luzia ☆ fille de voyou.

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).

Sa plus grande peur. Le vertige, quelle horreur. C'est un véritable handicap pour elle. Il lui suffit de grimper sur une petite chaise pour se sentir en danger, totalement paniquée à l'idée de tomber. A ce moment-là, un autre trait de caractère survient : une trop grande fierté. C'est pourquoi elle ne supporte pas devoir avouer ses faiblesses. Elle cache sa peur à tout le monde, même à sa famille. C'est pourquoi, une fois, elle s'est trouvée bloquée dans les arbres en hurlant qu'elle voulait descendre à qui voulait bien l'entendre durant une escapade accrobranche entre amis. Pathétique, certes, mais elle serait capable de se lancer n'importe quel défi pour cacher ses faiblesses. Même celui de grimper sur un arbre pour cacher qu'elle a une peur bleue du vide.

Sa grande passion. Totalement amoureuse des chevaux, elle est, soyez-en sûre. Depuis toute petite, Luzia a développé un intérêt certain pour la nature, les ranchs, et les centres équestres. Ne vous fiez surtout pas à sa taille toute frêle : elle sait apprivoiser tout étalon. Elle a eu l'occasion de participer à de nombreux concours équestres durant sa jeunesse, et autant dire qu'elle a toujours été particulièrement douée. En effet, elle a été championne nationale à l'âge de dix-sept ans. Autant dire que c'est une pointure. Bien sûr, comme tout professionnel, elle a connu de nombreuses chutes, mais cela ne l'a jamais empêchée de remonter. Elle aime les défis, elle aime arriver à ses fins, et elle s'arme toujours de patience, surtout dans ce domaine. En somme, elle a consacré une bonne partie de sa jeune vie à cette passion. Elle a d'ailleurs quitté son pays natal pour s'éloigner de sa famille mais aussi et surtout pour tenter sa chance en se présentant au post de gérant du ranch de la ville.

Son style vestimentaire. Oui, d'accord, elle est belle. Mais loin d'elle l'idée d'être une bimbo. Très franchement, c'est pas son truc, elle est à des milliers de kilomètres de cette préoccupation là. Très naturelle et discrète, Luzia a toujours fait ce qu'elle devait faire sans se soucier d'en mettre plein la vue. Elle fait discrètement son bout de chemin, et ça lui convient très bien. Un état d'esprit qui s'accorde très bien avec ses tenues. Elle aime se mettre en valeur, elle prend soin de sa longue chevelure et elle adore le maquillage léger et les bracelets. Mis à part cela, son style vestimentaire reste assez discret : pas de couleurs flashis, pas de sacs à paillette, pas de louboutins de vingt centimètres à clous. Non, elle aime les petites robes ethniques, les petites roses dans les cheveux, les sandalettes compensées, bref, une jolie italienne au goût vestimentaire assez sobre.

Sa famille, le problème de sa vie. Ca, c'est le moins que l'on puisse dire. Sa famille, bien sûr qu'elle l'aime, elle l'adore, elle la vénère. C'est tout pour elle. Et quoi qu'elle en dise, elle serait toujours là pour elle, dans les problèmes et dans les joies. Après tout, ce sont les valeurs italiennes, et ses parents ont mis du coeur à l'ouvrage pour lui inculquer ces valeurs-là. Elle en est désormais totalement dépendante. Et pourtant, sa famille, c'est loin d'être un cadeau. La famille est très nombreuse. Elle a énormément de cousins et de cousines. De tantes, d'oncles, et compagnie. Pourtant, en ce qui la concerne, elle est fille unique. Sa solitude ne l'a pas dérangé, cette jeune fille s'est toujours révélée indépendante. Non, le problème, ce n'est pas l'absence de frères et soeurs, c'est bien ses parents. Entre une mère déjantée qui ne se différencie pas par son âge (puisqu'elle a eu sa fille à seize ans), et un père à la tête d'un trafic de mafieux italien, ce n'est pas toujours facile. Dans le milieu, en Italie, les Calabria sont plus connus pour leur argent sale et leur réputation de truands qu'autre chose.  

Sa vie à Londres. Mon dieu, que d'emmerdes. C'est ce dont je viens de vous parler : la réputation de la famille. Elle a beau tout quitté, abandonner son pays, et changer de ville, rien n'y fait, le nom de famille Calabria lui colle à la peau. Et tous les antécédents qui vont avec. A de nombreuses reprises, elle s'est vue interpellée par la police, et ce n'est pas toujours facile d'encaisser les erreurs de ses parents quand on est blanc comme neige. Que voulez-vous, on ne rompt jamais vraiment avec son passé.