| ( ✰) message posté Mar 6 Mai 2014 - 14:53 par Invité Oui ! C'est hallucinant, d'ailleurs ! Il est tellement mignon, ce garçon. Chaque fois que je suis sur un forum quelconque, je ne le vois jamais. Je suis un peu déçue. BREF. Je t'ajoute aussi dès que je peux, dès que j'ai la foi, dès que... Voilà. |
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| ( ✰) message posté Ven 27 Juin 2014 - 21:35 par Invité Même s'ils travaillent dans deux cafés différents, ça nous fait déjà un point commun :chou: Voilà quelques infos sur Agathe : - Spoiler:
NOM(S) : Beck, quatre petites lettres qui ne veulent plus rien dire aujourd'hui. Mais qu'on conserve tant bien que mal. PRÉNOM(S) : Agathe, un prénom français qu'elle n'affectionne pas tant que ça. Elle n'est pas française, n'y a jamais mis les pieds et ne le fera probablement jamais. ÂGE : 22 ans, un peu plus de la majorité internationale. Là où les emmerdes commencent ou persistent DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 20 janvier 1992 à Bath, dans le sud de l'Angleterre. NATIONALITÉ : Anglaise, elle n'a pas vraiment le choix. STATUT CIVIL : Célibataire, le temps manque lorsqu'il s'agit de sortir. MÉTIER : Serveuse dans le café Costa Coffee de Camden Town à mi-temps et étudiante en communication le reste du temps. Elle donne des cours du soir pour arrondir ses fins de mois. TRAITS DE CARACTÈRE : Incomprise. Solitaire. Fatiguée. Occupée. Fugueuse. Courageuse. Bornée. Autonome. Organisée. Simple. Rebelle. Marginale. Matinale. Etourdie. Impatiente. Active. Dur à cuire. Honnête. Joueuse. Lunatique. Triste. Vénale. Naturelle. Pessimiste. GROUPE : On my bicycle.
Ainsi que : - Spoiler:
❧ Agathe a toujours eu une relation conflictuelle avec ses parents. Se disputant pour un rien et sur n'importe quel sujet, il lui était impossible d'ouvrir la bouche sans se faire réprimander. Son petit frère, Alec, était aux yeux de ses parents l'enfant parfait. Sociable, travailleur, se destinant à un emploi stable et banal tout en étant très proche de sa famille. Tout le contraire d'Agathe. Le jour de ses dix-huit ans, après une énième dispute, elle fugua. Emportant avec elle tout ce qui lui tenait à coeur ainsi que l'argent que sa grand-mère lui avait légué et qui était bloqué jusqu'à sa majorité. Depuis, elle n'a pas cherché à reprendre contact avec sa famille, même quatre ans après.
❧ Après trois mois passés à écumer les foyers pour sans abris, Agathe reçu la réponse de sa demande de bourse. Elle allait pouvoir toucher £200. Son job trouvé la semaine d'avant dans un café plus ou moins connu de Camden Town lui permettant de gagner £700 par mois, Agathe prit un petit appartement. Elle trouva les meubles dans des vides greniers et autres évènements de charité. En l'espace de cinq mois, elle était refaite. Suivant ses cours au Lycée assidument, elle n'avait plus le temps pour rien. Elle sortait des cours, partait travailler, rentrait chez elle, se levait pour aller en cours. Elle passait ses week-ends à travailler, ses fiches de révision cachées dans son calepins où elle notait les commandes. Quatre ans après, elle possède toujours le même appartement, la même bourse et le même boulot.
❧ Les études en Angleterre ne sont pas données. C'est bien connu. Si bien qu'Agathe dût prendre un prêt étudiant pour payer ses études. Depuis, elle travaille encore plus. De deux jours de repos, elle est passée à une journée sans travail. Ses yeux sont toujours entourés de cercles sombres. En cours, elle est attentive, mais toujours à l'affût d'un coup de fil de son patron. Toujours dans le rouge, elle donne des cours du soir pour arrondir ses fins de mois. Agathe étudie la communication dans le but de devenir chef de projet. Mais elle sait qu'elle n'y arrivera qu'avec de la chance. Néanmoins, elle avance tête baissée, espérant qu'ainsi, la malchance ne la remarquera pas.
❧ Elle possède une petite dizaine de tatouages de différentes tailles, significations et de différents styles et prix. Ce sont les seules choses qu'elle se permet qui lui coûtent cher. Bêtise ou art, les avis diffèrent suivant les personnes. Il est clair que certains métiers lui seront refusés, mais jamais elle n'a voulu être hôtesse de l'air, alors à quoi bon ? Son salaire et sa bourse lui permettent de vivre sans trop se priver. Elle se nourrit convenablement et n'a jamais eu à se doucher à l'eau froide. L'hiver, elle n'a pas besoin de trainer constamment en pull dans son petit appartement et l'été, elle arrive à garder la fraîcheur. Cependant, elle ne possède ni télé, ni lave-vaisselle, ni lave-sèche-linge. Elle va faire sa lessive comme ses voisins dans des laveries en centre ville et se contente d'un étendoir à côté de son petit canapé. Les fins de mois sont souvent dures, si bien que son chat va parfois manger chez des inconnus.
❧ Lorsque le temps est maussade, lorsqu'elle croise une famille, lorsque l'argent se fait rare, lorsqu'il ne lui reste qu'une boîte de thon à manger, Agathe regrette. Elle regrette d'être partie, se dit qu'elle aurait pût tout arranger. Avec un peu de volonté, elle aurait pût s'entendre avec ses parents qui sait... Puis elle se souvient des disputes, des paroles qui blessent, des regards qui se veulent noirs, qui en disent long. Elle se souvient des conversations de ses parents qu'elle écoutait malgré elle depuis sa chambre tant leur maison était mal isolée. Et, bornée, elle oublie sa nostalgie et persiste dans sa misère. Elle travaille plus dur, plus longtemps quitte à rentrer en pleine nuit dans les rues peu sures de Camden Town. Elle mange moins, économise plus. Éteint son chauffage, ouvre ses volets. Elle vit avec une rage bien à elle. Comme si la réussite avait un goût de vengeance. Comme si chaque victoire sonnait à la manière d'une claque sur les joues de ceux qui n'ont pas cru en elle.
❧ Tous les matins, elle boit un café allongé qu'elle engloutit sur le chemin de l'université. Lorsqu'elle travaille, elle préfère boire un jus d'orange qui change un peu de l'odeur de café dans laquelle elle travaille le reste de la journée. Elle n'est pas à l'aise avec les enfants dont elle a presque peur. Elle ne se déplace qu'en vélo ou à pied, n'ayant pas assez d'argent pour prendre le métro qu'elle ne prend que très très rarement. Il lui arrive d'aller au travail en skateboard qu'elle pratique depuis qu'elle a quinze ans. Elle tombe rarement malade, son organisme s'est renforcé au fil du temps. Elle ne croit ni en la famille royale ni en la politique. Pour elle, ce ne sont que des mensonges et de l'argent jeté par les fenêtres. Elle ne se maquille que très peu et n'est pas franchement coquette. Par ailleurs, elle ne s'est pas achetée de vêtements depuis deux ans. Son patron, un norvégien grassouillet, la surnomme Hel parce qu'il croit dur comme fer qu'elle ressemble à la déesse nordique des morts. Elle déteste la société dans laquelle elle est obligée de vivre, ne croit plus en rien. On pourrait dire qu'elle fait parti de la génération no future. Elle a perdu tout espoir.
❧ Sa vie est organisée à la minute près. Elle n'a pas le temps, elle ne l'a plus. Elle étudie, elle travaille, elle dort, elle travaille encore, elle s'occupe de son appartement, de ses problèmes. Agathe vit à 100 à l'heure. Elle bouscule les gens, ne s'excuse pas. Elle n'a pas le temps. Elle veut vivre vite, mourir vite. Elle essaie de se faire assez d'argent pour partir d'Angleterre. Elle voudrait vivre dans un petit pays, dans uns petite ville, dans une petit maison. Elle rêve de se poser, de ne plus avoir à stresser mais pour l'instant, elle est loin de cette utopie. Sa vie est tellement remplie qu'elle n'a plus le temps pour les relations avec les autres. Sur les bancs de l'université, elle ne parle à personne ou presque. Au travail, elle connaît les habitués, ses collègues, mais n'a pas le temps de pousser les relations. Si bien qu'elle n'a pas eu de petit ami depuis deux ans.
❧ Agathe n'a connu que le pire dans la vie. Elle a connu l'abandon, la haine, la jalousie, la fugue, la rue, l'alcool, la drogue, la pauvreté, le froid, la solitude. C'est donc lui ou moins logique qu'elle a finit par sombrer dans la dépression. De ses dix-huit ans à ses dix-neuf, elle a dût s'en sortir seule, n'ayant pas assez d'argent pour se payer un psychiatre ou un psychologue. De nombres idées noires lui sont passées par l'esprit, plusieurs fois elle était persuadé que c'était la meilleure solution mais rapidement, elle s'est rendue compte que si jamais elle commettait le pire, elle choisissait non pas la meilleure solution mais la plus simple. C'est de cette manière qu'elle s'est endurcit, qu'elle a crée cette carapace qui la protège de tout, ou presque. Intérieurement, elle se sent horriblement seule. Elle voudrait se trouver une nouvelle famille, retourner dans le passé. Mais elle garde la tête haute et se complet dans sa solitude, se disant qu'elle n'est qu'éphémère.
❧ Même si l'argent se fait le plus souvent rare, Agathe s'est quand même permise de prendre un chat. Elle l'a appelé Django. C'est un gros Persan bien capricieux qui passe son temps à faire ses griffes sur ses chaussures et ses meubles préférés. Parfois, elle a l'impression qu'il la déteste. Mais dès qu'elle s'effondre en larmes, à cause de la pression, du stresse, de sa vie qui ne mène à rien, il vient toujours lui réclamer des caresses et se montre étrangement câlin. Il passe sa vie dehors et, s'il est si imposant, ce n'est que parce que d'après Agathe il mène une double vie et se nourrit chez d'autres. Il déteste les inconnus et n'hésite pas à attaquer les autres chats qui rodent près de chez Agathe. C'est un peu le parrain de la rue, c'est son territoire et les autres chats le savent.
❧ Même si d'apparence Agathe est une jeune fille forte et indépendante, le futur l'angoisse. Elle préfère ne pas y penser, se voyant déjà crever sur un trottoir avant d'avoir pu vivre. Concrètement, elle ne possède rien. On la menace tous les ans de lui reprendre son appartement, son prêt étudiant enfle d'année en année. Ses économies ne lui permettront de rembourser ses dettes que d'ici dix ans et elle sait. Elle vit au jour le jour, s'attendant à ce qu'on la jette dehors un jour ou l'autre. Au fond, elle ne veut pas retourner dans les rues. Alors elle se tue à la tâche, elle se tue au travail, elle se bouffe la vie.
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