t'essayer à l'escalade ? ». Si ses souvenirs étaient bons, elle n'avait jamais été disposée à le suivre dans quoi que ce soit de sportif lorsqu'ils avaient été ensemble.
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() message posté Mar 14 Juil 2015 - 21:55 par Invité
En y réfléchissant, elle ne sait même pas pourquoi elle vient lui parler. Elle avait parfois pensé à lui, mais jamais au point de souhaiter le revoir. Après tout, ils se sont quittés sept ans plus tôt, comme ça, en prenant ni la décision de se rappeler ou de divorcer. Par réflexe, son regard se braque sur sa main gauche. Aussi nue que son propre annulaire gauche. Elle se rappelle qu'à l'époque, ils s'étaient mariés, perchés à des kilomètres au-dessus de la réalité, trop stones pour avoir conscience de ce qu'ils allaient vraiment faire. Mais elle se rappelle aussi l'avoir aimé, comme une folle, complètement amoureuse de ce tout ce qu'il pouvait dire ou faire. Il aurait pu lui parler pendant des heures de la forêt amazonienne ou des baleines qu'elle buvait ses paroles et éprouvait tout l'amour du monde pour lui. Et un jour, plus rien, la jolie bulle avait éclaté et Danielle avait eu d'autres envies. Ce besoin irrationnel de voyager avait repris le dessus sur son amour pour Cole. Elle avait vu, dans son départ pour la mer, une porte de sortie. « Danny. Tout ce qui est à toi est à moi, je me rappelle très bien. » Elle est un peu trop surprise par son approche pour réussir à lui reprendre son beignet. Après plusieurs secondes à l'observer sans rien dire, elle pose ses poings sur ses hanches, affichant une moue choquée. Très très choquée. Son air menaçant ne trompe personne, elle est terriblement mauvaise pour réprimander les gens. Elle gueule souvent mais ça fait plus rire que pleurer. « Jusqu'à ce que la mort nous sépare. Bla bla bla... » Elle aussi, elle se rappelle très bien. De leur mariage soudain, de son amour pour lui, de leur histoire intense mais trop courte. Elle roule des yeux et reprend volontiers la viennoiserie qu'il lui redonne après en avoir mangé un morceau. « Je préfère à la pomme, t'aurais pu t'en rappeler quand même... » Elle fixe son sourire une seconde, amusée et pas du tout désolée. Il est un peu gonflé, il en a quand même mangé un gros bout. Elle croque à son tour dans son beignet, haussant les épaules tout en mâchant. « Tu devrais savoir que je prends toujours mes beignets à l'abricot. Il y a moins de calories dans ce fruit, je tiens à garder ma ligne. » Elle avait consulté la liste des fruits sur Google un jour et depuis elle ne prenait ses beignets uniquement qu'avec ce fruit orange. Cette jolie attention ne servait qu'à lui donner bonne conscience lorsqu'elle dévorait chaque jour un nouveau beignet plein de sucre. Garder sa silhouette intact n'a jamais été l'une de ses préoccupations. Sauf depuis son retour à Londres et son arrêt presque radical d'activité physique. Pendant des années, elle avait eu l'habitude de bouger tous les jours pour visiter et parcourir le globe. Elle sait que son corps n'apprécie pas de s'offrir autant de repos et le joli kilos que ses cuisses se sont offertes depuis janvier le lui rappelle. « Alors, comme ça tu veux t'essayer à l'escalade ? » Elle tourne un regard fatigué vers le mur immense qui se trouve dans son dos. A vrai dire, il lui avait souvent parlé de son amour pour l'escalade et de ses acrobaties dans la ville mais Danny ne s'y était jamais essayée. Son seul exploit en escalade remontait il y a une semaine lorsque sa mère voulait attraper un paquet de céréales en haut d'une étagère. Danielle avait réussi à grimper sur le meuble sans l'aide d'une chaise, ni de personne et s'était fièrement emparée de la boîte. « Ça semble t'étonner. Si j'arrive la première en haut, je te laisse l'honneur de m'offrir un autre beignet. Mon mari n'oserait pas me refuser ça, si ? » Nouveau grand sourire. Elle a appris mille et une techniques pour se faire offrir de la nourriture au cours de ses voyages. Sans un sou, il fallait trouver toutes les astuces possibles pour ne pas rester le ventre vide. Alors qu'elle engloutit la fin du beignet, elle fait signe à l'homme qui surveille ce sport de lui donner de quoi s'attacher. C'est normal que Cole s'en étonne, elle n'a jamais été d'accord pour le suivre dans tout ce qui avait un rapport de près ou de loin avec le sport. En revenant aux côtés de celui-ci, elle lui adresse un grand sourire, trop fière de le défier sur son propre terrain. « Je suis étonnée que tu n'aies jamais cherché à me retrouver. Tu sais, pour divorcer. » Elle lève sa main gauche, puis se place correctement devant le mur. « Parce que, tu avais quoi... Vingt-cinq ? Vingt-six ans quand ça s'est passé ? Tu dois être super vieux maintenant, si tu veux te remarier. » En vérité, elle non plus n'a jamais cherché à savoir où il se trouvait et la question du mariage n'est pas revenue dans sa vie depuis qu'ils s'étaient dit oui. Sans même prendre le temps de lui demander s'il est prêt, elle commence à monter au mur, avec toute la difficulté du monde.
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() message posté Lun 20 Juil 2015 - 15:49 par Invité
C'est étrange de l'avoir devant lui maintenant, surtout qu'il n'a pratiquement que des souvenirs heureux en sa compagnie. Comme à chaque fois qu'il disait les mots « ma femme » lorsqu'il était stone et qu'il se mettait à rigoler de façon incontrôlable. Chez lui le mariage et fonder une famille n'avaient jamais été un but majeur de sa vie, pas plus qu'il ne considérait le mariage comme sacré. Il n'avait eu aucun mal à reprendre sa vie comme avant, sans se soucier de la paperasse et de prendre la peine de divorcer. Surtout qu'il avait eu une vie plutôt mouvementée par la suite, tout comme Danny qui lui avait dit reprendre ses voyages. Alors, ça lui avait paru normal de ne pas chercher à la recontacter et de poursuivre sa vie en célibataire. Il s'attendait plus à recevoir des papiers d'un avocat un jour, lui annonçant qu'elle souhaitait obtenir le divorce, que de tomber sur elle dans une salle de sport londonienne. Après tout, il aurait pu s'y attendre, s'il se rappelait bien sa famille était d'origine londonienne et elle avait grandi ici. Le plus étonnant était sans doute la présence de l'australien à Londres. « Ça semble t'étonner. Si j'arrive la première en haut, je te laisse l'honneur de m'offrir un autre beignet. Mon mari n'oserait pas me refuser ça, si ? ». Effectivement, ça simple présence dans une salle de sport était étonnante, mais il était probable qu'elle est changée depuis le temps. Cole lève presque les yeux au ciel quand elle utilise le terme mari, cela faisait bien longtemps qu'il n'était plus ça pour elle, bien qu'un bout de papier dise le contraire. Surtout qu'elle utilisait son titre uniquement pour obtenir de la nourriture, il n'allait pas s'en plaindre après tout, quand il voyait certaines de ses connaissances avec des femmes qui coûtent beaucoup plus chères que cela. « Je suis étonnée que tu n'aies jamais cherché à me retrouver. Tu sais, pour divorcer. ». Elle a le don pour passer du coq à l'âne, passant du mari au divorce en l'espace de quelques secondes. « Parce que, tu avais quoi... Vingt-cinq ? Vingt-six ans quand ça s'est passé ? Tu dois être super vieux maintenant, si tu veux te remarier. ». Aucune de ses relations depuis n'avaient été assez sérieuses pour aboutir au mariage et ses constants départs à l'étranger rendaient assez difficile le maintien d'une relation stable. Le fait d'être marié n'avait strictement rien changé à sa vie, jusqu'à ce qu'il rende visite à ses grands-parents en sortant de prison. En plus de sa sœur qui vivait à Londres, ses grands-parents maternelles vivaient également en Angleterre. Ils lui avaient dépanné un peu d'argent, histoire de se remettre sur pied, mais surtout ils l'avaient relancé sur l'éternel question des arrières petits-enfants. C'est à cette occasion que ses grands-parents l'avaient informé qu'ils donneraient 100 000 euros à chacun de leurs petits-enfants pour leur mariage. Sous le choc, Cole avait laissé échappé qu'il était déjà marié. Il s'était alors fait bombarder de questions et il avait dû inventer une histoire à dormir debout, parce que ses grands-parents étaient un peu trop vieux jeux pour accepter un mariage sur un coup de tête il y a plusieurs années. Impossible qu'il ne laisse passer l'occasion d'empocher 100 000 euros, surtout quand il avait pensé à tout ce qu'il pourrait faire pour l'environnement avec une somme pareille. Tout semblait parfait, jusqu'à ce que ses grands-parents demandent à rencontrer l'heureuse élue, tous ses rêves s'étaient écroulées soudainement. Il s'était résigné à leur annoncer son divorce fictif la prochaine fois qu'il irait les voir dans un ou deux ans. Cole observe Danny qui a déjà commencé à grimper, mais ne bouge pas d'un centimètre, profitant de la vue de son fessier qu'elle lui offre. Puis à la vitesse où elle grimpe, il l'aura bien rattrapé en quelques secondes même pas. Après s'être bien rincé l'œil, il finit par se lancer à sa poursuite. Une fois à sa hauteur, il stoppe son ascension et tourne la tête vers elle pour la narguer un peu. « Je crois pas que ce soit très bon pour toi les beignets, tu te traînes un peu, je pense que j'aurai la conscience plus tranquille si je t'offrais une salade... ». Même s'il pourrait clairement remporter la victoire sans aucun problème, il se contente de rester à sa hauteur pour l'encourager. « Allez allez du nerf, une main après l'autre. ». Il doit être plus frustrant qu'autre chose, avec ses mouvements fluides. Grimper simple tellement facile quand il s'agit de lui, alors que Danny est beaucoup plus en peine ce qui ne manque pas de faire rire Cole. Après tout, c'était elle qui avait choisi de le défier sur son terrain de prédilection. Puis finalement, ils arrivent en haut au niveau de la dernière prise et Cole lui laisse la victoire avec un grand sourire. « Les dames d'abord. ». Tandis qu'il dit ça, il se laisse retomber vers le sol à la même vitesse qu'il avait monté la première partie du mur pour la rattraper. Il attend fièrement en bas qu'elle prenne le temps de descendre. Il prend quelques secondes pour réfléchir à comment il pourrait aborder le sujet du divorce et surtout de l'histoire avec ses grands-parents. C'était le destin qu'il recroise Danny maintenant, un mois après avoir appris qu'il pouvait potentiellement toucher le jackpot. « Dit qu'est-ce que tu dirais de 5000 euros comme cadeau de divorce ? ». Il ne voyait pas comment il pouvait réussir à la convaincre de marcher dans son plan, sans lui proposer une part du gâteau.
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() message posté Mer 22 Juil 2015 - 10:04 par Invité
Elle sent son regard désagréable dans son dos, persuadée qu'il passe plus de temps à la reluquer qu'à réellement prendre cette petite compétition au sérieux. « Je crois pas que ce soit très bon pour toi les beignets, tu te traînes un peu, je pense que j'aurai la conscience plus tranquille si je t'offrais une salade... » Il est déjà à sa hauteur quand il dit ça, tout content de lui. Pas étonnant, l'escalade, c'est son domaine. Elle essaie de tordre un peu le cou pour observer sa silhouette, mais elle ne s'est jamais trouvée vraiment grosse. « Allez allez du nerf, une main après l'autre. » Elle grogne un peu en constatant avec lassitude qu'elle est loin d'être une excellente sportive. L'une des plus mauvaises en y réfléchissant. Ça n'a pas changé depuis la dernière fois qu'ils se sont vus. Et Cole semble fièrement l'avoir remarqué. Une salade, elle eut envie de lui répondre qu'elle n'était pas un lapin. Mais par pur fierté, elle se contente d'agripper une nouvelle prise pour continuer son escalade. Ascension difficile, elle a du mal à comprendre ce qui peut plaire à Cole dans ce sport. A vrai dire, Danny se demande ce qui peut plaire dans chacun des sports qui existent. Malgré son agacement, elle s'applique à suivre les petits ordres que lui donne le jeune homme. Bizarrement, elle s'embrouille moins avec ses pieds et ses mains, maintenant qu'elle se contente de faire un geste après l'autre. Malgré un rythme digne d'un escargot, elle parvient à atteindre le haut du mur. Cole aurait pu largement remporter la manche et redescendre depuis longtemps. Mais il fait soudainement preuve de galanterie ce qui étonne Danny. Elle l'interroge du regard pour voir s'il est sérieux. Ça lui fait un beignet gratis, c'est tout ce qu'elle constate. Ils se sont peut-être quittés en bons termes, sans cris, ni larme ou d'assiette cassée mais ils ne sont pas pour autant des amis. Elle l'observe se laisser tomber jusqu'au sol, s'autorisant un sourire, flattée qu'il lui offre la victoire, aussi ridicule et inutile soit-elle. Pour l'honneur, Danny touche la dernière prise du bout des doigts pour officialiser sa mini réussite. Ce qui est parfaitement idiot puisqu'il l'a volontairement laissé gagner. La descente est aussi difficile que la montée, l'anglaise est terrifiée à l'idée de se jeter dans le vide de cette manière. Elle le fait quand même, tout en fermant les yeux. « Dit qu'est-ce que tu dirais de 5000 euros comme cadeau de divorce ? » Aussitôt ses pieds touchent le sol, aussitôt son regard se braque sur Cole alors qu'elle manque de s'effondrer. Descendre du mur lui a donné un léger tournis. Cole affiche un air tout à fait détaché et fier qui prouverait presque son honnêteté. Il n'est même pas essoufflé par l'escalade. Seulement, Danielle doute. Elle n'a pas souvenir qu'il lui ait un jour dit être riche - ce n'est pas le genre d'info qui s'oublie. Et elle ne comprend pas non plus pourquoi il voudrait lui offrir une telle somme d'argent pour divorcer. Après tout, 5000 euros, c'est plus d'argent qu'elle n'a jamais vu de toute sa vie. C'est beaucoup de zéros, beaucoup trop de zéros. « Je dirai que je les veux bien maintenant. Je dois signer où ? » Elle tend sa main dans sa direction, attendant patiemment qu'il lui donne l'argent. Depuis quand il est riche d'abord ? Son voyage sur son radeau lui aurait-il permis de toucher le jackpot ? Danielle ricane tout en secouant la tête. Il doit vraiment vouloir divorcer pour souhaiter lui refiler une somme pareille en échange. Elle s'attend presque à ce qu'il lui donne tout un tas de conditions. Genre, qu'elle devra quitter sa salle de sport et ne jamais remettre les pieds à Londres. C'est assez stupide, elle n'a réclamé qu'un beignet et elle n'a jamais dit vouloir rester mariée à lui de toute façon. « Tu peux m'aider à retirer ce truc ? » Elle lui montre l'attache de sécurité qu'on lui avait donné pour grimper et qui semble coincée. « Sérieusement, c'est quoi l'arnaque ? T'as besoin de quoi en échange ? Si ça peut te rassurer, j'accepte de divorcer pour moins cher. Un cookie et je signe tous les papiers que tu veux. » Elle sourit, croisant les bras sous sa poitrine. Il ne peut imaginer à quel point cette histoire de biscuit est importante à ses yeux. Si elle est habituée à se priver de nourriture, les beignets et les cookies sont une exception. Il lui fait presque de la peine tout à coup. Il doit être un mec bourré d'argent qui pense pouvoir acheter n'importe quoi, n'importe qui, n'importe quand. Danielle aimerait dire qu'elle ne s'achète pas, mais par réflexe, elle est déjà en train d'imaginer tout ce qu'elle pourrait faire avec une telle somme d'argent. Pour sûr, elle en donnerait à ses trois ainés qui se sont tués à la tache pendant des années pour les élever. Elle et ses petits frères et sœurs. Oui, ses deux grands frères et sa sœur ainée méritaient ça. Ils méritaient mille fois plus. Elle reprend sa gourde pour en boire une gorgée, puis se retourne à nouveau vers Cole. « Surtout que tu pourrais utiliser cet argent pour les pingouins que t'essaies de sauver. » Elle hausse les épaules. Si il cherche toujours à les sauver, évidemment. Elle dit ça pour se donner bonne conscience, l'argent, elle le veut pour sa famille.
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() message posté Jeu 23 Juil 2015 - 17:47 par Invité
Son approche était peut-être un poil direct et il en avait conscience. Surtout qu'il était carrément flou sur la raison pour laquelle il voulait lui donner cet argent. Il avait volontairement omis de préciser que cet argent n'était pas un simple cadeau et qu'elle devrait lui rendre un petit service pour les obtenir. De toute façon, il n'avait pas un sou sur son compte en banque actuellement, alors si elle voulait quoi que ce soit, elle allait devoir l'aider avec ses grands-parents. « Je dirai que je les veux bien maintenant. Je dois signer où ? ». Un sourire amusé apparait sur son visage lorsqu'elle tend sa main dans sa direction. Pas étonnant qu'elle accepte illico, mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Qu'il était devenu trafiquant de drogues et qu'il se trimballait avec 5000 euros dans son sac de sport ? Ou alors, que son chéquier traînait dans ses poches pendant qu'il fait du sport peut-être ? Cole se frotte la tête en essayant de trouver la meilleure approche possible pour expliquer la situation à Danny. « Tu peux m'aider à retirer ce truc ? ». Il s'empresse de lui enlever son baudrier, sans se soucier que ses mains soient obligées de rentrer en contact avec son corps, alors qu'il s'était déjà débarrassé du sien à vitesse grand V. « Sérieusement, c'est quoi l'arnaque ? T'as besoin de quoi en échange ? Si ça peut te rassurer, j'accepte de divorcer pour moins cher. Un cookie et je signe tous les papiers que tu veux. ». Il sourit un peu amusé de son attitude, mais il est un peu soulagé de constater qu'elle n'a pas l'intention de lui coller un avocat aux fesses pour obtenir la moitié de tout ce qu'il possède. Aujourd'hui, il s'agirait plutôt de la moitié de rien du tout. Sa vie avait été bien trop instable, pour qu'il prenne le temps d'acheter un appartement ou même une voiture. « Ça va, tu reviens pas trop cher. ». Un beignet, maintenant un cookie, c'était un mystère comment elle avait réussi à conserver une ligne pareille avec un appétit comme le sien et sans faire de sports. Au moins, ils étaient sur la même longueur d'onde et aucun d'eux n'avaient l'intention de rendre la vie difficile à l'autre pour obtenir le divorce. C'est sûr que c'était forcément plus facile quand on n'a jamais eu de réelle vie en commun, comme ces couples qui se déchirent pour savoir qui aura la garde du chien ou des enfants. « Surtout que tu pourrais utiliser cet argent pour les pingouins que t'essaies de sauver. ». Il grimace un peu de la façon qu'elle a de désigner sa cause écologique, comme s'il s'agissait d'un petit passe-temps sans intérêt. Il en avait un peu marre que les gens ne prennent jamais son engagement au sérieux et qu'on en profite toujours pour se moquer de lui. Comme si la fonte des glaces ou le réchauffement climatique étaient des sujets de rigolade. Sauf qu'il n'a pas envie de débattre là-dessus maintenant, il faut qu'il lui explique de la façon la plus claire possible son "plan". « Désolé de te décevoir, mais je suis pas Crésus ! ». Il fait quelques pas pour s'éloigner un peu du mur d'escalade et que les gens puissent en profiter également, il ne sait pas exactement où Danny comptait se faire offrir un beignet, mais il avait des choses plus pressantes à discuter pour le moment. « Enfin pas pour le moment... ». Il prend un air énigmatique, ménageant un peu le suspens, il espère vraiment qu'elle n'aura pas une trop mauvaise réaction. Tout le monde n'était pas toujours enclin à mentir et jouer la comédie même pour de l'argent. Certes, ce n'était pas vraiment un mensonge, après tout ils étaient bien légalement mariés quand on y pensait. Tout ce que Cole lui demandait, c'était de changer légèrement la vérité et les circonstances de leur mariage. « Le truc c'est que j'aurai besoin qu'on reste marier encore un petit moment. ». Lui d'habitude si habile avec les mots semble un peu pêché dans ses choix, ne sachant pas trop par quel bout commencer son explication. C'était une chose étrange à demander, même s'il la connaissait et qu'il avait partagé une histoire passionnée avec elle. Elle pouvait très bien le prendre pour un grand malade et lui dire qu'elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. « Voilà, l'histoire c'est que mes grands-parents m'ont dit qu'il me filerait une grosse somme d'argents pour mon mariage, du coup je leur ai dit que j'étais déjà mariée. Du coup, ils voudraient te rencontrer avant de me filer l'argent, faire connaissance avec ma femme tout ça tout ça. ». Il oublie volontairement de mentionner le montant de ce que ses grands-parents veulent lui donner comme argent, par peur qu'elle n'essaye d'en obtenir la moitié. Tout comme il n'entre pas dans les détails du mensonge qu'il avait raconté à ses grands-parents pour justifier qu'il ne leur ait jamais parlé de Danny auparavant et qu'ils n'avaient pas été convier au mariage. C'était déjà beaucoup de choses à assimiler et Cole n'avait pas envie de lui faire peur et qu'elle prenne la fuite. « C'est l'histoire de quelques jours, ce serait tout bénef pour tout le monde. Pour toi, pour moi et pour les pingouins ! ». Il essaye d'afficher un sourire confiant et amusé, pour rendre cette histoire beaucoup moins sérieuse qu'elle n'y parait.
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() message posté Ven 24 Juil 2015 - 17:44 par Invité
Ces retrouvailles ressemblent à une vulgaire blague. Un sketch vraiment pas drôle dont Danny ne comprend pas l'intérêt. Il veut lui offrir de l'argent et l'instant d'après il affirme ne pas en avoir. Son sourire tombe alors qu'elle fronce les sourcils et bouge le bout du nez, affichant une moue déçue. Elle suit ses pas sans réellement savoir ce qui la pousse à le suivre. Sa curiosité peut-être, et aussi le souvenir de leurs moments de complicités. Elle ne s'est jamais ennuyée avec lui. Parce qu'avec Cole, tout avait été fou, rapide, brûlant et inégalable en comparaison avec ses autres relations. Leur histoire n'a jamais été faite pour durer, mais ces retrouvailles ont un étrange goût de renouveau. Comme si il était prêt à la conduire une nouvelle fois dans quelque chose qu'elle ne pourrait pas contrôler. « Enfin pas pour le moment... » Ce n'est vraiment pas clair tout ça, Danny commençant à s'impatienter de ne pas comprendre. Elle devient soudainement méfiante, craignant qu'il lui annonce avoir tué quelqu'un et ne sache pas quoi faire d'un sac rempli d'argent. « Le truc c'est que j'aurai besoin qu'on reste marier encore un petit moment. » Sept ans, ce n'est pas assez pour lui ? Elle fronce les sourcils, ne comprenant toujours pas où il veut en venir. Elle doit probablement avoir une expression plus que suspicieuse collée au visage tellement elle est perdue. Son suspense l'agace, elle qui n'est pas habituée à gratter pour obtenir des informations et des secrets. « Voilà, l'histoire c'est que mes grands-parents m'ont dit qu'il me filerait une grosse somme d'argents pour mon mariage, du coup je leur ai dit que j'étais déjà mariée. Du coup, ils voudraient te rencontrer avant de me filer l'argent, faire connaissance avec ma femme tout ça tout ça. » C'est tellement soudain qu'elle est obligée d'éclater de rire. Ça ressemble au pitch d'un vieux film, un truc à la Bonnie et Clyde sans arme, ni sang. Seulement une louche histoire d'argent. Il n'a même pas honte d'avouer qu'il veut arnaquer ses grands-parents, ni honte de demander la chose si aisément, là, dans une salle de sport, alors qu'ils sont entourés d'une dizaine de personnes. « C'est l'histoire de quelques jours, ce serait tout bénef pour tout le monde. Pour toi, pour moi et pour les pingouins ! » Il sourit et c'est automatique, elle se met à sourire aussi. Il est fou, mais elle est probablement encore plus folle. Peut-être qu'en moins d'une minute, il vient de lui rappeler pourquoi et comment elle avait pu être amoureuse de lui, de tout ce qu'il représentait et pouvait dire. Parce que rien n'était jamais sérieux, parce qu'ils prenaient leurs pieds avant de penser aux conséquences. Parce qu'il ne prenait pas quinze chemins pour lui proposer un mariage ou fumer de l'herbe. Arnaquer un couple de petits vieux, c'est presque trop normal pour eux, un jeu d'enfant. Pas autant l'éclate que de faire l'amour sous champignon mais Danny s'en fout. « Bah surtout pour les pingouins. » Elle se moque, mais elle avait toujours été fascinée par son esprit aventureux et écolo. Parfois elle regrettait qu'il ne lui ait pas demandé de la suivre sur son radeau et la minute d'après elle se rappelait qu'ils n'étaient pas fait pour vivre une vie de couple, qu'elle n'était pas aussi engagée que lui parce qu'elle n'y connaissait rien. Et puis il y a ça et ci. « Notons que cette demande en mariage est encore pire que la première. » Elle se demande quelle version il a l'intention de leur raconter, à ses grands-parents. Celle sur les toits d'Amsterdam, sept ans plus tôt, alors qu'ils n'avaient plus la tête sur les épaules, qu'ils étaient trop perchés pour réaliser leur connerie ? Ou celle-ci, dans une salle de sport, entourés de personnes puants la sueur, avec comme argument, un gros chèque pour fêter leur divorce ? Danny s'amuse, elle jubile, prenant appuie sur une jambe, les bras croisés sous sa poitrine alors qu'elle le fixe, une lueur joueuse dans le regard. Indirectement, elle a déjà accepté sa proposition. Mais elle a tellement de questions à lui poser qu'elle préfère y aller par étape. « Quelques jours, c'est combien ? » Même si Rhys est en vacances, Julian pouvait toujours réclamer son aide à tout moment, elle n'était plus vraiment libre de ses mouvements avec ce nouveau boulot. Elle s'approche, ruinant complètement l'écart autorisé entre deux individus, les règles de bienséances lui passant un peu au-dessus de la tête. Elle est presque collée à lui. « J'accepte. L'argent, ton plan et de redevenir ta femme. Tu veux embrasser la mariée ? » Elle tend sa main pour sceller l'accord. Et pour faire un peu chier son monde, elle bat des cils. Elle énumère mentalement une liste de toutes les choses qu'elle pourrait lui demander, histoire de tirer un certain avantage de la situation. Après tout, il se sert d'elle, il est normal qu'elle en fasse de même. « Ça va te coûter plus que quelques billets cela dit. Tu comprends, je dois m'assurer si tu comptes pas respecter le deal. Tu m'emmèneras voir les pingouins ? » Et elle ajoute. « Puis, t'as l'air sportif, faut que je reprenne le sport, donc va me falloir quelqu'un pour m'entrainer, m'encourager, tout ça. Tu acceptes ? Un, deux, un, deux. Allez du nerf, une main après l'autre. » Elle l'imite grossièrement tout en venant tâtonner son bras.
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() message posté Ven 24 Juil 2015 - 20:27 par Invité
Pendant un moment, il se replonge dans ses souvenirs de la première demande en mariage, bien qu'ils soient un peu enfumés. Malgré toute la drogue qu'il consommait à cette époque, rien ne lui avait semblé plus logique et fun que d'épouser Danny. Elle était aventureuse, folle, toujours prête pour le suivre pour de nouvelles aventures. Avec elle, il avait trouvé le meilleur compagnon de jeu possible. Il n'y avait pas que les drogues qui lui faisaient tourner la tête, Danny aussi. Elle était belle et il ne s'était pas privé de se vanter au près de tous ses potes, la présentant comme sa femme sans aucun problème. Il ne s'était pas pris une cuite à Vegas en se retrouvant marier à une nana laide comme ses pieds. Certes sa demande en mariage n'avait rien eu de traditionnelle, mais il l'avait vraiment aimé. Elle avait enchanté sa vie, après qu'il ait passé de longs mois sur une ile déserte à parler avec des animaux et des arbres, la remplissant de rire. « Notons que cette demande en mariage est encore pire que la première. ». Sa formulation est suspecte et Cole l'observe un instant avec des yeux interrogateurs, il s'imagine déjà en train de devoir se taper une cérémonie pour renouveler ses vœux devant ses grands-parents. L'horreur, heureusement qu'il n'avait pas eu à se taper le mariage à l'église pompeux comme l'aurait probablement voulu ses grands-parents. Il note que sa réaction n'est pas particulièrement négative, mais qu'elle n'a pas pour autant accepter. « Quelques jours, c'est combien ? ». Les yeux de Cole s'illuminent devant ce qui ressemble à une acceptation, il prend une seconde pour répondre à sa question. Il n'était pas particulièrement fan des séjours chez ses grands-parents beaucoup trop conservateurs à son goût, il n'avait jamais apprécié le mode de vie et l'attitude de Cole, son passage en prison n'avait en rien arranger les choses. « Un week-end, deux ou trois jours max... ». Elle se rapproche de lui soudainement et il se demande bien ce qu'elle vient faire, mais il ne s'en inquiète pas plus que ça. « J'accepte. L'argent, ton plan et de redevenir ta femme. Tu veux embrasser la mariée ? ». En cet instant, il retrouve tout ce qu'il avait aimé chez elle sept ans plus tôt. Son côté aventureux, prête à se lancer dans n'importe quel plan foireux avec lui. Aucun d'eux ne semblaient avoir vraiment mûri pendant la période où ils avaient été séparés. Il lui tape dans la main, se retenant presque de cracher dans celle-ci pour vraiment sceller leur accord. Bien qu'il ait le mauvais pressentiment que tout ça est beaucoup trop facile pour le moment, elle se montre beaucoup trop docile et compréhensive. Tellement que ça en devient suspect. « Ça va te coûter plus que quelques billets cela dit. Tu comprends, je dois m'assurer si tu comptes pas respecter le deal. Tu m'emmèneras voir les pingouins ? Puis, t'as l'air sportif, faut que je reprenne le sport, donc va me falloir quelqu'un pour m'entraîner, m'encourager, tout ça. Tu acceptes ? Un, deux, un, deux. Allez du nerf, une main après l'autre. ». Il est obligé de rigoler devant l'imitation grossière qu'elle a de lui. Il fallait bien reconnaître qu'avec elle, il avait choisi une femme plutôt divertissante. Puis, il n'est pas très étonné qu'elle mette quelques conditions quand même. Cela aurait été trop beau qu'elle se contente de seulement 5000 euros, alors qu'elle pouvait bien demander tout ce qu'elle voulait. Heureusement ses demandes n'étaient pas trop déraisonnables pour le moment. « En gros si je résume, tu veux que je t'emmène voir les pingouins au zoo de Londres et que je t'aide à retrouver la ligne. ». Il place une main devant sa bouche comme s'il venait de laisser échapper une énorme bourde. « Pardon, que je t'aide à devenir une sportive. ». Son visage affiche un petit sourire taquin quand il dit son dernier mot, transformer Danny en sportive était sans aucun doute le plus difficile à accomplir, mais pour le moment il n'avait pas d'emploi et du temps à revendre. Puis, il pourrait toujours s'entrainer également s'il devait trainer dans la salle de sport, c'était gagnant-gagnant. « C'est totalement dans mes cordes. ». Il a toujours le goût du sucre dans la bouche après avoir piqué un bout de son beignet un peu plus tôt, même si les bonbons restent son premier amour, il a également une faiblesse pour tout ce qui est sucré et il ne cracherait pas sur un petit beignet ou un cookie. Il continue à avancer tranquillement, avant de ne plus avoir aucune idée de vers où il doit se diriger. « Bon où est-ce que je peux acheter son premier cadeau de mariage à ma femme ? Je commence à avoir un petit creux. ». Après tout le sport qu'il avait fait, il pouvait bien se récompenser avec une petite douceur. Quand il pensait à tout l'argent qu'il allait bientôt avoir, il s'imaginait déjà se rendre dans un magasin de bonbons pour acheter un gros sac plastique rempli. Le reste irait à la cause écologique, mais il achèterait assez de bonbons pour survivre pendant plusieurs semaines. Après s'être frotté le ventre, pour bien montrrt qu'il avait faim, il reporte son regard rieur sur elle. « Toujours pas envie de prendre mon nom ? ».
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 18:35 par Invité
Il lui a manqué, au début. Pendant ces quelques heures et ces quelques jours qui ont suivi son départ. Il lui manquait quand elle se levait, quand elle partait dormir, se promenait ou décidait du prochain endroit où elle irait manger. C'était comme un énorme vide, elle se rappelle très bien, un trou immense qu'elle pensait ne pas pouvoir combler avant longtemps. Avant que quelqu'un d'autre ne réussisse à la faire rire, comme lui savait faire. Il lui avait manqué dans des moments insignifiants. Quand elle voulait raconter une blague ou se moquait d'une personne. Puis, il avait fini par lui manquer dans des moments plus importants. La nuit d'abord. Elle n'avait pas vraiment aimé se retrouver à nouveau seule. Par réflexe elle cherchait sa présence et l'appelait sans que plus personne ne lui réponde. Elle n'avait pas aimé être sans Cole jusqu'à ce qu'elle réapprenne à vagabonder seule. Elle arrêtait de l'imaginer sur son radeau, elle avait même cessé de penser à lui en voyant des affiches d'écolo. C'était qu'une affiche, après tout. Il était devenu un souvenir et elle en était toujours soulagée qu'ils se soient séparés d'un accord commun. Alors, elle n'a jamais espéré recroiser sa route, mais elle n'est pourtant pas déçue que ça arrive. Quand elle y réfléchit, c'est exactement ce dont elle avait besoin. Que quelque chose de fou lui tomber sur le coin de la gueule. « En gros si je résume, tu veux que je t'emmène voir les pingouins au zoo de Londres et que je t'aide à retrouver la ligne. » L'idée est là, même si elle considère ne pas avoir besoin de retrouver la ligne. Seulement le besoin de la conserver, nuance. Elle lui met une tape sur l'épaule alors qu'il tente de se rattraper. « Pardon, que je t'aide à devenir une sportive. » A vrai dire, elle s'en fout un peu s'il ne la trouve ni jolie, ni mince ou pas attirante tant qu'il accepte le deal. Surtout qu'il va écoper d'un vrai boulet avec elle comme élève et Danny, ça la fait rire. Alors elle le suit, contente de voir qu'ils sont toujours sur la même longueur d'onde même après des années sans se voir. Ça devrait être bizarre, peut-être un peu gênant de retrouver l'homme avec qui elle s'est mariée sept ans plus tôt. Pourtant ça semble naturel, même pas incroyable. « Bon où est-ce que je peux acheter son premier cadeau de mariage à ma femme ? Je commence à avoir un petit creux. » Elle regarde autour d'eux tout en haussant les épaules. C'est la première fois qu'elle met les pieds dans un complexe sportif, elle ne sait même pas si il y a une mini cafétéria ou non dans ce genre d'endroit. Elle se sent d'un coup un peu paumée alors que ses mains jouent nerveusement avec la gourde. Il y a un panneau qui indique la direction de l'accueil et des vestiaires et un autre pour donner le chemin de la piscine. « Toujours pas envie de prendre mon nom ? » Il arbore ce sourire taquin qu'il avait déjà quand ils se sont rencontrés, ce sourire qui la faisait fondre et la rendait si faible. Elle retrouve ses traits qui lui avaient longtemps manqués et ce regard animé par une lueur amusée. Il y a sept ans, elle n'aurait pas attendu trois secondes pour se mettre nue et se jeter dans ses bras. Juste pour ce sourire. Aujourd'hui, elle rigole, tout simplement. Elle avait dit non il y a des années, ce n'est pas maintenant que ça changerait. Il lui faut quelques secondes avant que son nom ne lui revienne en mémoire et qu'elle s'imagine le porter. Ça fait tellement sérieux, tellement officiel. « Danny Baldwin. J'en rêvais tellement. Je passerai à la mairie demain pour rendre ça officiel. » Elle pose ses deux mains sur son cœur, comme si elle était réellement touchée par sa demande. « Je vais me changer, tu m'attends ici ou tu veux venir avec moi ? » Sourire malicieux, bras croisés et sous-entendu qui n'en est pas vraiment un. Ça la démange presque de se retenir alors qu'avant, elle n'aurait pas hésité à prendre sa main pour qu'il la suive directement dans son petit vestiaire personnel. Elle sourit, malicieuse, avant de l'interrompre. « Ok, attends-moi là. » Sans lui laisser le temps de réagir, elle s'approche, pose ses petites mains sur ses joues pour l'attirer vers elle. Son sourire s'agrandit, parce qu'elle s'en fout d'avoir, oui ou non, le droit. Elle lui plante un baiser sur ses lèvres comme si c'était tout à fait normal avant de s'éloigner vers les vestiaires. Ils ont peut-être vieilli de sept ans, pourtant, Danny reste encore la fille qui n'en fait qu'à sa tête. Quand elle revient moins de quinze minutes plus tard, elle a troqué sa tenue de combat contre un short en jean et un autre t-shirt avec un petit chat. Cole se tient toujours au même endroit et elle n'est pas certaine de saisir pourquoi elle est soulagée qu'il ne soit pas parti. Surtout qu'elle voudrait bien savoir ce qu'il a raconté à ses grands-parents pour expliquer cette histoire de mariage. Malgré les années, malgré qu'ils ne soient plus amoureux, c'est encore lui qui vient bouleverser son monde. Il n'a pas changé. Il a grandi et vieilli, mais il n'a pas changé. Il est toujours le même finalement. Le type qui sauve encore la planète et qui lui propose des idées folles. Elle n'aurait pas aimé réalisé qu'elle avait imaginé son retour, probablement. Arrivée près de lui, Danny s'arrête, laisse tomber son sac à ses pieds et s'abaisse soudainement pour fouiller à l'intérieur. « Il y a un Coffee Shop au coin de la rue. On peut aller manger là-bas. » Avec son doigt, elle indique la direction où se trouve le fameux petit café qu'elle avait repéré avant de venir ici. C'était devenu un réflexe au cours de ses voyages, toujours trouvé un endroit où manger. Peu importe la ville, la rue, le pays, c'était ce qu'elle faisait en premier. D'un coup elle se remet sur ses pieds après avoir trouvé ce qu'elle cherchait dans son sac. « Tiens, tu peux écrire ton numéro de téléphone ici ? » Elle tend son bras et le feutre dans sa direction pour qu'il le prenne. « Tu sais, je pourrais avoir des envies particulières quand t'es pas là et d'autres conditions. Faut que je puisse te joindre. » Parce que, les pingouins et le sport, ce n'est qu'un début.
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() message posté Mar 11 Aoû 2015 - 0:46 par Invité
Danny était la première femme dont Cole était tombé amoureux lorsqu'il avait débarqué en Europe, une anglaise et une londonienne en plus de ça. Il avait toujours clamé qu'il avait choisi de venir à Londres pour garder un œil sur sa petite sœur et être plus proche de son filleul, mais peut-être qu'une part de lui espérait toujours qu'il croiserait Danny au coin d'une rue de Londres. Pendant longtemps, il s'était demandé s'il aurait dû essayer de sauver leur relation ou au moins de la retrouver après ses trois mois en mer, mais l'idée était devenue de plus en plus absurde avec le temps. « Danny Baldwin. J'en rêvais tellement. Je passerai à la mairie demain pour rendre ça officiel. ». Elle l'amuse vraiment, puis il est flatté de voir qu'elle n'a pas oublié son nom ou qu'elle n'a pas fait mine de l'avoir oublié pour le faire chier. « Je vais me changer, tu m'attends ici ou tu veux venir avec moi ? ». Cole lève un sourcil face à cette proposition si directe, il ne se prive pas de détailler sa "femme" et il doit avouer qu'il ne serait pas contre découvrir tous les aspects qui ont changé chez elle. Sauf que le sourire malicieux qu'elle arbore laisse facilement entendre qu'elle n'est pas vraiment sérieuse et que les choses ne vont pas être si facile pour lui. Il s'apprête à dire quelque chose pour tenter de la prendre aux mots malgré tout, mais elle ne lui en laisse même pas le temps. « Ok, attends-moi là. ». Il n'aime pas la façon qu'elle a de lui donner des ordres, mais tout cela est vite oublié quand elle s'approche de lui pour l'embrasser comme ils l'auraient fait sept ans en arrière, il n'amorce aucun mouvement pour la repousser, le geste étant loin d'être désagréable. Pourtant, quand elle relâche son emprise sur lui, il fait mine de s'essuyer la bouche avec le revers de la main comme les enfants peuvent le faire lorsqu'un adulte leur donne un bisou sur la joie, alors qu'ils n'en ont pas envie. Juste pour lui montrer qu'il n'est pas son pantin et qu'il ne compte pas faire tout ce qu'elle désire. « On verra si j'ai rien d'autre à faire d'ici là. ». Il sait très bien qu'il va l'attendre, il avait trop besoin d'elle pour mettre en exécution son plan pour devenir riche. Toutefois, il se décale d'un bon mètre par rapport à l'endroit où il était lorsqu'elle lui avait dit de l'attendre là, simplement pour ne pas suivre exactement ses ordres. C'était débile et inutile, mais il se sentait mieux en l'ayant fait. Elle disparait pour se changer et il s'occupe comme il peut, il observe les gens qui passent devant lui, essayant de s'imaginer ce que ces gens peuvent bien faire de leurs vies quand ils ne sont pas dans une salle de sport. Quand Danny réapparait enfin, il est content de la revoir, mais tente de ne pas trop le montrer. « C'est pas trop tôt ! ». Faire mine d'avoir trouvé le temps, alors qu'il n'était pas d'une nature particulièrement impatiente, simplement pour se plaindre et lui faire comprendre qu'il n'allait pas l'attendre et faire tout ce qu'elle voulait. Ce n'était pas parce qu'elle avait accepté de l'aider qu'il allait pour autant devenir son esclave. Soudainement elle s'abaisse juste devant lui et Cole se retient de lui faire remarquer qu'ils ne sont pas dans un lieu très adapté pour ce genre de comportements. Toutefois, il ravale sa petite blague à caractère sexuel. « Il y a un Coffee Shop au coin de la rue. On peut aller manger là-bas. ». Elle ne perdait décidément pas le nord, Cole hoche la tête sans vraiment porter grande attention à la direction qu'elle indique, après tout elle sera pour le guider. Cole la regarde de haut en train de farfouiller dans son sac, se demandant comment elle peut-être capable de trouver quoi que ce soit dans ce bordel. « Tiens, tu peux écrire ton numéro de téléphone ici ? ». Tout ça pour ça, il était un peu déçu. Il doit admettre que la situation est assez coquasse, être obligé de demander le numéro de l'autre, alors qu'ils étaient mariés depuis des années. « Tu sais, je pourrais avoir des envies particulières quand t'es pas là et d'autres conditions. Faut que je puisse te joindre. ». Il croyait s'en être sorti sans trop de dégâts avec le coup des pingouins et du coach sportif, mais il constate qu'elle a de la suite dans les idées. Sans trop attendre, il se saisit de son bras, au lieu de se déplacer pour pouvoir écrire plus confortablement, il la tire vers lui. En faisant attention de ne pas appuyer avec le feutre pour ne pas lui faire mal, il se met à écrire son numéro de téléphone et quand il a terminé rajoute une petite phrase supplémentaire : only for sex. Il n'avait pas envie qu'elle commence à l'appeler en plein milieu de la nuit, parce qu'elle avait soudainement envie de quelque chose comme les femmes enceintes, à moins que ce soit pour des faveurs de nature sexuelle, dans ce cas il était d'accord. « Fais en bon usage. ». Il relâche la prise qu'il avait sur son bras, oubliant de lui préciser qu'il n'était pas en permanence avec son téléphone portable, comme à ce moment précis par exemple. Déjà qu'il avait un vieux modèle dont tous ses proches n'arrêtaient pas de se moquer. Il n'aimait tout simplement pas qu'on puisse le joindre à n'importe quel moment et interrompre ce qu'il était en train de faire. Il vérifiait son téléphone le soir et en début de journée, du coup c'était toujours lui qui décidait quand il appelait les gens. « J'ai pas le droit à mon baiser de retrouvailles ? ». Il fait une petite moue triste en repensant au baiser qu'elle lui avait donné avant de le quitter pour aller se changer. Même lorsqu'ils avaient été en couple, ils n'étaient pas le genre de personnes qui s'embrassent pendant des heures pour se dire bonjour et au revoir et surement pas en public. Sauf lorsqu'ils étaient suffisamment bourrés ou défoncés pour ne plus soucier des gens qui se trouvaient autour d'eux, dans ces moments-là, ils étaient capables de rendre mal à l'aise les personnes les plus ouvertes et dévergondées. La vie avec Danny avait toujours était fun et amusante. Il se rappelait de la manière qu'elle avait de le réveiller, pas avec des bisous et des mots doux comme les autres femmes, mais avec des coups d'oreillers dans la tronche, de la musique à fond dans les oreilles ou même des dessins sur le visage. Le pire restait quand même sa mixture anti gueule de bois d'une odeur nauséabonde qu'elle venait lui agiter sous le nez, lorsqu'il avait un peu trop bu la veille et qu'il traînait au lit. Tous ces bons souvenirs qu'il avait rangés dans un coin de sa mémoire faisait maintenant re-surface au contact de Danny et il ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose. « Par contre, hors de question que je porte ton sac ou des trucs comme ça. ». Il montre le sac d'un air dédaigneux avant de commencer à avancer jusqu'à la sortie de la salle de sport pour se rendre au coffee shop qu'elle avait indiqué. Pendant le court trajet qui les sépare du coffee shop, Cole comptabilise tout l'argent qui se trouve dans ses poches, petite pièce après petite pièce. Quand il a fini de compter, il prend une voix faussement tragique pour annoncer le résultat à Danny. « J'ai exactement 5 livres et 34 centimes, va pas falloir faire des folies. ». Il lui dit ça juste avant de pénétrer dans l'établissement, histoire qu'elle ne se fasse pas de faux espoirs devant tout ce qui se trouve exposer. « Au moins je suis sûr qu'à la base, tu m'avais pas épousé pour mon argent. ». Son sourire taquin est toujours présent, bien qu'il ne doit pas vendre du rêve avec ses quelques sous en poche et son air débraillé.
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