(✰) message posté Mer 29 Juil 2015 - 21:34 par Invité
ZOLA MONROE ≈ EMELIE-ANN LENZ
Allongé sur un banc, tes yeux s'ouvrèrent tout doucement. Ta main gauche vient se coller contre ton front. Ton autre main tiens une bouteille de tequila. Tu as mal a la tête, tu rentre de boite de nuit et comme a ton habitude tu passes la nuit sur un banc. Tu n'as pas eu assez de courage pour te rendre dans ton petit appartement. Du moins, votre appartement. Car oui, il appartiens toujours à Kenzo, même si c'est toi qui a toujours tout payer. Ben oui, parce que toi tu as largement de quoi payer a l'inverse de la jolie brune qui a partager ta vie plus de treize ans. C'est toi qui l'a entretenue pendant toute ses années. Tu payais sa part de loyer, tu payais votre bouffe, tu payais ses études d'art. Tu as toujours penser à elle avant de penser à toi-même. Et aujourd'hui, regarde où tu en es ! Tu en es a te détruire … Tu te détruis pour une fille qui n'a aucun mal à t'oublier. Oui, elle passe son temps dans sa boite de strip-tease, a baiser avec ses gros porcs pour un simple billet violet. Tandis que toi, t'es là, a te morfondre, a te détruire et te briser encore plus pour cette fille. Elle ne te mérite pas. Tu ne vois que par elle malheureusement. Elle est la seule a pouvoir te sortir de cette merde. La seule.
Tu ouvres donc les yeux. C'est devant un magnifique ciel bleuâtre et des étoiles qui scintillent que tu finis par immerger de tes méchants démons. Tu t'es encore pris une cuite méchante a tel point que ton vomis traîne juste à coter de ce banc où tu es allongé. Tu renifle un coup avant de te sentir écœuré par cette odeur, qui au final est la tienne. Dégoûtant. Tu te dégoûtes. L'odeur te monte tellement au nez que sa barbouilla ton ventre. Et tu te remet à vomir. Avant de te rallonger sur le banc. Comme un déchet vivant de la nature. Avant même d'avoir dit ouf, tu te laisses emporter une nouvelle fois dans un sommeil. Et tu es rester là, pendant des heures et des heures entière avant qu'une jolie femme passe à coter de toi. Tu es tellement minable, qu'elle s'est sentit obliger de s'arrêter près de toi. C'est une tape sur ton épaule qui te fit sortir de ton mauvais cauchemar. Car oui, tu bougeais dans tous les sens et tu criais le prénom Kenzo. Tu soupires avant de te retrouver nez à nez avec cette femme. Et avant même qu'elle te pose la question, tu lui réponds. « Sa va, sava merci ! » Et pour le coup, tu te redressas tout doucement. Reprenant conscience de ce que tu venais de faire et de vivre durant cette nuit. Tu ne te rappelles même pas avoir vomis deux fois et t'être réveiller. Au lieu de rentrer chez toi, tu as préférer profiter de ce banc très peu confortable. C'est ton choix.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Spoiler:
HJ : Désolé c'est pas top-top, je ferais mieux la prochaine fois
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(✰) message posté Ven 31 Juil 2015 - 2:13 par Invité
“La solitude est la patrie des forts.”
Je venais de terminer mon chiffre. Même-si c’était la nuit, j’en profitais souvent pour rentrer à la maison à pied. Par moment, il m’arrivait de m’arrêter dans un bistro pour rencontrer quelques amis. Certes, ce soir, j’étais fatiguée. Je préférais rester tranquille. Sans compter que j’étais épuisée ces jours-ci. Mon frère était toujours dans le coma. Cela faisait trois semaines. Le temps était long lorsqu’on attendait un miracle. En plus, je n’étais ni croyante, ni… En fait, je ne croyais en rien. J’étais une personne qui vivait une vie vide de sens à présent. Je ne savais pas à quoi cela, ma vie allait rimer pas même où cela allait me mener. Je savais que le plus claire de mon temps je le passais à l’hôpital où j’y poursuivais ma spécialisation en pédopsychiatrie. Je savais également que j’étais des gens en psychiatrie et que par moment je sauvais des vies lorsque j’étais de service dans les autres départements. Toutefois, cela n’arrivait plus tellement puisque je manquais de temps et que je me consacrait non-seulement à mon travail de clinicienne, mais aussi en recherche. Il m’en restait que pour quelques mois avant d’être titulaire en psychiatrie et de devenir pédopsychiatre par la même occasion. Après cela ? J’avais déjà vécu tellement d’horreur pour en vivre d’autres. Enfin, je me donnais tous les outils pour ne pas me retrouver dans la rue pas même pour ne pas manquer de nourriture. J’avais un bon travail, un bon salaire, de bonnes économies, des amies, j’avais des contacts, j’avais voyagé, un peu trop même. Ce qui manquait à ma vie, c’était une famille, une patrie, des histoires d’amour sérieuses, des rêves et de l’espoir. J’avais fait du chemin depuis mes 16 ans, depuis le moment où j’avais quitté l’orphelinat et que je m’étais enfuis. Puis, j’avais été dans la rue, mais j’avais finalement remonté la pente en travaillant à travers des petits boulots et l’écriture. J’avais également terminé médecine, j’avais aussi publié des articles et fait avancé la science quelques peu. Je donnais à ma communauté en faisant des conférences et des groupes de soutien en tant que mentor et leader sur mes problèmes de consommation… Enfin, voilà, j’étais en train de marché vaillamment à travers des petits raccourcis. Je réfléchissais et mettais de l’ordre dans mes idées. J’étais presque en train de me remettre en question. À ce moment, je vis le parc dont j’avais l’habitude d’emprunter pour rentrer. J’y passais souvent et profitais pour m’asseoir dans l’herbe. Il y avait certainement un couvre-feu, toutefois, je ne faisais pas de mal et je rentrais de travail. J’avais encore sur moi ma blouse et mes cartes. Je n’avais pas cru bon les enlever. De toute façon, il faisait froid et cela me couvrait bien. Je craignais toutefois rencontrer des gens qui j’aurais pu hospitaliser. Ils pourraient me reconnaître et avoir garder une dent contre moi pour avoir tenté de m’ingérer dans leurs problèmes de consommations, psychologique, émotionnels ou bien de comportement. Allez savoir quoi, de toute façon, il y avait de multiples raisons pour les gens de ne pas aimer les psychiatres. J’inspirai profondément. Je devenais peut-être parano, enfin, je l’avais toujours été, méfiante. Je m’arrêtai alors afin de retirer ma blouse blanche et mes cartes de service. Je les enfilai dans mon sac à main, dans un tas risquant de froisser la fameuse blouse blanche.
C’est ainsi que je sentis une vilaine odeur. Cela venait de ma droite. Je remarquai alors un jeune homme étendu sur un banc de parc. J’espérais que ce ne soit pas quelqu’un avec qui j’avais eu à faire dans mon service. Certes, cette personne semblait tellement immobile et tranquille que je me demandais si elle n’était pas inconsciente ou morte. Je décidai alors de m’approcher. Je la vis respirer. Ce qui me soulagea. Sur mon sang-froid habituel, je tentai de la réveiller. Qui pouvait de toute façon dormir tranquille sans tracas grave sur un banc de parc. J’en avais l’expérience. Dans tous les cas, je ne voyais pas quoi faire d’autre à part appeler l’ambulance. Je n’hésiterais pas si c’était nécessaire. Je préférais vérifier par moi-même en premier. Ne serait-ce que je me doutais bien que cette personne devait être très confuse. Elle empestait l’alcool. Comme mon père lorsqu’il s’endormait sur le sofa ou avant qu’il rentre dans nos chambres à moi et mon frère en plein milieu de la nuit. J’avais soudainement plein d’image dans la tête et une nausée sur le point de faire apparition sur le sol avant de quitter mon estomac, un peu à l’envers. Je me retenue. Je me secouai la tête et pris une grande inspiration, encore une…
Monsieur… Monsieur, répétais-je.
Puis cette personne me répondit brusquement :
« Sa va, sava merci !»
Je la regardai exaspérer, en hausant les sourcils par découragement. Asseyant de me montrer compatissante.
Oui bien sûr… J’avais envie d’être sarcastique et de lui dire : après tout, je suis là tout comme vous pour parler au tas de vomi que vous avez laissez par terre. Je n’étais peut-être pas professionnelle en pensant cela, mais je n’étais plus au travail et l’irritabilité me gagnait peu à peu.
D’accord, Moi aussi ça vas! Lançai, en me reculant méfiante.
Je me contentai de m’asseoir contre le dossier et de le regarder en lui souriant délicatement.
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(✰) message posté Dim 2 Aoû 2015 - 17:28 par Invité
ZOLA MONROE ≈ EMELIE-ANN LENZ
Ton quotidien est la même chose depuis plus de quatre ans. Et ce banc, devient peu à peu ton petit nid douillet les lendemains de cuite non terminé. C'est toujours la même chose. Tu as beau essayer de te contrôler, mais une fois que tu as bu une bière, puis une deuxième, après tu es lancé et ça devient difficile de décrocher. L’alcool s'est devenu ta drogue. C'est comme ça. Tu n'y peut plus rien. C'est des choses qui sont incontrôlable. Alors, encore une fois, tu as passé la nuit dans une boite de nuit avant de te réveiller sur ce fameux banc. Tu te fais réveiller par une jeune femme. Elle t'a tapoter l'épaule pour te sortir de ton sommeil. Il en faut peu pour que tu ouvres les yeux. Alors, tu te redresse et tu affirme que tout va bien. Elle avait l'air inquiète et assez méfiante, mais tu n'es pas là pour lui faire peur, pour lui faire du mal ou quoi que ce soit. Loin de là, tu es là parce que tu étais encore fin plein la veille et même actuellement, en te réveillant. Tu la regardes simplement avant de'ese tourner la tête. Tu finis par te redresser, posant ton dos contre le dossier. Cette femme fait la même chose. Tu comprends pas trop pourquoi elle reste à coter de toi alors que tu pues l'alcool et que tu as passé ta nuit a repeindre le sol de ce parc. Oui, après tout, il y a une place un peu plus loin. Il y a d'autres banc dans ce parc, mais non. Il a fallut qu'elle se mette à coter de toi. Pour la peine, tu ne sais pas trop comment réagir, ni même quoi dire. Tu te sens presque obligé de te justifier. « Mauvaise soirée ... » dis-tu simplement, en tirant une légère grimace. Qu'est-ce qu'elle s'en branle de ta vie Zola. Pourquoi cherches-tu tout le temps à te justifier ? Si tu es là, que tu as vomis c'est ton problème. Cela ne regarde que toi. Cette femme là, elle s'en fou que t'as pris une cuite phénoménal la veille et que tu n'étais pas capable de rentrer chez toi parce que tu pouvais à peine marcher. Elle s'en fou que tu fais tout ça pour oublier tout tes problèmes, que sa soigne tes blessures profonde. C'est également ton problème si tu es devenu alcoolique il y a quatre ans. Cette femme tu ne l'a connaît même pas et pourtant, tu te sens vraiment gêné d'être comme ça, d'être dans cet état. Pour une fois, ça te fais vraiment quelque chose. Il est temps de te reprendre en main Zola. Peut-être qu'elle est là pour t'aider aussi. « Excusez-moi, vous auriez une cigarette ? » demandes-tu bien poliment et gentiment. Tu ne cherches pas à devenir ami, a faire causette, juste a paraître bien élever, malgré ta difficulté a articuler.
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CODES LITTLE WOLF.
Spoiler:
HJ : Désolé, je suis en manque d'inspiration. J'espère que ça te convient
Je suis à côté de se jeune homme. Je le regarde du coin de l’œil. Je ne le connais pas de ma profession, pourtant vue son état, j’aurais pu le voir atterrir à mon bureau. Je me doute bien que je ne devrais pas lui parler de mon travail. Cela le rendrait certainement méfiant. Seulement, si je lui cache cette information et qu’il l’apprenait, il réagirait certainement mal? Dans tous les cas, le reverrais-je? Cela serait-il pertinent que je reste pour l’aider? Toutes ses questions. Je voulais être Emelie une simple fille bien. Pas qu’une fille méfiante, introspective, timide. J’avais l’impression d’être à l’époque où j’analysais tout le monde pour me protéger, pour ne connaître personne réellement et mettre une distance, pour simplement savoir à qui ou quoi j’avais à faire. Je n’avais pas envie de jouer à ce jeu. J’étais stable, j’avais fais du chemin depuis 10 ans… Je n’étais plus Emelie qui avait fait la rue, pas même celle qui se droguait ou l’orpheline. J’en faisais encore des cauchemars, je redoutais de replonger et ou de déprimer.
« Mauvaise soirée ... » finit-il par me dire. Je m’appuie les mains sur mes genoux. Le dos quelque peu affaissé sur moi même. Je me détourne pour la première fois depuis que je me suis éloignée et appuyée droitement par méfiance et froideur sur le banc.
Oui, je peux comprendre, fis-je. En haussant les sourcils. Puis, je soupir presque silencieusement, sauf qu’avec le silence qu’il y a entre nous et du fait que c’est la nuit, il aurait pu l’entendre. Enfin, à mon avis.
Puis, je le regarde attentivement en tâchant d’être impénétrable et neutre. Il doit être dans la mi-vingtaine. Quoiqu’il ait mauvaise mine et qu’il a bu. Il a un visage assez délicat, presque aussi mignon que celui d’un enfant. S’il serait dans un autre état, il en serait une tout autre chose. Il est beau, mais certainement pas mignon par son attitude. Enfin, je ne lui en tiens pas rigueur puisque j’ai passé par là, parce que j’ai cherché les emmerdes en venant le voir en venant m’exposer à cela. Il me demande finalement :
« Excusez-moi, vous auriez une cigarette ? »
Je le regarde avec un visage désolée. Je n’ai plus de cigarette depuis des années. J’avais fumé depuis mes 16 ans et j’avais continué seulement pour me sevrer de toutes les autres choses que je prenais. Finalement, un jour, je me sentais prêtes à faire ce pas de plus, arrêter de fumer complètement. De plus, je courrais souvent et je préférais être en forme. En fumant, cela n’aidait pas. En plus, j’étais médecin, je n’étais pas pour cela. Sauf que c’était sa vie. Pas la mienne. Alors je lui répondis poliment et presqu’amicalement.
« Non désolée, mais on peut aller vous en chercher au dépanneur du coin» fis-je en lui souriant délicatement.
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(✰) message posté Mer 5 Aoû 2015 - 18:14 par Invité
ZOLA MONROE ≈ EMELIE-ANN LENZ
Je suis jamais vraiment bien quand je me réveille d'une dur soirée. Les lendemain de cuites ne sont pas toujours facile. Et là, c'est encore une fois le cas. Et d'ailleurs, pour la toute première fois j'avais vomis mes tripes durant la nuit. Étant donné que je bois pas mal, depuis quatre ans, j'ai pris l'habitude de tout garder en moi. Jamais je n'ai vomis autant. Je ne suis pas du genre à vomir honnêtement. Peut-être que là, c'était un trop. Je ne pouvais pu rien ingurgiter. Je pense que j'aurais vraiment terminé à l'hôpital si j'avais continuer de boire et que je n'aurais pas essayer de rentrer chez moi. Et en toute franchise, je ne sais même pas comment j'ai réussi a venir jusqu'à ce banc. Le bar où j'ai passé la soirée est à l'autre bout de la ville. Peut-être que j'ai pris un taxi et que j'ai demandé à me faire déposer ici. Ou alors, le chauffeur en avait marre de moi et il m'a jeté au premier coin de rue. Quand je bois je suis chiant, je le sais. Bon, autant des fois je peut être un amour, mais autant des fois je peux être un vrai crevard. Et le mot est faible. Cette femme je ne la connais pas, je ne l'ai d'ailleurs jamais vu. Et le fait qu'elle m'aborde comme ça, sans même me connaître me rendait un petit peu parano. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? Une question dont j'aurais sûrement la réponse un peu plus tard. Quoi qu'il en soit, je sais que je ne dois pas m'inquiéter. Je lui fais donc part de ma fameuse soirée qui était plutôt mauvaise, enfin je crois. En réalité, je ne m'en rappelle pas. J'en suis pas fier, mais tout de même. Du coup, je lui demandes une cigarette bien gentiment. Je ne sais pas si elle fume, mais on sait jamais. J'ai envie d'une cigarette et mon paquet est vide. J'ai certainement dû en filer toute la soirée à pleins de gens. Comme je fais souvent. Toute façon avec tout le fric que j'ai, je peux m'en acheter autant que je veux. Il faut dire qu'en ce moment, je jette beaucoup d'argent. Tiens, si j'avais une liasse de billet dans les mains je l'aurais jeter en l'air. J'aurais certainement vu de nombreuses personnes accourir vers moi pour les récupérer. Je m'en fou vraiment en faite. Je suis riche, j'ai trop d'argent, autant en donner a des gens dans le besoin. D'ailleurs, je devrais peut-être songer de faire un don a une association. Non, mon père me tuerait. Hum … je regarde cette jeune femme qui me propose d'aller chercher un paquet de cigarette dans une boutique dans le coin. Je souris, je finis par me lever. Toujours accompagner de cette femme. J'aurais pu y aller tout seul. « Je m’appelle Zola. » dis-je simplement tout en lui tendant ma main. Signe de politesse. Je lui souris, toujours aussi poliment que possible. Je suis quelqu'un de doux, gentil et attentionné. Je ne comptais pas l'agresser, lui faire du mal ou je ne sais quoi. Ce n'est pas du tout dans ma personnalité. Je finis donc par marcher avant de lui parler. « Vous n’étiez pas obliger de m'accompagner. Vous avez certainement mieux a faire ... » Non pas quel me dérange, mais disons que c'est la première fois que je vis une approche de cette façon. Elle est agréable a regarder, très jolie, je l'avoue. Elle serait sûrement trop parfaite pour moi. Mais il y a quelque chose qui se trame. Je trouve sa louche enfaîte. Je ne sais pas, je m'inquiète peut-être pour rien. Comme d'habitude. « Hum … je vous paie un café ? » demandais-je simplement en montrant du doigt l'espère de bar/café qui se trouve juste en face de nous. Finalement, un peu de compagnie ne fait aucun mal. J'en ai beaucoup besoin en ce moment. Je me sens tellement seul ...
HJ : Je repasse à la première personne du singulier :)
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(✰) message posté Jeu 6 Aoû 2015 - 5:41 par Invité
« Je m’appelle Zola. »
Il se présenta. Je le regardai un peu soulagé. Peut-être que ça allait être une rencontre plus agréable que ce dont le début en laissait présager. Je lui souris également puis lui répondis.
Emelie-Ann. Dis-je. J’avais l’habitude de dire mon nom au complet. Je me tue afin de ne pas révéler une identité trop lourde. Je n’avais également pas l’habitude d’avoir un surnom, même-si mon prénom était long, un peu...
Il me dit par la suite : « Vous n’étiez pas obligé de m'accompagner. Vous avez certainement mieux a faire ... »
À cela je lui répondis :
Je sais... Vous devriez accepter mon aide sans en douter ou vous en sentir coupable fis-je avec une moue incertaine. Je voulais toutefois être gentille, mais j'étais maladroite.
J’étais nerveuse. Je ne savais pas quoi répondre. Je n’avais pas de bonnes excuses pas même de raisons de lui parler ou d’être allé le voir.
J’étais tout simplement quelqu’un qui était très empathique, voire sympathique. J’étais en quelque sorte un réceptacle qui savait reconnaître et ressentir la douleur des autres. Que pouvais-je lui répondre? Que je savais ce que c’était de se sentir seul? Qu’irait-il s’imaginer? Peut-être n’était-il pas seul? Peut-être buvait-il de cette façon pour... sans raison, pour raisons superficielles. Sauf que quelque chose en lui, me laissait croire qu’il y avait quelque chose de plus. Je me surpris, à le regarder dans les yeux et à tenir un regard curieux, interrogatif, intéressé, mais pas dans le sens ou les gens l’entendaient. Il m’intriguait. Il aurait pu ainsi se rendre compte que je me questionnais sur lui, il n’y avait pas de doute.
Je lui répondis finalement, à quelques secondes d’intervalles seulement après ma première réponse à son commentaire.
Je n’ai pas réellement de quoi à faire de mieux qu’aider, fis-je marquant une pause et en soulignant par la suite mon propos sans être moralisatrice ou hautaine :
... enfin, les gens que ça pourraient intéressésFis-je en avalant timidement ma salive.
Je jouais ainsi après mon collier autour du cou. C’était le collier de fiançailles de ma mère et de mon père. Ainsi, pour lui avoir donné un tel cadeau et pour que ma mère ait accepté de l’épouser, j’osais croire malgré tout qu’il était quelqu’un de bien….
De toute façon, il était vrai que je n’avais rien de mieux à faire. Qu’irais-je faire? J’étais loin d’être fatiguée et je n’avais rien à faire ni rendre. Tout le monde dormait à la maison. Ce qui incluait une unique humaine, ma coloc et un chien dans cette pensée. Je n’aurais pas pu faire grand bruit, quoique la maison fût grande. La chambre de mon frère était inoccupé et le sous-sol quoique terminé d’être rénové, était vide. Je me serais plutôt ennuyé.
Puis, il m’offrit un café. J’étais plutôt ambiguë d’accepter. Je ne le trouvais pas en état de pensé à la politesse. Peut-être avait-il envie de compagnie. Je n’étais pourtant pas la personne la plus charmante ni même amusante à côtoyer. Je ne riais pas facilement, je ne parlais pas de moi facilement n’expliquait d’ailleurs pas les raisons qui me poussaient à agir en aucun cas. J’étais difficile à cerner. Quoique chez certain, cela les amusaient. Tout comme moi qui aimait lire les gens, les décortiquer etc.
Je me surpris tout simplement à lui sourire. J’étais devenue plus calme et moins agité.
Oui, d’accord. Si vous êtes sûr que ça ne vous cause aucun problème.
J’avais envie de lui dire à condition que vous mangiez un petit quelque chose. Cela vous aiderait. Je savais toutefois que ce commentaire aurait été trop maternel et insultant, j’imaginais en tout cas…
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(✰) message posté Sam 8 Aoû 2015 - 15:20 par Invité
ZOLA MONROE ≈ EMELIE-ANN LENZ
Emelie-Ann. Très original. C'est bien la première fois que je découvre un tel prénom. Faut dire que Zola c'est pas le top du top, mais personnellement j'aime bien. D'ailleurs, c'est le nom d'un grand écrivain français. Ma mère l'adorait. C'est peut-être pour ça qu'elle m'a appeler par son nom de famille. Bref, en tout cas j'aime bien. Pour en revenir à son prénom, je pense l'abrégé. Emelie suffira amplement. « Sa vous dérange si je raccourci votre prénom par Emelie ? » demandais-je simplement en souriant. A mon avis, je ne suis pas le premier, ni même le dernier, a lui demander de raccourcir son prénom. Bien que je le trouve tout de même mignon, il est un poil trop long pour que je me souvienne entièrement de celui-ci. Et puis, honnêtement, dans deux jours j'aurais déjà oublié. Enfin, je pense. Je n'ai jamais vu cette femme, c'est bien la première fois. Il faut dire que la ville est grande. Je ne peux avoir vu ou connaître tout le monde. Qui sait ? Peut-être que je l'ai déjà croiser quelque part et que je ne m'en souviens pas. C'est fort possible. Quoi qu'il en soit, je la trouve plutôt jolie. Sûrement un petit peu plus vieille que moi. Je dirais de trois voir quatre ans de plus. Pas plus. Je la regarde, marchant tout doucement. Je suis ses pas en faite, je ne voudrais pas être trop rapide pour elle. J'ai souvent tendance à marcher plus vite que mon ombre. Trop drôle, pensais-je. Elle me dit que je devrais accepter son aide sans en douter ou m'en sentir coupable. Dans tous les cas, je ne me sens coupable de rien. Je vis ma vie au jour le jour et je n'ai nullement besoin d'aide. Enfin, c'est ce que je répète sans arrêt, mais tout le monde a besoin d'aide. Et certainement moi le premier. Je me contente de sourire, ne sachant pas quoi lui répondre. Je n'allais pas lui dire clairement que je pouvais me débrouiller tout seul. Elle m'a l'air plutôt sympathique. Je ne suis pas du genre blessant, je n'ai pas envie de lui dire quelque chose maladroitement qu'elle pourrait prendre mal. Je me contente de mettre mes mains dans les poches, regardant devant moi. Je ne sais quoi dire. Cette femme m'intimide un peu. C'est bien la première fois que je suis aussi nerveux et filandreux. Elle finit par le dire qu'elle n'a rien de mieux à faire qu'aider. Je souris. « Oui, enfin c'est juste pour un paquet de cigarette. J'aurais pu aller le chercher seul. » dis-je clairement. Ne comprenant pas trop où elle voulait en venir. Peut-être qu'elle considéré ma nuit sur ce banc comme un mal-être profond. C'est le cas, mais de quoi elle s'en mêlerait ? Je tire une grimace. « Bien que votre compagnie ne me dérange absolument pas. » terminais-je par dire. Je ne suis pas du tout contre sa compagnie. Ça fait toujours plaisir. Par pure politesse, je lui propose d'aller boire un café – ou autre chose – dans un petit bar au coin de la rue. Je ne bois jamais de café. Plutôt un chocolat chaud ou un truc dans le genre, ou peut-être bien une bière. Elle accepte en espérant que cela ne me pose aucun problème. « Aucun. » avouais-je en lui souriant. Au bout de quelques minutes, nous arrivons enfin devant ce libraire. Je commande donc un paquet de cigarette. Des news en l’occurrence. Mes préférés. Puis, je paye le vendeur avant de me retourner pour faire face à ma nouvelle connaissance. J'ouvre le paquet, j'attrape mon briquet dans ma poche, puis j'en allume une sur le bout de mes lèvres. Je tire une latte avant de la recracher. Bordel, qu'est-ce qu'elle est bonne la cigarette du matin. Je regarde la jeune femme. « On peut y aller. » dis-je en souriant, continuant de fumer ma clope. Je la regarde a plusieurs reprise. Je commence à marcher en direction du café du coin, toujours accompagner d'Emelie. « Sinon, vous faite quoi dans la vie ? » demandais-je par simple curiosité. A mon avis, elle doit taper dans le haut de gamme. Avocate, médecin, journaliste … un truc dans le genre.
(✰) message posté Ven 4 Sep 2015 - 4:54 par Invité
Il me répondit.
« Sa vous dérange si je raccourci votre prénom par Emelie ? »
Je lui dis donc : Non pas du tout! Vous ne seriez pas le premier, fis-je en lui souriant timidement.
Les gens m’appelaient souvent Docteur en fait ou Madame. J’atteignais bientôt la force de l’âge dont les normes indiquaient cette formalité. Je trouvais cela plutôt impersonnel. Me faire appeler Docteur hors de mon travail me déstabilisait. Plusieurs gens de mon travail trouvaient cela plutôt flâteur ou bien se contruisait un orgeil avec cela. Je trouvais leur préférence nominale plutôt stupide. Je préférais que les gens m’appelent comme ils le voulaient bien entendu, mais j’aimais bien Emelie. Mon frère m’appelait ainsi et ma mère m’appelait ‘aime’ pour les deux premières lettres et la sonorité du début de mon prénom : ‘em’ ou bien ‘EmA’, diminutif de Emelie ou Emelie-Ann, quoi.
En plus, je ne voyais guerre l’intérêt d’avoir de requêtes précises sur comment me faire appeler et surtout en ce moment. Le pauvre jeune homme était à peine désaoulé. Alors, était-ce vraiment le moment de faire des caprices pour ce genre de choses?
Je trouve qu’il a toutefois l’air anxieux, malgré le fait qu’il soit en boisson et fort probablement très zen dû à cela.. D’ou le but de prendre autant de boisson. C’est pour avoir un effet de soulagement ou d’euphorie. Sauf qu’on est pas euphorique ayant dépassé un certain seuil, un certain nombre de consommation etc. Ce qui aurait pu être son cas il y a quelques heures. Je m’y connais bien, après tout je l’ai fait souvent... J’avais passé plus d’une nuit dehors sur un banc de parc afin ne pas rentrer à l’orphelinat dans l’état dans lequel j’étais... Adulte, par excès, je l’avais également fait, après le travail. Ce travail honteux et qu’on ne dévoile pas aux gens...
Il ne semblait pas non plus fort à l’aise avec mes propositions ou l’aide que je lui proposait. Enfin, qu’est-ce que j’y pouvait maintenant? C’était trop tard, je m’étais déjà incrusté, oups!
« Bien que votre compagnie ne me dérange absolument pas. » dit-il. J’avais envie de lui répondre : évidémment, comme la plupart des hommes ou des gens par politesse. Je dis simplement :
-D’accord.
« On peut y aller. » me dit-il. Je le suivi.
Puis il me posa une question fatidigue- à mon avis. Je ne pouvais pas mentir, ça ne serait pas acceptable ni intègre. Je ne voulais pas m’embarquer dans une sorte de jeux de mensonges. Je ne pouvais pas m’en sortir
Que pouvais-je répondre seulement? Si je lui disais que je suis médecin, il me collerait certainement une étiquette éronnée sur le front. Celle d’une bonne fille qui a bien réussi dans la vie et qui vient d’un milieu aisé. Bien entendu, c’était parfaitement cela! Sauf que je m’étais battue voir débattue pour y parvenir... Je détestais ces gens qui avaient tout eu cru dans le bec, alors, je ne voulais pas être confondu avec eux.
J’étais Médecin en psychiatrie. Je n’avais pas envie de parler de maladie mentale ou de laisser paraître que je savais mieux que quiconque ce qu’était la souffrance et la déboire humaine que de par mon métier. Je savais ce que c’était car je n’aurais qu’à dire que j’étais dans un orphelinat que tous me fuierait par crainte de cotoyer une fille brisée par la vie depuis son enfance! Les gens penseraient bien plus que j’aurais tomber dans la drogue sans jamais m’en sortir qu’au fait que je puisse être débrouillarde et heureuse malgré mon passé douloureux. De toute façon, je ne voulais pas avoir l’air de me plaindre ou de me vanter... Dans tous les cas, personne ne s’imaginerait que je suis une bonne personne. Seulement, si je disais que j’étais médecin, les gens avaient une toute autre première opinion.
Je faisais de la recherche également... mais en médecine... Peut-être pouvais-je jouer sur ce pour me faufiler, en partie.
Enfin!! Qu’est-ce que mon feeling me disait? Je ne pouvais pas que me fier à mon coeur, pas même qu’à ma tête. Notre tête n’était pas forcément notre meilleur allié.
-Et vous que faites-vous, lâchais-je tout simplement??
Pourquoi ne pourrait-il pas répondre le premier, s’il voulait vraiment savoir. Est-ce seulement pour faire la conversation? J’avais conscience que j’étais parano, mais tant de gens avaient abusé de ma confiance et également de mon réflexe à venir en aide aux autres. Je ne voulais pas me faire repprocher de lui venir en aide parce que je suis psychiatre.
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(✰) message posté Mer 9 Sep 2015 - 12:25 par Invité
ZOLA MONROE ≈ EMELIE-ANN LENZ
Bizarrement, la question m’est directement retournée. Je ne comprends pas pourquoi elle ne répond pas et tourne le sujet à son avantage. Peut-être qu’elle fait un métier hors du commun. Ou peut-être bien qu’elle croit que je vais la juger. Tout le monde fait ce qu’il veut de sa vie. Dans mon cas, je ne travaille plus depuis quatre ans, depuis ma rupture avec Kenzo. Quatre ans que je ne fais rien de mes journées à part me souler la gueule, faire la tournée des bars ou bien aller en boite de nuit. Super ma vie franchement. Bref, qu’est-ce que je pourrais bien lui répondre ? C’est tellement facile d’être mal vu. Je mentirais bien, mais ce n’est pas mon genre. Je ne suis pas comme ça. Je ne mens jamais ou alors très rarement. Ce n’est pas souvent bénéfique pour moi de le faire, quoi qu’il en soit, je préfère être sincère, même si je ne la connais pas. « En fait, je ne travaille pas. » Dis-je simplement tout en continuant de marcher. « Ou du moins, je ne travaille plus. Depuis quatre ans maintenant. Je gérais le garage automobile de mon père. » Et aussi bizarre que cela puisse paraître, je sais gérer l’administration d’une entreprise. Je ne suis pas aussi débile que je peux le faire croire. Je suis assez intelligent et sérieux pour faire quelque chose d’assez bien. En revanche, étant donné que sa fait quatre ans que je ne fous plus rien, je pense qu’il me serait difficile de retourner dans le domaine de l’administration. Au contraire, je pense que je serais plus capable d’assurer dans un moteur que dans les papiers. Quoi qu’il en soit, je suis bien trop occupé pour me détruire que pour me reconstruire. De toute manière, sans Kenzo, je ne suis rien. « Et vous alors ? Pourquoi esquivez-vous le sujet ? » Demandais-je curieusement. Peut-être qu’en fait, elle fait partie d’une secte et qu’elle espère que j’en fasse partis à mon tour. Ce serait beaucoup trop louche. Enfin, je ne sais pas. Elle a l’air tellement sereine, sûre d’elle et ambitieuse. Du moins, c’est ce que sa personnalité laisse apercevoir depuis que je la côtoie. Je continue notre chemin en direction d’un café. En arrivant, je nous choisis une table au calme, loin de tous. Je décide de commander une bière. Jamais sans alcool. Puis, je la regarde. « Que voulez-vous boire ? » demandais-je bien poliment à la jeune femme. Je ne vois d’ailleurs aucune alliance sur ses mains. Célibataire ? Je m’interroge. Pourquoi une aussi jolie femme ne serait pas en couple ? Je finis par me caler au fond de mon siège. « Vous avez quelqu’un dans la vie ? » Demandais-je assez clairement. Ma question peut paraître déplacer, mais honnêtement je n’y fais pas plus attention que ça. C’est plus par curiosité. Je me renseigne sur la personne que je viens de rencontrer, on ne sait jamais. J’en ai presque oubliée Kenzo. Je pense tellement à elle, que lorsque je n’y pense pas je m’en rends compte et au final, j’y pense à nouveau. Je tourne en rond.
(✰) message posté Mer 9 Sep 2015 - 23:10 par Invité
Le monde est mal fait avais-je tendance à me dire. Les humains entre eux avaient du mal à se comprendre et à apprendre à se connaître. Je me sentais bien souvent étrangère à cette ville. L’Irlande me manquait, j’étais toutefois incapable d’y retourner. Enfin, pas sans raison valable si c’était seule.
Mon travail me forçait à rester des heures, ce pourquoi je n’avais pas à faire grands efforts pour socialiser. Je n’avais donc pas eu beaucoup d’expériences pour me faufiler ou esquiver un sujet qui me mettait mal à l’aise, toutefois, je pris une grande inspiration. Le jeune homme fût franc avec moi. J’appréciais son honnêteté. Il ne travaillait pas. Il semblait pouvoir se le permettre ainsi. C’était tout à son avantage et honneur, j’osais espérer. Pour le peu que je puisse dire, cette personne ne me dérangeait guère, c’était plutôt rare.
« En fait, je ne travaille pas. »
« Ou du moins, je ne travaille plus. Depuis quatre ans maintenant. Je gérais le garage automobile de mon père. »
Je le regardai en acquiesçant poliment de la tête.
Puis il me dit : « Et vous alors ? Pourquoi esquivez-vous le sujet ? »
J’avais l’air d’une fille forte et sure d’elle selon les gens. C’était plutôt le contraire. J’étais timide et j’étais bien souvent anxieuse socialement. Je ne sais pourquoi ça n’en avait pas l’air, mais je savais convaincre les gens de par mon sang froid.
Je lui répondis donc par la suite de cette réflexion.
En fait, les gens me regardent d'un autre oeil lorsque je leurs mentionne mon travail. Je suis médecin, je fais de la recherche et de la clinique… Je marquai une pause tout en engloutissant ma salive et en prenant une profonde inspiration.
Je passe le plus clair de mon temps à l’hôpital, je sors précisément du boulot. Je suis psychiatre. Finis-je par lancer plus sérieusement.
Je le regardai du coin de l’œil. J’essayai subtilement d’examiner sa réponse. La plupart du temps, les gens se moquait de moi, devenait tendu, méfiant et se couvraient d’un masque transparent de peur que je les analyses. De toutes évidences, ils perdaient leur temps à vouloir se protéger. Il n’était pas nécessaire d’être psychiatrie pour être bon à observer les gens. De toute façon, j’analyse et avait réponses à des questions que je n’avais pas le temps de me poser sans même prêter attention aux autres. Je n’avais guère besoin de les analyses pour les deviner quelque peu. C’était naturel chez moi.
Il me demanda quelque temps après : « Que voulez-vous boire ? »
La même chose, fis-je calmement. Je n’étais pas pour prendre un café ou un verre d’eau. Même-si j’étais perplexe à l’idée de le voir une bière de plus alors qu’il y a quelques instants il était sous l’effet de l’alcool, je laissai tomber. Je n’étais pas pour lui faire la morale ou le surveiller.
Je fus finalement surprise par sa question : « Vous avez quelqu’un dans la vie ? »
Mes yeux s’ouvrirent grand par réflexe à l’émotion de surprise. Puis mon ventre se serra. J’avais eu qu’une ou deux histoires avec des hommes depuis les dernières années et c’était que le temps d’un soir avec chacun... J’avais eu une relation dans ma vie et ce n’était pas avec un homme. Pourtant je ne me voyais guère avec une femme. J’avais depuis ma plus tendre enfance repoussé toutes propositions et approches de tous. Je n’avais simplement jamais tenté le coup avec quiconque à l’exception d’une bonne amie… De cette expérience je savais que je ne réessayerais pas avec une femme à moins de changer d’avis.
Je lui répondis : « Est-ce qu’un chien et un cheval cela compte pour vous» fis-je en rigolant et en haussant les épaules.
« et vous ?» finis-je par dire.
C’était bien là le début d’une conversation hors normes pour moi.