"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Shut up, I'm awesome ! ( Maggles )  2979874845 Shut up, I'm awesome ! ( Maggles )  1973890357
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Shut up, I'm awesome ! ( Maggles )

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Sam 11 Juil 2015 - 8:37 par Invité

“Keep your best wishes close to your heart and watch what happens while I rock the world.”   Chiottes, j'étais à cours de clopes !  Je fermai les yeux en humant discrètement les vapeurs de ma dernière cigarette. Ma bouche se courbait contre le filtre, comme un animal affamé, toujours avide de plus de poisons et de nicotines mais ce n'était jamais assez pour soulager les symptômes de mon addiction. J'allais bientôt connaître le cruel châtiment du sevrage forcé. J'arquai un sourcil en crispant la mâchoire, puis d'un geste las, je me renfrognai dans le col de ma veste. Il ne faisait pas très froid mais l'ambiance pompeuse et chargée d'humidité de la ville me poussait vers un genre de réflexions sombre et particulier. Obéissant à un élan de lassitude, je relevai la tête vers les hautes battisses et les pancartes lumineuses qui animaient la rue. Le monde était en effervescence mais je me sentais prisonnier au milieu de son agitation. Je songeais au destin de façon général, à la disparition d'Ewan puis à son retour insoupçonné parmi les vivants. J'étais toujours hanté par les souvenirs de notre amitié alors qu'il semblait  avoir tout effacé. Il était amnésique et complètement perdu. Sa conscience vagabondait au loin, sur des landes verdoyantes et sereines à mille lieux de la cruelle réalité. Je n'enviais pas sa condition, mais je ne me sentais pas la force de l'attirer de nouveau vers moi. C'était difficile à admettre, mais je lui en voulais d'être parti tout simplement. Je me redressai nonchalamment en expirant le feu. Mon poumons s’affaissaient avec allégresse, enlacés par les saveurs mentholées qui dansaient autour de ma poitrine. Les volutes de fumée me grisaient, me libéraient de mes chaînes, puis je remarquai qu'il ne me restait plus qu'une seule taffe. Un dernier souffle d'extase avant la fin. Je frémis en  restant immobile contre le mur, englouti par les parfums gluants et salvateurs du tabac. Mon esprit se mélangeait aux ombres fugaces des braves habitants de la capitale. Il effleurait leurs visages inconnus, leurs épaules menues et leurs silhouettes fragiles avant de s'élever vers la solitude. Je n'étais pas vraiment reclus mais plutôt austère et entièrement passionné par l'ouverture imminente de mon projet professionnel avec Rhys. Je ne pensais plus qu'à ça. Je dépensais toute mon énergie dans la préparation de nos prochains articles en attendant que son contrat avec Vogue ne touche à sa fin. Eugenia m'avait aidé à installer les premières bases de notre site web. Elle s'était occupée des codes, des noms de domaine et de l'agencement des catégories tandis que je courrais à droite à gauche pour finaliser les papiers de droits de propriété intellectuelle. Je soupirai en tenant fermement mon mégot éteint contre mes doigts, puis je me redressai à la recherche d'un kiosque. En vain. Je savais qu'il me fallait traverser au moins trois rues avant de tomber sur l'objet de ma convoitise et j'étais déjà en retard. Je baissai les yeux vers ma montre. 9H40. L'émission sexo de Maggie commençait dans quelques minutes. Je ne pouvais pas rater ses longues tirades sur les mésaventures et les frustrations sexuelles des autres, alors qu'elle était à mes yeux, la plus grosse handicapée sentimentale du siècle . Il lui était physiquement impossible de guider quelqu'un vers les secrets du plaisir à deux. Elle avait déjà assez de mal à maintenir une relation de couple plus d'une semaine. Je sortis mon téléphone en marchant au raz du trottoir, puis je composai le numéro d'écoute directe en affichant un sourire carnassier. Les tonalités d'attente raisonnaient dans ma tête, mais je n'abandonnai pas pour autant. Je me laissais bercer par la frénésie du jeu avant de m'arrêter en face du siège de la station de radio. J'adressai un vague hochement de tête au vigile avant de me diriger vers la secrétaire. J'étais presque un habitué des lieux. Je faisais partie du cercle de la presse et par conséquent, j'avais demandé un badge visiteur à Jerry, le producteur de la chaîne, en monnayant quelques services auprès de mes anciens collègues du Times UK. Je soupirai en me dirigeant vers les ascenseurs. Mon téléphone sonnait toujours, mais le standard ne m'avait toujours pas mis en ligne. Je me mordis  la lèvre inférieure avant de longer les couloirs des différentes salles d'enregistrements. Je savais que Maggie était quelque part, cachée derrière l'une de ces grandes portes blindées, micro en main. Je m'amusais à deviner sa tenue ou la coiffure qu'elle avait choisi de porter pour sortir aujourd'hui. C'était une animatrice radio, elle échappait facilement aux codes vestimentaires habituels. C'était certainement pour cette raison qu'elle tombait aussi facilement dans l'extravagance. Je m'accoudai au mur en croisant les bras. Je commençai sérieusement à m'impatienter lorsqu'on m'annonça enfin auprès de l'auditoire. Mon cœur battait la chamade, excité par toutes les idées diaboliques qui germaient dans mon cerveau. Je me raclai la gorge, prêt à commencer la partie dès qu'on m'aurait donné le signal. « Bonjour, Maggie. » Commençai-je en modifiant légèrement le son de ma voix. « Je suis votre plus grand fan et vous le savez même pas. Des fois, je marche dans la rue et j'imagine que vous êtes là à côté de moi pour me conseiller. Quand je pense qu'on respire le même air et que nous habitons dans la même ville, j'ai la tête qui tourne. » Déclarai-je d'une traite, sans reprendre mon souffle. « Je vous jure j'ai du mal à respirer là. Je fais de l'hyperventilation. »  Je soufflais dans le combiné en feignant la crise d'angoisse. Je roulai des yeux avant de localiser l'insigne « on air » accrochée au dessus d'une porte. Je me glissai lentement devant l'énorme vitre du studio, laissant uniquement les sifflements de ma respiration rythmer la conversation.  
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() message posté Dim 12 Juil 2015 - 23:53 par Invité
♢♢♢
/ all i do is win, no matter what /

. ALL I DO IS WIN NO MATTER WHAT, GOT MONEY ON MY MIND I CAN NEVER GET ENOUGH. AND EVERY TIME I STEP UP IN THE BUILDING, EVERYBODY HANDS GO UP. AND THEY STAY THERE, AND THEY SAY YEAH. CAUSE I NEVER BEEN DEFEATED AND I WON'T STOP NOW .  Elle s'était endormie avec cette terrible question qui pesait sur son être. Une autre question sans réponse, une autre observation qu'elle était incapable de vérifier. Tout avait commencé avec sa tortue, Elsa, qui se baladait encore sur sa table basse alors que la fête battait son plein. Elle avait réussi à faire garder Sara par la jeune voisine du dessous pour une fois, contre la promesse d'un beau revenu à la fin du week-end. Et en arrachant de la bouche de sa tortue une chips qui trainait là, Mags s'était posée la terrible question. Comment savoir quel était le dessus du dessous d'une chips ? Elle avait eu beau faire valoir son opinion autour d'elle, aucun n'avait eu une réponse susceptible d'apaiser ses tourments. Elle ne savait pas, et Google non plus. Elle était coincée. La brunette avait médité sur la question une grande partie de la nuit, avant de s'endormir lamentablement sur le canapé, chips en main. Elle se réveillait alerte, voyant l'endroit désert, et n'ayant aucune idée de comment la fête s'était achevée. Ce qu'elle savait, c'était qu'une question restait sans réponse, et qu'elle était largement en retard. Mettant de côté son mal de tête et son ventre fragile, elle glissait maladroitement une tasse de café dans le micro-onde avant de courir presque jusqu'à la salle de bain, ne ménageant aucun effort pour réveiller le reste de l'appartement. Ses colocataires le lui feraient payer plus tard. Elle estima rapidement que ses cheveux n'étaient pas encore trop sales et les tressa de chaque côté de sa tête avant de rejoindre le tout en un chignon négligé. Après quoi, elle disparaissait dans sa cabine de douche une bonne dizaine de minutes, oubliant que le temps pressait. Après tout, ses auditeurs étaient habitués. Elle sortit de la salle de bain à la hâte, tombant nez-à-nez avec sa troisième colocataire, visiblement mécontente de s'être faite réveillée aussi tôt. Au moins, celle-ci arriverait à l'heure au travail, donc on pouvait parler d'un service que Mags lui avait rendu. Elle afficha un sourire auquel on ne pouvait dire non, avant de se faufiler jusqu'à sa chambre, choisissant de mixer une robe émeraude et des talons rouges. Elle n'avait aucune idée de la cohérence du résultat, mais elle se plaisait à croire que ces couleurs allaient illuminer le ciel maussade qu'offrait Londres ce jour-là. Elle abandonnait l'idée d'un manteau et se saisit simplement de son sac, refermant la porte derrière elle un peu trop fort peut-être. Elle descendit d'un étage pour supplier la baby-sitter de prendre soin de sa nièce quelques heures supplémentaire, et dû promettre par la même occasion un revenu doublé. Elle se faisait avoir, mais elle n'avait aucune autre alternative sous la main. Remerciant sa voisine d'un rapide câlin déplacé, Maggie quitta son immeuble pour tenter de prendre le premier taxi qui passait là. Le lieu offrait par chance une quantité folle de voitures, dont une qui s'arrêta devant elle pour l'emmener jusqu'aux studios où elle travaillait. Elle profita du trajet pour arranger son visage qui, sans mentir, pouvait faire peur au moindre enfant qui passait par là. Voir un adulte. Elle camouflait ses cernes et les restes de sa soirée sous une couche de fond de teint, avant d'ajouter du mascara et d'hydrater ses lèvres sèches. Elle rangeait sa trousse alors que son taxi la déposait devant l'immeuble de sa radio, et elle lui tendit un petit paquet de billets pour l'en remercier. En passant devant Michel le concierge, qui la salua café en main, elle se dit qu'elle avait complètement oublié le sien dans le micro-onde. Se félicitant de sa bêtise, Mags parvint tout de même à avoir l'ascenseur qui s'apprêtait à partir, et laissa tomber son sac sur le bureau de son assistant qui devait déjà être en salle d'enregistrement. Elle s'y rendit le souffle court, prenant place devant son habituel micro, ajustant son casque pour éviter qu'il ne frotte son tout nouveau piercing à l'oreille. Après quelques vocalises inutiles, elle leva un pouce vers son patron, prêt à envoyer l'émission. C’était parti. « Bonjour Londres, ici Maggie Cartwright pour Does Love Is At My Door ?, votre seul rendez-vous matinal moins important que celui fixé par votre dentiste. Pour notre premier appel de la journée, nous retrouvant un certain Gustav. Vous êtes avec nous Gustav ? » Elle relisait bien le prénom inscrit sur sa feuille, étonnée, mais l’heure n’était pas au jugement. « Bonjour, Maggie. Je suis votre plus grand fan et vous le savez même pas. Des fois, je marche dans la rue et j'imagine que vous êtes là à côté de moi pour me conseiller. Quand je pense qu'on respire le même air et que nous habitons dans la même ville, j'ai la tête qui tourne. » Elle arquait largement les sourcils, plus habitués aux appels de détresse concernant une femme qu’à une déclaration. En effet, elle était loin d’être la présentatrice radio la plus aimée des londoniens, mais c’était aussi ce qui faisait sa petite fierté. Au moins, elle sortait tout de même du lot. Elle se raclait la gorge, prête à envoyer son auditeur gentiment balader, alors qu’il continuait sur sa lancée. « Je vous jure j'ai du mal à respirer là. Je fais de l'hyperventilation. » Elle restait bouche-bée, alors que l’homme au téléphone semblait perdre son souffle. Chaque personne du studio attendait sa réaction, lui faisant des gestes pour la faire parler, alors qu’elle devenait de plus en plus suspicieuse. Gustav. Etrangement, c’était le prénom qu’elle avait décidé de nommer pire prénom du monde la semaine passée lors d’une fête chez Rhys. Elle avait clamé haut et fort que jamais elle ne pourrait sortir avec un Gustav, et soudain il apparaissait. Tout ça était louche, et elle ne mit pas longtemps à comprendre la feinte. Alors, ignorant les signes de son patron, elle lança une page de publicité avant de quitter son siège, empruntant la porte qui menait à la petite salle derrière son studio. Là, elle trouvait Julian qui lui tournait le dos et mimait toujours de grands souffles dans son téléphone. Elle croisait les bras, agacée, jusqu’à ce qu’il daigne se retourner et tomber sur elle. Elle arquait un sourcil et plantait son regard désolé sur lui, tant sa bêtise ne faisait que croitre jour après jour. « Gustav, hein ? Chouette prénom pour un loser comme toi. » Elle venait lui arracher sans ménagement son téléphone de l’oreille, raccrochant le standard et le gardant au passage comme punition pour s’être joué d’elle. Julian et Mags, c’était le jour et la nuit, ils s’adoraient autant qu’ils se détestaient, et d’un côté, c’était ce qui était le plus plaisant dans leur relation. Bien que la jeune femme se demande toujours comment une femme comme sa cousine avait pu craquer pour un gars comme Julian. Mais ça c’était une autre histoire. « Alors, qu’est-ce qui se passe dans ta charmante vie qui vaille la peine de venir me déranger ici ? Tu t’ennuies ? Des personnes essayent de travailler ici, c’est très sérieux, Gus'. » Elle ne croyait pas en ce qu’elle disait tant son émission était un bordel sans nom. Elle conseillait des femmes sur comment bien gérer leur couple alors qu’elle était elle-même incapable de tenir une plante en bonne santé plus de deux jours. C’était une grande farce, et pourtant ça marchait. Et Julian venait d'arrêter une supeeeerbe émission qui se profilait à l'horizon. Autant dire qu'il avait intérêt d'avoir ses raisons.  
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() message posté Mar 25 Aoû 2015 - 2:56 par Invité

“Keep your best wishes close to your heart and watch what happens while I rock the world.”   Je pressai mon téléphone contre mon oreille en suivant les mouvements de Maggie dans la pièce à côté. Elle allait marcher. Il le fallait. Après tout, je devais venger mon honneur. Je secouai la tête en songeant à toutes ses répliques tranchantes, à son air suffisant et à ses sourires acérés - tous identiques aux miens. Je ne supportais pas la lueur de défi qui brillait au fond de son regard lorsqu'elle entrait dans une pièce. Elle me pointait du doigt. Elle se moquait ouvertement de ma coiffure ou de la couleur de ma chemise, alors qu'elle avait un style vestimentaire totalement loufoque. Idiote ! Le pire, c'était les soirées avec Rhys. Elle me volait la vedette parce qu'elle avait une poitrine plus généreuse que la mienne. Chose que je comprenais, une fille c'était toujours plus joli à écouter, mais mes anecdotes étaient tellement plus drôles ! Il y avait conflit d'intérêt. Notre petite compétition avait commencé il y a plusieurs années, lorsque la cousine éplorée de Ginny s'était réfugiée à Cardiff. Elle avait tout de suite provoqué une certaine animosité en moi. Elle parlait avec éloquence. Elle savait parfaitement jouer de ses charmes et tenir une conversation. Maggie n'était pas une fille ordinaire. C'était mon alter égo, l'adversaire que j'avais toujours redouté de trouver. Elle venait d'une ville lointaine. Ses opinions étaient différentes, existentielles. Il y avait une certaine aura à la fois intrigante et amusante qui flottait autour de son profil aigu. Elle avait un air de ressemblance avec Eugenia. Une très légère similarité au niveau des traits, de l'expression ou du sourire. Et cela la rendait encore plus dangereuse à mes yeux. Je ne l'avais jamais désiré. Il était clair dans mon esprit que notre amitié était singulière, un peu tumultueuse et compliquée mais elle demeurait sincère. Je savais que nos jeux d'enfants étaient innocents. Je ne l'aurais jamais délibérément blessé. En réalité, je n'aurais jamais accepté que quelqu'un la blesse. Je frémis en continuant de souffler dans le combiné. Je tentais de me concentrer sur ma petite mise en scène afin de la faire sortir de ses gongs en direct. Mais la jeune brune resta silencieuse. Elle ne prononça pas le moindre mot. Je grinçai des dents. Avait-elle déjà des doutes sur mon attitude ? J'avais utilisé un prénom atypique. Gustav. Je lui avais presque tendu la perche. Je levai les yeux au ciel, impatient d'avoir une réaction de sa part mais toujours rien. Elle lança une page de pub et je compris de suite que je m'avançais sur une corde raide. C'était fini. Maggie m'avait démasqué, où elle était trop choquée par mon intervention pour articuler correctement une phrase. Je fis la moue en me retournant. Là, au fond du couloir, à quelques mètres de la porte du studio se tenait un fantôme diaphane. Ses yeux sombres lançaient des flammes et sa bouche agacée sifflait comme un serpent venimeux. Cette fois, elle allait me frapper, je le sentais venir. « Gustav, hein ? Chouette prénom pour un loser comme toi. » S'exclama-t-elle après m'avoir arraché mon téléphone des mains. Elle me regardait avec sévérité, comme une maîtresse d'école qui s'apprêtait à punir le pire élève de la classe. Je battis des cils avec lenteur. Je tentais un sourire au coin en guise d'excuse mais elle savait que je ne le pensais pas. Notre relation était faite de hauts et surtout de bas. Je ne détestais pas Maggie. Je l'adorais d'une manière particulière, tellement particulière que je ne pouvais pas me tenir correctement en sa présence. Je redevenais un gamin puérile et taquin. Je reprenais les couleurs de mon enfance oubliée. Et quelque part, je lui étais reconnaissant de me permettre cette trêve dans ma routine ennuyeuse. Parfois, il faisait bon de quitter l'univers adulte et de n'être qu'un idiot parmi tant d'autres. « Mais je ne te permet pas ! Les losers c'est super en vogue depuis 2008. T'as pas regardé les élections municipales? » Je voulais protester mais mon ton enjoué contrastait avec le sérieux de mon argument. Elle continua à me fixer. «  Alors, qu’est-ce qui se passe dans ta charmante vie qui vaille la peine de venir me déranger ici ? Tu t’ennuies ? Des personnes essayent de travailler ici, c’est très sérieux, Gus'.  » Je croisai les bras à mon tour. Je me redressai en dégageant les épaules, en gardant une figure imperturbable. Ma frange rebelle retombait sur mon front mais me coiffer aurait brisé l'intensité de notre échange. Alors, je me raclai la gorge à la place. Je bombai le torse et je me penchai vers elle d'un air désinvolte. « D'abord tu me rends mon téléphone. Merci. » Déclarai-je en la bousculant légèrement. J’agrippai son poignet afin de reprendre mon dû. « Figure-toi que j'ai de graves problèmes de couple. C'est pour ça que je viens te voire. »  Je souris avant de lui claquer une pichenette sur le front. « Il faut qu'on parle de Ginny. » Je remuai la bout du nez en m'éloignant. Ce n'était pas complètement faux. Je voulais emménager avec elle. Je voulais passer à la vitesse supérieure. Mais, il fallait aussi que je parle à Sam de notre mariage. Et c'était des choses que je ne pouvais pas aborder avec Eugenia.
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