Paris tu nous ouvres ton cœur.
Je suis née dans la belle capitale de France, mes parents ont eu du mal à m'avoir, ils m'ont longtemps espéré. Mon père voulait absolument un fils pas de chance c'est ma petite bouille de fille qui est arrivée. Du coup prénom masculin pour moi, j'aime bien, j'ai l'habitude et cela me dérange pas d'avoir un prénom différent. Une enfance heureuse avec des parents aimants et un caractère docile.*
L’Amour, avec un grand A , voici un mot qui donne à la jolie Maxime envie de vomir, souvenir lointain d’une histoire tragique à la Roméo et Juliette, Un départ soudain, qui dévasta le cœur de la jeune femme, comment avait il put la laisser comme ça seule et perdue en larme. Elle y avait cru ... un long moment elle avait cru que l'amour qu'il lui portait été sincère et qu'il l'aimait réellement; mais elle s'était trompée... Tout n'avait été qu'une mise en scène pour lui... maintenant elle était seule, comment était il possible de souffrir temps de l’absence d’une personne... depuis ce fameux jour Maxime refuse tout ce qui pourrait ressembler à de l’amour, se contentant d’histoire sans intérêts qui n’ont pour seul but de calmer ses envies… Son fils reste sa priorité.
Adieu Paris, ville de mon enfance
« Je suis enceinte » le regard de mon père me glaça le sang et les larmes de ma mère m'ont rapidement fait comprendre, qu'il fallait que je choisisse rapidement mon destin …
« je vais le garder ...» « tu n'as que dix-sept ans alors tu vas faire ce que je te dis de faire. Ou tu dégages de ma vue en oubliant que l'on existe» je regarde mon père, j'ai toujours été une gentille fille ; je n'ai jamais fait de vague bonne élève, toujours raisonnable. Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant précis c'est comme si mon amour pour mes parents venait de se briser. Je me lève du canapé familiale et hoche la tête
« j'ai compris» je sors les clés de chez moi de mon sac pour les lancer sur la table basse, les dés sont jetés. C'est à dix-sept ans et sans avoir mon diplôme de fin d'étude que je suis partie de chez moi. Puis j'ai vivoter chez mes grand-parents me trouvant un boulot pour payer mes factures avant de quitter la capitale Française pour son homologue Anglaise.
Le jour s'est levé sur un nouveau départ
c'est à Londres que je fais mes armes, d'abord vendeuse dans une librairie, et écrivain à mes heures perdues. Une de mes amies avait décidé d'envoyer un de mes manuscrits à une maison d'édition qui n'a pas perdu de temps pour le publier. C'est comme ça qu'à l'âge de vingt quatre ans je me retrouve auteur d'un best-seller qui me sort moi et mon fils de sept ans des ennuies financiers.
« votre fils est très intelligent mademoiselle Bardot, c'est un petit génie, il devrait entrer dans une école pour élève surdoué... si c'est une question d'argent vous pouvez obtenir une bourse!» je regarde le directeur de l'école de mon fils puis mon petit bout haut de ses dix ans et hoche la tête quand on sort du bureau je soupir et regarde mon fils
« qu'est ce que tu veux faire Ben ?» « restez avec mes amis, maman» je souris et embrasse son front, je ne comprend pas toujours mon fils je suis carrément largué quand il pianote sur un clavier d'ordinateur. Je suis une maman au QI normal d'un petit garçon trop intelligent …
•• Extrait du journal intime de M.Bardot
« Le Réveil »
On se réveille dans l’obscurité sans plus rien savoir. Où est-on, que se passe-t-il ? L’espace d’un court instant, on a tout oublié. On ignore si l’on est enfant ou adulte, homme ou femme, coupable ou innocent. Ces ténèbres sont-elles celles de la nuit ou d’un cahot ? On sait simplement, et tout simplement que l’on est VIVANT, on ne l’a jamais tant été : on n’est que vivant d’ailleurs. En quoi consiste là vie en cette fraction de seconde où l’on a le rare privilège de ne pas avoir d’identité ? On est Libre. Il n’y a pas de liberté plus grande que cette courte amnésie de l’éveil, Puis on se rend compte en un éclair que l’on ne sait pas ou nous nous trouvons, et ce que l’on a put faire la veille, Sortir ? Boire ? Fumer peut être ? Avons-nous été plus aventureux… Sommes-nous allez jusqu’à assouvir nos pulsions avec un parfait inconnu dans un lieu inapproprié aux plaisirs tels que l’on se les imagine…