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bitch, please. (siobhan)

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Invité

(✰) message posté Sam 9 Mai 2015 - 5:15 par Invité

Siobhan Danny de Vries

London calling to the faraway towns

NOM : de Vries. PRÉNOMS : Siobhan Dannyi. ÂGE : trente trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 6 avril 1982, Lausanne (Suisse). NATIONALITÉ : Suisse par son père et Britannique par sa mère. STATUT CIVIL : plus que célibataire, la notion de couple lui est inconnue. MÉTIER : directrice de la sécurité informatique chez Virgin Atlantic. TRAITS DE CARACTÈRE : froide, antipathique, observatrice, calculatrice, discrète, workaholic, raffinée, gourmande, peu expressive, calme, rancunière, brillante, impatiente, exigeante, franche dans ses relations / menteuse quand il s’agit de parler d’elle.
GROUPE : black cabs.

My style, my life, my name

Siobhan a la fâcheuse tendance à ne pas affronter les problèmes. Si elle peut contourner une question qui dérange, elle n’hésitera pas. ✻ Siobhan prend la définition de rangement au pied de la lettre. Son appartement - immense pour une personne célibataire - ressemble plus à une photo dans un magazine. ✻ Siobhan n’est absolument pas tactile. Depuis son agression, elle ne supporte plus le moindre contact physique, le monde geste affectif. Câlins, caresses, mèche replacée par un parfait inconnu, non merci. C’est plus fort qu’elle. ✻ Siobhan fait régulièrement le même cauchemar, un souvenir qui la hante depuis ses seize ans. ✻ Siobhan a perdu le sens du toucher depuis l’agression. Traumatisme psychologique qui ne risque pas d’être résolu puisqu’elle refuse de voir un psychiatre. ✻ Siobhan ressemble à Marissa Mayer, directrice de Yahoo!, du moins c’est ce que l’on arrête pas de lui dire. ✻ Siobhan a mis une certaine distance entre elle et ses proches. Elle voit toujours ses parents, mais fait le minimum d’effort syndical de ce côté. Elle les aime, mais les déteste aussi de ne s’être jamais doutés de rien, d’avoir imposé cette règle tacite de ne pas parler de ses problèmes. ✻ Siobhan parle anglais, allemand et français, de part ses origines. ✻ Siobhan est une piètre cuisinière. Néanmoins, elle ne peut pas ne pas bien manger, elle est donc devenue adepte des restaurants et plats à emporter hors de prix, à défaut de s’être trouvée un esclave pour cette « corvée ». ✻ Siobhan a hérité du surnom de Reine des glaces, pas forcément dû par son caractère (quoique), mais plus à cause de son sens du toucher défectueux. Celle qui ne grelote pas en plein hiver sans pour autant être couverte de la tête aux pieds.

PSEUDO : spanish sahara. PRÉNOM : mathilde. ÂGE : vingt deux. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : rosamund pike. CRÉDITS : yumita & crys. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : long time ago. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: yep.

Invité

(✰) message posté Sam 9 Mai 2015 - 5:18 par Invité

At the beginning

You expect me to cry? Scream? Say, “Dear God, why me?” That's not me.
C’est un soir comme les autres. Ou presque, parce qu’elle est de retour au Royaume-Unie que depuis quelques jours maintenant, après cinq années à Boston et un Bachelor du Massachusetts Institute of Technology (ce qui semble étonnant, il faut croire qu’elle n’a pas la tête de l’emploi). Elle porte le verre à ses lèvres et retourne à la chasse du simple regard, pendant que l’alcool se fraye un chemin dans son organisme sans même se faire sentir. Pas la moindre petite sensation de brûlure pendant le voyage, de sa bouche à son œsophage. Elle peut même pas faire semblant. Elle a comme oublié ce détail avec le temps. Si seulement d’autres souvenirs pouvaient également s’effacer de sa mémoire.

C’était un soir comme les autres. Ou presque, parce qu’ils devaient juste fêter l’anniversaire de sa meilleure amie et rien de plus. Siobhan est arrivée sur les lieux avec du retard, assez pour que ses amis soient déjà bien alcoolisés. Pour une raison, elle n’a pas été capable de dire le moindre mot. Bizarre, incapable de s’impliquer dans les jeux, ni même de s’amuser, elle est restée cloitrée dans la salle de bain. Une douche. Deux. Trois. Rien n’y fait. La jeune fille se sent toujours aussi sale. Elle a des flashback. La ruelle. L’obscurité. La main du type sur ses lèvres pour la faire taire, sa main libre qui se faufile sous son tee shirt, puis sa jupe, sa culotte. Des noms d’oiseaux données à une gamine innocente. Trainée, salope, petite conne. Les petites goutes iodées qui perlent sur sa joue et brulent son épiderme. Réprimer l’instinct de se débattre par peur de la potentielle violence émanée par ce pervers. Des flashbacks qui lui donnent envie de bruler ses vêtements. Vomir, se glisser sous ses draps, ne plus jamais avoir à sortir de sa chambre. Elle sent encore la morsure du vent d’été sur ses jambes nues. Et puis les choses se sont précipitées. Un bruit au bout de la ruelle, le type qui court de l’autre côté comme s’il prend la fuite. Un frisson. Un haut le cœur. Essoufflée. Paniquée. Stressée, sur le point de faire un arrêt cardiaque. Traumatisée pour le restant de ses jours. Abandonnée par ce corps débile. Ne plus rien sentir. Abandonnée par sa famille. Que ce soit chez l'un ou l'autre, on parle pas de ce genre de ces tracas, on fait avec jusqu'à ce que cela passe, ou du moins se tasse.

C’est donc un soir comme les autres. Ou presque parce que tout ne se passe pas toujours comme prévu. Pour perpétuer cette tradition, il faut : un type parfait avec le bon feeling, inconnu qui plus est, sans attente particulière et un prénom bidon, courant qui sorte naturellement de la bouche quand la question sera posée. Une fois que tout est réuni, il n’y a plus qu’à se jeter dans la gueule du loup. Dix sept ans qu’elle s’exerce. Dix sept ans qu’elle excelle en la matière. Des relations sans lendemain, safe évidemment. Il faudrait être fou pour accepter ce genre de responsabilités quand on est comme elle. Sauf que voilà, ce soir il y a une ombre au tableau. Siobhan n’a même pas le temps de converser bien longtemps avec sa cible du soir qu’elle est littéralement harponnée par quelqu’un d’autre. Si le visage ne lui est pas inconnu, elle met plusieurs minutes pour mettre un nom dessus : Bo, comment l’oublier ? À son avis, il n’existe pas pire boulet. Surtout quand le type le moins straight de son passé tente de la… draguer et que la cible a fort potentiel laisse tomber l’affaire. Elle lève les yeux au ciel. « Sérieusement, c’est quoi ton problème ? » Une sorte de jeu entre eux, en réalité, car ce n’est pas pour autant que la blonde a levé le cul de sa chaise pour rebrousser chemin et repartir bredouille. Ne croyez pas pour autant qu’elle va tourner la page et se mettre soudainement à l’apprécier sous prétexte qu’elle s’est absentée quelques années pour ses études. Son retour en Angleterre n'a jamais fait vraiment parti de ses plans initiaux. Et c'est fou ce qu'elle adore tout planifier d'ordinaire.

Invité

(✰) message posté Sam 9 Mai 2015 - 5:24 par Invité

Bienvenue parmi nous I love you