"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici until it hurts 2979874845 until it hurts 1973890357
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until it hurts

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() message posté Sam 11 Juil 2015 - 22:03 par Invité
“Domination's the name of the game. There'll be days when I'll stray I may appear to be constantly out of reach. I give in to sin because I like to practice what I preach. Close your eyes pay the price for your paradise ”    

NC-17. si tu es une princesse, tu passes ton chemin.

Les mois qui s’égrènent, d’une présence désirée qu’il confine à la maison, de la galerie qu’il entretient pour une vénus désirée. Elle, l’intacte de ses touchés, elle pour qui il crève à chaque souffle, chaque envolée de parfum. Sauvage qu’il se retient de lier, des poignets qu’il imagine entravés, le corps à la merci des passions. Les yeux clos des envies et c’est le réveil abrupt. Elle est toujours là, à ses côtés. Endormie de laquelle il défait les couvertures protectrices, du corps observé, aux rayons solaires qui charment la peau. Il laisse les doigts courir au dos, du tracé de la colonne qu’il imagine arquée. Et les pensées s’égarent à nouveau. A chaque matin, la torture recommence. Plus douce que celle d’un Promethée voleur de feu ? Du foie qu’il adorait qu’on lui dévore, plutôt que la furie d’un corps qui ne cesse jamais, ne connaît pas d’apaisement même à la solitude d’une salle de bain. Il grogne du mal, une main qui s’abat contre le carrelage de la douche et s’éclate le vice. Coulées salvatrices de l’eau qui effacent les méfaits de l’homme. Le souffle résonne entre les murs, de l’animal abattu par ses envies et glisse le corps le long du carrelage, essoufflé des guerres matinales.

Trois mois que la belle est entre ses doigts, d’une poupée qu’il ne parvient pas à manipuler, d’une belle qu’il ne parvient pas à recréer selon ses envies. Comme les autres. Elle n’est pas l’épouse au tombeau. Elle ne ploie pas malgré l’esprit chahuté par les murmures. Il revient à la chambre où le corps est encore bercé par la nuit, une seringue qu’il tient en main et encoche au cou. Liquide qui rogne contre les parois et s’insère au système, la reconnaissance de ce qu’il injecte depuis des semaines, de quoi enfumer l’esprit et la rendre malléable à ses manipulations. Elle qu’il retient prisonnière pour de belles violences à venir. Les lèvres s’aventurent à la joue, d’une bise savourée et c’est encore une échappée. De plus qu’il demande, mais elle n’est pas prête pour ses volontés. Encore un peu de temps.

La journée est perdue pour quelques étudiants imbéciles qui aiment à se faire voir, de ces filles, glorieuses poupées gonflables qu’il aimerait à prendre et disséquer sur le bureau. Seraient-elles d’accord pour être baisées et dévorées ? Accepteraient-elles qu’il vole le cœur alors qu’il prend le corps ? Non. S’en est une qui attire son attention, elle qui le nargue depuis le début de l’année, de tous ces procédés infantiles qu’elle croit utiles pour que les hommes ploient. Idiote qui ne mérite même pas que son corps soit exposé – jeté dans une décharge, pour les charognards. Elle écoute les promesses et attend sagement la fin du cours, attend que les autres soient partis. Et commence alors le jeu. Rendez-vous dans un lieu neutre. Il les a toujours détesté vulgaires. De ces filles vautrées dans des tissus dérobés à leur plus jeune sœur. De ces crachats de poitrines et cuisses opulentes. Comprendront-elle que tout dévoiler est la perte du charme ? Elle s’avance et espère le fantasme de ses nuits. Il n’offre qu’un coup derrière la tête. Stupide assommée dont il traine le corps dans le coffre. Pourriture qu’il lie de nœuds complexes. Un entrainement. Elle ne geint pas. Elle n’a plus de langue, les cordes vocales scalpées. Bélisaire n’a pas tué depuis des années. C’est curieux le bien que ça lui procure. Assez pour en jouir. Pantalon foutu. Et la Dégueulasse trouve une place sous les crocs de chiens dressés. Les os qu’il empaquète et s’en est terminé.

La nuit chuchote ses ombres sur la ville et il court pour rentrer. Le moteur qui gronde alors qu’il se faufile à travers les ruelles pour rejoindre le palace. D’un présent qu’il a pris le temps d’aller chercher au milieu d’une journée conséquente d’actions. Une voiture qu’il gare à l’entrée et le Joyeux pénètre dans la demeure, cadeau dans la main. Elle est là sa belle, prête pour le diner, à attendre un plat différent pour ce soir. Il se glisse derrière le siège et la main gauche court à la nuque, de la prison sous ses doigts. La boite mordorée est déposée sur la table. Paquet curieux. « Porte-le pour moi… ce soir » Le souffle contre l’oreille, du désir qui vibre. Le cou qu’il étrangle un peu plus de la pression masculine. Un amuse-gueule pour les minutes à venir. « J’ai tué aujourd’hui…. J’avais oublié cette sensation, le pouvoir sur l’autre… la capacité de voler ou d’octroyer la vie. De contenir ou de relâcher le plaisir… ne me déçois pas » La main qui se fait caresse à la nuque, et il se retrouve devant elle, sourire cogné au visage.

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() message posté Dim 12 Juil 2015 - 18:48 par Invité
until it hurts
Nuits Fauves

Trois mois dans la litanie de l’infamie, trois mois, rouges comme les braises dans les yeux démoniaques de ses démons cauchemardesques, la nuit puis le jour, les rêves qui se pourchassent tandis qu’elle sent le liquide brumeux joindre les veines striées de gris. Elle se souvient encore assise contre le chambranle de la fenêtre, cette fois où la mort sournoise avait failli la rejoindre, faux en main, sourire aux lippes malicieuses, un mot échappé de la belle vieille qui avait tendu la main. Bellonna la guerrière avait refusé poliment, gentiment, la moquerie sur ses lèvres glacées de la sentence du tombeau, dernier sursaut et les éclats de verre sautillèrent sur le parquet bruni, usé par les pas monstrueux du roi.

Trois mois qui s’effilent Penelope au calvaire, prisonnière de l’immensité du manoir, droguée princesse qui hante les couloirs, chancelante reine qui s’accroche, courageuse Jeanne qui s’effondre dans les limbes des substances illicites ; de mémoire elle ne retient que le matin encore endormie de la lumière matinale, l’aurore stridente recueillant les rosées stellaires de ses larmes, faiblesse que de donner le corps à la seringue préparée avec amour. Elle refuse, des mains aux serres qui s’assemblent pour enlever l’aiguille plantée amicalement c’est la débâcle de la camisole qu’elle essaie d’enlever, de retirer.

Les journées se meurent alors, anciennement complice de ses désirs, curiosités alimentées par les dragons de ses études abandonnées, elle pèche un livre dans la bibliothèque retrouvée, généralement tombe du fauteuil de cuir par la vision corrompue, s’enfuie honteuse de l’asthénie possédée, silence qui vibre dans ses oreilles inhabituées. Elle s’endort, comme le loir au milieu de la tasse noyée, petite fille rêvant des souvenirs effrayants, la mère qui essaie de tuer, un couteau de boucher soulevé à l’épaule sanglante du père. Mort, mort, mort. La folle parquée dans l’asile le plus proche.

Bellonna vérifie l’heure, fixe pendant les minutes s’égrenant la pendule scotchée, distraite par sa nouvelle incapacité, fée des bois maladroite qui encre son attention dans les rives des réflexions vaporeuses. Il n’est pas là l’empereur, de quelques mots échangés, la colère envahit sa gorge brûlée, elle s’exclame, use de chantage mais toujours le plus fort gagne. Ainsi patauge l’éphémère brutalité enflammée, la douloureuse, l’intelligente fille des rues qui naissait dans l’adversité, la passionnée des troubadours narquois, ceux enfermés dans des cages de bétons par le mal causé. Les mots défilent mais le charabia surgit, le cerveau anesthésié par la transformation sabordée, la vétusté coule encore dans le fleuve carmin de son âme imperméable.

Vingt heures, la porte cogne, frappe les chausses du vampire, l’innocente ailée ne lui offre qu’une ignorance empruntée ; le cadeau posé qu’elle manipule soigneuse, elle écoute redoutable sirène. La provocation n’est jamais loin, elle se gage à l’image du mécréant. Belisaire abandonné dans sa cage plastifiée dans l’institut déplorable d’une ville grotesque, des entrevues irréelles, l’apprentissage de l’esprit méphistophélique puis les gestes, gestes calculés par la beauté à l’envie qu’il pense à elle. « Je ne suis plus bonne psy depuis que je nage dans les nuages à cause de toi. » La boite de Pandore recèle d’un morceau de cuir, en son centre l’appelle de la débauche, le trou de la perdition où se faufilerait une laisse de domination. Fascinée encore, surprise aussi. Trois mois sans les muscles ravissants des compagnons des nuits, juste les touchés délicats de temps en temps néanmoins appréciés par le bourreau implacable. « Je ne le porterai pas. » Orgueil de la Minerve qui s’ébat dans ses pensées chaotiques, elle crie, les agates concupiscentes de la demande de lui mettre. L’attacher, la posséder toute entière.

Elle se lève, chute lourdement près de lui, le monarque de son espace. Adossée, ses cheveux de corbeaux sur ses paupières argentines laissent un sentier de fantasme embrasés, son visage poupesque comme la révélation de la vierge coquine, elle vole l’offrande des promesses, l’effleure, le cajole ce collier des supplices. « M’aimes-tu ? » Le rire sauvage percute les murs, elle reconquiert les charades de ses questionnements, provocation jetées dans la mer folâtre. Un baiser sur la joue, saveur exquise du paradis le poignet se cogne contre l’arme d’enfant, l’amer désappointement. « Tu prévoies tout. Comment veux-tu que je te blesse avec un coutelas rouillé ? » Elle montre le méfait ironique, balance colérique à l’autre coin de la pièce illuminée des néons abasourdis. « Ose me le mettre ce collier de soumise et alors je te donnerai ce que tu désires. » La bataille excité tremble dans les paumes de la tentatrice.


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() message posté Lun 13 Juil 2015 - 12:16 par Invité
“Domination's the name of the game. There'll be days when I'll stray I may appear to be constantly out of reach. I give in to sin because I like to practice what I preach. Close your eyes pay the price for your paradise ”    

Elle s’épuise sa beauté entre les quatre murs d’une condamnée. Sirène à la queue coupée. D’une superbe qu’il tient entre ses phalanges, de la terrifiante Circée qui narguait alors que les barreaux tenait l’épuisé en cage. A présent, il ne reste rien pour l’entraver, rien pour contenir le monstre de ses folies. De Bellonna qu’il tient pour lui, d’elle qu’il veut façonner mais ne rencontre que le fracas des pensées. Elle refuse. Elle ne ploie pas à ses commandes. Et de la drogue injectée, c’est l’inutile. Rien qui ne parvient à éradiquer la mémoire. L’épouse avec laquelle il veut renouer, des souvenirs qu’il lui offre mais elle n’en veut pas. Rien. Il tourne en rond le fauve, cherche l’issue pour ses desseins assassins. Rien. « Tu as abandonné tes études… je n’ai aucune responsabilité à ce sujet » D’elle qui venait le voir, d’elle qu’on avait envoyé aux limbes pour chercher les informations d’une âme calcinée.

Il frémit du paquet qu’elle ouvre, du cadeau acheté quelques jours plus tôt, à l’idée que le cuir cercle le cou, qu’elle tolère ses demandes – si singulières. L’objet est précieux, d’une fabrication de maitre et pas de ces babioles trouvées dans des lieux de crasses à néons flottants. Le soin pour la construction. Un objet diadème pour la reine. « Je ne le porterai pas. » La tristesse roule dans les ambres, des brisures en comprenant qu’il a eu tord, qu’elle n’est pas comme il l’avait imaginé, que les indices n’étaient que des leurres. Fantasmagories. Le diable se recule de deux pas, jusqu’au dos qui vient cogner le mur vierge de décoration. De cette maison sans aucune vie. Saccage non appréciée, couverture pour enfoncer le monstre sous la chair. Elle est belle sa demeure, enviée de tous. Et pas de lui. Juste des murs. Si loin des beautés autrefois possédées. Il en rêve des grecques et des palazzo d’une Italie adorée. Et des volontés ? Il ne reste que l’Angleterre, Londres la cracheuse de vies. Une détestable capitale. Les pensées s’enroulent et se taisent lorsque le corps de la superbe vient s’échoue contre le parquet. D’une princesse aux genoux écorchés qu’il se voit porter, nuptiale révérence. « M’aimes-tu ? » Demande la Folie. Un oui qui menace d’être susurré. La révélation du cœur battant à la poitrine, la cage déchirée par ses sentiments. Floraisons d’émotions. Mais il n’en a pas le temps. Elle se moque l’oiseau de feu. Elle ricane pour ce qu’il avait à lui donner. Roi déchu qui enfonce ses paumes à ses poches.

Du baiser claqué à sa joue, il ignore. Il grogne d’insatisfaction. C’est plus vif que prévu. Il ne voulait pas de cette violence hors jeu, hors amusement des draps. Trop tard. La poupée est envoyée face contre la table, le cou maintenu pour empêcher le cygne sauvage de faire une envolée. Il geint du corps présenté. « Tu as l’illusion du pouvoir. Tu vois toujours les barreaux qui nous séparaient » Une lame qu’il sort de la poche, du métal amoureux qui effleure le tissu du dos et déchire l’entrave, le reste et à ses doigts, massacré. Tombe la dentelle funèbre. « Trois mois que tu es intacte. Est-ce que ça te manque ? » La lame trace un sillon au dos. Le grenat qui sillonne, les lèvres gourmandes. « Tu venais toujours me voir avec une odeur différente, des rats laissant leurs empreintes sur toi… il suffit de me demander » Bellonna retournée, face à lui. Prisonnière entre une table et le masculin. Les mains du Tentateur enroulées aux cheveux. Et de l’autre, le cuir d’un outrage. Le geste passion du collier qui s’enferme sur le cou. Du parallèle à l’alliance. Divine vision. De l’encoche laissée pour la ficelle, il y glisse un doigt et tire la belle à la suite de ses pas. La chambre vers laquelle il l’amène. « Des allures de dominante alors que tu aimes ramper, que tu geins à genoux, écartelée. Accepte Bellonna »


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