"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 2979874845 DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 1973890357
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DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON.

Anonymous
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:16 par Invité

deelan jude day

i just want you to miss me
NOM : Day. PRÉNOMS : Deelan Jude. ÂGE : Vingt-quatre bien longues années de conneries. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le premier août 1990, à Harlow dans l’Essex – East End. NATIONALITÉ : Britannique, born and raised. STATUT CIVIL : Célibatairement amoureux d’un amour passé, enfui. Une âme éteinte comme ces étoiles qui meurent dans une explosion. MÉTIER  : Paysagiste en fin de formation, j’ai enfin trouvé ma véritable vocation. Sinon, je m’amuse à gribouiller sur des mugs en carton – ouais, je sers les cafés à Starbucks. TRAITS DE CARACTÈRE : désordonné + sincère + maladroit + humour de merde + loyal, fidèle + entier + passionné + parfois feignant + couche-tard + gourmand + sportif + aimant + tendre + réaliste + les pieds sur terre + ancien rêveur + de temps en temps cynique + une part plus sombre + a perdu la foi. GROUPE : The Tube, en vrai Londonien que je suis.



My style, my life, my name

✻ Il est en conflit avec sa famille depuis des années. Il a perdu son père quand il était encore très jeune et sa mère s’est remariée quelques années plus tard. Il ne supporte pas son beau-père qui le considère comme un moins que rien.

✻ Il a toujours un élève difficile et très souvent absent de ses cours. Il n’a jamais vraiment réussi à l’école, il s’ennuyait. Il était le genre d’élève à dissiper les autres et à ne pas faire ses devoirs. Tout le monde lui répétait qu’il finirait sa vie au fond du caniveau.

✻ Sa rencontre avec Sel’ a changé sa vie. Elle a été une révélation et il a appris ce qu’était être un homme à ses côtés. Il a beaucoup grandi et mûri grâce à elle et à ce bébé qui était en route. Même si tout est désormais du passé, il lui est très reconnaissant pour ce qu’elle lui a apporté.

✻ Il est passionné par sa formation de paysagiste et il sent qu’il a enfin trouvé sa véritable voie. Il espère que son maître de stage lui offrira un emploi dans quelques mois pour enfin être certain qu’il est devenu un adulte prêt à se construire une vie d’adulte.

✻ Il est resté plusieurs années en Irlande. Même s’il a beaucoup aimé son expérience là-bas, Londres lui manquait cruellement. C’est surtout son amour de jeunesse qui lui manquait mais il est heureux d’avoir pu profiter d’une autre culture que celle dans laquelle il a été élevé.

✻ Il est revenu dans la capitale anglaise voilà bientôt un mois. Il a trouvé un stage en entreprise qui marche bien, il travaille comme serveur à Starbucks et s’est installé dans une petite chambre de bonne. Il s’entend bien avec la famille qui lui loue son désormais chez-lui, surtout leur petit garçon de sept ans.

✻ Il est un fan invétéré de Harry Potter, en pur anglais qu’il est. La saga n’a pas de secret pour lui, il a tous les livres en plusieurs éditions et les coffrets DVDs se multiplient sur ses étagères. Il possède même une écharpe à l’effigie de la maison Serpentard – elle était accordée avec celle de Selena qui portait les couleurs rouge et or des Gryffondors.

✻ Il a repris contact avec son Étoile en se faisant passer pour un inconnu et échange depuis quelque temps déjà de nombreux mails avec elle. Il a essayé de lui avouer la vérité de maintes fois mais n’a jamais eu le courage d’aller jusqu’au bout.

✻ Il a pour projet de créer sa propre bande-dessinée et il rêverait de la faire publier. Il a déjà dessiné quelques planches, sans jamais les avoir montrées à personne. N’ayant aucune conscience d’un quelconque talent, il les garde sous son matelas à l’abri de tous les regards curieux.

✻ Il est amoureux, sans aucun doute. Mais il ne sait pas ce que lui réserve l’avenir et il est effrayé à l’idée de revoir Selena. Il y a des millions de questions qu’il aimerait pouvoir lui poser, la plus importante de toutes étant : comment se porte leur bébé ?
PSEUDO : olympe. PRÉNOM : Jess’(ica). ÂGE : Trop vieille sur ma carte d’identité, trop jeune dans ma tête. PERSONNAGE : Une petite perle (scéna).  AVATAR : Alfie Deyes, le tout mignon. CRÉDITS : Avatar by Swert Disaster @ Bazzart ; citation by Grand Corps Malade in Te manquer ; icons by imgarcarde.com & by Cosmic-Cuttlefish @ DeviantArt. COMMENT ES-TU TOMBÉE SUR LC ? : Je connais le forum de nom, je crois même y avoir fait un passage (éclair) fût un temps. Puis une pub FB m’a fait retrouvé le chemin. I just followed the yellow brick road. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ? Non, absolument pas, je garde ma schizophrénie pour me, myself and I.




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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:16 par Invité

At the beginning

Douce Selena,

Je suis désolé, je ne vais pas directement répondre à ton mail précédent. Je le ferai ultérieurement, je te le promets, mais je dois avant te parler de quelque chose d’important qui me concerne. Qui nous concerne. Je sais que tu dois être étonnée de lire de tels mots de ma part mais, je t’en prie, lis ce mail jusqu’au bout. Et, s’il te plaît, essaye de ne pas être trop en colère après moi ensuite. Par avance, pardon.

Nous étions faits pour être ensemble, tu sais ? Toi et moi. Nous. Nous étions faits pour être ensemble. Nous avions un bel avenir devant nous. Rien ne nous prédestinait à être heureux mais nous l’étions. Tout du moins, je l’étais avec toi. Jusqu’à ce que tout vole en éclat, un jour de printemps, sur le capot de ma vieille voiture. Tu as serré ma main, tu m’as dit que tu étais désolée. Sur le moment je n’ai pas compris, je n’ai pas voulu comprendre. Parce que la seule idée que tu puisses rebrousser chemin me terrifiait. Elle me faisait mal aux tripes. Et, pourtant, c’est ce qui est arrivé – tu as rebroussé chemin. Tu es partie.
Je suis Deelan. Oui, le Deelan ; ton Deelan. Celui que tu as laissé sur la route pour l’Irlande. Sur cette route qui nous menait pourtant vers une nouvelle vie – notre vie. Cette route qui était le début de notre histoire à deux – à trois. Je suis ce Deelan-là.

Pourquoi est-ce que je t’ai caché mon identité depuis que nous avons commencé à nous découvrir à travers notre correspondance ? Je ne sais pas. J’avais peur, je suppose. Peur que tu ne répondes pas à Deelan, peur que tu répondes à Deelan. Peur de ce qu’il adviendrait de moi, de nous.
À vrai dire, jamais je n’ai pensé que tu me répondrais. Ou peut-être pendant quelque temps puis tu m’oublierais. Tu aurais laissé mes mails sans réponse et j’aurais fini par abandonner l’idée même de t’écrire un petit mot pour te parler de ma journée. J’aurais abandonné l’idée d’avoir des nouvelles de toi. Et alors la vie aurait continué. Ma vie aurait continué sans toi. Elle est étrange, tu sais, cette vie sans toi. C’est un peu comme retrouver les nuances de gris et de noir après avoir vécu sur un arc-en-ciel. C’est comme ne plus avoir le goût des aliments dans la bouche, le parfum des fleurs dans les narines. C’est comme ne plus ressentir d’émotions. C’est comme être vide.

Quand je t’ai rencontrée, je n’étais que le cancre, assis au fond de la classe, près du radiateur en hiver et à côté de la fenêtre en été. Je n’étais que le redoublant, sans père, avec une famille bancale qui peinait à me supporter – et que je ne supportais pas moi-même. On me disait rebelle, on me disait feignant. On disait que je finirais en prison ou bien sur le trottoir à mendier pour quelques pièces de monnaie que je gaspillerais dans une bouteille de vin bon marché. Et je m’en fichais. Je n’avais aucun but, aucune aspiration dans la vie. Je me fichais de tout, encore plus de mon avenir. Qu’importe que je finisse par croupir derrière des barreaux ou bien camé sur un vieux canapé troué puant la pisse. Ma vie était fade, j’étais fade. Et je ne ressentais rien. Rien d’autre qu’un ennui qui courrait dans mes veines comme coule le sang. Et puis, tu es arrivée.
Tu as été un peu comme un rayon de soleil derrière les nuages, comme une éclaircie après la tempête. Tu étais mon étoile – l’étoile du Berger qui me guidait à travers la nuit. Tu ne cessais de répéter que je n’étais pas celui qu’il te fallait, que je n’étais clairement pas un prince charmant – le prince charmant, celui de tes rêves. Et je ne l’étais pas. Je n’étais pas le garçon idéal, je n’étais pas fait pour te rendre heureuse, pour être heureux en ménage. L’amour ? Une connerie. Un truc qui te brise le cœur et qui te laisse sur le pavé comme un vulgaire chien errant qui ne demande qu’à être achevé. Mais on a sauté, ensemble. On a mis les pieds dans le plat, pas vrai ? Ce jour-là, où tu m’as embrassé. (Mes souvenirs sont clairs et nets, tu m’as embrassé. Je le sais, j’en suis sûr. Je t’interdis de mentir là-dessus.) Et tout n’était peut-être pas parfait, tu ne vivais peut-être pas le conte de fées de tes rêves mais nous étions heureux. Combien de fois je me suis répété que j’étais trop niais, que j’avais l’air idiot avec ce stupide sourire sur mes lèvres, combien de fois j’ai pensé à toi comme le font tous ces crétins dans les films à l’eau de rose que tu me forçais à regarder ? (À ce propos, je dois te faire une confession : désolé, mais je déteste Quand Harry rencontre Sally. Voilà, c’est dit. Pitié, ne me hais pas pour ça.) Et pourtant, jamais je ne me suis senti plus heureux, plus vivant. Plus complet. De toute ma vie, je n’avais jamais encore eu la sensation d’être autant moi-même que depuis que je te connaissais. Et je n’avais besoin de rien de plus, je ne rêvais de rien de plus, tu me suffisais. Tu suffisais à mon bonheur et, égoïstement, j’espérais te suffire aussi. Je crois que je t’ai rendue heureuse – au moins pendant un temps. Je suppose que l’on aurait pu avoir une petite vie rien qu’à nous. Ai-je été sot de l’espérer ? D’en avoir rêvé ? Aujourd’hui, je ne cesse de me répéter que oui, je n’étais qu’un fou de croire à notre histoire. Mon cœur continue pourtant de se noyer d’espoir et c’est parfois si douloureux que j’ai du mal à respirer. Tout le monde disait que ça ne marcherait jamais, que ça ne durerait pas. On leur a prouvé qu’ils avaient tous tort. Parce que c’était toi et moi, Sel’. Toi et moi, contre le monde entier.
Et puis, il y a eu l’accident. Notre petit imprévu. Un petit bonheur qui pointait le bout de son nez auquel nous n’avions jamais pensé. Qui aurait cru qu’une fois aurait suffi ? Une fois, juste une fois. Et un préservatif qui a éclaté. Malchance ou destin, je n’y ai jamais vraiment réfléchi parce que la réponse n’avait pas d’importance pour moi. Oui, nous n’étions encore que des enfants. Oui, nous ne savions rien de comment être de bons parents. Oui, nous étions terrifiés par ce qui nous arrivait. Mais nous étions ensemble. Nous étions tous les deux. Je mentirais si je disais que je n’ai pas eu envie de m’enfuir, que je n’ai pas souhaité que tout ça ne soit qu’un rêve. Mais plus je restais, plus je gardais courage et plus je me disais que j’en avais envie. Plus je me disais que je le voulais – cet enfant, toi. Tout. Je voulais tout, pour toi. Et tant pis si c’était difficile, tant pis si nous étions jeunes. Je ne me disais pas que nous pourrions le regretter, je ne me disais pas que nous étions en train de gâcher nos plus belles années. J’avais la foi. Je croyais. Je croyais en nous. Et je pensais que toi aussi. Je pensais réellement que toi aussi.

Alors quand nous avons eu l’opportunité de partir, d’aller vivre en Irlande, j’ai cru. J’ai cru encore plus fort à ma bonne étoile. Tout était prêt, j’avais tout planifié. J’avais même économisé assez d’argent pour que nous puissions vivre jusqu’à ce que je trouve un petit boulot. J’aurais accepté n’importe quel job, ça m’était égal. Je voulais juste subvenir à tes besoins, aux besoins de ma famille. Cette famille que nous allions former, toi, moi et notre bébé.
(J’étais vraiment heureux de pouvoir dire ‘ma famille’, moi qui n’en avais pas vraiment une. Moi qui détestais la mienne. J’avais la sensation d’avoir trouvé ma place, d’être exactement à l’endroit où j’étais supposé être. Plus de mère dépressive, plus de beau-père détestable. Plus de père absent depuis presque toujours. C’était toi, moi et lui désormais. Je laissais le reste derrière moi pour enfin avancer vers un futur plus beau, un futur meilleur. Et j’étais fier de pouvoir dire que j’avais réussi cette merveille. Avec toi.)
Mais tout a volé en éclats. Apparemment, je n’étais pas fait pour ce bonheur-là. J’étais censé le laisser s’échapper, le voir s’enfuir. Quelque part, je comprends ta décision ; quelque part, je savais que ça allait arriver. Pourtant, ça n’a pas été moins douloureux ce jour-là. Ce jour où tu as fondu en larmes devant moi, me suppliant de te ramener chez toi. Tu n’étais pas prête, tu ne pouvais pas. Tu avais peur. Et tous les mots du monde, tous les baisers de l’univers n’auraient pas réussi à te faire comprendre que j’étais là. Que tu n’étais pas seule. Alors j’ai posé un baiser sur ton front et je t’ai reconduite à la maison. C’était comme un au revoir, c’était comme un adieu. Je savais que c’était là que nos routes se séparaient. Pour toujours ? C’était ce que je pensais à l’époque. Ce dernier regard lancé par-dessus ton épaule, c’était comme me dire que plus jamais je ne te reverrais. C’était comme pour me dire que le temps du bonheur était terminé et que je devais me faire à l’idée de retrouver la monotonie d’une vie sans couleur.

Je suis parti. J’ai fui. J’ai repris la route et je suis allé en Irlande, comme c’était prévu. Mais tout seul. Ton souvenir me poursuivait à chaque instant et je sentais encore ton parfum sur mes vêtements, ma peau. Mais tout était différent. Tu n’étais pas là, tu ne serais plus jamais là. Et j’avais beau serrer les mâchoires, les dents, j’avais bau serrer les poings, cette douleur dans ma poitrine ne voulait pas partir. Elle me rongeait le cœur, me broyait les côtes. Et j’allais devoir vivre avec pour le reste de ma vie. Est-ce que je regrettais de t’avoir laissée, de vous avoir laissés ? Oui, sans l’ombre d’un doute. Mais je savais aussi que si tu n’étais pas prête pour cette grande aventure alors je ne pouvais pas te forcer. Tu ne devais pas vivre dans la peur, dans le regret. Tu méritais d’être heureuse et ce n’était pas avec moi. Pas à ce moment-là. Ma route s’est faite en solitaire, j’ai essayé de repartir, de me reconstruire une vie. Une vie avec des couleurs. Dans ma tête, je me disais que j’allais grandir, que j’allais devenir quelqu’un. Pour toi, pour notre enfant. J’allais devenir le Prince que tu rêvais de rencontrer et alors, peut-être, la vie nous offrirait une autre chance. Est-ce que c’est possible ? Est-ce que la vie donne réellement des secondes chances ? Je l’ai espéré. Pendant longtemps, j’ai espéré pouvoir revenir un jour à tes côtés et dire que nous pouvions tout reprendre. Tout recommencer.
Mais ça n’est jamais resté qu’un rêve. Je crois que j’ai fini par baisser les bras, par abandonner. Pas par manque de courage ou d’envie, juste par manque de conviction. Je ne croyais plus en rien, même plus en moi. Tu me manquais, tu sais ? Chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque journée. Ton image m’accompagnait à chaque instant. Si je me levais chaque matin, c’était pour toi. Combien de fois ai-je commencé des lettres que je n’ai jamais finies ? Tellement de fois. Il y a tant de lettres qui ont simplement fini dans ma corbeille à papiers parmi toutes les autres. Je me disais que tu ne voulais peut-être plus entendre parler de moi. Et je me posais tant de questions : Est-ce que tu allais bien ? Est-ce que notre enfant allait bien ? Est-ce que tu l’avais seulement gardé ? J’ai trouvé un petit boulot dans un supermarché ; certains jours je plaçais les fruits et légumes sur les étalages, d’autres j’étais à la caisse à supporter les commentaires de ces vieilles mégères à la retraite qui n’ont pas d’autre moment dans la journée pour faire leurs courses qu’en même temps que toutes ces mères de famille pressées. Mais ça mettait de la nourriture sur la table et dans le frigo, ça payait le loyer de mon appartement minable au-dessus d’un restaurant chinois. Et ça m’a aussi permis d’entrer dans une école pour devenir paysagiste. C’est le hasard qui m’a conduit là. J’ai poussé la porte du bureau de cette conseillère d’orientation et le mot était parmi toute une liste d’autres métiers plus ou moins ennuyeux. C’était des métiers pour des personnes sans avenir, sans ambition. Elle n’avait rien compris, la blonde. Parce que je voulais changer, je voulais devenir quelqu’un. Et le mot m’a tapé dans l’œil, je ne savais même pas ce que c’était en fait. Puis j’ai fait des recherches et j’ai tenté ma chance. C’était une petite université, sans véritable renom mais je m’y sentais bien. Et j’étais loin d’être comme tous ces fils à papa bourrés de fric. J’étais juste l’immigré qui tentait de survivre dans un pays qui n’était pas vraiment le sien.

J’ai bien réussi, tu sais ? Ils ont dit que j’avais beaucoup de potentiel. Ils ont dit que j’étais vraiment doué pour ça. Et que je devais continuer.

Et quand je pensais que ma vie avait repris son cours, quand je pensais que j’allais enfin pouvoir avancer, faire des projets – tu es revenue. C’était une image sur mon écran d’ordinateur, une vidéo de sept minutes trente-trois secondes. Elle était là, dans mes recommandations. Elle me narguait. Tu me narguais avec ton sourire d’ange, tes grands yeux gris qui faisaient remonter à la surface tous ces sentiments que j’avais mis tant de temps à effacer. Je l’ai regardée. Comme un idiot, j’ai regardé ta vidéo. Tu étais si jolie, si pétillante – comme je t’ai toujours connue. Tu étais comme dans mon souvenir, comme dans ces images qui repassaient souvent devant ma rétine comme un vieux film. Et j’aurais tellement voulu pouvoir tendre la main, la passer à travers mon écran juste pour te toucher. Pour retrouver le contact doux et chaud de ta peau. J’aurais tellement voulu pouvoir te retrouver à cet instant. Mais c’était impossible, ça n’arriverait pas.
Pourquoi j’ai envoyé mon premier mail ? Je ne sais pas. L’envie, le besoin. Reprendre contact n’était peut-être pas la solution à ce nœud à mon estomac mais je ne pouvais résister à l’appel de tes yeux gris. Alors j’ai juste tenté ma chance. Qu’est-ce que je perdais ? Tu recevais sûrement des dizaines et des dizaines de mails comme le mien et mes mots allaient sûrement se perdre parmi tous ces autres mots. Alors quelle importance ? Et la suite, tu la connais. Tu m’as répondu, pour une raison qui m’échappe encore. Et alors tout a recommencé. Mais jusqu’à maintenant, tu ne savais pas que c’était moi. Je me cachais derrière un vulgaire pseudo, trop effrayé et trop lâche pour te montrer qui j’étais réellement. Et peut-être que je voulais juste continuer à profiter de ce que nous avions, de ce que nous partagions. Peut-être que c’était le seul moyen pour te retrouver et être avec toi – même de loin. Alors j’ai laissé le temps passer, j’ai laissé les occasions s’envoler et j’ai continué. Je ne voulais pas te perdre ; je ne pouvais pas te perdre. Pas une seconde fois. Je sais que ça ne doit pas être l’excuse la plus remarquable du monde, je sais que tu as toutes les raisons de m’en vouloir. Mais je voulais juste retrouver mon étoile du Berger.

Voilà, tu sais tout maintenant. Tu connais la vérité. Et sans doute ne répondras-tu pas, sans doute ne répondras-tu jamais. Mais ça n’est pas grave. Je devais juste te le dire, je devais te l’avouer. Et tant pis si ça doit tout briser à nouveau, tant pis si tout s’arrête. Au moins, j’aurais été honnête.
Je te souhaite une belle vie, celle dont tu as toujours rêvé. Et peut-être alors que, pour toi et tes grands yeux gris, les Princes ne seront pas seulement ces gâteaux vendus par lots de trois paquets dans les rayons promotions de nos supermarchés. Je te le souhaite. Je n’ai pas pu être celui qu’il te fallait mais il y a quelqu’un qui saura devenir l’homme de ta vie.

Je t’embrasse,
Deelan.

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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:17 par Invité
DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. Tumblr_ne0mbk8grR1tx8dqbo4_500

JE T'AIMEUUUUUUH
COMME UN FOU, COMME UN SOLDAT, COMME UNE STAR DE CINEMAAAAA.


Franchement c'pas de l'accueil ça ? DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 1499450316 Eh ben ouais, moi j'aime faire de bons accueils à des amours tels que ma Jess, qui malgré toutes les conneries qu'on a déjà inventées, viennent quand même incarner le plus mignon des Deelan que j'ai jamais vu. DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 2107231163 Arf, puis ça faisait tellement longtemps que je voulais jouer Zalfie, mais c'est tellement compliqué de trouver des gens chauds pour les jouer. DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 3783328667 Aaah, mais toi t'es une perfection. DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 1481422717
Oh puis ton profil, c'est trop mignon. DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 2979874845 Je t'aime, j'ai hâte de voir ce que tu vas encore écrire avec ta magnifique plume, que je flatte si je veux madame. DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 2170618523 Merci encore ma belle, je commence dès demain la construction d'un temple en chocolat à ton honneur. :hihi:
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:22 par Invité
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. I love you
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:26 par Invité
puisqu'ils sont vieux et fous DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 16173813


le fameux boy DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 1499450316
bienvenue, si tu as des questions n'hésites pas DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 3112672494
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Hazel J. Chase
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DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. Tumblr_pmogy75nSX1ugyuoto1_540
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:27 par Hazel J. Chase
Bienvenue !! Bon courage pour ta fifiche !! DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 2406027045
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:33 par Invité
Bienvenue parmi nous DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 1973890357 DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 1594283002
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:52 par Invité
bienvenue parmi nous. DEELAN ✻ PUISQU’ON EST JEUNE ET CON. 1922099377
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Jake O. Cavendish
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 12:55 par Jake O. Cavendish
bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 13:02 par Invité
bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ^^
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