"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 2979874845 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:11 par Invité
Bo Francis Edison

London calling to the faraway towns
NOM : Edison. PRÉNOM(S) : Bo, Francis. ÂGE : Vingt-neuf ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 15 Janvier, à Londres. NATIONALITÉ : Britannique (mais possède des origines américaines du côté de son père). STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER  : Athlète, spécialiste du sprint. (Cela dit, il enchaine régulièrement des petits boulots pendant son temps libre mais ça ne dure jamais longtemps. En ce moment il distribue le courrier.) TRAITS DE CARACTÈRE : paresseux, solidaire, taquin, nonchalant, compétitif, égocentrique, fraternel, déterminé, joueur, loyal, fêtard, chanceux, très rancunier, sportif, frivole, parfois cliché, expert de la mode et des blagues pourries. GROUPE : on my bicycle.



My style, my life, my name

Dans une autre vie, il était sûrement musicien. Sa magie opère à chaque fois que ses doigts touchent une guitare. C'est comme un rallongement de son bras. En revanche, il est terriblement mauvais avec les autres instruments. Il s'essaie au violon, mais c'est un désastre. Il hausse sans arrêt les épaules, c'est un tic qui ne l'a jamais quitté et qui le caractérise très bien. Il parle très peu, souvent par monosyllabes, mais a un don pour jouer avec les mots. Il assume totalement son orientation sexuelle. Et tout le monde sait depuis toujours qu'il est gay. Ce n’est pas un sujet tabou mais pas non plus une chose dont il parle souvent. Il trouve les émissions de télé-réalité complétement et totalement stupides, mais il ne peut s'empêcher de regarder et de prendre parti pour les cons. Il collectionne les tickets de concert, les billets d'avion et les places pour les matchs auxquels il assiste. Il excelle dans l'art de se considérer comme un p'tit prince mais possède une autodérision hors du commun. Ça semble contradictoire alors qu'il estime simplement savoir ce qu'il vaut tout en étant capable de rire de lui-même. Il ne croit pas au karma, encore moins au destin et n'est pas superstitieux. Il pense que tout est question de hasard et de choix fait à la dernière minute. Il est connu pour être paresseux, toujours la flemme de bouger et ça désespère trop souvent son entourage. Pour lui, les vacances c'est toute l'année, il fait ce qu'il veut, quand il veut et ne s'alarme qu'en cas d'extrême nécessité. Son père, ses deux frères et sa sœur ainés sont tous les quatre des marines, engagés depuis des années aux États-Unis. Ça a toujours été un truc de famille, le grand-père paternel étant aussi un ancien marines. Bo, ça ne l'a jamais attiré, il considère la mer comme un endroit où passer des vacances. Il a une petite sœur, Hally âgée de 9 ans. Elle rêve de devenir dentiste mais elle est confinée à l'hôpital car atteinte d'une leucémie. Et sa mère, ancienne dessinatrice, vient de se remarier. Ses parents ne sont plus ensemble depuis des années et Bo n'a pas suivi son paternel lorsque celui-ci a décidé de retourner aux US. Bo, il possède une petite fortune (les rumeurs disent qu'il est riche, très riche, trop riche) mais il ne vit avec presque rien. Son argent part directement dans les soins médicaux de sa petite sœur (ou accessoirement dans des voyages). Il ne manque jamais une occasion de lui rendre visite et de lui offrir une tonne de cadeaux. Il passe des journées et nuits entières à l'hôpital sans jamais se lasser, incapable de réellement la laisser. Il adore les plantes. Et ses potes ont tendance à se foutre de sa gueule parce qu'il bichonne un peu trop ce qu'il cultive. Son appartement en est rempli. Il habite dans le quartier de Brixton, dans un duplex qui se trouve au dernier étage d'un immeuble. Il regarde énormément de séries. Ça reste pour lui une jolie façon de se détendre après une longue journée de boulot. Sauf si on le lance sur le sujet, il en parle rarement et n'est pas un fan qui débat pendant des heures sur une scène. Il aime, déteste, dévore les épisodes mais ça reste son truc à lui. Il possède un top 3 de ses séries favorites et ça n'a pas changé depuis quelques années. Desperate Housewives, Friends et Breaking Bad. Il détient plusieurs records du monde au sprint. Notamment au 100 mètres et 200 mètres, également une médaille olympique dont il est extrêmement fier.
PSEUDO : say. PRÉNOM : lindsay. ÂGE : vieille. PERSONNAGE : personnage inventé.  AVATAR : julian morris. CRÉDITS : crick. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? :  the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1499450316 CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: susu, triple compte de remy et hazel. the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 3585889792
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:11 par Invité

Hilare, il balance une blague avant que l'un de ses amis ne renchérisse derrière lui. La bande de copains éclate de rire, tous oubliant, depuis plusieurs minutes, leurs livres de révision et dissertations qui recouvrent l'immense table de la bibliothèque. Ils ont investi les lieux vers quatorze heures et n'ont pas bougé depuis trois longues heures désormais. Ils s'étaient d'abord retrouvés au café du coin, certains ayant besoin de leur dose de nicotine alors qu'inconsciemment Bo s'était demandé quand est-ce que son entraineur déciderait de lui téléphoner. Son entrainement suspendu à cause de ses mauvais résultats dans ses études, il cherchait à s'améliorer malgré son manque de motivation. Sa sœur s'était proposée de l'aider, puis finalement le proviseur l'avait obligé à prendre des cours particuliers. Avec une fille, une blonde, grande, la fille la plus froide qu'il ait pu rencontrer. La bibliothécaire, une femme dans la force de l'âge, les cheveux grisonnants et le sourire qui lui tombe vient les réprimander pour la énième fois. Bo lève les mains, se voulant innocent alors qu'il a été le premier à distraire ses amis. La vieille femme lui adresse un dernier regard sévère, puis s'éloigne dans une autre allée de l'immense bibliothèque. Elle le connait, pour l'avoir souvent surveiller pendant les heures de retenues. « L'heure est grave, on a pas d'alcool pour la soirée de samedi. » C'est Felix qui a parlé. « Je ramène. » Et c'est son voisin, Jeff, qui a répondu. Il n'a pas relevé la tête une seule fois, terriblement concentré dans la lecture d'un article sur le pétrole rédigé en chinois depuis qu'ils se sont installés à cette table. Bo les observe, petit plastique blanc de sa sucette coincée entre ses lèvres. Il se laisse basculer sur sa chaise, puis finit par croiser ses jambes avec nonchalance sur la table voisine. Il n'a prit aucun livre, pas même son sac de cours qui pourrit dans son casier depuis qu'il est arrivé le matin au lycée. La flemme, qu'il dit, lorsqu'on lui demande pourquoi il n'a aucune de ses affaires. « Je pense inviter Walt à la soirée. » Son air détaché alors qu'il mâchouille toujours son bâtonnet suffit à déclencher l'hilarité de l'assemblée. Il laisse sa chaise retomber sur le sol et se penche sur la table pour attraper une nouvelle sucette. A la fraise, sa favorite. Il prend un soin tout particulier à retirer le papier qui entoure la sucrerie pendant que ses amis tentent d'imaginer la tête de Walt quand leur camarade l'invitera. Tous ont décidé de définitivement délaisser leurs stylos pour s'intéresser à des histoires immatures. « Avec toutes les filles qui lui courent après, t'as de l'espoir. » mais je cours plus vite, pense-t-il avant de hausser les épaules, aussi détaché qu'indifférent. Il s'en fout, il n'est pas réellement intéressé. En tout cas, pas de la façon dont tout le monde pense. Mais lorsque ce n'est pas Walt qui s'imagine être le centre du monde de Bo, c'est ce dernier qui s'amuse à faire croire aux autres que son ami lui plait un peu trop. Bande de naïfs, franchement. « Bof, m'en fous, elles finissent toujours par l'ennuyer. » Il hausse les épaules, persuadé que son ami le choisirait s'il devait faire son choix entre une femme et lui. Jeff approuve d'un signe de tête, avant que Felix ne lance un pari stupide sur la tête de Walt. Tous éclate de rire, juste au moment où la bibliothécaire revient vers eux.

☐ ☐ ☐

La piste de course s'étale sous ses yeux. Son terrain de jeu, juste pour lui. Il n'espère pas gagner puisqu'il sait qu'il va gagner. Il est né pour courir plus vite que les autres. Toute sa vie, il la consacre à la course. Il a ça dans la peau. Beaucoup ne comprennent pas quel plaisir il a à simplement courir, beaucoup affirment que c'est une passion ridicule qui n'apporte rien. Mais Bo ne se soucie jamais de ce qu'on pense de lui. Il veut courir, il en a besoin, alors, il court. Qualification pour une compétition nationale, ça devrait être le moment le plus stressant de toute sa vie et malgré tout, Bo est parfaitement détendu. Il a toujours dit qu'il serait stressé le jour où il devra voir un autre athlète lui prendre sa première place sur le podium. Sa confiance frôle l'égocentrisme. Il se revoit encore en train d'échapper à ses grands frères à travers la maisonnée en attendant que le départ soit annoncé. Bo, il ne prononce aucune prière, confiant jusque dans la moelle sur sa victoire. Il le sait, il le sent. C'est son moment. Le sien, pas celui d'un autre. Lorsqu'il ose poser un regard dans les gradins, Clark lève ses deux pouces pour le soutenir. Ça le fait rire, parce que c'est tellement débile. « Ouais, lève les pouces, ça va m'aider à gagner. » qu'il grommelle avec ironie tandis qu'il se met en position. Quinze secondes plus tard, le coup d'envoi raisonne à travers la foule. Bo s'élance, ronchon en voyant l'un des athlètes le devancer déjà si vite. Il serre les dents, et se laisse emporter par ses pas. Ses pieds frôlent si peu la piste, il survole le terrain, le caresse du bout des pieds. Il ne pense plus à rien, ni à ses ainés partis à l'autre bout du monde, ni à sa petite sœur dont l'état se dégrade. En moins d'une minute, son esprit se vide complètement. Quelques secondes suffisent, quelques secondes changent tout. (...) Les visites sont terminées depuis longtemps. Pourtant, ça n'a jamais empêché Bo de venir en plein milieu de la nuit. L'hôpital est devenu sa seconde maison, il connait chaque endroit, chaque étage. Et tout le monde le connait aussi. Il était déjà connu avant que sa sœur y soit admise. L'athlète, le champion du sprint, le médaillé qui a battu des records. C'était lui, avant. Avant tout ça, avant qu'il ne devienne Bo, le frère de Hally. Le grand frère de la gamine aux boucles d'or, la gamine de la chambre 214. La réceptionniste l'accueille d'un sourire rayonnant, habituée par ses visites tardives. Elle a longtemps été gênée de lui autoriser ce privilège. Au début, elle refusait, parce que le règlement le lui interdisait. Alors, Bo, il attendait sur le banc devant l'hôpital. Il venait, tous les soirs, à la même heure, et il attendait. Elle a fini par céder un soir, fin Octobre, quand Bo est devenu officiellement le frère de Hally. Désormais, il fait un peu parti des meubles et de la famille. Il soulève un gobelet de café, rien à voir avec le café dégueulasse de l'hôpital. Il est encore chaud et une douce odeur de vanille s'en échappe. Avec le temps, Bo a retenu quelques habitudes de certaines infirmières et il prend toujours soin de les remercier. Pour la façon dont elles s'occupent de Hally. Elle est adorable, Monica, et a toujours un mot gentil pour lui, sa sœur, le personnel ou chaque patient qui croisent sa route. Il ne l'a jamais vu être en colère, ni même se plaindre face à un potentiel patient mécontent. Elle a ce calme olympien qui réussi à apaiser n'importe qui. Bo, il est persuadé qu'elle a un don. Il lui sourit et vient à sa rencontre pour lui tendre le gobelet. « Tu n'es pas venu depuis deux jours, Hally te réclame. » Il n'apprécie pas la remarque et fronce les sourcils. Lorsqu'il veut se justifier, Monica l'interrompt. « C'est le grand blond de la dernière fois qui t'a empêché de quitter ton lit, c'est ça ? » Il éclate de rire, assez amusé par la réflexion de la jeune femme. Il n'est pas connu pour avoir des relations amoureuses durables, c'est évident. « Peut-être. » Petit mensonge bien placé. Il hausse les épaules avec détachement. Mais non, il avait juste une compétition. Sa journée l'a épuisé mais il n'avait déjà pas pu venir la veille, Bo se doit d'être présent cette nuit. Monica l'accompagne jusqu'au deuxième. « Le traitement l'a épuisé. » Il fixe sa sœur à travers la fenêtre de sa chambre. « Elle a mangé un peu de soupe. Mais a refusé son yaourt aux abricots. » Il hoche la tête. Ça aurait pu être pire. Certains jours, elle refuse de se nourrir. « Et elle t'a réclamé. » Nouveau hochement de tête, accompagné d'un sourire crispé, sans joie. Il déteste l'entendre dire ça. Parce que ça signifie qu'il était ailleurs, absent, occupé à autre chose qu'à aider sa petite sœur. Il remercie Monica et s'avance dans la petite chambre 214. Elle est décorée avec soin, avec tendresse et amour. Il y a des dessins, des photos, des peluches et des ballons dans les quatre coins. Bo n'aime pas ça, parce que ça implique qu'Hally est dans cette chambre depuis trop longtemps. « T'as gagné ? » La maladie la terrasse, mais elle trouve encore le courage de s'intéresser aux compétitions de son frère ainé. Elle parait encore plus petite qu'à l'ordinaire, plus fragile aussi. Mais il lui trouve un certain courage, pour une petite fille de son âge. Ses yeux reflètent la joie de le voir et Bo lui rend aussitôt son sourire. « Ouais, évidemment. » L'air un peu vantard. Il vient s'allonger sur le bord du lit et rapidement, la fillette vient se lover dans les bras immenses de son frère. « T'es trop fort. » Elle sourit, frissonne contre lui. Et Bo, il resserre son étreinte, tout doucement, comme s'il avait peur de casser sa petite sœur. « Je sais. » qu'il dit simplement, dans un nouveau sourire.

☐ ☐ ☐

« Après cinq années d'amour, Paula Stevens et Peter Coulombe ont l'honneur de vous inviter à leur union qui aura lieu le... » Aujourd'hui. Ses lèvres se pincent sous l'agacement et son mal de tête. Ça tangue, ça tambourine à l'intérieur de son crâne. La gueule de bois, il l'a bien cherché celle-là. Passer sa soirée à trainer dans un bar avec Clark, probablement la pire idée qu'il ait eu la veille du mariage de sa mère. Bien sûr, il ne regrette pas, après tout, il s'est amusé. Il maudit simplement la douleur qu'il doit désormais subir. Sous l'effet de la fatigue, il passe une main dans ses cheveux désordonnés – qu'il a à peine pris le temps de coiffer avant de partir – et s'enfonce dans son siège. Le bus se stoppe à un arrêt dans le quartier de Shoreditch. Le mariage n'est prévu que dans l'après-midi, il peut prendre tout son temps. Un soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'il se trouve une soudaine motivation pour sortir du bus et rejoindre l'immeuble qu'il convoite. Un vieux bâtiment en briques, certainement pas le plus bel immeuble du quartier mais au moins, il tient toujours debout. Il connait l'endroit depuis longtemps, l'un de ses meilleurs amis y habite, mais c'est la première fois qu'il doit y venir tous les jours. Pas qu'il soit d'un naturel serviable, Bo n'a pourtant pas osé refuser lorsque Walt lui a lancé les clés de son appartement pour lui demander de s'occuper des animaux pendant son absence. Monsieur s'offre des vacances au soleil. Bo, il a un peu de mal à saisir pourquoi son ami est parti en voyage dans le pays du surf et du soleil avec une femme et non avec lui. Quand Bo voit là une occasion de s'éclater entre potes, Walt ne paraît y apercevoir qu'un voyage à s'envoyer en l'air avec une femme. Une ex en plus, le scandale. Bo n'est jamais jaloux, mais il est un peu mécontent. Surtout qu'il se retrouve à jouer le baby-sitter pour animaux. Ça ne rend pas justice à l'homme qu'il est. Bo se trouve tellement génial qu'il part du principe qu'il mérite plus de considération, plus de compliments, plus de reconnaissance. Il en est encore persuadé en arrivant devant la porte, au troisième étage. Comme à chaque fois depuis le début de la semaine, il se trompe de clé et rouspète contre Walt. Parce que, oui, c'est sa faute. C'est toujours sa faute. Sans que rien n'ait changé depuis sa dernière visite, il rentre dans l'appartement et salue le chien qui vient l'accueillir. C'est une vraie animalerie cet endroit, c'est dingue. Il remonte les lunettes dans ses cheveux désobéissants et fourre ensuite ses mains dans les poches. La dégaine nonchalante, il flâne dans l'appartement à la recherche du chat. Il l'appelle à plusieurs reprises, un peu agacé que le félin ne se manifeste pas plus vite. Bo, il a fini par se persuader que ce chat veut jouer le mort pour que Walt l'accuse de maltraitance. « Beckham, viens prendre la photo avec le plus beau. » Parce que monsieur-je-prends-des-vacances-et-je-laisse-mon-meilleur-pote-à-Londres a donné l'ordre qu'une photo de ses animaux lui soit envoyée tous les jours. Parce qu'il est tellement paresseux, Bo, qu'il aurait été capable de ne pas venir. Mais, clairement, ça l'emmerde. Il soupire en pensant qu'il devrait être dans son canapé à éventuellement réfléchir qu'il pourrait ne rien faire de sa journée. Visiblement, ce chat ne l'aime pas. Deux jours plus tôt, il l'avait royalement griffé au bras quand Bo avait décidé de jouer au mec sérieux qui prend soin d'un animal. Le voyant s'amuser avec un vêtement dégueulasse, il avait simplement voulu lui retirer pour le jeter. L'athlète ignorait que le crétin de chat de son crétin d'ami avait une obsession bizarre pour une femme et accessoirement toutes ses affaires. Oui, la même femme que Walt a embarqué en voyage. Il se promet qu'il n'essaiera pas de lui reprendre le t-shirt. Rien à foutre que cette boule de poils le déteste. Walt ne réclame qu'une photo, pas qu'ils deviennent copains. Surtout que c'est l'ancien footballeur qui est parti avec la fille, pas lui. Il laisse le chien dans le salon et sort son téléphone de sa poche tout en allant vers la chambre de son ami pour y trouver le chat. Celui-ci traine encore sur le vêtement pouilleux. Le chat siffle en le voyant s'approcher et se roule sur le t-shirt qui lui fait office de doudou. « T'es flippant, arrête. » Il essaie de le réprimander avec une voix sévère mais Bo, il n'est jamais sérieux. Le chat siffle une seconde fois. Son bras lui fait encore mal malgré les soins que le médecin lui a fait. En imaginant la douleur ailleurs que sur son bras, Bo lève son téléphone avec douceur, méfiant, avant de le pointer en direction de l'animal. Lorsque le flash se déclenche, Beckham bondit dans sa direction, l'obligeant à refermer la porte à la vitesse de l'éclair. Un bruit sourd cogne contre la porte. Merde, le chat. Bo est tenté de faire une petite danse de victoire mais il se retient en imaginant l'expression de Walt s'il apprenait que Beckham est blessé, ou pire. Mais en l'entendant miauler, il souffle, soulagé. Foutu chat. La photo du chien ainsi que celle du chat, de la tortue et des autres animaux sont rapidement envoyées. Puis, pour l'emmerder, Bo envoie un autre message. « Sinon, la lune de miel se passe bien ? » Il écrit rapidement un post-scriptum, parce que ça l'éclate : « P.S : passe le bonjour à la mariée. »

☐ ☐ ☐

La tête enfoncée dans l'oreiller, il ronchonne. Il peste contre son portable qui vibre sur la petite table en verre. Il n'a pas envie de bouger pour regarder qui l'appelle, il n'a pas non plus envie de bouger pour simplement l'éteindre. Il a décidé de s'accorder son après-midi pour rattraper son manque de sommeil et accessoirement, parce que s'être rendu chez Walt l'a épuisé. Pourtant, d'un air distrait et avec difficulté, il réussit à se saisir de son téléphone, avant de le ramener près de son visage. Il doit faire tous les efforts du monde pour se concentrer sur l'écran. La lumière lui arrache une grimace alors qu'il s'alarme soudainement en voyant dix-huit appels manqués de sa mère. C'est instinctif, le doute l'envahit pendant que sa messagerie vocale se déclenche. Le dernier message est vieux d'une quinzaine de minutes et le soulage presque aussitôt. Ça ne concerne pas sa petite sœur. Ça ne lui annonce aucune mauvaise nouvelle. C'est la voix de sa sœur ainée qu'il entend. Il est d'abord un peu surpris, la croyant au large de Hawaii avec leurs frères, avant de se rappeler de la permission à laquelle ils ont eu droit depuis six mois. Il n'a jamais réellement connu ses ainés, puisqu'ils ont décidé de suivre leur père aux États-Unis dix ans plus tôt. Engagés dans la marines, ils ne viennent réellement à Londres que lorsqu'un grand évènement est prévu. « Bordel de merde, Bo, t'es où ? La cérémonie a commencé. » Puis c'est la voix de son frère qui éclate. « Si tu dors encore, je te jure que... » Mais le message s'arrête là. D'un coup, il se souvient du mariage, du faire-part qu'il avait en main le matin même, du post-it qu'il croyait avoir accroché à son téléphone et sur le frigo pour lui rappeler l'événement. Le mariage de sa mère, elle qui avait pensé pendant des années ne jamais retrouver l'amour, ni même qu'on lui passe la bague au doigt un jour. Son père et elle ne s'étaient jamais dit oui et visiblement, l'issu de leur union prouve qu'ils ont eu raison. Envahi d'une énergie dont on ne l'aurait jamais soupçonné, l'athlète se lève du canapé et fonce dans la douche. Il en ressort, quelques minutes après, pas rasé depuis deux jours et les cheveux en bataille. Son costume lui donnerait une allure de gentleman s'il n'avait pas oublié la cravate. Et il arbore encore sa tête de p'tit con nonchalant lorsqu'il arrive à l'église. Il réajuste trois fois sa chemise et sa veste avant de rentrer par une porte qu'on lui indique à l'arrière de l'édifice. L'église est joliment décorée. Les fleurs favorites de sa mère sont accrochées un peu partout. Mais il n'a pas le temps de s'attarder sur la décoration qu'on le pousse vers un rang. On lui a laissé une place, évidemment. A côté de son cousin dont il peut sentir son mépris à son égard à des centaines de mètres. Rien à foutre, Bo le déteste aussi. Il est soulagé de voir que sa meilleure amie est présente aussi mais elle ne lui adresse aucun accueil chaleureux. Il la détaille de la tête aux pieds, un sourire taquin au coin des lèvres. Elle belle. Avec sa jolie robe et sa coiffure toute douce. En vérité, elle est belle, tout le temps, sa meilleure amie. Mais c'est la première fois qu'elle ne paraît pas si froide. Il avait hésité à convier un de ses ex pour l'accompagner à la cérémonie et ainsi passer une fin de soirée agréable. Mais l'idée avait disparu aussi vite qu'elle s'était formée dans son esprit. Lorsque le pasteur annonce que le marié peut embrasser la mariée, Bo réalise qu'il n'est pas simplement en retard. Il est très en retard, trop, beaucoup trop en retard. La foule d'invités se lève d'un même mouvement pour applaudir. Et Bo, il les imite, il applaudit aussi, sourit pour la forme et échange des regards complices avec d'autres invités. Sa mère réussit à l'intercepter après la cérémonie, furieuse par son retard. « Bo, tu m'expliques ? » Avant qu'il n'ait pu lui fournir une excuse, elle le prévient qu'il ne peut pas accuser Walt puisque celui-ci est absent. « Et bien... » commence-t-il. « Tu vas rire. » Les mains dans les poches, et son look à la fois soigné et négligé reflète son je-m'en-foutisme habituel. « Je voulais pas te voler la vedette. Tu sais bien, ils n'auraient regardé que moi si j'avais été à côté de toi. » Sa mère lève les yeux au ciel puis soudainement, il sent une tape lui frôler l'arrière de la tête. Ses frères ainés, même après six mois sans l'avoir vu, ne trouvent aucune meilleure façon de l'accueillir.
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:13 par Invité
JULIAN. the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 878725457
J'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire avec ton nouveau bébé. the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 2637431331
Rebienvenue à la maison. the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:15 par Invité
(Re)bienvenue parmi nous. the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:15 par Invité
Morris the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 878725457 excellent choix pour ton TC the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357
Re-bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1922099377
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:19 par Invité
le plus beau de tous the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1499450316 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 878725457 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1922099377
fini vite ta fiche the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1975938187
puis (re)bienvenue je suppose the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 2637431331 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:21 par Invité
Re-bienvenue ! the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 3309736386
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Alycia Hemsworth
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:39 par Alycia Hemsworth
Bon lien obligé avec Lyn' hein the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1975938187 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1973890357.
Re-Bienvenue the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1922099377. Excellent choix the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 3585889792 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 208687334.

edit ; & ton titre the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 2555317567 the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1942225346.
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:41 par Invité
Re bienvenue alors :p même si je n'ai aucune idée de qui sont tes autres comptes /paf/ mais c'est bien on se sent moins seul quand y a des TC o/
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 21:52 par Invité
re-bienvenuuue et bon courage pour cette nouvelle fiche the fridge broke, so i had to eat everything. (bo) 1922099377
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