"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici what a wicked game to make me feel this way. (w/ clark) 2979874845 what a wicked game to make me feel this way. (w/ clark) 1973890357
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() message posté Mer 15 Avr 2015 - 19:18 par Invité
. THE WORLD WAS ON FIRE AND NO-ONE COULD SAVE ME BUT YOU. IT'S STRANGE WHAT DESIRE WILL MAKE FOOLISH PEOPLE DO, I'D NEVER DREAMED THAT I'D MEET SOMEBODY LIKE YOU .Il lui arrivait encore de penser à tout ça. À tout ce qu'il s'était passé, tout ce qui était arrivé. Parfois même, elle songeait à ce qu'aurait pu être sa vie si elle n'avait pas posé un pieds sur cette terre sèche qu'était l'Afghanistan. Elle aurait peut-être accompli son rêve, elle aurait pu être photographe. Elle aurait peut-être épargner à sa famille une autre peine. Elle aurait peut-être empêcher les liens qu'elle avait avec Jake de détériorer un peu plus. Elle aurait peut-être rencontrer quelqu'un qui pouvait supporter les crises d'angoisse, les nuits sur le sol, les nuits qu'elle passait sans pouvoir fermer l'oeil. En vérité, personne ne pouvait supporter ça. Pas même elle. Elle ne supportait plus cette situation, ni cette vie qui ne semblait pas être la sienne. Sa vie était rester en Afghanistan, dans cette pièce sombre et humide qui l'avait vu grandir pendant onze mois. Chase était encore là-bas, malgré tous ses efforts pour la ramener ici. Elle souriait encore, riait encore, peut-être même plus, mais quelque chose la retenait là-bas. Elle avait longtemps cru que c'était son père, qu'elle ne pouvait pas se détacher de son souvenir. Mais elle ne l'avait pas vu là-bas, elle avait seulement suivi ses pas. Non, elle ne savait pas ce qui la retenait là-bas tous les soirs, ce qui l'empêchait de fermer les yeux. Elle ne voulait pas les fermer, elle ne voulait pas revoir l'horreur de ces jours où tout lui manquait. C'était lorsque l'on s'éloignait des siens qu'il était facile de voir à quel point ils comptaient. Et ils comptaient tous pour elle. Elle avait eu le temps de penser à chacun, à chacune de ses rencontres, même les moins remarquables. Elle s'attachait à retrouver leurs expressions, à mémoriser leurs traits. C'était ce qui l'avait fait tenir, quelque part. Du moins, c'était ce qu'elle pensait.
C'était ce qu'elle pensait en regardant le plafond au dessus de sa tête. Sous son corps le sol était dur, elle avait insisté pour qu'il le soit lorsqu'elle avait décidé d'emménager. Elle avait un lit bien sûr, mais il restait impeccable, inutilisé. Elle se sentait plus à l'aise à même le sol. Son corps s'était habitué à l'inconfort, et elle y trouvait une certaine chaleur. Sa tête tourna afin qu'elle puisse apercevoir les quelques chiffres indiquer sur son réveil. Vingt-deux heures. Et elle ne trouvait pas le sommeil. Ca n'avait rien d'exceptionnel, elle finirait par s'endormir plus tard, lorsque ses forces lui feront défaut. Mais quelque chose lui disait qu'elle ne pourrait pas supporter ce plafond ce soir. Un long soupire suffit à la décider, et elle rejeta la fine couverture qui couvrait ses jambes pour se diriger vers sa penderie. Là, elle attrapait un jean ainsi qu'un pull fin, la température londonienne actuelle lui permettant quelques folies. Elle attrapa tout de même son écharpe et sa veste, passant ses doigts dans ses cheveux afin de les démêler un tant soit peu. Elle quittait l'appartement en laissant un mot sur le frigidaire à l'attention d'Heaven, avant de monter sur le petit vélo qu'elle chérissait depuis son adolescence. Il grinçait, mais elle ne pouvait se séparer de ce petit panier et de cette couleur étrangement flashy pour ce style de vélo. Elle croisait ceux qui rentraient, ceux qui sortaient, et elle se retrouvait au milieu de tout ça. D'un côté, elle sortait, de l'autre, elle allait là où elle se sentait chez elle. Là où elle se sentait bien. Là où l'Afghanistan restait en Afghanistan. Elle gara son vélo avant l’immeuble de Clark avant de suivre un de ses voisins avec qui elle avait finit par sympathiser. Après quelques minutes de bavardages, elle finit par toquer à la porte de Clark en espérant qu’il serait là. Elle avait besoin de voir son visage, de voir qu’elle n’était pas toute seule. Voir autre chose que ce plafond vierge où aucune fissure n’était à compter, où aucune pierre ne manquait de s’effondrer. Elle avait besoin de se retrouver, quelque part. De se retrouver dans ses yeux, et d’oublier. Le visage de Clark apparut finalement dans l’encadrement de la porte et elle put enfin sourire. « Je sais que je débarque un peu tard, mais c’est un cas de force majeure et ma batterie est à plat. J’ai encore perdu mon chargeur. » Elle n’attendit pas qu’il l’invite à entrer pour s’avancer vers lui et venir déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, entre la joue et les lèvres. Un peu à l’image de leur relation, entre l’amitié et le coeur. Elle passe devant lui avant d’enlever sa veste pour la laisser sur le canapé et le regarder de nouveau. Si elle dérangeait, il le lui aurait dit depuis un bail. « Tu vois j’étais là à ruminer toute seule dans mon lit et je me suis dit que c’était bête. Autant ruminer à deux. T’en pense quoi ? » Elle lui souriait largement tout en s’asseyant sur l’accoudoir du canapé. Elle n’avait pas eu tord, elle se sentait bien ici, avec lui, même si elle ne le lui disait pas. Ici, elle se sentait en sécurité.

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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 21:03 par Invité
Les journées passaient et se ressemblaient, toutes plus semblables les unes que les autres. Petit à petit, Clark s’habituait à ce quotidien qu’il découvrait pour la première fois, celui où finalement, il n’avait pas plus de responsabilités que celle de s’occuper de soi-même. Ça avait été difficile, au début, de tout quitter. Le monde du sport, de la natation. Lui qui avait toujours été accoutumé à passer tout son temps à s’entraîner pour les prochaines compétitions, aujourd’hui, se retrouver dans cette situation avait été comme une claque dans la figure. La comparaison pouvait être considéré comme outrageante mais lorsque sa famille lui avait demandé ses premières impressions quant au fait de ne plus nager, Clark avait répondu qu’il avait l’impression d’être à la rue. C’était exactement cela en fait, il se sentait démuni. Sans repères, livré à lui-même, à ses tourments, à ses démons. Pourtant, il avait tout pour pouvoir correctement rebondir. Il avait une famille qui l’entourait, des amis fidèles, une copine adorable… Mais en dépit de cet environnement propice à la réussite, il semblait que le jeune homme était incapable de se ressaisir. Du moins, pour le moment. Ses proches n’étaient pas déterminés à le laisser tranquille tandis que Clark, lui, ne demandait à ce qu’on lui foute la paix. Pour l’amour du ciel, il était comme en deuil et surtout, il était pitoyablement paumé sur la direction que prenait sa vie, était-ce si compliqué à comprendre ? Quand des bruits venant de la porte d’entrée parvinrent à ses oreilles, il se traîna hors du canapé, un peu endormi. Il ne prit même pas la peine d’éteindre ou de baisser le son de la télévision qui passait de vieux épisodes des Simpsons (oui, même à vingt-huit ans, ce dessin animé le faisait encore marrer), persuadé que la personne ne serait que sa voisine qui lui demanderait du sel ou quelque chose du genre. Bizarrement, voir Chase de l’autre côté de la porte le réveilla subitement. La tête appuyée contre l’encadrement de la porte et les bras croisés, il l’écouta déblatérer son excuse quant à sa venue chez lui. « Et tu as fait tout ce chemin pour… un chargeur ? » se moqua-t-il gentiment. Ce n’était pas comme s’ils habitaient très loin l’un de chez l’autre, mais jamais l’idée de se déplacer pour recharger sa batterie ne lui serait venue à l’esprit. Inerte lorsqu’elle s’approcha pour l’embrasser au coin des lèvres, Clark se contenta d’esquisser un léger sourire, un peu surpris que la jolie blonde se montre aussi proche dès son arrivée. Il l’aimait bien, Chase. Ils étaient amis depuis maintenant quelques années, mais c’était surtout ces derniers mois qu’ils s’étaient autant rapprochés, et dans tous les sens du terme. Au-delà de la complicité qu’ils partageaient et de l’attirance physique, le brun avait surtout le sentiment qu’elle le comprenait. Du moins, un peu plus que le reste du monde. Ils n’avaient certes pas du tout vécu la même chose, mais on pouvait dire que dans ce contexte où tout paraissait lui échapper, elle constituait au moins un point d’ancrage bien réel. La laissant entrer dans son appartement, le jeune homme referma la porte derrière elle. « Hum, en ce qui me concerne, je n’étais pas du tout en train de ruminer. » Il haussa les épaules et fourra ses mains dans ses poches, arborant un air spontanément innocent et candide. C’était à moitié vrai… Enfin, il ruminait en regardant les Simpsons, disons. « Mais puisque tu tiens à partager ta peine, well, je suppose que je n’ai pas le droit de refuser ? » finit-il sur un ton mutin, ne pouvant effacer le fin sourire de son visage. La vérité était qu’il était tout bonnement incapable de refouler Chase, elle le savait pertinemment. Il n’était pas de ceux qui refusaient d’aider les personnes qui lui étaient chères, surtout lorsque celles-ci l’aidaient en retour, comme c’était le cas de la jeune femme. Parfois, Clark se disait que la présence de la blonde se révélait comme une sorte de thérapie, pour l’un comme pour l’autre. Il se détestait de penser cela, notamment en raison d’Hazel, son officielle petite amie, mais il fallait avouer qu’il lui était arrivé de l’admettre une ou deux fois. Clark se retourna, avant de réaliser qu’il n’avait toujours pas éteint la télévision lorsque la grosse voix d’Homer Simpson retentit. « Désolé, j’étais en train de zapper et je sais pas, je suis tombé dessus. » L’excuse pour ne pas avouer qu’il se distrayait devant de tels programmes. Le brunet se gratta l’arrière de la tête, carrément gêné. Il s’empressa d’attraper à la volée la télécommande et appuya machinalement sur les boutons un peu au hasard, tombant alors sur une chaîne d’information avant de se rendre compte que le sujet du soir était justement un reportage sur l’Afghanistan. Une nouvelle fois, Clark changea de chaîne, ne voulant pas mettre Chase mal à l’aise. « Tu aurais dû me prévenir que tu venais, j’aurais cuisiné. Enfin, tu sais que je n’ai pas des talents de cordon-bleu mais du coup je suis un peu confus, je n’avais rien prévu. » lança-t-il en se dirigeant vers la cuisine pour tout de même ouvrir son frigo et voir ce qu’il pouvait au moins lui servir à boire.
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() message posté Mer 20 Mai 2015 - 16:03 par Invité
. THE WORLD WAS ON FIRE AND NO-ONE COULD SAVE ME BUT YOU. IT'S STRANGE WHAT DESIRE WILL MAKE FOOLISH PEOPLE DO, I'D NEVER DREAMED THAT I'D MEET SOMEBODY LIKE YOU .Chase n'avait jamais eu une tonne d'amis. Elle avait d'abord pensé aux nombreux déménagements, à cette terre qu'elle avait quitté à l'âge critique où le seul but de notre vie se résumait à rencontrer ceux qui nous laisserait copier leurs devoirs par la suite. Elle avait atterri à Londres comme une étrangère, elle et son accent bizarre, elle et sa manière de parler trop fort et de rire en retard. Elle avait pris son temps pour s'habituer au climat d'ici, sans jamais oublier celui qu'elle avait laissé là-bas. C'est pourquoi elle n'avait eu aucun mal à y retourner une fois entrée au lycée. La proposition de sa grand-mère lui avait permis de retrouver son état naturel alors qu'elle délaissait l'Angleterre pendant deux ans. Elle n'avait jamais eu une tonne d'amis, mais c'était de par ces nombreux aller et retours qu'elle avait fini par voir ceux qui comptaient vraiment. Elle avait pensé qu'en rentrant à Londres après le lycée, elle ne retrouverait plus ce sentiment de non-appartenance. Elle voulait poser ses valises sans jamais vraiment les ouvrir, et ça l'avait poussé à partir vers les terres sèches d'Afghanistan. Elle pensait revenir, poser ses bagages, ne pas les ouvrir, faire un autre voyage. Mais pendant sa capture, elle cru bien que cela fusse son dernier. Elle cru que la terre qui avait adopté son père et le lui avait volé la prendrait elle aussi. Mais elle était revenue, avait retrouvé son pays d'adoption, et ces quelques personnes qu'elle pouvait appeler amis, famille. Clark était un ami. Le décrire ainsi était légèrement inexacte, mais c'était ainsi qu'elle l'avait d'abord connu. Il avait été le seul à comprendre, le seul à ne pas la brusquer, à ne pas trouver certains silences pesants. Ils se comprenaient sans avoir vécu les mêmes expériences. Leur amitié s'était faite naturellement, sur le tard, mais au final, s'était créée au bon moment. C'était ce naturel qui l'avait poussé à venir le voir, sans même l'en avertir. Elle savait que si elle dérangeait, il se permettrait de le lui dire. La simplicité de leur relation la poussait à croire qu'ils pouvaient tout se dire, même ce qui était difficile à admettre. Elle retrouvait rarement cette franchise chez ceux qu’elle avait retrouvé. « Et tu as fait tout ce chemin pour… un chargeur ? » Elle passa devant lui après avoir déposé un baiser au début de ses lèvres, ou à la fin de sa joue, à voir. Elle allait s’asseoir sur l’accoudoir du canapé tout en haussant des épaules innocentes. « Entre autre chose. » Certes, elle avait besoin d’un chargeur, mais ça n’avait été que le prétexte. Elle voulait passer une bonne soirée, et arrêter de penser. Elle ne voyait que Clark pour ça, et était heureuse qu’il ne lui demande pas de plier bagages. « Hum, en ce qui me concerne, je n’étais pas du tout en train de ruminer. Mais puisque tu tiens à partager ta peine, well, je suppose que je n’ai pas le droit de refuser ? » Il disait cela mais elle savait qu’il était tout de même content de la voir. Sans elle, il aurait passé une soirée télé barbante. Ils s’amusaient mieux à deux. Ou bien ils pouvaient aussi regarder la télé à deux, mais seulement si elle choisissait le programme. En parlant de télévision, celle-ci se fit entendre et Chase balança ses jambes de manière à arriver assise sur le canapé, contemplant l’oeuvre cinématographique que Clark regardait. Elle ne put retenir un rire légèrement moqueur en relevant les yeux vers les Simpsons, avant de voir Clark s’empresser d’attraper la télécommande. « Désolé, j’étais en train de zapper et je sais pas, je suis tombé dessus. » Elle relève les yeux vers lui et fait mine d’acquiescer à ses paroles, le croyant sur parole. « Bien sûr, je te crois. Aucune honte Clark, on est entre nous, tu peux tout me dire, je ne jugerais pas. » Elle mimait de sceller une promesse alors qu’un large sourire traversait son visage. Elle pouvait bien le taquiner, il avait l’occasion de le faire lui aussi. Il s’était bien moqué de sa passion de collectionner tous les boutons qu’elle perdait de ses vêtements ou qu’elle trouvait dans des drogueries. Elle avait une collection assez impressionnante. Elle s’assoit plus confortablement dans le canapé, habituée à ne pas paraitre ce qu’elle n’était pas, c’est à dire une princesse. Elle ne respectait guère les codes de la femme gracieuse lorsqu’elle était en présence d’une personne rassurante, et puis c’était fatiguant de bien se tenir. Elle quitta ses ballerines et prit la position de l’indienne alors que Clark changeait de chaine. Les paysages familiers d’Afghanistan défilèrent un instant sous ses yeux émeraudes avant qu’il ne s’empresse de changer à nouveau de chaine. Il paraissait gêné, mais il ne devait pas. Chase ne détestait pas ce pays, puisque dans un sens, il l’avait forgé pendant onze mois. Il y serait, dans un sens, toujours attaché. Elle gardait le sourire et lui lança un regard, comme pour le rassurer que tout allait bien, alors qu’il s’évanouissait dans la cuisine. « Tu aurais dû me prévenir que tu venais, j’aurais cuisiné. Enfin, tu sais que je n’ai pas des talents de cordon-bleu mais du coup je suis un peu confus, je n’avais rien prévu. » Elle s’était emparé de la télécommande pour faire défiler les chaines, écoutant d’une oreille distraite les paroles de son ami. Elle s’acharnait sur un bouton qui avait du mal à s’enfoncer avant de se retourner vers la cuisine en s’accoudant au dos du canapé. « J’ai déjà mangé, tu sais, à cause de la dernière fois. Mon estomac n’a pas oublié. Une bière suffira largement. » Elle faisait la moue, se remémorant le plat qu’ils avaient laissé brûlé alors qu’ils pratiquaient d’autres activités plus réjouissantes. Ils l’avaient quand même mangé après, pour ne pas gâcher, et l’avaient largement regretté le lendemain. Elle se laissait retomber dans le canapé pour trouver sa chaine favorite -celle des telenovelas qu’elle considérait comme très intéressantes et profondes- et tenter de comprendre pourquoi Rodriguo était maintenant avec Sylvia. Alors que Clark était toujours dans la cuisine, elle s’autorisait une pause dans la série pour élever la voix de manière à ce qu’il l’entende. « Alors, pourquoi tu ruminais ? » Il lui avait spécifiquement dit qu’il ne ruminait pas mais elle n’était pas du genre à le croire. Ils étaient comme ça, ils ruminaient. Et elle était prête à parier qu’il ruminait avant son arrivée, même si il ne voulait pas l’avouer.
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