"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici mr and mrs cuddles (juliana) 2979874845 mr and mrs cuddles (juliana) 1973890357
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mr and mrs cuddles (juliana)

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() message posté Sam 28 Mar 2015 - 17:31 par Invité
WE ARE A FAMILY.
WE ARE MR & MRS CUDDLES.
 JULIAN FITZGERALD & ELLIANA HAWKINS

just remember what your old pal said, boy, you've got a friend in me. we stick together and we see it through. you've got a friend in me. ✻✻✻ Mon portable vibra sur ma table de chevet, alors que je t’entamai la partie finale de mon livre. J’étais absorbée par cette histoire d’amour entre deux adolescents cancéreux, tout le monde n’arrêtait pas d’en parler autour de moi et j’avais décidé de m’y mettre sur les conseils d’une amie de mon club de lecture. Tombé dans le tourbillon de ma lecture, je l’avais dévoré en à peine quelque jours, je savais que la fin était proche et que j’avais y laisser des litres de larmes. J’étais confortablement allongée dans mon lit, un thé dans une main et mon livre dans l’autre. Opale, le chat gris que ma cousine Kerry m’avais laissé avant de repartir pour Chicago, était lové au milieu de mon lit. Il ronronnait doucement, apportant un rythme doux et ingénue à ma lecture. J’étais rentrée tôt du travail, manger en tête à tête avec moi-même étant donné que Julian était encore je-ne-savais-où. Il avait sa liberté et nous étions seulement colocataire. Non, nous étions plus que ça, Julian était une autre partie de moi-même, les deux côtés d’une même pièce. Je lui avais laissé un peu de poulet et légumes vapeur dans le frigo mais je me doutais qu’il n’allait pas y toucher, il aimait bien trop la malbouffe pour faire attention à sa ligne comme je le faisais. La chaleur de ma chambre et de mon lit me ramenait des années en arrière lorsque j’habitais avec mon père et la seule chose dont je devais me soucier seulement d’aller au lycée le lendemain. Aujourd’hui, des années plus tard, il y a plus de choses dans ma tête que je ne l’aurai voulu, entre mon départ imminent à Copenhague avec Theodore et Jazz, l’équipe de Roller-Derby qui a subit deux défaites compétitives, j’avais un peu le moral dans les chaussettes. Je n’essayais pas d’y penser…pas ce soir en tout les cas. C’était mon soir de congé. Sur tous les plans.

Mon portable vibra une seconde fois, rappel du premier message que j’avais reçu il y a deux minutes. Je marquai ma page et posa mon livre sur ma table de cheveux voyant le nom de mon destinataire. Julian. Ce feignant était à peine vingt-mètres de ma porte et il trouvait encore le moyen de m’envoyer un message texte plutôt que de bouger ses jambes jusqu’à ma porte. « Je ne suis pas fatigué. Viens dans ma chambre, je ne me sens pas de crier ou de bouger. #theguynextdoor. » m’écrivait-il. J’esquissa un sourire et ris doucement. Je l’imaginais bien dans la chambre d’à côté, affalé sur son lit défait et sa chambre remplit de vêtements propre et sales, de livres écornés et de feuilles remplie de ses gribouillis que je n’essayais plus de comprendre. Chacun de ses messages me faisaient mourir de rire, il en tenait une bonne couche. Je savais qu’il cachait ses mal-être derrière l’humour et a rigolade mais je connaissais le vrai Julian. Ses colères, ses problèmes, ses déboires amoureux.. il ne me cachait rien ou presque. Et vice-versa. Je lui disais tout, même mes plus noirs secrets et mes plus grandes peurs. Je le connaissais et vivait avec lui depuis assez longtemps pour savoir lorsqu’il avait besoin de moi. Et ce soir semblait être un de ses moments là. Après quelques échanges de textos, pris mon coussin par précaution je me leva de mon lit, caressa le chat et referma la porte derrière moi pour qu’il ne soit pas tenté de rejoindre la chambre de Julian. Il détestait le chat et je prenais un malin plaisir à le garder pour le faire enrager, telle la peste que j’étais au fond de moi.

Je toqua à la porte deux fois et l’ouvrit, tombant nez à nez avec mon colocataire, affalé au milieu de son lit qui ne semblait pas avoir été fait depuis au moins deux jours. Comme quoi, ce que j’avais imaginé était bien fidèle à la réalité. Mon coussin sous le bras « Hey blondie, tu viens de rentrer ? » demandais-je en m’asseyant sur son lit deux places, utilisant le surnom affectueux qu’il me donnait Je ne l’avais pas entendu rentré mais j’avais sûrement était trop absorbée par mon livre pour m’en rendre compte. J’étais en pyjama à poids et en pull de mon ancien lycée, je n’avais pas besoin de faux-semblant ou de maquillage devant Julian, à la manière d’un grand frère nous étions aussi complice que possible et passer ses moments avec lui étaient précieux pour moi. « Tu aurais quand même pu te déplacer jusqu’à ma chambre. Feignant, va. » ajoutais-je m’adossant sur son lit, plaçant mon coussin derrière mon dos. Je passa ma main dans ses cheveux et les ébouriffa, comme j’adorais le faire à lui ou Robin. Ca les agaçait mais c’était ma marque de fabrique. Et depuis le temps, ils étaient habitués.
 

✻✻✻
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() message posté Dim 29 Mar 2015 - 1:20 par Invité
“Don't walk behind me; I may not lead. Don't walk in front of me; I may not follow. Just walk beside me and be my friend.”   Il était déjà tard, la nuit drapait les rues de Londres d’une aura romantique vespérale. Les rires euphoriques d’Eugenia raisonnaient encore au creux de ma conscience tandis que les souvenirs de nos rencontres amicales s’élevaient comme des notes de musique vers les voussures du ciel sombre. Je ne parvenais pas à me détacher de l’éclat bienveillant de ses yeux olive – Elle était si parfaite et pourtant je n’osais toujours pas lui avouer mon terrible secret. Je me postai devant l’immeuble pendant quelques minutes avant de sortir mon paquet de cigarette. Les fumées grises et fluctuantes entouraient mes narines frétillantes au fur et  mesure que je réalisais l’ampleur de mon attachement pour la même fille depuis plus de neuf ans. Je soupirai en enfonçant mon cou dans mon manteau de laine, puis je me faufilai discrètement dans l’appartement afin de ne pas effrayer Elliana. Je savais que mes absences se faisaient de plus en plus fréquentes, mais j’essayais de finaliser mon dernier chapitre tout en me réconciliant avec mon passé. Ce n’était pas très honnête de ma part de prétendre que mes sentiments n’étaient plus aussi destructeurs qu’avant mais je préférais me leurrer aux côtés de Ginny, plutôt que de me noyer dans mon chagrin. Je retins mon souffle en ouvrant le frigidaire – un plat de poulet et de légumes avec un petit mot. Je louchai sur l’écriture de ma colocataire pendant quelques minutes avant de m’éloigner. J’avais déjà mangé et à dire vrai, je préférais m’adonner aux plaisirs éphémères de la nicotine à nouveau plutôt que de me nourrir. Mon âme ne semblait jamais se satisfaire quel que soit le nombre de cigarettes qui envahissait mes poumons. Je me dirigeai à pas de velours vers ma chambre en balayant le couloir du regard ; aucun signe d’Opale – parfait ! Je me changeai rapidement avant de ranger ma pile de documents sur le sol, là ou un milliers de feuilles de brouillon étaient éparpillées pêle-mêle. Je saisis mon cendrier avant d’ouvrir la porte du balcon. Je ne voulais pas que l’odeur du tabac imprègne la pièce par respect à notre cohabitation, même si Ellie n’avait jamais montré d’objection quant à mes habitudes malsaines.

Le sommeil se dérobait de ma prise à chaque fois que je pensais que la fatigue allait prendre le dessus sur mon corps. J’avais beau me retourner sur le matelas, cela ne faisait que me maintenir encore plus en éveil. Je serrai la mâchoire d’une mine boudeuse avant de saisir mon téléphone. J’avais entendu du bruit dans la chambre d’à côté – Blondie n’avait pas intérêt à être couchée. Je lui envoyai un texto et elle apparut dans ma chambre, comme par enchantement. « Hey blondie, tu viens de rentrer ? » J’hochai la tête avant d’hausser les épaules. « Il y a peut-être une trentaine de minutes ; et blondie toi- même !   » Je lui souris en passant ma main sur ma barbe naissante. Je décalai mon coussin afin de lui signifier qu’elle pouvait s’installer confortablement ou se glisser sous ma couverture. « Tu aurais quand même pu te déplacer jusqu’à ma chambre. Feignant, va. »Railla-t-elle en ébouriffant mes cheveux. Je fronçai les sourcils en fauchant sa main au vol. Elle savait que je détestais qu’on me décoiffe mais elle s’amusait à m’embêter tout le temps ! Un éclair insalubre traversa mon regard ombrageux tandis que je la tirai vers moi en ricanant. Je me plaçai au-dessus d’elle afin de la chatouiller puis je tirai sur son élastique afin délier ses longs cheveux dorés. « Tu es trop vilaine – C’est toi la sportive, c’est à toi de venir ! » Déclarai-je d’un air solennel avant de la lâcher. « Alors tu as jeté le chat dehors ou pas encore ? » M’enquis-je en croisant les bras à quelques centimètre de son visage.  
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() message posté Dim 29 Mar 2015 - 23:06 par Invité
just remember what your old pal said, boy, you've got a friend in me. we stick together and we see it through. you've got a friend in me. ✻✻✻ Vivre avec Julian avait été une sorte de bouleversement pour moi. J'étais passée de vivre toute seule ou avec une colocataire féminine, qui partageait les même passion que moi à un colocataire masculin, fêtard et parfois éparpillé un peu partout. Ca faisais plus de huit mois que je vivais avec Julian et je n'en regrettais pas une seule seconde. Parfois j'avais l'impression que nous étions un vieux couple qui vivait ensemble depuis des années et à d'autre moment j'avais envie de jeter toutes ses affaires par la fenêtre. Sauf qu'on faisait avec, colocataire dans les bons comme dans les pires moments. Un peu comme le mariage. Même si je ne voyais Julian tout sauf comme un mari potentiel, plutôt comme le témoin irresponsable qui faisait faire n'importe quoi au futur marié. Pourquoi je pensais à ça déjà? ah oui, parce que je voyais le bordel dans la chambre de Julian et que j'avais envie de jeter tout ce qui était inutile par les toilettes, ou dans la litière du chat. Les effluves de tabac et de cendriers remplissaient la pièce alors que je m'affalai sur son grand lit, qui appartenait autrefois à mon père. Je remonta la couverture jusqu'à mes genoux.  « Il y a peut-être une trentaine de minutes; et blondie toi-même ! » Je ris, blondie en plus d'être une chanteuse à succès était devenue un surnom ou une insulte récurrente entre nous. Qui aime bien, châtie bien après tout. « Pour une fois que tu n'as pas fait de bruit, ça se fête! » répondis-je du tac au tac.  La discrétion n'était pas dans le fort de Julian, mais c'était aussi pour ça que je l'adorais, il ne passait jamais inaperçu. Dans un élan de folie, Jules me tira vers lui, me chatouillant connaissant mes points faibles sur le bout des doigts. Je me débattait mais c'était peine perdue, il avait une plus grande emprise que moi.

Je le chatouilla en échange et je ressuis à me détacher de ses bras aux poils blonds non sans en perdre mon élastique. Mes cheveux fouillis tombèrent sur mes yeux et mes épaules, me rappelant que j'avais peut-être besoin d'une coupe de cheveux.. Mais c'était un autre débat. « Tu es trop vilaine – C’est toi la sportive, c’est à toi de venir ! » Je fila un petit coup de pied à Julian alors qu'il s'allongea près de moi. Il était pas chier celui là, c'était juste un faux prétexte pour ne pas bouger ses fesses de blonds. Il n'en ratait jamais une. Deux vrais enfants. Et plus j'y pensais, plus je me disais que Julian ne méritait tout ce qu'il lui était arrivé par le passé, il méritait d'être heureux et ne pas avoir autant de déboires. « Non c'est toi, un peu de sport te ferait le plus grand bien. Faut se débarrasser du ventre à bière.. » dis-je en riant, tapotant son petit ventre par dessus son t-shirt. Je remis mes cheveux en place, acceptant le fait qu'ils étaient indomptables ce soir. J'étais sans respect et j'éclatait de rire face à l'air penaud de mon ami.

« Alors tu as jeté le chat dehors ou pas encore ? » me demanda il, son air de chien battu que le visage. Grand sujet de dispute ce chat. Avant lorsque ma cousine Kerry habitait avec nous, elle avait ramené ce chat que Julian et moi adorerions détesté, lui voulant un chien et moi ne voulant pas d'animaux du tout. Lorsque Kerry est allée suivre un traitement pour sa leucémie à Chicago, elle nous a laissé Opale, en guise de souvenir, pour qu'on ne l'oublie pas. Et j'ai appris à l'apprécier et pas Julian, mais s'en occuper devenait de plus en plus prenant et ni Julian ni moi n'en avions le temps, surtout vu nos emplois du temps. « Il est dans ma chambre, je vais le chercher si tu veux, elle se fera une choix de manger tes livres. Ou faire ses besoins dedans. C'est au choix. » Je souriais de mon plus beau sourire carnassier, cherchant la petite bête à tout prix. Julian et ses livres c'était sacré. « En parlant de livre.. quand est ce que j'aurai le plaisir de lire ton roman? depuis le temps que tu en parles! » Je posa ma tête sur mon coussin, à quelque centimètres de lui, remontant la couverture un peu, la fenêtre encore entre-ouverte me donner des frissons. J'avais hâte de lire son livre, même si jusqu'à présent il avait été très secret et discret à ce propos, je savais qu'il était doué mais n'avais pas eu le plaisir de lire autre chose que ses articles pour le Times.  

« Au faite, tant que j'y pense...  Je pars pour Copenhague en début de semaine prochaine, pour quelques semaines n'oublie pas. » Ce voyage a Copenhague pour aller voir mon père malade hantait mon esprit depuis que j'avais pris la décision d'y aller. C'était une grosse décision pour moi et j'avais un peu de scrupules de laisser Julian tout seul pendant plusieurs semaines, même s'il était rarement à l'appart ses dernières semaines.

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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 19:39 par Invité
“Don't walk behind me; I may not lead. Don't walk in front of me; I may not follow. Just walk beside me and be my friend.” Je n’étais pas habitué à vivre en colocation. J’avais préféré sous louer un studio miteux à mon arrivée, plutôt que de partager mon espace avec une tiers personne, mais je ne regrettais pas de m’être embarqué dans cette aventure. Ma relation avec Ellie était différente de tout ce que j’avais bien pu envisager en la rencontrant pour la première fois. A la base, la jeune blonde n’était que la meilleure amie de Robin et une vague connaissance, comment avait-elle pu creuser les mystères qui m’entouraient et gagner mon affection ? Je lui adressai un regard complice avant d’éclater de rire. Sa simple présence à mes côtés était une invitation au rire et à la bonne humeur. C’était comme assister à une fête désenchantée tous les jours de la semaine, et ne jamais se réveiller de l’ivresse euphorique de l’alcool. Je posai ma main sur son épaule avant de la secouer gentiment. J’étais si reconnaissant qu’elle soit là, malgré nos différences et nos écarts de conduite. Les reflets de ses longs cheveux blonds voilaient la pièce d’une certaine aura de bienveillance. Je n’étais pas très souvent romantique en amitié, mais je partageais la conviction que la famille n’était pas une entité matérielle mais un sentiment. J’étais chez moi ici. « Pour une fois que tu n'as pas fait de bruit, ça se fête!» Je fis la moue sans répondre à ses provocations. J’aurais bien le temps de me délecter de ma vengeance. Un éclair malsain traversa mes yeux pétillants tandis que j’enroulai le drap autour de mes doigts – prêt à bondir sur ma proie. Le corps d’Elliana s’affaissa sous ma prise robuste, et je m’attardais sur son ventre et ses côtes afin de la chatouiller à mort. Elle se débattit avant de me donner un léger coup de pied et je me laissai tomber à ses côtés à bout de souffle. Elle était tenace mine de rien ! « Non c'est toi, un peu de sport te ferait le plus grand bien. Faut se débarrasser du ventre à bière.. » Se moqua-t-elle en tapotant mon T-shirt. Je fronçai les sourcils d’abord offusqué puis je finis par rejoindre son hilarité. « Mais je ne te permet pas, mon tour de hanche est plus fin que le tiens d’abord ! » Déclarai-je en hochant la tête.

Je marquai une pause avant de l’interroger sur Opale. Je vouais une aversion presque ridicule pour les félins, mais ce spécimen en particulier avait le don de me révulser au plus haut point. Il avait l’œil perçant et brillant de machiavélisme. J’étais sûr qu’il échafaudait un plan pour renverser le règne des humains sur terre et préparer une invasion imminente. « Il est dans ma chambre, je vais le chercher si tu veux, elle se fera une choix de manger tes livres. Ou faire ses besoins dedans. C'est au choix. » Elle me taquinait encore. Je fis une moue boudeuse en croisant mes bras sur mon torse. « En parlant de livre.. quand est ce que j'aurai le plaisir de lire ton roman? depuis le temps que tu en parles! » Je secouai la tête, pas la peine de m’amadouer ! Je grognai en prenant un coussin dans mes bras. « Plus de papouille pour toi ! » Déclarai-je sur un ton dramatique avant de glisser vers le bord du lit. On va voir si elle arrive à vivre sans mes câlins !  Je remarquai ses gestes lents et sa peau frissonnant à cause du froid. Je me levai sans un mot afin de fermer la fenêtre, puis je restai à bonne distance lorsqu’elle cita son voyage imminent. Je faisais mine de me réjouir de son départ, mais avoir l’appartement pour moi tout seul était une corvée. Elle me manquait lorsqu’elle n’était pas là pour partager mes élans de folie et de bêtises. « Au faite, tant que j'y pense...  Je pars pour Copenhague en début de semaine prochaine, pour quelques semaines n'oublie pas. » J’haussai les épaules avant de fondre l’air en sa direction. « C’est de la triche de me parler de ça lorsque je te menace de non calinâge, maintenant je dois faire le plein ! » Boudai-je en l’attirant vers moi. « Tu seras revenue pour mon livre ? Il sort le 13 Avril. » Murmurai-je doucement contre sa joue avant de crisper ma prise sur ses épaules fragiles. Durant son hospitalisation, j’avais dû me montrer particulièrement délicat en la touchant à cause de ses blessures mais à présent, je ressentais le besoin de lui montrer toute la puissance de mes sentiments à son égard ; colocataire, confidente, meilleure amie et sœur. Elle déclenchait une avalanche d’émotion en moi.
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() message posté Jeu 28 Mai 2015 - 17:55 par Invité
just remember what your old pal said, boy, you've got a friend in me. we stick together and we see it through. you've got a friend in me. ✻✻✻ Lorsque que mon père avait décidé de déménager au Danemark avec sa nouvelle femme en me laissant seule dans notre ancien appartement à Londres, j’y avais vu une opportunité pour vivre enfin ma vie par moi-même. Toute seule et comme je l’entendais. J’avais alors vingt ans et un an et je revenais d’un an à vadrouiller en sac à dos, traversant les Etats-Unis de long en large. J’avais eu mon diplôme de coach sportive en poche, il était temps de faire pour moi de faire quelque chose de concret de ma vie. J’avais pris un boulot et je voyais Robin aussi souvent que son emploi du temps de médecin nous l’accorder. Mais je me sentais seule.. L’idée de prendre un colocataire m’avait effleuré l’esprit mais j’étais beaucoup trop volatile et indépendante pour supporter l’idée de vivre avec quelqu’un dans mes pattes. Puis je m’étais résignée, une multitude de colocataire avaient passé les portes de mon appartement au fil des ans… sans grand succès. Il y avait toujours quelque chose qui clochait. Et puis… Julian est arrivé, au début je devais simplement le dépanner pour quelques nuits. Je le connaissais vaguement via Robin et j’étais toujours disponible pour filer un coup de main lorsque le besoin s’en faisait ressentir. Et puis Jules est resté.. depuis un peu plus d’un an, cette boule d’énergie blonde partageait ma vie.. et ma salle de bain. Certes, il n’était pas le colocataire idéal, il faisait la vaisselle une fois tout les quatre matins et mélangeait tout le temps les couleurs dans la machine à laver mais il était toujours de bonne humeur et il remplissait l’appartement de son aura d’écrivain. Au fil des mois, nous étions devenus des confidents, on se racontait nos petits secrets, sans aucun jugement de valeur. C’est ce que j’aimais chez lui. Il ne me jugeait pas sur mes actes passés et avait une oreille attentive en toutes circonstances. Et vice-versa. J’étais là pour lui quand il avait rompu avec Sam, quand il s’était accoquiné de cette princesse pimbêche, quand il avait des problèmes avec son boulot de journaliste…  Cet appartement était peut-être celui de mon père, je le voyais encore dans chaque recoin des pièces mais maintenant c’était notre appartement. Notre maison. L’amitié de Julian était devenue aussi importante pour moi que celle de Robin. Mes deux frères, nous étions un trio infernal, toujours là dans les mauvais gouts. Allongée dans le lit de Julian, il me secouait, m’embêtant comme à son habitude. Je riais de bon cœur. Une bouffée d’air frais dans mon esprit embué par le brouillard de ma vie tumultueuse. Je me débattai refusant qu’il prenne le dessus sur moi, malgré sa taille beaucoup plus imposante que la mienne. J’étais hilare, et je me moquai avec gentillesse de son petit ventre.  « Mais je ne te permet pas, mon tour de hanche est plus fin que le tiens d’abord ! » J’hochai la tête en même que lui, absolument pas convaincue de ses propos. Le jour où il allait avoir un tour de taille plus fin que le mien c’était pas demain la veille. Surtout s’il continue de manger autant de cochonneries entre les repas. « Tu veux vraiment qu’on mesure ? Tu sais.. il ne faut pas avoir honte… Les femmes adorent les poignets d’amour ! » me moquai-je en tapotant ces dites-poignées d’amour. Il n’y avait presque rien à pincer mais rien que le dire, aller le faire monter sur ses grands chevaux.

Je le serrai doucement dans mes bras, tentant de me réchauffer de la froideur de sa chambre. Au moins ça ne sentait pas la cigarette. En tant que bonne sportive, cette odeur réveillait mes instincts de caporal anti-tabac. Julian était surement la seule personne qui n’avait pas le droit à mes leçons de moral sur les méfaits de la clope sur l’organisme. Le sujet du chat enfin terminé, j’avais pris pour mission personnelle de le faire parler de son imminent roman. J’essayais de l’amadouer pour qu’il me parle de son livre, depuis le temps qu’il voulait le sortir et je n’avais pas une seule idée de quoi il allait parler… Enfin j’avais bien ma petite idée mais il ne m’avait rien fait lire, et je trépignai d’impatience à l’idée de poser mes mains sur la couverture de son premier roman, le fruit de son travail. « Plus de papouille pour toi ! » Haha, il m’avait percée à jour et me menacer de ne plus assouvir mes envies de câlins. Vu tout ce qui m’était tombé dessus récemment, il savait que j’en allais avoir besoin. « Ca y est.. Julian, l’enfant de sept ans et demi est de retour ! » ris-je en penchant la tête, le voyant bouder sur le coin de son lit. Je hochai la tête par la négative, excédée de son ton dramatique. « T’aurai du être acteur Jules.. .et pas écrivain. Une vraie Drama Queen ! » Je n’étais qu’à demi-sérieuse en plus. Si son roman avait du succès et qu’il était adapté en film, Julian pourrait aisément jouer un des rôles principaux. Il serai directement dans la peau du personnage. Il leva pour fermer la fenêtre, et resta pendant que je lui parlai de mon voyage à l’autre bout de l’Europe. Je soupirai avec tristesse, remontant son drap sur le bas de mes jambes, puis les ramenant contre ma poitrine. J’étais terrifié de partir, terrifié à l’idée de ce que j’allais trouvé là bas, d’autant plus que j’avais réussie à embrigader Theo et Jazz avec moi.

« C’est de la triche de me parler de ça lorsque je te menace de non calinâge, maintenant je dois faire le plein ! » Il prenait les choses à la rigolade et je lui souriais gentiment, l’esprit un peu ailleurs. C’était une de ses qualités que j’aimais le plus c’est lui. Prendre tout à la rigolade, se cacher derrière l’humour pour oublier les soucis qui pouvaient nous toucher. Il était plus terre à terre que moi et son enthousiasme me permettait de voir le bon côté des choses. Et vice-versa. Comme les deux côtés d’une même pièce. Il me serra fort dans ses bras et je lui rendais son câlin, puissance dix, m’accrochant à son dos comme une naufragée à son canot de sauvetage. « Arrête, tu sais que tu adores me câliner.. et mes câlins sont les meilleurs du monde ! » dis-je la tête près de sa nuque. Je caressai son dos, enfouissant mes cheveux blonds dans sa nuque qui sentait le gel douche.   « Tu seras revenue pour mon livre ? Il sort le 13 Avril. » me murmura-t-il avec douceur. Je m’écarta de lui et lui fis face. « Bien sur que je serai revenue… je ne pars qu’une semaine, deux semaines au maximum ! » dis-je, en comptant mentalement les jours dans ma tête. Je ne savais pas de combien de temps. Je ne savais pas encore très bien de combien de temps j’allais avoir besoin avec mon père, ni dans quel état il serait. Il m’avait gardé dans secret depuis le jour où il avait appris sa maladie et j’appréhendai le moment où j’allais enfin pouvoir le voir. « J’ai hâte de le lire… tu as été si secret à propos de ça ! le jour où tu seras un auteur célèbre, je revendrai tes chaussettes sales » répliquai-je en me penchant pour attraper une chaussette qui trainait sur le sol de sa chambre. Je la vis valser sous le nez de Jules et la jeter un peu plus loin, il fallait avouer que l’odeur n’était pas des plus agréable. Je me calai sur le lit de Jules, un coussin derrière mon dos et mon meilleur ami en face de moi. D’un œil extérieur, on aurait pu croire que nous étions un couple.. mais je nous voyais plus comme des frères et sœurs insupportable l’un envers l’autre. « Au fait.. tu voudrais quelque chose de Copenhague ? à part une prostituée bien sur, Pas sur qu’elle accepte de voyager dans ma valise en soute.. » sifflai-je me moquant de lui de nouveau. J’avais promis à tout à tas de personnes de ramener des souvenirs, Julian y compris. Et faire les magasins me viderai l’esprit de ce que je pourra trouver là bas. J’étais effrayée comme jamais je ne l’avais été.

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() message posté Jeu 9 Juil 2015 - 5:27 par Invité
“Don't walk behind me; I may not lead. Don't walk in front of me; I may not follow. Just walk beside me and be my friend.” Je ne connaissais pas les valeurs de la famille. J'avais grandi seul. Mon père était alcoolique et violent depuis si longtemps que je n'osais même plus me souvenir des origines de sa décadence. J'avais vogué partout autour du monde en sa compagnie, à la recherche d'une illusion de deuil ou d'absolution, mais il n'avait fait que m'éloigner des personnes qui m'étaient cher. Il m'avait expatrié un million de fois et je m'étais languis de mon ancien quartier, des parfums de la liberté et de mes jeux avec Robin. Je m'étais toujours promis de revenir à Londres. Après mon diplôme, la proposition d'embauche au sein du TIMES UK m'avait semblé comme un signe du destin. J'avais tout fait pour intégrer l'équipe de rédaction malgré mon peu d'expérience. J'avais usé de mes charmes et de mes contacts. Ellie avait raison. Je m'étais vendu pour quelques instants de gloire au sommet du précipice et maintenant, je me penchais dangereusement vers la chute. Je souris avec insouciance en fixant l'expression délicate de ma meilleure amie. Ses prunelles rosées reflétaient la lumière comme un miroir. J'avais l'impression de me voir tel que j'étais réellement ; un homme brisé et arriviste, parfois impulsif et toujours séducteur. Un homme insensible qui tentait désespérément d'échapper aux filets d'une petite galloise. Elle tourna la tête et j'aperçus à nouveau l'image brouillée et nébuleuse de ma mâchoire traversée par la silhouette convulsive d'Eugenia. C'était une vision tout à fait habituelle mais qui éveillait en moi un sentiment étrange. Mon cœur se serra dans ma poitrine. Ellie, dis-moi que ce n'est pas une erreur de m'accrocher à elle, parce que je ne parviens pas à lâcher prise. Je ne peux pas accepter de l'avoir perdu. Ce serait trop injuste. J'agitai les épaules afin de chasser mes incertitudes, puis je me lovai presque machinalement contre le cou de la jeune blonde. Je me noyais dans sa bienveillance. Je me pendais à son amitié car elle ne jugeait pas mes faiblesses. Je n'étais plus un monstre d’égoïsme, ou un génie de la douleur lorsque j'étais à ses côtés. Mes mains se glissèrent dans son dos alors que je l'immobilisai contre le matelas. Je maintenais sa prise avec force avant de laisser mes doigts chatouiller ses bras et son ventre. « Tu veux vraiment qu’on mesure ? Tu sais.. il ne faut pas avoir honte… Les femmes adorent les poignets d’amour !  » J'arquai un sourcil d'un air presque dramatique. Elle avait osé ! Mlle fitness avait osé se moquer des courbes parfaites de ma figure athlétique. Le pire, c'était que ma rupture avec Athénaïs et la découverte de la relation amoureuse de Ginny, m'avaient plongé dans l'apathie complète. J'avais perdu beaucoup de poids. Je ne mangeais que lorsqu'il était vraiment nécessaire de garder mon esprit en éveil intellectuel. Je vagabondais dans les couloirs comme une âme en peine, et les rares fois ou j'ouvrais la porte du frigo, mes mains agrippaient un pack de bière ou un yaourt que j'avais entamé la veille mais que je n'avais pas eu la force de terminer. Mais elle avait raison, mes os étaient saillants mais ma bedaine était toujours présente. Je me raclai la gorge avant de la bousculer. « Ok. Je récapitule, tu veux mesurer nos tours de hanches pour avoir l'assurance que tu es fine ? » Me moquai-je. « Non mais allo ! Tu es une fille et tu veux ressembler à un mec ? Mes prétendantes seraient pas d'accord que je te laisse me toucher comme ça …  Vraiment ... » J'haussai les épaules avec désinvolture avant de me glisser sur le bord du lit. Elle me parlait de chat, de mon livre … Toutes les sources de stress que je combattais au quotidien. Je remuai le bout du nez en roulant des yeux. J'avais délibérément laissé la fenêtre ouverte pour chasser l'odeur de la cigarette. Je pouvais entendre les fines gouttelettes de la pluie cliqueter contre les parois du balcon. J'imaginais les  gens longer les rues sombres et désertes du quartier quand soudain, l'envie de me lever et de me réfugier sous les caresses du vent me prit par la gorge. Je me sentais si mal mais je n'arriver plus à me confier. Elliana savait déjà que l'absence d'Eugenia me coûtait. Elle avait assisté à la sortie théâtrale d'Athéna et du silence qui s'était emparé de la salle de bal. Mon regard vitreux avait fixé le visage de Ginny pendant quelques secondes. Je l'avais vu embrasser son cavalier, j'avais senti mon âme se déchirer, avant de me tourner vers la table de mes meilleurs amis. Autant dire que la nouvelle année avait mal commencé pour moi. Je soupirai avant d'afficher un sourire insouciant. Je ne voulais pas l'importuner. Son voyage au Danemark la rendait déjà nerveuse. Je restai silencieux, les bras croisés sur mon torse, l'esprit perdu dans le fil de mes pensées. « Ca y est.. Julian, l’enfant de sept ans et demi est de retour !  » J’acquiesçai de la tête avant d'émettre un petit rire. « T’aurai du être acteur Jules.. .et pas écrivain. Une vraie Drama Queen !  » Je lui tirai la langue. Peut-être qu'un jour mes talents seraient sollicité au petit écran mais pour l'instant, je préférais me consacrer à une activité plus sérieuse. Je me voyais mal faire autre chose que du journalisme. C'était probablement un talent que j'avais hérité de ma mère. J'avais lu certaines de ses chroniques avant de mimer ses tournures de phrases et de me plonger dans le domaine de la presse écrite. C'était un peu stupide, mais je pensais réellement, que mon choix de carrière était notre seul lien à présent. Elle dans le ciel, moi un stylo à la main. Je me penchai légèrement vers Ellie afin de la serrer dans mes bras, malgré ma précédente menace.Mes lèvres se posèrent furtivement sur son front, innocemment, fraternellement. Je n'avais jamais eu d'intentions vicieuse envers elle, même si la jeune blonde était indéniablement magnifique. Nos étoiles pouvaient briller sans se croiser. Nos cœurs pouvaient battre sans fusionner. C'était probablement ce qui faisait d'elle l'une des personnes les plus importantes à mon équilibre depuis plus d'un an. J'avais débarqué à Londres après une longue période de deuil, triste et désarmé, mais sa compagnie et la sollicitude de Robin m'avaient permis de retrouver mes marques dans la ville de mon enfance. La ville où j'avais tout perdu et tout à regagner. « Tu dis ça mais tu es pas mieux, c'est qui qui se pavane partout avec un bol de fraises alors que je suis allergique ? C'est qui qui met mes chaussures dans le balcon quand il pleut ? Tu me prend trop pour acquis, tu oserais pas me défier comme ça si je te quittais vraiment. » Je me redressai en tenant un énorme coussin. Une lueur un peu folle brilla au coin de mes yeux. « C'est qui le maître de l'univers ?  » Demandai-je, prêt à l'étouffer si elle se montrait à nouveau insolente.

Elliana, tu vas tellement me manquer. Notre étreinte, bien que bercée par les connotations joviales de nos taquineries, me rendait triste. Je n'étais pas dupe. Je voyais la fatigue creuser de longs sillons sur son visage pâle. Je remarquais ses absences et ses gestes de plus en plus maladroits. Elle avait peur de partir. Et j'avais peur de la savoir aussi loin. J'aurais tant voulu l'accompagner mais j'avais des contraintes professionnelles à la capitale. J'essayais aussi de me reconstruire après ma démission, de retrouver une nouvelle source d'inspiration. J'humais discrètement les parfums suaves qui flottaient autour de sa chevelure dorée avant de m'éloigner. « Arrêtes, tu sais que tu adores me câliner.. et mes câlins sont les meilleurs du monde  ! » Je soufflai dans son cou avant de rire aux éclats. « N'importe quoi. Je suis désolé de casser le mythe mais il y a bien des câlins bien mieux que les tiens. Ils sentent le chocolat et le popcorn sucré. » Je murmurais avec douceur puis je crispai la mâchoire, nostalgique. Je n'avais pas besoin de m'étaler en détails. Elle connaissait déjà tous mes secrets et ma flamme pour Eugenia. Je fis la moue en haussant les épaules. «   Bien sur que je serai revenue… je ne pars qu’une semaine, deux semaines au maximum !  J’ai hâte de le lire… tu as été si secret à propos de ça ! le jour où tu seras un auteur célèbre, je revendrai tes chaussettes sales  ... » Blagua-t-elle en agitant une veille chaussette sous mon nez. Je tentai d'attraper sa main au vol mais elle avait été trop rapide. Je me décalai en couinant. « Tu peux les vendre dès maintenant, je les lave pas exprès pour assurer tes finances. » J'ouvris la bouche, dévoilant l'éclat scintillant de mes dents puis je désignai une pile de linge sale au coin de la pièce. « Tu diras pas que je pense pas à ton avenir, petite. » Je me redressai avec arrogance, la prenant de haut avant de sourire. « Et je ne te dis rien sur mon livre parce que es pas assez cool pour savoir. » Je retombai à côté d'elle et tirai sur les draps qui recouvraient ses jambes juste pour l'embêter. Je posai ma tête contre le rebord du lit. «   Au fait.. tu voudrais quelque chose de Copenhague ? à part une prostituée bien sur, Pas sur qu’elle accepte de voyager dans ma valise en soute. » Je me retournai, amusé par sa blague. Je ricanai en secouant la tête. « Ramène-moi la première branche d'arbre qui aura frôlé ton épaule. Garde là tout le long de ton voyage et pense à moi. Tu me la donnera à ton retour. Tout ce que je veux c'est que tu me reviennes. » Déclarai-je en citant une réplique du dernier film de Cendrillon. Je me pressai légèrement contre son bras. « Je ne sais pas y a quoi à Copenhague en dehors des prostituées ? » Je marquai une pause afin de réfléchir. « Un service royal en porcelaine danoise. Ça pourrait être sympa de boire du thé dans autre chose que des bols et des mugs. On pourrait inviter Ginny. » Je lui adressai un vague hochement de tête. Je sentais la fièvre s'infiltrer sous ma peau. Je sentais la déception et l'immense tristesse d'avoir raté mon unique chance d'être heureux. Elliana m'avait prévenu. Elle m'avait conseillé de fermer les yeux sur ma rancune, mais je n'étais pas parvenu à pardonner. Je ne pouvais pas lui pardonner parce que je l'aimais toujours.
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