"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici romelias ✻ with your love, nobody can drag me down 2979874845 romelias ✻ with your love, nobody can drag me down 1973890357
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() message posté Sam 1 Aoû 2015 - 16:54 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Arrête de t’inquiéter, il va râler cinq minutes et ce sera fini. » Je souris à ma mère et observe Noam qui a toujours sa petite moue. Il sait comment me manipuler du haut de ses deux ans, petit diable. Le petit n'a jamais rechigné à rester chez papy/mamy, c'est d'ailleurs là qu'il a passé le plus clair de son temps pendants plus d'un an... Sauf qu'il a maintenant été habitué à dormir à la maison tous les soirs et l'idée de rester chez mes parents ne l'enchantent pas plus que ça. « Je vais y aller. Tu me fais un dernier câlin? » Il m'observe, septique, à croire qu'il dresse la liste des "pour" et des "contre" dans sa petite tête pour décider si je mérite ou non ce câlin. Il fini par plonger dans mes bras et me fait presque changer d'avis quand je sens ses doigts s'agripper à mon cou. « Je viens te chercher demain matin avec papa, d'accord? » Il marmonne un petit oui et maman choisi ce moment pour lui sortir un nouveau jouet avec Buzz qui suffit à m’effacer. Matérialiste en plus ! Comme tous les enfants... Je remercie une énième fois ma mère de me le prendre pour la nuit et ne traîne pas, réalisant que Romeo sera finalement rentré du boulot avant moi d'ici. J'envoie un rapide message pour lui signaler que je démarre de chez mes parents histoire qu'il ne panique pas en trouvant l'appartement vide et me met en route. Londres, en voiture, à 17 heures, paix à mon âme.

Une fois sorti du centre (ce qui me prend juste 35 minutes), je parviens enfin à me mettre réellement en route et a filer vers l'ouest, arrivant à destination 30 minutes plus tard. 1H05 à cette heure, ça relève presque du miracle. J'enlève mes baskets à l'entrée et dépose les clés de la voiture dans le pot prévu pour, le cherchant du regard dés que j'arrive dans le salon. Attablé sur la plaque de marbre qui sépare la cuisine du salon, il grignote un truc et regarde directement par dessus mon épaule, surement à la recherche du garnement. Mon visage s'est illuminé à l'instant ou mon regard est tombé sur lui. Pitié je vais avoir besoin d'une défibrillation, il oublie que mon cœur est fragile et qu'il est inutile de mettre sa perfection en avant. Il porte un de mes pulls, un pull blanc qui le rend... violable. Il n'y a pas d'autre mot. Je contourne la plaque et sa chaise pour me placer derrière lui et passer mes bras autour de son cou avant d'embrasser son épaule. J'ai passé une belle journée avec Noam, mais une journée de congé sans lui reste une journée atrocement longue. Je reste appuyé sur lui de tout mon poids, le menton sur son épaule, et me contente d'ouvrir la bouche comme un oisillon qu'on gave quand ses doigts s'approchent de ma bouche avec un bout de pomme. « Tu m'as manqué. » Même si on ne parle pas la bouche pleine. C'était important de le préciser, c'est tout. Je souris et laisse mes mains se balader sur son torse avant de lui embrasser la mâchoire une fois ma bouche vide. « Noam m'a chargé de te faire un câlin de sa part. » Il n'y a pas pensé mais je suis sûr que c'est ce qu'il aurait voulu ! Puis si ça peut justifier mon attitude de gamin accro aux câlins et lui faire plaisir en même temps... C'est un mini mensonge, il ne m'en tiendra pas rigueur. « Je l'ai laissé pour la nuit chez mes parents. Comme par miracle on est tous les deux en congé demain, je me suis dit qu'on pourrait profiter pour sortir ce soir ? Juste tous les deux. » Je le lâche enfin et me hisse juste à côté de lui sur le meuble - sale habitude alors que trois chaises attendent d’accueillir mes petites fesses - pour me retrouver en face à face, lui piquant un autre bout de pomme au passage. Ne me reste qu'à espérer qu'il ne tenait pas à passer cette soirée avec Noam également. « Je lui ai promis qu'on irait le chercher demain matin dés qu'on est levé. » Je précise, au cas ou. Demain matin qui sera peut-être demain après midi, si on se décide à traîner un peu au lit après être rentrés à pas d'heure. Ou même en rentrant tôt. En vrai, j'espère que mes plans lui conviennent parce que le restaurant est déjà choisi et réservé... Pas ma faute s'il travaillait, puis il n'y a pas de raison qu'il refuse. A moins qu'il tienne à retourner l'appartement parce que nous ne sommes que tous les deux... mais on peut garder ça pour l'after party - et soyons francs, Noam ne nous a jamais empêché de le faire.

« Je dois appeler Loys et Emrys vite fait avant, ils vont réserver leurs billets d'avion aujourd'hui je crois, et on doit s'arranger pour le logement. Après le mariage, j'imagine qu'on peut leur laisser l'appart' tant qu'on est en voyage ? Enfin si on part en voyage ? » Ça semble logique mais en vrai nous n'avons encore jamais abordé le sujet et vu que nous sommes tous les deux nouveaux dans nos emplois respectifs, il faudrait peut-être se décider vite si on tient à obtenir nos congés. Je ne suis même pas certain qu'on les obtienne... Mais dans le pire des cas y'aura toujours bien quelqu'un pour les loger. Aloysia a toujours sa chambre d'enfant et on se débrouillera pour Emrys - oui hors de question qu'il partage la chambre de ma sœur. J'ai l'impression de l'attaquer avec mes questions à peine arrivé mais avec le décalage horaire, on doit limite se fixer un rendez-vous pour se capter sur skype pour être dispo tous les trois, je n'ai pas trop le choix. Ça arrive à grand pas et autant dire qu'on est nul part dans les préparatifs.

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() message posté Sam 1 Aoû 2015 - 22:59 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je sors de la douche, enfile le premier caleçon qui croise mon chemin et me laisse tomber dans le canapé comme la grosse épave que je suis. Cela fait vingt minutes que je suis rentré, vingt minutes que je tourne en rond. Elias me manque, Noam me manque. J’ai perdu l’habitude d’être seul et me sens comme abandonné. Je veux que mes bébés rentrent et je veux qu’ils rentrent maintenant. Face contre l’accoudoir, je tourne la tête vers la télévision que j’allume après avoir attrapé l’un des télécommandes. Je me mettrais bien à la console mais je suis trop fatigué pour ça. L’idée même de poser les doigts sur un joystick me donne envie de me jeter d’un pont. J’ai envie de rien si ce n’est d’un câlin. Très vite, je m’endors, bercé par l’énième rediffusion du tout premier épisode de Friends, une série que j’apprécie mais qui commence sérieusement à me taper sur le haricot tant elle est diffusée.

« My eyes ! My eyes ! » La voix de Phoebe me ramène brutalement sur terre et je dois bien avouer avoir beaucoup de mal à me souvenir de qui je suis tant mon cerveau est en miettes. Je n’aurais pas dû dormir, j’aurais dû attendre Elias. Douloureusement, je me redresse et manque de me manger le sol tant j’ai dû mal à rester debout. Dormir était décidemment une mauvaise idée. Curieux, je jette un coup d’œil à ma montre, vingt minutes. J’ai dormi vingt minutes et pourtant j’ai l’impression de m’être endormi depuis des heures. Dans la cuisine, j’attrape un verre que je remplis directement sous le robinet avant de le vider cul sec. Ne reste plus qu’à trouver un moyen de me réveiller, un moyen de me faire revenir sur terre. Je choisis finalement de retourner sous la douche et ne perd pas de temps à retirer mon caleçon que je balance à travers sur le canapé. Seul, je suis libre de jouer les petits effrontés qui se trimballent à poil, ce qui, qu’on se le dise, n’a jamais réellement dérangé Elias. Sous la douche, je profite du moment pour me faire plaisir avant de finalement sortir tout beau, tout frais. Rapide, j’éponge la flotte et finis par revenir dans le salon où je retrouve mon caleçon, toujours lamentablement abandonné sur le canapé. Très vite, je suis pris d’un frisson. Garder les cheveux trempés n’est peut être pas la meilleure idée qui soit mais franchement, j’ai la flemme. J’ai qu’une envie : dormir. Dormir et casser la croute. Ma sieste et ma petite activité en solitaire m’ont affamé… Dans la chambre, j’attrape un jean dont j’ai le secret – troué donc – et le pull d’Elias que j’admire particulièrement pour être à notre taille malgré nos différences physiques. Et puis parait que ça l’excite alors pourquoi s’en priver. Je ne vie que pour lui faire plaisir.  Une fois habillé, je choisis de rester pieds nus d’abord parce que j’adore ça et ensuite parce que j’ai horreur des chaussettes et autres chaussures d’intérieur. Je suis de ceux qui retirent chaussures et chaussettes avant tout le reste et j’en suis fier ! Pieds nus, je retourne à la cuisine et m’attrape une pomme avant de finalement m’asseoir sur le comptoir donnant directement sur le salon. Les pieds contre les repose-pieds, je m’atèle à couper ma pomme tout prenant bien soin de ne pas quitter la télévision des yeux. Qui sait, peut être aurais-je droit à un tout nouvel épisode exclusif ! M’enfin on peut toujours rêver. Les connaissant ils vont repasser un épisode pris au hasard qui n’a – malheureusement – aucun rapport avec l’épisode principal. Plus loin, la porte d’entrée s’ouvre et je ne peux pas m’empêcher de sourire. Enfin, mes bébés sont de retour à la maison. Face à moi, Elias apparaît et me force à sourire un peu plus. Malheureusement pour lui, il n’est pas le premier que je veux voir (même si je reste plus que ravis de le voir). Noam reste mon préféré quand il s’agit des retrouvailles. J’adore le voir courir vers moi pour me faire le plus gros des câlins. Sans vraiment le vouloir, je me penche légèrement pour regarder derrière Elias et fronce légèrement les sourcils en ne voyant pas Noam jaillir de derrière son père. Est-ce que j’étais censé le récupérer quelque part ? Non, il a dû le laisser chez sa mère… Je souris, comprenant finalement de quoi il s’agit. Sale gosse. Doucement, Elias me contourne et je fais genre de ne pas le regarder, retournant mon attention sur l’écran de télévision sur la pomme que je continue d’avaler, quartier par quartier. C’est que j’en ai presque oublié mon mal de tête. Une fois derrière moi, Elias passe ses bras autour de mon cou et, tout en mâchant, je lâche le couteau pour finalement poser ma main sur ses bras et fermer les yeux. Ca fait du bien de l’avoir près de moi. Dieu seul sait à quel point il m’a manqué. Il finit par poser son menton sur mon épaule et je tourne la tête avec un sourire avant de lui donner l’un de mes morceaux de pomme. J’ai les cheveux trempés et les quelques petites mèches qui tombent sur mon visage sont les seuls obstacles à sa perfection. Je l’aime tellement avec ses cheveux longs. Pas une seconde ne passe sans que je n’aie envie d’y glisser mes doigts. « Tu m'as manqué. » Je souris un peu en sentant ses mains glisser sur mon torse. Faudrait pas qu’il continue sinon la pomme sera la dernière chose dans laquelle j’aurais envie de croquer. « Tu m’as manqué aussi amour. » La tête tourner vers lui, je souris. Dieu seul sait à quel point je l’aime et à quel point il est important pour moi. « Noam m'a chargé de te faire un câlin de sa part. Je l'ai laissé pour la nuit chez mes parents. Comme par miracle on est tous les deux en congé demain, je me suis dit qu'on pourrait profiter pour sortir ce soir ? Juste tous les deux. » Pauvre petit bonhomme. Coincé chez ses grands-parents pour que ses papas puissent profiter de leur soirée. Je me sentirais presque coupable si je n’étais pas ravi à l’idée de passer une soirée en amoureux avec l’amour de ma vie. Avec un peu de chance, Noam ne nous en portera pas rigueur… Je le regarde bouger autour de moi et souris. « Est-ce que t’essaie de me filer rencard ? » Je souris et attrape le dernier quart de pomme que je mâche avec le sourire. Juste lui et moi… C’est parfait. L’occasion rêver pour se retrouver non pas dans notre rôle de père mais d’amants, d’âmes-sœurs. « Je lui ai promis qu'on irait le chercher demain matin dés qu'on est levé. » Petit à petit, mon sourire se transforme, devient plus coquin. Je ne compte pas me lever à l’aurore aussi accro puisse être à mon petit bonhomme. Attrapant toute mes merdes, je me redresse, vole un baiser à Elias et souris un peu plus. « Faudrait-il que tu sois capable de te relever. » Personnellement, je ne compte pas le laisser s’en sortir sans une égratignure. On a l’appart pour nous tout seul et je compte bien en profiter. Le contournant, je finis par jeter les épluchures pour finalement balancer mon couteau dans l’évier. La vaisselle attendra. Ce n’est de toute façon pas un couteau sale qui ira pourrir la maison. « Je dois appeler Loys et Emrys vite fait avant, ils vont réserver leurs billets d'avion aujourd'hui je crois, et on doit s'arranger pour le logement. Après le mariage, j'imagine qu'on peut leur laisser l'appart' tant qu'on est en voyage ? Enfin si on part en voyage ? » Assez surpris, ou pris de court, je lève les yeux vers Elias qui me regarde avec ses superbes pupils et doit me retenir de sourire bêtement tant je me sens stupide. « Un voyage ? » Est-ce qu’il est entrain de parler de la lune de miel ? Est-ce que j’étais censé m’en occuper ? « Je… oui… enfin si c’est possible oui. » Je me rapproche finalement de lui pour me placer entre ses jambes et passer mes bras autour de sa taille avant de l’embrasser. « T’as une préférence ? Personnellement je suis prêt à aller n’importe où tant qu’on y trouve un bon lit. » Je souris encore et m’attaque finalement à son cou. Rien ne nous empêche de prendre un encas avant de mettre les voiles… Car comme à mon habitude, j’ai envie de lui. J’ai envie de le sentir contre moi, de le sentir en moi. Et si monsieur ne m’arrête pas très vite, c’est ici qu’il va se retrouver à poil.
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() message posté Lun 3 Aoû 2015 - 22:23 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Pour rien au monde je ne changerais notre vie. Pas une minute depuis sa naissance, je me suis dis que la vie serait plus simple si je n'avais pas eut Noam. Certes il est lié a beaucoup de souffrance, mais il est aussi mon petit rayon de soleil qui me comble de bonheur depuis le jour ou j'ai posé les yeux sur lui. Même célibataire, je ne me suis jamais demandé s'il serait ou non un frein à ma vie future. J'ai bien eut peur que Romeo ne s'adapte pas, mais le choix était vite fait... Et au final, j'ai paniqué pour rien, tout est juste parfait. Malgré tout, en de rares occasions, j'aime aussi me retrouver seul avec l'amour de ma vie, ce qui il faut le dire arrive plutôt rarement. Le soir on l'est toujours une fois Nono couché, mais ça ne nous autorise pas à sortir pour autant, à moins d'être complètement inconscients. « Tu m’as manqué aussi amour. » Je souris et me retiens de le manger tout cru. Mais non, nous avons des plans - du moins j'en ai pour l'instant - et je lui en fais d'ailleurs part. Il ne faudrait pas qu'il dresse déjà dans sa petite caboche la liste des choses qu'il compte (me) faire ce soir, quand la moitié de notre soirée est déjà planifiée. « Est-ce que t’essaie de me filer rencard ? » Je passe ma langue sur mes lèvres et et les humectes ensuite. « Grillé... Mais il paraît que je dois réussir à te faire dire oui dans quelques semaines, j'ai pas le choix de faire un petit effort. » Je lève les épaules et lui souris d'un air moqueur. Manquerait plus qu'il me plante à la mairie alors que la demande vient de lui à la base... Mais qui sait ? Il reste un hyperactif, soit le roi des décisions prises sur un coup de tête! Depuis il a eut quelques mois pour redescendre sur Terre, réaliser mes défauts et sa connerie. Heureusement pour moi, je sais parfaitement que ce n'est pas le cas et qu'il est toujours aussi sûr de lui... Au point que même moi qui n'était pas spécialement emballé à la base, je n'attends plus que ce jour. « Faudrait-il que tu sois capable de te relever. » J'éclate de rire et l'observe débarrasser sa table - je me retiens de l'applaudir quand je remarque qu'il ne s’attelle pas de suite à faire la vaisselle. Petit à petit, les images de comment passer notre soirée s'imposent à moi et je me mords la lèvre en m'interdisant d'y penser.  Le plan ! On a beau être de futurs jeunes mariés en rut, je veux un vrai rendez-vous, chose que nous n'avons quasiment jamais eut même avant d'être ensembles.
Bon, oublions notre soirée cinq minutes, je dois skyper ma sœur et mon meilleur ami moi  ! Ne manquerait plus que j'annule pour laisser Romeo s'occuper de moi... A ce tarif là, autant reporter le mariage en 2025 et encore. « Un voyage ? » Je l'observe, septique, sans savoir ou j'ai fait une erreur ou ce qu'il n'a pas compris. Le nombre de fois ou il m'a répété que la nuit de noce il voulait la total, qu'on aille pas me dire qu'il n'a pas envisagé un voyage de noce. A moins qu'il comptait juste me retourner dans sa chambre d'enfants chez sa grand-mère, avec le quart de nos invités dispatchés dans les autres chambres.. no way. « Je… oui… enfin si c’est possible oui. » Ok, je me suis complètement planté en pensant que c'était implicite sans même jamais en discuter. Dés qu'il se place, j'enroule mes jambes autour de sa taille pour le serrer contre moi, et l'embrasse avec fougue. Il m'a fallut trente secondes pour me sentir à l'écart dans mon jeans, ce mec parviens toujours à me m'allumer comme un pauvre gars n'ayant pas eut sa dose depuis des jours. Et pourtant, je suis loin d'être en reste avec lui ! « T’as une préférence ? Personnellement je suis prêt à aller n’importe où tant qu’on y trouve un bon lit. » retour sur terre. Le mariage ! Enfin le voyage de noce surtout. Ou pas en fait... Il s'attaque à mon cou... Je le hais. « Le contraire m'aurait étonné. » Je souris et tente de me concentré tout en profitant de chaque baiser qu'il dépose sur ma peau enflammée.  « J'dirais un truc pas trop loin... Je doute qu'on obtienne plus d'une semaine de congés. » Je gémis de frustration, voir de douleur et fini par poser mes mains sur son torse pour l’éloigner de moi. « Arrête ! Je dois vraiment leur parler, on a déjà reporté trois fois. » Je ris mais je suis sérieux, du moins j'essaye. Faute à nos boulots respectifs et aux imprévus - me faire violer par mon fiancé n'en étant pas un - on a beaucoup de mal à se capter. Je me laisse lentement glisser contre lui pour retrouver le sol et l'embrasse en laissant mes mains se perdre sous son sweat. J'ai beau l'affectionner, je ne vois aucun mal à le lui arracher... Mais pas maintenant. « Au fait, quand je parlais d'une soirée tous les deux, je voulais dire dehors. J'ai réservé le resto pour 20H. » Je marmonne contre ses lèvres avec sourire fier, avant de lui voler un nouveau baiser, espérant qu'il est au moins aussi frustré que moi d'apprendre cette nouvelle. Je m'extirpe de ses bras et lui claque les fesses une fois que j'ai pu le contourner, allant me placer dans le fauteuil ou j'allume l'ordinateur. Je suis dans les temps, malgré mon petit retard pour rentrer ! Romeo vient me rejoindre dans le fauteuil et je profite du maigre temps que skype met à se connecter pour lui embrasser le bras à travers le tissus de son pull. Peut-être que ça suffira pour qu'il me pardonne de nous avoir frustré tous les deux en sachant que les plans de la soirée n'incluaient pas de retourner l'appartement de fond en comble. Emrys est le premier à accepter l'appel et j'ai le temps de prendre vite fait de ses nouvelles et d'en donner des nôtres avant que le moulin à paroles se joignent à nous. Je ne peux m'empêcher de sourire comme un gamin quand elle glisse à Romeo qu'il est beau gosse. Oui, il l'est. Et il est à moi tout seul. Il l'est tous les jours mais bon c'est bien qu'elle le remarque aujourd'hui (en vrai, elle m'a déjà confirmé 150 fois que j'avais bon goûts). Je leur confirme qu'ils peuvent prendre leurs billets et que quoi qu'il arrive, ils auront un endroit ou dormir sans avoir à passer par l'hôtel. Pendant que ma sœur entre dans un monologue sans fin, je sens les doigts de Romeo glisser sur mes cuisses et tente lamentablement de ne pas me trahir. autant ça pourrait faire rire ma sœur, autant je suis conscient qu'Emrys a encore beaucoup de mal avec mon homosexualité et la dernière chose que je veux lui imposer, c'est des images de nous. Je fini par attraper et la serre en le défiant du regard, un sourire con au visage. Loys prends un mois de congé - concentration - pour l'occasion et compte bien profiter de la famille un maximum mais elle a sa chambre chez les parents alors ce n'est pas un soucis. Quant-à-Emrys, il semble hésité sur sa date de retour et je suis presque sûr de savoir pourquoi. Aloysia m'a déjà skypé dans plus ou moins chaque pièce de son appartement, en passant par la salle de bain à me parler pendant que madame se maquillait... Et si elle se trouve aujourd'hui dans sa chambre, je donne ma main à couper qu'Emrys est dans sa cuisine, à prétendre qu'il est chez lui. Après ça ne veut pas dire qu'ils soient forcément ensembles - genre vraiment ensembles - mais admettez que  s'ils se sont séparés pour l'appel, c'est qu'ils ont quelque chose à cacher. Romeo nous quitte un moment - il doit estimé m'avoir suffisamment torturé - parce que son téléphone sonne et que la conversation sur le mariage est de toute façon terminée. Nous en sommes au potins de nos potes d'enfance, soit rien qui ne l’intéresse. Je me tourne vers Romeo de temps en temps pour le mater tout en écoutant et fini par signaler aux deux dingos que nous avons une réservation et que j'ai encore une douche à prendre - douche qui risque fortement de prendre plus de temps que prévu, mais ça je le garde pour moi.  Aloysia me parle de Noam vite fait pour prendre de ses nouvelles et m’inonde de questions sur ses nouvelles habitudes et compagnie, jusqu'à ce que je lui précise qu'on a vraiment pas le temps. « Noam je vais raccrocher, si tu veux dire au revoir. » Je tourne la tête vers l'écran et regarde les deux autres en bug avant que ma sœur éclate de rire - parce que oui je lui ai précisé que l'asticot est chez maman. « Pardon bébé. » Je ne peux m'empêcher de sourire, conscient que l'erreur n'est pas la plus grave. C'est l'autre folle qui m'a induit en erreur à force de prononcé 15.000 fois son prénom aussi ! « Tu viens dire au revoir?  » Je demande avec une petite voix et joins mes mains pour l'implorer de me pardonner même si ça me fait marrer.
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 12:49 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Il enroule ses jambes autour de ma taille et je laisse presque instantanément mes mains glisser de son dos à ses fesses. Le sentir à l’étroit dans son jeans contre moi a le don de me faire perdre le contrôle et notre position actuelle n’arrange rien à mon cas. J’ai envie de lui et j’ai envie de lui maintenant. Laissant mes lèvres glisser contre son cou, je prends un malin plaisir à le sentir onduler contre moi tant sa frustration monte en flèche. « Le contraire m'aurait étonné. » Je ris doucement contre sa peau et l’embrasse de nouveau. Je le plus pervers de nous deux et j’assume parfaitement. Son corps, ses yeux, tout est un appel au viol chez lui... Laissant ma langue se promenait sur sa peau, je me cramponne à ses fesses, impatient de le voir retirer tout cette merdre qui prive ma peau de la sienne. « J'dirais un truc pas trop loin... Je doute qu'on obtienne plus d'une semaine de congés. » Cette fois, je l’ignore complétement. Je suis au bord de l’explosion et doit me retenir de gémir tant mon entre-jambe me fait souffrir. Ah, les joies des jeans slims. Elias, lui, ne se gêne pas de gémir et je dois presque me retenir de ne pas exploser tant j’aime l’entendre, impuissant face à mes lèvres. Doucement, il laisse ses mains descendre contre mon torse. Non, pas maintenant. « Arrête ! Je dois vraiment leur parler, on a déjà reporté trois fois. » Je le regarde, le souffle court et le cœur qui bat à cent. Il n’a pas de cœur ! Me laisser en plan comme ça alors qu’il n’a pas arrêté de m’allumer ! J’enrage intérieurement et dois prendre sur moi pour ne pas le forcer à revenir contre moi. « Juste encore un peu… » Juste quelque minutes voire quelques heures, pas plus… pitié. Plein d’espoir, je tente de le ramener doucement contre moi, mais mon bébé n’en démord par et s’éloigne de nouveau, me forçant à lâcher les armes. Je le regarde glisser contre moi, tout sourire, et fait mine de bouder quand il se met à m’embrasser. Petit con. J’imagine que je n’ai plus qu’à attendre ce soir. Non, impossible. Impossible que je survive à cette frustration qui me force presque à pleurer ma mère tant la douleur me fait grincer des dents. Parti comme c’est parti, je serais prêt à me frotter contre sa jambe si ça pouvait ne serait-ce que détendre un peu l’atmosphère qui règne dans mon slim. Et puis c’est pas en me caressant le torse que monsieur calmera là bête. Continue comme ça Hanwell et je te viole ici et maintenant. « Au fait, quand je parlais d'une soirée tous les deux, je voulais dire dehors. J'ai réservé le resto pour 20H. » J’arque un sourcil. Un resto ? Ca fait longtemps. J’aime l’idée. Après, j’avoue que j’aimerais bien avoir l’occasion de me vider avant d’y aller. Histoire de ne pas déchainer les foules avec un jean beaucoup trop rempli. « T’es un monstre, tu le sais ça Hanwell ? Une vraie petite allumeuse… » Je souris et me mord les lèvres, frustré comme jamais. Tout fier de lui, Elias m’embrasse une dernière fois avant de s’extirper de mes bras. Je le hais. Je le hais tellement que j’en ris presque. « Tu me le paieras… » Ma menace tombe bien vite à l’eau quand monsieur s’amuse à me claquer les fesses, me forçant à contracter tout ce qui est encore possible de contracter. Tout seul, je prends une profonde respiration et essaie de me calmer. Tant de choses me traversent l’esprit là, tout de suite, que je dois prendre sur moi pour ne pas gémir sans raison. Une fois calmé, du moins presque, je rejoins Elias sur le canapé. Il est fin prêt à appeler sa sœur et profite de la sonnerie pour m’embrasser l’épaule. Avec un sourire moqueur, je tourne les yeux vers lui. « N’essaie même pas de te faire pardonner… allumeuse ! » J’y tiens, Elias est une allumeuse qui profite de ma faiblesse. Il sait l’effet qu’il me fait et s’en amuse. Sale petit con ! Enfin bref, passons. Très vite Emrys répond et je me met à sourire, poli. Je ne connais pas vraiment Emrys mais le simple fait de connaître leur histoire, à lui et Elias, me suffit à l’apprécier. J’espère simplement avoir l’occasion de faire plus ample connaissance une fois qu’il sera ici. Enfin un pote d’Elias que je pourrais supporter. Normal, il est hétéro. Moi jaloux ? A peine. C’est juste que mon bébé est le plus parfait de tous, normal d’avoir peur qu’on essaie de me le voler. Heureusement pour moi, la perfection comprend la fidélité. Et je pourrais facilement mettre ma main à couper qu’Elias me restera fidèle et ce, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Voire même après le connaissant. Enfin bref, concentration. Je ne suis pas là pour ruminer ma frustration et mon amour pour Elias mais pour participer à l’organisation du mariage. Sauf que, contrairement à Aloysia, qui vient de faire son appariation, et au reste de la fratrie Hanwell, je n’ai aucun talent pour l’organisation. Mettons ça sur le dos de mon hyperactivité et de mon trouble de l’attention. A l’écran, Aloysia vante mon physique et je souris en la remerciant. C’est toujours flatteur de recevoir un compliment qui ne vient pas de son fiancé. Attention, je ne dis pas que je n’aime pas attendre Elias le dire, bien au contraire, c’est juste que l’amour, bah ça rend aveugle. Je pourrais prendre dix kilos qu’Elias continuerait de me le dire. D’ailleurs, en parlant de mon bébé, j’ai une petite vengeance à prendre ! Avec un sourire des plus figé – faudrait pas que je me trahisse à l’image- je laisse une de mes mains se glisser jusqu’à sa cuisse pour finalement remonter un peu plus haut. A deux centimètre de ses bijoux de famille, Elias m’arrête net, un sourire aux lèvres. Personnellement, je dois me retenir d’éclater de rire. Il m’a cherché, il l’a voulu ! Fier de moi, je reste plusieurs minutes comme ça, les doigts tendus, à essayer de remonter chaque fois un peu plus haut. Malheureusement pour moi, mon petit jeu s’arrête net quand mon téléphone se met à sonner dans la pièce d’à côté. Avec un baiser sur le front d’Elias – je veux bien être pudique devant Emrys, j’ai mes limites, je me redresse et me dirige droit vers mon téléphone. Sur l’écran, le nom de Sephora. Sans hésitation je réponds. Elle veut passer pour la soirée et je m’excuse très vite en lui disant ne pas être disponible. Je lui raconte ce qu’Elias a prévu pour nous deux et elle se met bien vite à se foutre de notre gueule à nous traitant de bonnes grosses vieilles guimauves. Je ris et finis par raccrocher. « Noam je vais raccrocher, si tu veux dire au revoir. » Surpris, je tourne les yeux vers Elias et fronce les sourcils en me rendant compte que c’est à moi qu’il s’adresse. A l’écran, Aloysia explose de rire et je ne tarde pas à la rejoindre. Je veux bien qu’Elias soit du genre à me materner mais de là à m’appeler comme notre fils, il y a des limites. Ca serait étrangement gênant, surtout sous les draps. « Pardon bébé. » Je souris, et secoue la tête, comme pour me moquer de sa propre connerie. On ne peut pas être parfait partout hein. Parce que oui, la perfection d’Elias compte quelques imperfections. Je n’ai jamais dit que sa perfection était générale. Il est parfait pour moi, saisissez la nuance… Un peu comme s’il avait été fait pour moi. Merci Théo pour ça. « Tu viens dire au revoir? » Je souris un peu plus en le voyant tout désolé. No big deal love. Ce n’est pas comme s’il m’avait appelé Caleb ou Charlie … pour le coup j’avoue que j’aurais beaucoup moins bien réagi. « J’arrive… » Dis-je finalement, avant de me placer derrière le fauteuil. Doucement, je me penche sur lui, prenant bien soin de glisser mes bras autour de son cou. Avec un sourire, je dis au revoir aux deux tourtereaux. Parce que oui, ça coule de source et laisse mon bébé faire ses au revoir alors que mon téléphone vibre dans mes mains. Sans me redresse, je place le téléphone au niveau de l’épaule d’Elias. Snapchat… merde, j’avais presque oublié que j’avais cette merde. Faut dire que je ne m’en sers jamais. Personnellement, je ne vois pas trop l’utilité de la chose. Charlie… et quand je parle de Charlie, je parle de ma cousine Charlie, la sœur de Zach. Personnellement, je suis assez surpris de l’avoir m’envoyer quoi que ce soit. Elle sait que je ne me sers jamais de ce truc. Sans me cacher le moins du monde, je pose le pouce sur l’écran et là, c’est le choque. Vue plongeante sur une Charlie torse nu, un bras contre ses seins et une dentelle quelque peu transparente. Au milieu de l’écran, deux mots : je t’attends. Légèrement choqué, je fronce les sourcils. Est-ce qu’elle est sérieuse elle ? Pas le temps de virer la photo que plusieurs notifications s’affiche en haut de l’écran. La première : Merde désolée, c’est pas pour toi ! La deuxième : Merde merde merde ! La troisième : Mon dieu j’ai honte ! Je ris, et jette un dernier coup d’œil à la photo avant de m’apercevoir qu’Elias regarde lui aussi. Je n’avais même pas réalisé qu’il avait terminé son Skype. Avec un sourire mesquin, je tourne le téléphone vers Elias, laissant la photo disparaître sous mon pouce. « Tu vois, t’es comme ma cousine, une allumeuse… » Je ne compte pas le lâcher d’aussitôt. Je veux mon câlin et je l’aurais. Avec un sourire, je l’embrasse et me redresse en laissant mes mains le caresser au passage avant de finalement agripper sa tignasse. « Aller va prendre ta douche sale gosse. T’as de la chance que j’ai déjà pris la mienne. » Sinon j’aurais tout démonté. Toi, la cabine de douche et tout le reste. Pas de repos pour les braves. Ne me reste plus qu’à trouver un moyen de faire redescendre la pression. Surement me poser devant une partie de Fifa. Quoi que la console serait capable de m’abrutir pour la soirée. Dur de m’arrêter quand je commence à faire mon geek. Après, Elias est comme moi donc je suppose qu’il ne m’en voudrais pas trop… mais le fait est que je préfère largement une soirée en tête en tête au resto qu’une soirée jeux.
✻✻✻
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() message posté Mer 5 Aoû 2015 - 20:21 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je dois bien avoué adorer l'allumer, même si je me retrouve chaque fois pris à mon propre piège. Ses baisers dans mon cou - et on oublie pas sa tenue - me donne envie de complètement abandonner mes plans. Une chance que j'ai ce skype prévu ou on aurait sans doute fini la soirée à l'appartement, à re-baptisé chacune de ses pièces une nouvelle fois. « T’es un monstre, tu le sais ça Hanwell ? Une vraie petite allumeuse… » Je prends un air offusqué et fini par l'embrasser une dernière fois avant de m'installer dans le fauteuil. Je suis aussi à l'étroit que lui aux dernières nouvelles, j'aurais mieux fait de m'installer dans le fauteuil directement quand je suis rentrée de chez maman. Mais comment je suis supposé être séparé de lui toute la journée et me contenté d'un pauvre baiser pour nos retrouvailles? Impossible. J'ai besoin de câlins, j'ai besoin de le sentir contre moi et ce même si ça nous met tous les deux dans une position inconfortable. « Tu me le paieras… » C'est qu'il deviendrait menaçant ! J'espère bien payer, c'est le but... Je m'installe dans le fauteuil et m’efforce de penser à la conversation qui m'attend, ce qui est plutôt radical pour me faire redescendre. « N’essaie même pas de te faire pardonner… allumeuse ! » Je lui adresse un regard désolé qui n'a rien de bien convaincant. « Allumeur, s'il-te-plait.  » Précisai-je, sourire amusé aux lèvres. Non quand même j'y tiens et je tiens à l'énerver jusqu'au bout. J'ai toujours eut peur du cliché du gay qui devient une vraie folle - je prie d'ailleurs pour que mon attitude n'aie pas changé le moins du monde depuis que nous sommes ensembles - alors les mots au féminin ont tendances à vite m’irriter même si c'est pour se moquer. Là je ne suis pas fâché, j'ai juste décidé de l'ennuyer jusqu'au bout.
Plongé dans la conversation, je me relaxe finalement et parviens à oublié mes pulsions pour me concentrer sur le mariage qui me tient à cœur. Les filles ont beau se battre pour qui se charge de quoi, j'aime qu'on s'implique un minimum, hors de question de me pointer le jour même comme une fleur en ayant rien fait pour que ce jour soit parfait. Quoi que pour moi, il le sera quoi qu'il arrive, tant que monsieur dit oui. Concentration. J'essaye de me faire pardonner de l'avoir appelé Noam mais, lucky me, il ne semble pas m'en vouloir, au contraire ça le fait marrer. « J’arrive…» Je pose mes mains sur ses bras dés qu'il les enroule autour de mon cou - j'ai des points à rattraper aujourd'hui... Puis c'est un réflexe. Ma sœur précise une nouvelle fois avec son air niais à souhait (pas plus que nous, je sais) qu'on est " trop mignons " et Emrys se contente d'un sourire crispé. T'es mal à l'aise mon petit Gallagher? Attend un peu la suite. « Au fait, joli mug Emrys. » J'affiche mon plus beau sourire et observe un quart de seconde ma sœur se décomposer (alors qu'il ne voit pas ou je veux en venir), avant d'appuyer sur le bouton pour raccrocher. Je veux les laisser cogiter à présent, ou plutôt laisser Aloysia le mettre à la page. Pour la petite histoire, le mug en question est un cadeau que j'ai fait à Aloysia il y a près de deux ans et qui confirme donc qu'il n'était qu'à quelques mètres d'elle. C'est qu'ils me prennent pour un jambon en plus ! J'essaye de ne pas y penser, parce que je n'ai pas envie de jouer au frère sur-protecteur là tout de suite. Ça ruinerait ma soirée... Puis au fond, j'ai beau être jaloux et possessif comme pas possible avec mes princesses, quel meilleur choix que mon meilleur ami? C'est un chique type, aucun doute là dessus. Je tourne les yeux vers le téléphone de Romeo par curiosité quand il ouvre son snapchat - pour ma défense, le téléphone est pratiquement placés sous ceux-ci ! Même si je ne voulais pas l'espionner, je ne suis pas certains que je pourrais éviter de le faire à moins de fermer les yeux. Il le fait pivoter un peu plus vers moi quand la photo s'affiche et j'attrape le téléphone en me demandant si j'ai bien vu. Ma petite âme est choquée pour le restant de ses jours. Je lâche le téléphone en voyant les nombreuses notifications qui suivent et fini par rire en imaginant la gueule de Charlie quand elle a réalisé son erreur. J'ai de quoi me foutre de sa gueule pour le restant de ses jours.  « Tu vois, t’es comme ma cousine, une allumeuse… » « Et ! » Je suis censé être menaçant là, oui oui. Qu'il arrête de m'appeler comme ça ou il va voir ce que c'est d'être allumé, salle gosse. Ma tête tombe en arrière quand il me tire les cheveux et je grimace. Il a beau les aimer longs, ils m'ennuient la plupart du temps et ça comprend les fois ou il tire violemment dessus - je ne suis pas habitué! « Aller va prendre ta douche sale gosse. T’as de la chance que j’ai déjà pris la mienne. » Mais... Le skype est fini ! Je dois avouer être déçu qu'il se soit calmé aussi vite, alors qu'il avait réussi à me convaincre. Je me redresse et ferme l'ordinateur pour le replacer, avant de me diriger vers la salle de bain. Je reviens finalement sur mes pas pour l'embrasser et tire sur son pull que j'empoigne pour le garder contre moi. Pauvre tissus martyrisé. « Va te changer. Tu risquerais de ne pas franchir la porte dans cette tenue. » Pas indemne, pas sans que je lui arrache. Je l'embrasse en relâchant son vêtement pour laisser mes mains glisser sous celui-ci. Je suis persuadé qu'on a le temps pour un petit câlin sous la douche avant de partir sans pour autant se mettre en retard... Je le frustrais pour qu'il me saute dessus dés qu'il en aurait l'occasion, pas pour le voir abandonner. « J'aurais pu t'aider à te changer, on avait un peu de temps... Mais vu que t'as déjà pris ta douche... Tant pis. » Je lève les épaules et le lâche, l'air vaincu. « Je m'en vais prendre la mienne tout seul comme un grand, vu la rapidité avec laquelle tu abandonnes. » Oui, moi aussi je peux bouder ou du moins faire semblant, ce qui ne m'empêche pas de lui mordre la lèvre inférieure avant de m'éloigner de lui en effectuant quelques pas vers la salle de bain. « Cher Prince d'Asgard, vous n'êtes pas digne de ce marteau ! » Je prends un air solennel sur la fin de ma phrase et fini par éclaté de dire avant de me rendre pour du bon à la salle de bain ou je peux aller mourir de honte. Je ne sais pas d'ou cette réflexion pourrie me vient - ok j'ai regardé Thor et Thor the Dark World cette après-midi... - mais j'ai pitié de moi. Ne me reste qu'à prier que mon humour débile ne le refroidisse pas définitivement : je l'aurai avant de partir, et laisse d'ailleurs la porte grande ouverte. Quoi que même fermée, j'ai été assez clair, le connaissant il n'allait pas se contenter de me laisser mourir de frustration sous la douche... Mais on ne sait jamais. Juste pour le petit côté revanche, il en serait bien capable ! Pas ma faute si j'avais un rendez-vous avec les deux cocos ! Je me déshabille rapidement et plonge sous l'eau en me rappelant que j'ai maintenant des cheveux à sécher si je ne veux pas ressemblé à un caniche au resto... La misère. Si ça ne manquait pas totalement de sex appel, je n'hésiterais pas à me foutre un sac plastique de grand-mère sur la tête ! Mais j'attends mon bébé, alors on va oublier...
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() message posté Ven 7 Aoû 2015 - 16:02 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je laisse Elias se relever et jette un dernier coup d’œil à mon IPhone qui continue, encore et toujours, de vibrer entre mes mains. Charlie continue de s’aplatir comme une crêpe et je dois bien avouer que ça m’amuse. C’est que j’en aurais des choses à dire le jour où ses parents débarqueront ! Le sourire aux lèvres, je relève finalement les yeux sur Elias que je suis surpris de retrouver à quelques centimètres de mon visage. Il m’embrasse et m’agrippe et j’en oublie presque tout le reste. Moi qui croyais qu’on avait pas le temps pour ça… « Va te changer. Tu risquerais de ne pas franchir la porte dans cette tenue. » Je souris contre lui et ne peut pas m’empêcher d’attraper ses hanches pour les coller aux miennes. Mon mec est un petit allumeur – apparemment il y tient - et j’avoue que je n’en suis pas peu fier. Il est le seul à pouvoir m’enflammer de la sorte, le seul à être capable à me mettre au garde à vous d’un simple regard. « J'aurais pu t'aider à te changer, on avait un peu de temps... Mais vu que t'as déjà pris ta douche... Tant pis. Je m'en vais prendre la mienne tout seul comme un grand, vu la rapidité avec laquelle tu abandonnes. » Ok, là c’est du foutage de gueule. C’est lui qui n’arrête pas de m’envoyer sur les roses, lui qui n’arrête pas de me stopper net à chaque fois que je suis à deux doigts d’envoyer balader la plupart de ses fringues ; D’abord avec son histoire de Skype puis cette histoire de restaurant. Moi qui pensais être un petit ami compréhensif et apte à faire des concessions… Tu sais quoi ? On a qu’à tout annuler. On annule tout et on se retourne l’un l’autre. De face, de profil, de dos, je suis chaud pour tout essayer ! On à qu’à pousser les murs s’il le faut. Sérieusement, je suis prêt à tout démonter s’il le faut, lui le premier. Vu son attitude, ça ne lui ferait pas de mal… « Je te hais… » Je chuchote plus que je ne parle et souris face à son attitude de petite allumeuse. Oui parce qu’on a beau dire le contraire, il existe plus d’allumeuses que d’allumeur. Rares sont les gars qui perdent leur temps à vous chauffer pour finalement vous envoyer sur les roses. « Cher Prince d'Asgard, vous n'êtes pas digne de ce marteau ! » Je regarde Elias, les yeux ronds. Prince d’Asgard ? Est-ce qu’il est sérieux là ? Sans vraiment le vouloir, j’éclate de rire. C’est de loin la pire phrase d’accroche qu’il ne m’ait jamais sorti. Il aurait très bien pu m’appeler Mickey le ramoneur que ça aurait eu le même effet. « J’espère que t’as honte pour ça  bébé ! » Je crie en le voyant s’enfuir. Prince d’Asgard quoi… Tout seul, j’éclate de rire avant de poser mon téléphone sur le comptoir de la cuisine. Le sourire aux lèvres, je déboutonne mon jean et fait passer mon pull par dessus ma tête. Bah oui, c’est pas parce que mon bébé est limité dans ses petites phrases que je vais le laisser tout seul. Il m’a clairement fait comprendre que j’étais le bienvenue, aucune chance que je m’en prive. Je suis faible et je le sais. Une fois complétement nu, je traverse la baraque pour finalement le rejoindre sous la douche. Face à son dos, je défaille. Il est tellement parfait que ça en devient presque insultant pour moi. « Et si on s’occupait de ce marteau hein ? » Avec le sourire, je passe mes mains autour de sa taille et les laisse directement tomber sur son outillage. Il est temps de faire comprendre à monsieur qu’on ne déconne pas avec les princes d’Asgard. Surtout s’ils sont adoptés.

Je respire fort contre son cou, sourire aux lèvres et jambes en coton. Toujours enroulé, autour de ma taille, Elias s’appuie un peu plus contre la paroi en vitre de la douche et je ne me retiens pas pour lui embrasser le torse. J’aime le voir comme ça, tout essoufflé et au bord de l’arrêt cardiaque. Je me suis donné à fond et il me le rend bien. Doucement je le laisse s’extirper et décroiser ses jambes d’autour de ma taille. Je suis au bord de la mort mais je le vis bien. Avec un rire, je lui vole un baiser et lui caresse les fesses. « On dirait que monsieur marteau est rassasié. » Je dis ça comme ça mais je suis presque sûr de m’être montré suffisamment digne ! Et c’est pas mon torse, souillé, qui me contredira. « Et si on se la prenait, cette douche ? » C’est pas que mais Elias n’est plus le seul à en avoir besoin. Rallumant l’eau, je laisse mes mains glisser sur son dos. Pas besoin de frotter, je vais m’en charger. Avec tout ce que je lui ai fait subir, c’est la moindre des choses.

Le métro est bondé mais je ne vais pas m’en plaindre, collé au dos de mon bébé, je laisse mes mains glisser jusqu’aux poches avant de son jean. Il est canon comme toujours et ne peut donc pas m’empêcher de garder mes mains contre lui. Faudrait pas non plus que je tombe en avant, je serais capable de l’encastrer contre la barre en fer qu’il tient pour nous deux. A coté de moi, deux gamines d’une vingtaine d’année nous fixe en souriant. Je crois qu’elle nous trouve mignon mais je ne suis pas trop sûr. Personnellement, je suis ravi. J’aime être la représentation du couple parfait. On transpire l’amour et j’en suis assez content. Prends-toi ça dans les dents maman !  Avec un sourire, je colle mes lèvres au cou d’Elias. J’ai longtemps été gêné à l’idée de montrer mon affection en public mais ça c’était avant. Elias a tendance à me faire pousser des ailes. Avec un sourire, je colle un peu plus mes hanches contre ses fesses. Je suis d’humeur taquin et je compte bien en profiter. « J’ai encore envie de toi… » A coté de nous, les deux gamines se mettent à glousser de rire et me force à sourire un peu plus contre le cou d’Elias. « Je crois qu’elles veulent nous rejoindre… » J’éclate finalement de rire contre son cou. Je ne voudrais pas qu’il pense que je cherche à faire quoi que ce soit avec ces jeunes filles. Il me suffit largement. Au dessus de nous, les freins du métro s’activent, me rapprochant un peu plus d’Elias et Elias de la barre. A côté de nous, les jeunes filles s’excusent et quittent le train en gloussant. Plus que deux arrêts et c’est à nous. Enfin. J’ai l’impression qu’on est là depuis des lustres. Reprenant mon sérieux, je redresse la tête vers son oreille : « tu sais que je t’aime pas vrai ? » Juste au cas où. Ca fait bien douze heures que je ne lui ai pas dit, ne faudrait pas qu’il en doute une seule seconde ! Personnellement, je n’en doute pas une seule seconde. Monsieur m’aime et me le rend plus que bien.
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() message posté Jeu 27 Aoû 2015 - 13:40 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « J’espère que t’as honte pour ça  bébé ! » Je me tourne vers lui avec un sourire amusé et confirme d'un signe de tête. Oui, j'ai honte. Je lui prouve par A + B que non, je ne suis pas parfait... Loin de là même, je suis pitoyable. S'il me le répète encore après ça, je pense que tout m'est permis. Sous la douche, je ris une nouvelle fois de cette réflexion sortie de nulle part, en me demandant si je ne viens pas de ruiner toute mes chances de m'envoyer en l'air avant de partir. Il doit être occupé à se fendre la poire au salon sur mon dos plutôt que d'envisager de me rejoindre, et il a bien raison. Mais bon, c'est de mon bébé dont on parle.... Bébé qui ne refuse jamais une occasion de me retourner et vice-versa. Je ne l'entends pas entrer dans la salle de bain et sursaute donc quand ses mains s'enroulent autour de ma taille alors que son corps se colle au mien. Machinalement, je laisse ma tête tomber en arrière sur son épaule et me colle un peu plus à lui. Il en faut plus qu'une réflexion débile pour le refroidir, dieu soit loué. « Et si on s’occupait de ce marteau hein ? » Tous mes muscles se tendent quand je sens ses mains m'envelopper et je fais volte-face pour plaquer ma main sur sa bouche et planter mon regard dans le sien. « Si on oubliait que j'ai pu dire ça? » Je souris, toujours un peu honteux, et laisse mes lèvres remplacer ma main pour l'embrasser et lui faire oublier ma connerie.

Épuisé, je m'appuie contre la paroi de la douche pour le soulager un peu de mon poids, tout en tentant de reprendre mon souffle. Heureusement qu'on a fait attention quand on a choisi la matière de celle-ci, car nous serions déjà passés à travers elle-ci une dizaine de fois s'il s'agissait d'une bête paroi en plastique ou en verre fin. Je me vois déjà débarquer à l’hôpital à moitié empalé...  Ew. Je me laisse glisser contre lui jusqu'à toucher le sol à nouveau et l'observe en silence. Il n'est jamais aussi beau qu'après l'effort... Si je n'étais pas au bout de ma vie, je remettrais le couvert sans hésiter, de suite. « On dirait que monsieur marteau est rassasié. » Je ris nerveusement, épuisé. Pire que rassasié, le marteau est en panne comme le reste de la boite à outil, je suis vidé - littéralement. « Pourquoi j'ai l'horrible impression que tu vas me rappeler cette connerie longtemps? » Je souris contre ses lèvres et l'embrasse une nouvelle fois avant de me détacher lorsqu'il me rappelle que nous avons une douche à prendre. Oui, et une réservation qui nous attend. On ne s'attarde pas bien longtemps, j'enfile un jeans slim noir et un polo aux manches trois-quart gris et m'attelle à me sécher les cheveux et les coiffer. Vivement le passage chez le coiffeur, moi je vous le dis !

Je regrette un peu de ne pas avoir pris la voiture quand je constate la foule dans le métro. C'est qu'on y est pas habitué, ça fait toujours un choc de s'engouffrer à nouveau dans le tube... Mais bon, positivons, nous pourrons boire tous les deux ce soir - pas que je compte me ou le soûler, ce n'est pas vraiment dans nos habitudes - mais simplement profiter de la soirée sans penser à la route qui nous attend - vive la zone 3. Accroché à la barre, j'observe le plan de la ligne et compte le nombre d'arrêt qui nous sépare de Soho, pour ne pas penser à ses mains dans mes poches. Douze. « J’ai encore envie de toi… » Romeo se colle à moi au point que je puisse deviner toute son anatomie et je me mords la lèvre sans décrocher mes yeux du plan que je vais finir par connaître par cœur. Je tourne les yeux vers les gamines qui gloussent à côté de nous et inspire profondément pour ne pas réagir à ses lèvres dans ma nuque. Enfoiré, il sait que c'est un de mes points sensibles. Une vieille dame en face de moi nous observe et je n'arrive pas à savoir si elle nous trouve mignons ou dégouttant. En tout cas, son regard ne nous quitte pas, ce qui me met d'autant plus mal à l'aise. Non pas que je sois gêné de notre couple, loin de là... mais je n'ai jamais été fervent des démonstrations d'affections en public, et là il me chauffe carrément sans même chercher à se cacher. « Je crois qu’elles veulent nous rejoindre… » Je ris tout en sentant mes joues s'enflammer. Je suis certain qu'elles l'ont entendu vu comment elles rigolent comme des dindes, mais elles finissent par nous quitter. « tu sais que je t’aime pas vrai ? » Je lève les yeux au ciel en souriant et bouge légèrement pour m'éloigner du mieux que je peux de son entre-jambe, toujours collé à mes fesses. Malheureusement dans ma position, je ne suis pas celui qui commande, je ne peux pas m'éloigne de plus de quelques centimètres. Deux arrêts. « Je te hais Davenport. » Je grommelle et tourne la tête pour déposer un baiser sur son avant bras malgré tout - il ne faudra pas qu'il me fasse la gueule non plus. Notre arrêt arrive enfin, Romeo extirpe ses mains de mes poches et j'adresse un sourire à la vieille dame en sortant, juste pour lui faire remarquer qu'elle n'est pas du tout discrète quand elle observe les gens. Après, elle n'essayait peut-être pas de l'être non plus... Je me place une marche au dessus de lui dans l'escalier automatique et tourne le dos à la sortie pour me retrouver face à lui. Je me sens grand pour une fois, ça change... « Je t'aime. » Je ne murmure même pas, le laissant le lire sur mes lèvres. « Mais t'es horrible avec moi. » Je précise dans un sourire avant de me tourner et éviter de me casser la gueule à l'arrivée.

On ne dirait pas comme ça, mais il y a de l'air frais à Londres. Du moins plus frais que dans le tube... Je me sens revivre à l'instant ou on franchi les portes pour se retrouver dans les rues animées de la ville. Je glisse ma main dans celle de mon fiancé, chose que nous faisons rarement, et la porte à ma bouche pour l'embrasser. Si monsieur n'est pas gêné de m'allumer dans le métro, il ne le sera certainement pas de me tenir la main en public. En soit, je pense que c'est une plus une question d'habitude - que nous n'avons pas -, que de gêne. Sur la route du restaurant, je fais une pause devant un petit orchestre qui joue dans la rue et qui attire un tas de touristes, profitant de cet arrêt pour enrouler mes bras autour de la taille de Romeo. C'est le genre de truc qui vous gonflent quand vous êtes en retard au boulot et qu'il est impossible de circuler de leur faute... mais qui, je dois bien l'avouer, est charmant quand vous avez tout votre temps. Trois couples dansent et l'un des musiciens me les désigne de la main pour m'inviter à en faire de même. Je ris tout en lui adressant un signe négatif de la tête. No way. Je préfère de loin les observer que l'être... même si je réalise que je n'ai même jamais dansé avec Romeo, pas de cette façon en tout cas. On risque de ressembler à deux cruches le jour du mariage, je doute qu'on soit épargné de la traditionnelle première danse. « Tu sais qu'on a jamais dansé une seule fois tous les deux ? » Je parle à son oreille pour surpasser la musique et lève les yeux vers lui pour observer sa réaction. Non pas que je rêve de valser tous les samedi soir hein... Ni dans cette rue. Mais c'est con de se dire que je ne saurais même pas comment m'y prendre, n'ayant jamais dansé avec un homme - autre que mon père quand j'étais gamin. « On va galérer au mariage. » Just sayin'. Je lui souris. La perspective de me ridiculiser devant nos deux famille n’entache en rien mon impatience d'arriver à ce jour.
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() message posté Mer 2 Sep 2015 - 13:23 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Plus d’une heure qu’il est habillé, plus d’une heure qu’il me nargue à rester parfaitement serein alors que moi, je suis au bord de l’implosion. Laissant mes doigts maltraiter ses cuisses, je me rapproche un peu plus de lui, laissant mon anatomie envahir son espace vitale. Il a beau jouer les mecs sereins, je suis presque sûr de ne pas le laisser indifférent. Il est presque aussi accro que je le suis et j’avoue être plutôt doué quand il s’agit de le mettre en route. « Je te hais Davenport. » J’éclate de rire alors que je sens les freins du métro s’activer. Par réflexe, je retire l’une de mes mains de ses poches et m’accroche à la barre, lui laissant l’occasion parfaite pour m’embrasser et m’enflammer l’avant-bras. « J’y croirais presque. » Je souris, le serre un peu plus contre moi et fait mine de lui mordre le cou avant de me détacher de lui. On descend au prochain arrêt et je m’en voudrais de devoir faire marche arrière. Je déteste le métro, qu’on se le dise. Une fois à l’arrêt, Elias et moi descendons et je ne peux m’empêcher de remarquer le sourire qu’il lance à une dame, assise un peu plus loin. Ne comprenant pas trop ce qui se passe, je fronce les sourcils mais reste néanmoins silencieux. Loin de moi l’envie de chercher les ennuies. Laissant la petite dame derrière nous, Elias et moi finissons par rejoindre les escalators et je ne peux pas m’empêcher de lancer ma main à l’assaut de ses fesses. Dommage pour moi, Elias est plus rapide que moi et se retourne face à moi, me prenant la main dans le sac. Avec un énorme sourire, je relève la tête vers lui et souris un peu plus quand il me dit qu’il m’aime. « Mais t'es horrible avec moi. » Pour le coup, j’éclate de rire. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Je suis de loin le plus sage des deux en temps normal. Chauffer en public, c’est son truc, pas le mien. « On reparle de ton anniversaire ? Du resto avec tes parents ? » Non pas que je lui en veuille, loin de là, j’adore le voir jouer avec moi. Ca prouve qu’il en a au moins autant envie que moi et surtout que j’ai réussi sa perversion. Avec un sourire, il se retourne et je ne peux pas m’empêcher de le punir en lui claquant les fesses. J’essaie d’être le plus discret possible mais je ne suis pas sûr de passer inaperçu pour autant.

Arrivé dans la rue, je suis surpris par Elias qui ne se gêne pas pour me prendre par la main. Non pas que le geste me gêne mais j’avoue ne pas avoir l’habitude de le voir prendre ce genre d’initiative. J’avais beau être du genre à refuser les effusions de sentiments en public j’avoue ne plus vraiment m’en soucier. Avec lui, je suis comme dans une bulle. Peu importe ce que les gens pensent ou ressentent. Je pourrais très bien l’embrasser au milieu de la foule que je n’en aurais rien à faire. Lui et moi, c’est tout ce qui compte à mes yeux. Quelques mètres plus loin, Elias décide de s’arrêter face à un groupe amateur. Mon bébé se découvre un côté bohême et ça me fait sourire plus qu’autre chose. Le laissant s’agripper à ma taille, je passe mes bras autour de son cou et ne me gêne pas pour lui embrasser la tempe – ça aide d’être le plus grand. Face à nous, des couples se mettent à danser et j’avoue être quelque peu mal à l’aise. J’ai beau savoir danser, je ne suis pas de ceux qui s’amusent à se donner en spectacle, surtout pas au beau milieu de la rue. Du coup, j’avoue paniquer quand un des musiciens invite Elias à rejoindre la danse. Heureusement pour moi, Elias refuse, m’arrachant un sourire et un soupire de soulagement. « Tu sais qu'on a jamais dansé une seule fois tous les deux ? » Surpris, je tourne les yeux vers lui. Très vite mes joues s’enflamment et je souris, gêné. Est-ce qu’il me demande vraiment de danser devant tout le monde ? A dieu sentiment de soulagement. « On va galérer au mariage. » Je souris doucement en le serrant un peu plus contre moi. J’avoue ne jamais avoir pensé à tout ça. Je suis tellement pressé d’être son mari que j’en oublie la cérémonie parfois. « Bon bah… » Je souris un peu plus, tout gêné parce que je m’apprête à faire. « J’imagine qu’il faut remédier à ça ? » joignant les gestes à la parole, je m’extirpe de ses bras avant de lui attraper les mains. Prenant mon courage à deux mains et en faisant mon maximum pour éviter le regard des passants, je le traine jusqu’aux autres couples. J’ai honte comme jamais mais essaie de garder en tête que je le fais pour Elias et Elias seulement. Doucement, je fais passer mes bras autour de sa taille et le laisse passer les siens autour des miens. Non sans rougir, je me mets presque automatiquement à conduire la danse avant de finalement passer le pas à Elias qui le reprend le contrôle sans vraiment s’en apercevoir. A moins qu’il fasse mine de rien pour ne pas avoir à dire quoi que ce soit. Je souris, pose mon nez contre son cou. « Faut vraiment que je sois amoureux pour faire un truc pareil. » je ris contre sa peau et l’embrasse. « Je t’aime. » Aux anges, je finis par fermer les yeux, profitant du moment et de la chaleur de son corps. Il est tout ce dont j’ai besoin… ils sont tout ce dont j’ai besoin. Parti comme c’est parti, je pourrais faire ça pendant des heures. Lui, moi, la musique et personne d’autre. Mes mains glissent dans son dos et je le serre un peu plus contre moi le laissant prendre le contrôle de la danse comme celle de ma vie.

On danse jusqu’à ce que le temps se fasse manquant. Elias est le premier à s’en rendre compte et je suis presque déçu de devoir me détacher de lui. En partant, je ne peux pas m’empêcher de remarquer le regard des gens qui nous regarde comme si on était sorti d’un roman à l’eau de rose. Gêné par tant d’attention, je souris et baisse les yeux. Je n’ai jamais vraiment aimé être au centre de l’attention… Arrivé au restaurant, Elias et moi nous installons l’un en face de l’autre. Très vite, je laisse mes pieds trouver les siens et regrette presque de ne pas pouvoir me mettre à pieds nus. Beaucoup trop de cuir entre nous, je n’aime pas ça. Elias ayant choisi un super restaurant, l’attente n’est pas trop longue jusqu’à ce qu’une des serveuses finissent par prendre notre commande. Elle commence avec l’entrée et je décide de rester sage. J’ai un poids à tenir et une séance de sport prévue après tout ça. Je m’en voudrais de tout gâcher. Autour d’un verre, on parle de tout et n’importe quoi et je ne peux m’empêcher de le chercher sexuellement parlant. Je suis en feu ce soir et heureusement pour moi, Elias le prend plutôt bien. En même temps, je ne serais pas moi-même si cela n’avait pas été le cas. Prenant une gorgé de mon verre de vin, je finis par sourire. « Au fait, concernant le mariage. Serait peut-être temps de faire un choix concernant les témoins. » J’essaie de ne pas montrer ma gêne et souris un peu plus. La dernière fois qu’on a parlé de ça, c’était dans l’avion. J’avais très vite proposé Casey et Elias avait préféré prendre ça à la rigolade. « Personnellement, je pense demander à Zach et Austin. Zach m’en voudrait si je ne pensais pas à lui et Austin, je sais pas, je me dis que c’est un moyen comme un autre de prouver que je veux arranger les choses avec lui. » Je baisse les yeux vite fait avant de les relever. « Et puis Casey aussi…» Je me retiens d’argumenter tout de suite. Je sais qu’Elias n’acceptera pas Casey sans se battre et j’appréhende un peu la conversation. Je n’ai pas envie de me disputer avec lui, pas avec la soirée qu’on vient d’avoir. Tout a été parfait et je n’ai aucune envie que cela change. J’aimerais juste qu’il comprenne que ma relation avec Casey ne s’est jamais cantonnée au sexe. On était meilleurs amis avant d’être amants et je n’aurais jamais continué à le voir si cela n’avait pas été le cas.
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