"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  - ivana - i can't stop this feeling, deep inside of me - Page 2 2979874845  - ivana - i can't stop this feeling, deep inside of me - Page 2 1973890357
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- ivana - i can't stop this feeling, deep inside of me

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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 14:27 par Invité
Les pleurs d'Ivana me mirent en totale incompréhension. Tout allait si bien, et soudainement, c'était l'effondrement. Je me sentis soudainement anxieux moi aussi, le cœur battait plus vite et mon empathie prenait le dessus. J'ai essayé de vouloir la rassurer, mais manifestement, je n'avais pas trouvé les bons mots pour. Ivana continuait de pleurer et mon cœur se brisa sur le coup. Je ne savais plus quoi dire ou quoi faire et ce sentiment me culpabilisa. Ca n'était pas son intention évidement, ni la mienne, mais je ne pouvais m'empêcher de le ressentir car la voir dans cet état me bouleversait, d'autant plus que je ne voyais plus la lumière au bout du chemin. C'était comme marcher dans un tunnel, voir la fin et tomber dans une trappe qui vous enfonçait loin dans le sol.

« Je sais pas s’ils seront aussi disponibles qu’ils le prétendent tant qu’elle ne fera pas ses nuits, que ses dents ne seront pas sorties et qu’elle portera des couches. Ils vont trouver ça mignon au début, mais on ne pourra vraiment compter que sur nous. » dit-elle alors.
- Je n'ai pas dit le contraire Ivana, je ne compte pas me reposer sur eux. Je tiens seulement à te dire qu'on ne sera pas seul au monde. Tu n'es pas seule. Je suis là et tu sais que je ne te laisserais pas tomber une seule seconde.
Mes intentions étaient même plus profonde. En fait, je comptais m'occuper de beaucoup de chose pour laisser Ivana se reposer au mieux possible. Après tout, c'était elle qui endurait neuf pénibles mois, avec des douleurs et de changements d'humeur. Ma vie me semblait bien douce à côté, et pourtant...
Je lui donnai un baiser sur le front, en essayant d'être le plus calme possible. Visiblement, de son côté, elle s'était légèrement calmée, même si c'était encore une chose friable.

« Mais au moins, maintenant qu’on sait qu’il s’agit d’une fille, j’en connais une qui va être aux anges à l’idée d’avoir une vraie poupée sous la main. »
Je souris, même si mes pensées sont encore embuées par l'incertitude.
"Ah oui? J'en connais une aussi pour ma part. Peut être même deux d'ailleurs."
Deux têtes blondes firent leur apparition quelque part au fond de ma tête. J'avais dit à Ivana que j'avais grandi avec des filles, si bien que j'en connaissais un petit rayon, de mon côté. En ce qui me concernait, j'étais honnêtement ravi moi aussi, que ça puisse être une fille. Je penserais la même chose d'un garçon, mais avoir une fille, c'était quand même différent, surtout d'un point de vue... "paternel". Le complexe d'Oedipe, tout ça. On avait souvent tendance à dire que les filles étaient les princesses de leur père, tout comme les garçons les petits princes de leur mère et bien que la crevette ne soit pas encore née, elle commençait déjà à faire son effet sur moi.

« Je sais tellement plus quoi penser. Tout va à la fois vite et pas assez, parce que j’arrive pas à me rendre compte de ce qu’il en sera concrètement. » ajouta Ivana, et je ne pouvais pas la blâmer la dessus, ni lui dire quoique ce soit. Moi aussi je trouvais ça à la fois rapide et lent parce que moi non plus je ne savais pas ce qu'il en sera concrètement. Une fois qu'elle sera là, on sera plongé directement dans le bain. J'avais beau me renseigner à mort là dessus, voir des films sur la parentalité, lire et/ou écouter des témoignages, je vivrais à ma façon les choses, et Ivana aussi.
« Désolée d’être aussi confuse. »
Je hochais la tête de droite à gauche.
"Ne le sois pas.. Je comprend."
Je pourrais ajouter une fois de plus que j'étais là mais ça, elle le savait déjà. Mon front contre le siens, je fermais un instant les yeux le temps de réfléchir un moment, sans pour autant me mettre à paniquer.
"Je sais que c'est pas facile, et ça ne l'est pas pour moi non plus. Je ne sais pas non plus ce que ça va donner et ça va sans doute être comme ça jusqu'au jour J, jusqu'à ce qu'on rentre de l'hôpital et que les choses vont véritablement démarrer. Mais comme je te l'ai déjà dit, je serais toujours derrière toi, toujours. Je ferais de mon mieux pour que tu te repose et que tu te sentes mieux, que tu ais du temps à toi. On va y arriver. On va-y-arriver."
Au contraire d'Ivana, j'étais confiant. Enfin, du moins, j'essayais de l'être. J'avais moi aussi mes incertitudes, mais je refusais de laisser le négatif prendre le dessus. J'avais toujours été ainsi et dans des moments pareils, je m'en voulais un peu car je donnais sans doute l'impression de prendre les choses trop à la légère alors que pas du tout. J'étais confus, moi aussi, d'une certaine manière.
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() message posté Jeu 6 Aoû 2015 - 14:14 par Invité
« Je n’ai pas dit le contraire Ivana, je ne compte pas me reposer sur eux. Je tiens seulement à te dire qu’on ne sera pas seul au monde. Tu n’es pas seule. Je suis là et tu sais que je ne te laisserais pas tomber une seule seconde. » La jeune femme acquiesce. De toute façon, au point où la grossesse en est, ils ne peuvent plus vraiment faire marche arrière. Elle doit absolument réussir à s’en remettre à la confiance de Kaspar en eux. « Ah oui? J’en connais une aussi pour ma part. Peut être même deux d’ailleurs. » Piquée par la curiosité, Ivana retient son souffle entre deux sanglots. Elle aimerait bien lui demander qui ? D’ailleurs, quand aura-t-elle l’occasion de rencontre ses ami-e-s ? Si la jeune femme a l’impression de bien connaître Kaspar, il existe encore des zones d’ombre qu’elle aimerait bien éclaircir au plus vite. « Je sais que c’est pas facile, et ça ne l’est pas pour moi non plus. Je ne sais pas non plus ce que ça va donner et ça va sans doute être comme ça jusqu’au jour J, jusqu’à ce qu’on rentre de l’hôpital et que les choses vont véritablement démarrer. Mais comme je te l’ai déjà dit, je serais toujours derrière toi, toujours. Je ferais de mon mieux pour que tu te repose et que tu te sentes mieux, que tu ais du temps à toi. On va y arriver. On va-y-arriver. » Il ne sait pas tout. Il ne comprend pas tout, parce qu’il reste un homme et qu’il ne peut pas toujours se mettre à sa place.
Il ne sait pas à quel point ça devient difficile. À quel point elle est fatiguée. Physiquement. Psychologiquement par tous ces hauts et ces bas.
Il ne sait pas vraiment ce que c’est de se faire réveiller en plein milieu de la nuit par des envies de manger tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi). Il n’a eu qu’un petit aperçu, puisqu’ils ne partagent pas le même lit tous les soirs.
Il ne sait pas à quel point elle a mal partout parce que ça devient « encombrant ».
Il ne connaître jamais les contractions et les douleurs d’un accouchement (et elle le redoute déjà).
Ivana prend sur elle, prenant consciente que ce sont ses hormones qui agissent depuis toute à l’heure. Ce n’est pas le moment de se laisser dépasser et de faire une scène en plein milieu du couloir, même si le personnel doit connaître ces situations. Elle a déjà assez blessé Kaspar jusqu’à maintenant. « Hey, regarde. » Entre deux dernières séchages de larmes avec le revers de sa main, elle attrape Kaspar par le poignet et pose sa main sur son ventre où elle a dû légèrement relever le tee shirt, pour qu’il voit et surtout sente. Ce ventre n’est pas encore assez rond pour qu’on distingue bien les formes, difficile de faire la différence entre une (mini) main et un (mini) pied. Une forme est dessinée sur sa peau avant de disparaître.
Même si ça lui fait toujours une drôle de sensation, ce sont ces petites choses qui l’attendrissent et la calment en ce moment. « Je crois qu’il y en a une autre pressée de sortir et voir la lumière du jour… » Là-dessus, elle repositionne correctement le vêtement et tendrement, sa main se glisse dans celle de Kaspar. « On devrait peut-être y retourner, pour récupérer les papiers et… J’irais bien manger une glace ou un morceau, je sais pas exactement… » Éternel estomac sur pattes qu’elle est devenue. Et puis, ils pourraient parler. De tout, de rien. De plus tard, après. Surtout de ça, en fait. « Qui va être aux anges par la nouvelle au fait ? » Oui, laquelle parmi ses amies qu’elle ne connaît pas (encore) ? Aujourd’hui, la jeune femme se contentera d’une histoire narrée par son petit ami, encore trop secouée par sa dernière crise de larmes.
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() message posté Sam 22 Aoû 2015 - 19:31 par Invité
Voir Ivana pleurer était toujours une épreuve. J'avais envie de la rassurer, mais je voyais bien là que je n'y arrivais pas malgré mes efforts. je devais m'y prendre mal et peut être que je ne comprenais pas assez la gente féminine. Toujours était-il que c'était difficile à accepter comme idée. Je voulais la rendre heureuse, mais j'obtenais le résultat inverse. Quoiqu'en même temps, j'avais encore mes objectif à revoir. Je voulais effectivement qu'Ivana soit heureuse, mais peut-être que cela signifiait qu'en contre-partie, je ne le serais pas moi même? Je suis encore trop embrouillé avec tout ça. Je me posais trop de question, beaucoup trop. De plus, je ne savais pas quoi dire ou quoi faire pour qu'elle retrouve le sourire. J'avais conscience qu'il y avait sans doute une part d'hormone qui la faisait agir ainsi et qui jouait avec ses émotions. Et tous les deux, on ne savait pas encore trop quoi penser de l'arrivée de la petite crevette. Elle n'était pas encore là, et par conséquent, c'était difficile de se projeter.

Seulement, Ivana parvint à se calmer. Je tentai un sourire, même si au fond, je ne savais pas si c'était grâce à moi ou non.
« Hey, regarde. » dit-elle. Là dessus, elle me prit le poignet et entraîna ma main jusqu'à son ventre. Je sentis quelques frissons me parcourir le corps à ce contact. Le bébé était dessous et cette simple pensée me faisait tout drôle. Et puis tout à coup, quelque chose se produisit. Je sentis un petit coup provenir de dessous sa peau et je manquai de retirer la main par la surprise que cela provoqua.
« Je crois qu’il y en a une autre pressée de sortir et voir la lumière du jour… » poursuivis Ivana. Ses paroles m'arrachèrent un sourire et illumina mon regard. L'émotion qui m'envahit était telle que je ne savais comment la décrire.
- Whouaaah...
Nous reprîmes position et Ivana prit ma main dans la sienne. Je regardai ma petite amie avec une expression enchantée. Ça avait été court, mais ça avait été magique.
« On devrait peut-être y retourner, pour récupérer les papiers et… J’irais bien manger une glace ou un morceau, je sais pas exactement… »
- On ira manger tout ce que tu veux, promis-je, l'esprit encore ailleurs. "Une glace ,c'est une bonne idée d'ailleurs, il commence à faire très chaud!"
Je me repris peu à peu soudainement entrainé par l'envie de faire un peu tout et n'importe quoi à la fois. En réalité, j'étais super content et même si je ne devrais sans doute pas l'être, c'était plus fort que moi.
- Ivana? l'interpellai-je. Sans attendre de réponse, je vins lui arracher un baiser, parce que j'avais envie. Je l'aimais, et encore plus maintenant que je le faisais déjà.

« Qui va être aux anges par la nouvelle au fait ? » demanda par la suite Ivana. J'affichai une expression d'étonnement et d'incompréhension avant de me rappeler subitement d'où elle voulait en venir. Je lui avais révélé que je connaissais deux personnes qui allaient être enchantée à l'idée que ma progéniture allait être féminine.
"Ma sœur, évidement! Et puis une amie aussi, elle s'appelle April mais comme elle s'occupe un peu de tout le monde, on l'appelle maman poule. Elles sont toutes les deux super sympa et... tu risques de les rencontrer tôt ou tard d'ailleurs."
Oui, je pensais bien à ma fête d'anniversaire. Un anniversaire où je tenais à ce que je tout le monde soit présent. J'avais vraiment très hâte qu'Ivana et Chandler se rencontrent, sans trop réellement savoir comment ça allait se passer.  J'avais peut être été un peu trop égoïste en gardant ma copine que pour moi...

"Et toi? Qui est cette personne qui va être enchantée à l'idée que ça soit une fille?"
J'avais aussi ma part de curiosité, bien sûr!
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() message posté Jeu 27 Aoû 2015 - 15:35 par Invité
Elle a séché les dernières larmes, effacé les dernières traces de cette dernière mini crise, en espérant qu’il n’y en pas une autre. Kaspar n’a pas besoin d’être blessé juste parce qu’elle a sans cesse peur. De tout. De ce qu’il lui arrive. Du futur. « On ira manger tout ce que tu veux. Une glace, c’est une bonne idée d’ailleurs, il commence à faire très chaud! » Elle acquiesce. Même si elle n’a pas plus chaud que cela, la rouquine a une grande envie de glace, de goûter tous les parfums disponibles, uniquement par pure gourmandise. « Ivana? » Elle a tourné la tête et le reste, elle ne l’a pas vu venir. Se faire embrasser de la sorte par surprise, elle a toujours cru que ça se passait dans les films, la fiction, tout ça. Pas dans la réalité. Elle a tressailli, mais n’a pas protesté. Et puis ça a été plutôt rapide. Ils ont continué leur chemin, elle les yeux toujours encore un peu écarquillés. « Ma sœur, évidemment! Et puis une amie aussi, elle s’appelle April mais comme elle s’occupe un peu de tout le monde, on l’appelle maman poule. Elles sont toutes les deux sympa et…tu risques de les rencontrer tôt ou tard d’ailleurs. » Sa sœur ? Ça met un peu de temps à reconnecter. Chandler, c’est vrai. La fameuse Chandler qu’elle n’a pas encore eu l’occasion de rencontrer. Elle n’a jamais trop compris. En réalité, leur relation fusionnelle effraie la jeune femme, même si Kaspar a toujours voulu se montrer rassurer. Tout comme cette future rencontre promise, ça l’effraie encore plus. « Et toi? Qui est cette personne qui va être enchantée à l’idée que ça soit une fille? » La future maman prend le temps de réfléchir. Kaspar et Remy n’ont pas eu l’occasion de se rencontrer, de la même façon qu’aucun ne connait les amis respectifs de l’autre. « Remy… » Une longue histoire. Mais peut-être l’une des personnes, voire l’unique personne, qui a énormément joué pour améliorer le petit côté séduction jusqu’alors inexistant d’Ivana. « La connaissant, elle va en faire la prochaine little miss UK. Au moins. Et elle est plutôt butée quand elle a une idée en tête. » Elle plisse le nez à cette idée. Les concours, les miss. Toutes ces choses sont à des années lumières de l’enfance qu’Ivana a eu. À tous les coups, cette enfant va ressembler à un paquet cadeau avant d’être capable de marcher. Ils ne pourront rien y faire. Ivana tapote sur l’épaule de son petit ami. Il ne pourra rien y faire pour lutter contre le phénomène Remy. « Et puis, j’ai pas eu l’occasion de t’en parler. Mais j’ai un frère. » Elle se mord la lèvre. C'est tellement nouveau qu'elle ne sait pas par quel bout prendre cette histoire. « Mon père a découvert son existence il y a tout juste quelques semaines. C’est tout récent, on s’est vus qu’une seule fois, mais… Ça me plait bien d’avoir un grand frère. Robbie. » Et puis, au moment où elle l’a rencontré, elle ne lui a rien dit au sujet de la grossesse. Faire les choses dans un certain ordre pour ne pas tout brusquer. D’abord apprendre qu’ils sont frère et sœur, puis qu’il sera oncle s’il accepte de faire parti de leur famille.
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() message posté Dim 13 Sep 2015 - 10:06 par Invité
Discuter avec Ivana me faisait rendre compte que, lorsqu'on était ensemble, on partageait exclusivement nos moment à nous même. Ça pouvait être mignon d'un côté, mais de l'autre, cela signifiait qu'on s'était pas plus ouvert que cela sur notre vie. Je connaissais sa famille, je l'avais rencontrée lors de la période de noël où ils m'avaient gentiment invités pour que je ne sois pas tout seul. Mais je n'avais pas rencontré ses amis, tout comme elle n'avait pas rencontré les miens. D'une certaine manière, ça avait été difficile pour moi. Elle avait déjà vu la malheureuse défunte Abygaëlle, qui nous avait involontairement fait retrouver tous les deux, mais aussi Jonah, qu'elle avait connu sans même que je le sache et inversement. Mis à part ça... rien. Chandler était arrivée en février dernier, et c'était une chose à laquelle je ne m'y étais pas attendu. Et pourtant, même si Ivana avait été l'un des premiers sujets de conversation que j'avais abordé avec elle lorsque l'on s'était retrouvé, le temps avait fait qu'au final, on avait pas forcément eu l'occasion de se voir tous ensemble, et cela, malgré une tentative de sortie au cinéma qui avait finalement dû être annulée.

Ivana aussi avait parlé de l'enfant à ses amis, ce qui était tout à fait normal. J'avais déjà vu Elliana, en me rendant à un entrainement de roller-derby pour aller voir Ivana pratiquer son activité, et quelques autres de ses camarades, mais pas plus que ça. "Remy" était un nom qui m'était inconnu, quoique, maintenant que j'y pensais, peut être qu'Ivana me l'avait déjà énumérée lors d'une conversation.

« La connaissant, elle va en faire la prochaine little miss UK. Au moins. Et elle est plutôt butée quand elle a une idée en tête. »
- En faire la prochaine little Miss UK?

Je souris, amusé par l'idée. A le deviner, Remy semblait être branchée "mode et beauté", un truc qui était malgré tout encore loin de moi. J'étais peut être proche de la gente féminine, mais je n'avais encore jamais accompagné l'une de mes amie à une séance shopping, coiffure ou encore manucure. Pourtant, j'allais avoir une fille et à moins que la mode et ce qu'on appelle communément "les trucs de filles" ne l’intéresse pas, elle allait sans doute y passer. C'était assez amusant à imaginer.

« Et puis, j’ai pas eu l’occasion de t’en parler. Mais j’ai un frère. » ajouta par la suite Ivana. J'ouvris de grands yeux de surprise sur la nouvelle. Ivana avait un frère? Ah bon?
« Mon père a découvert son existence il y a tout juste quelques semaines. C’est tout récent, on s’est vus qu’une seule fois, mais… Ça me plait bien d’avoir un grand frère. Robbie. »
- Oh...
J'en étais moi même bouleversé, comme si on m'apprenait à moi que j'avais un grand frère. Sans doute parce que, comme moi, Ivana avait aussi découvert de la famille cachée. Comme quoi, le hasard faisait "bien" les choses.
"Woa... Je... On dirait bien qu'on a eu chacun notre lot de découverte" fis-je remarquer. Je lui avais forcément parlé de l'Italie et tout ça.
"Tu crois que je pourrais le voir un jour?"
En plus d'être emparé par la curiosité, je voulais un peu plus m'ouvrir vis à vis d'elle et de ses relations. Enfin, si elle le voulait bien évidement, mais ça me paraissait plutôt évident.
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