"Fermeture" de London Calling
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Quand on aime, on se livre à la main de la mort. (Matthew W. King)

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() message posté Dim 14 Juin 2015 - 18:40 par Invité
«L'amour et la mort sont se très proches compagnons. Puisque j'ai aimé, j'ai touché la mort et la mort m'a touchée. Quand on aime, on se livre à la main de la mort. L'amour nous rend vulnérable. C'est le prix à payer.»
-Sharon Maas

J’avais été convoqué aux urgences ce matin suite à ma garde de nuit en psychiatrie. J’étais descendu au département avant de me rendre en trauma 1 tel qu’on m’avait demandé. Je croyais que c’était pour une consultation. J’avais encore le souvenir de cette phrase dans ma tête : Dre. Lenz, M. Lionel Lenz est bel votre frère? J’avais naturellement répondu par l’affirmative tout en me demandant comment pouvaient-il bien le connaître, il ne travaillait pas à l’hôpital… Ce n’est que par la suite, en un éclair qu’on m’avait fait rentrer et que j’avais réalisé le pire!

Il est stable. On est en attente d’une consultation neurologique avec le Dr. King. Il aura probablement besoin d’une opération. Vous aurez à remplir les papiers.

Par la suite, mon souvenir restait  très vague…

J’attendais dans la salle d’attente. Cela faisait plusieurs heures ou du moins ça me semblait faire une éternité. J’avais du remplir plein de papiers pour les assurances et cela m’avait mis les nerfs encore plus à cran. Mon frère Lionel et moi étions seuls au monde.  Bien entendu, c’était moi qui étais en charge de ce genre de trucs. Nos parents étaient morts et nous n’avions été que dans une famille d’accueil, quelque mois, à mes 6 ans et cela avait été avant le suicide de mon père… Au moment, où il nous frappait encore plus après la mort de notre mère. De ce fait, face à l’éventuellement mort de Lionel,  qui était l’être le plus cher de ma vie, j’étais totalement effrayée. Qui ne le serait pas de toute façon en pareil circonstance? Ses amis le seraient… Au mince, qui devait-je contacter?  Lionel était un ange doux et aimable. Bien plus que moi d’ailleurs. Tout le monde l’aimait!

J’étais là, à me ronger les ongles, à tourner en rond et à sécher quelques larmes suite à des souvenirs que je me remémorais. Du plus loin que je me souvienne, mon frère et moi avions toujours été ensemble. Enfin, on n’avait que 4 ans de différence et nous avions passé de mes 6 ans à mes 16 ans à l’orphelinat ensemble. Il ne devait pas mourir. Cela faisait deux semaines qu’il était revenu de l’armée dans laquelle il était pilote et j’avais le plaisir de l’héberger chez moi pour quelques temps. À ses dires, on lui avait demandé de se retirer et il avait eu une énorme compensation. Il avait eu un accident et en était resté avec une épaule gauche blessée. Par chance! Ce n’était que cela, à ce qu’il m’avait dit… Maintenant, je me doutais bien qu’il avait eu plus que ça. Peut-être que cela avait laissé plus de séquelle que ça.

Le pire, c’est que mon cœur se resserrait à l’idée que je pourrais le perdre et je n’avais pas imaginé un scénario comme tel. En fait, nous avions été tellement forts dans les épreuves qui nous liaient que je ne m’imaginais pas que cela puisse lui arrivé. J’avais depuis petite cherché à le protéger. J’avais eu à maintes reprises manqué me faire tuer, alors, cela était moins probable pour lui.  Bon il est vrai qu’il avait eu quelques coups à l’orphelinat parce qu’il me couvrait dans mes sorties en douces, mais bon… La guerre aurait pu le tuer, mais je n’osais croire qu’il y avait un risque d’autant plus probable que dans mes cauchemars à ce sujet. Il est vrai que je m’étais réjoui de son départ de l’armée, malgré sa grande déception.  Enfin, il était plus en danger que moi depuis qu’il était dans l’armée, mais je l’avais su que quelques années après, puisque nous avions perdu contact pendant ce temps. Puis, la peur de la mort m’avait quitté suite à mes expériences de près avec celle-ci et lorsque j’avais refait ma vie en quelque sorte, je n’avais pu cette préoccupation de la mort puisque je n’étais plus en danger. Je ne voulais n’avoir plus rien à faire avec celle-ci.

Mon ventre et ma gorge se nouait de plus en plus puisqu’en de telles circonstances, je serais vraiment seule au monde. Comme c’était misérable! J’avais envie de frapper et de prendre la fuite à l’idée de me montrer vulnérable à la face du monde. Je serais seule puisqu’en pauvre idiote je m’étais recluse dans mon travail. J’avais des amis, mais rien de profond à l’exception de ma colocataire et d’une ancienne relation. Enfin, à travers cela je tentais à présent de me raisonner et me consoler. Il y a quelques années, je n’aurais eu aucuns amis.

Je devais arrêter de pleurer et garder mes forces. Je devais arrêter de m’imaginer le pire, je n’avais rien en mon contrôle. À cet instant, je me demandais si je ne serais pas plus utile ailleurs. J’aurais ou je pourrais m’occuper de patients au département pendant ce temps. Non, c’était idiot, je n’étais pas concentrer. Je pourrais aller à mon bureau et remplir des rapports à titre de brouillon et y revenir quand ça irait mieux? Est-ce que ça irait mieux? Serais-je laissé à moi-même face au deuil? Bon décidément, je ne pouvais rien faire d’autre, pas même lire ou appeler quiconque. J’étais paralysée et en colère. Pourquoi n’avais-je pas de nouvelles…

Je me levai pour demander comment se déroulait l’opération.

Excusez-moi, je suis de la famille proche de M. Lionel Lenz, comment l’opération se déroule? Il est stable? Lui demandais-je presque suppliante en m’efforçant de garder mon sang froid…
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