"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Nikolaï Aleksander Ledovskoï - While there's life, there is hope 2979874845 Nikolaï Aleksander Ledovskoï - While there's life, there is hope 1973890357


Nikolaï Aleksander Ledovskoï - While there's life, there is hope

 :: It's over :: Corbeille
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() message posté Sam 14 Fév 2015 - 20:36 par Invité
Petite présentation à venir
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() message posté Sam 14 Fév 2015 - 20:39 par Invité



Let me help you
Machin & bidule


Russie 1995- 13 ans

L'hiver était installé depuis déjà plusieurs semaines et la rentrée ne m'avait apportée que des ennuis. Cela faisait trois ans que mon père avait été tué, trois ans et on ne cessait de me le rappeler mais moi je voulais juste oublier. Ma mère m'avait inscrit dans cet école après l'incident et je crois que je lui en voudrais toujours de l'avoir fait. Elle pensait que ça m'aiderait à prendre le bon chemin, mais tout ce que je vois ici c'est du froid et la haine. Ils me détestent parce que j'étais riche, ils me déteste parce que mon père à trahi la société. Ils me détestent et me le font payer. Les professeurs n'en n'ont rien à faire, ils sont de leur côté.

Hier j'ai encore été puni pour avoir dit la vérité. Ils ne veulent rien reconnaître. Tout ce qu'ils nous raconte se sont des mensonges. Je ne suis pas bête. Je n'ai peut-être que treize ans mais je sais que c'est faux. Ils veulent passer pour les gentils alors qu'ils ne le sont pas vraiment. Ils veulent qu'on devienne comme eux, voilà tout et je ne les laisserait pas diriger ma vie. Tant pis si ça signifie que je dois être puni. Je commence à avoir l'habitude.

Je viens de sortir de leur retenue, copier des lignes ça doit les amuser, moi ça m'est complètement égal de copier des lignes, je sais qu'ils se réserve pour après, que la vraie punition sera celle de mes camarades. Et ça ne loupe pas. Je suis à peine arriver dans le dortoir que je remarque toute de suite que mes couvertures ont disparus. Il fait au moins moins dix ici parce qu'ils ne prennent pas la peine d'allumer le chauffage et ces crétins doivent sans doute bien rire sous leur couette. Je n'ai plus qu'un pauvre drap pour passer la nuit et je vais devoir m'en contenter.

J'ai essayer de dormir comme je pouvais, mais il faisait froid et les paillassent qui nous servent de matelas sont tellement usé que j'ai mal au dos. Il est cinq heure du matin quand je me réveille. Je me lève toujours vers cette heure là parce que je sais que je serais tranquille pour la douche. L'eau sera froide évidement mais au moins on est propre c'est déjà ça. Je suis sous la douche et je me savonne rapidement, sachant que les autres ne vont pas tarder à se lever et ils vont continuer à faire de ma vie un enfer. J'ouvre le robinet mais l'eau ne sort plus. J'entends des rires derrière moi et je comprends très vite qu'ils continuent de me faire payer mon insolence. J’attrape ma serviette toute rêche et fait comme je peux pour enlever le savon sur ma peau. Je m'aperçois très vite que mes vêtements ont disparus, comme pour la couette, comme pour tous le reste.

Non sérieusement là ça m'énerve, mais je suis forcé de rester zen, je le mérite sans doute, du moins selon eux. C'est un de mes camarade que je déteste le plus que je vois à la fenêtre du dortoir avec mes vêtement en main. Il s'apprête à les balancer dehors. Dehors … il y a des sortes de douves juste en dessous de la fenêtre. L'eau est gêlé évidement, mais s'il fait ça, je vais devoir aller les chercher et ça ne va pas vraiment m'amuser. « Dmitrov ne fais pas ! » Je le supplie presque et ça le fait rire plus qu'autre chose. Il les balance par la fenêtre, je soupire et cours hors des dortoirs, en sous-vêtement et à pied nu.

Il ne me faut pas longtemps pour arriver dehors, la neige s'est remise à tombée et on ne sait plus si c'est le jour ou la nuit à cause de la faible luminosité du ciel. J'ai froid, je grelotte, mais j'avance. Je sais que tout ça ne sont que des épreuves. Ils espèrent me changer, ils espèrent que je devienne comme eux. Mais moi je n'ai pas envie d'être comme eux. Je marche dans la neige, mes pieds vont finir par congeler si ça continue. Je claque des dents et avance jusqu'aux douves. Elles sont pas vraiment profondeur mais je n'aimerais pas m'y retrouver dedans. C'est sombre et froid. Je suis forcé d'aller chercher mes fringues qui sont tombé bien au milieu et j'avance mais la glace ne me semble pas vraiment solide. Si je les rattrape pas ils vont trouver autre chose, alors il faut que je les reprenne. Et j'avance et la glace se brise sous mon poids. Je n'ai pas eu le temps de prendre ma respiration, mes poumons se remplissent d'eau et je ne m'étais pas trompé, c'est sombre et froid, glacial même. Je ne sens plus mes pieds, ni mes mains et j'ai l'impression que mes poumons vont exploser.

Je sens quelque chose qui m’attrape, plutôt quelqu'un en fait. Je reprends mon souffle, tousse et crache l'eau qui est entré dans mes poumons. On me couvre d'une couverture et je vois enfin le visage de mon sauveur. Karl, je le connaissais de nom, mais je ne lui avais jamais vraiment parler. Il est le seul ici à ne pas être dans un groupe et à parler avec tout le monde. Il a un an de plus que moi et il deviendra mon meilleur ami dans cette école.
AVENGEDINCHAINS
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() message posté Dim 21 Juin 2015 - 16:23 par Invité
1998- 16 ans


Let me help you


L'hiver était encore là, toujours aussi froid. Le parc de l'école était enneigée et la neige tombait encore. Le climat n'empêchait nos instructeurs de nous faire courir pendant deux heures. Ils nous disaient que c'était pour nous préparer et nous acclimater, que l'on ne serait pas surpris par le froid et la neige. Ils nous considéraient déjà comme des soldats, dès qu'on entrait dans cette école on était forgés pour faire parti de leur troupe. Je n'ai jamais voulu entrer ici. Je ne voulais pas devenir un soldat, ni me battre pour mon pays. Je voulais être libre et je ne considérais pas cette école comme la liberté, pas après tout ce qu'ils m'avaient déjà fait subir. J'écoutais rarement leur conseils et préférais largement faire le mur et ne pas assister aux cours de stratégie militaire ou aux cours de politique. Le seul cours qui me plaisait et ou on était sur de m'y voir était le cours de droit. Je savais pourtant que ce n'était pas recommandé de sécher, mis je m'en fichais. Je me disais qu'ils ne remarqueraient rien et que de toute manière, j'avais déjà eu bien pire comme punition. Ça ne serait pas la première, ni la dernière.

J'ai donc séché l'heure d'entraînement et me suis évadé par le jardin. Il y avait un grillage, mais d'autres avant moi avaient eu la même idée et les instructeurs ne venaient jamais dans cette partie de l'école, c'était nos quartiers. Ils ne venaient que s'il y avait quelque chose de vraiment grave. Mon seul ami dans cet école m'avait vu et avait bien tenté de me dissuader. Il m'avait arrêté alors que je pensais être seul, j'avais sursauté :
« Tu m'a fichu la trouille, t'aurais pu prévenir.»

Il me regardait avec cet air désapprobateur. Mikhaïl ferait un bon capitaine, mais tout ça ne n'était pas pour moi. Il essayait toujours de me faire suivre le bon chemin et ça ne marchait pas vraiment. Je n'en ai toujours fait qu'à ma tête.

« Nikolaï merde, quand est-ce que tu va arrêter ça? Tu cherches les ennuis tu sais. Ils ne te laisseront pas t'en tirer si facilement cette fois. »

J'ai levé les yeux au ciel. Je savais déjà tout ça. Je pouvais très bien résister à toute leurs punitions peu importa ce que c'était. Je n'avais pas envie de me forcer à assister à des cours que l'on m'imposait depuis le début. J'ai haussé les épaules :

« Qu'est-ce que tu veux qu'ils fassent de pire? Les douches froides, les heures à passer dans une cellule, qu'ils le fassent, ça ne me fera pas changer d'avis. Je ne serais jamais un soldat Mike. Tu peux comprendre ça? Jamais.»

Il soupira et me laissa partir, ses yeux me disaient « Je t'aurais prévenu.». Il se faisait beaucoup trop de souci. Je me suis donc éclipser pour le reste de la matinée et suis revenu en début d'après-midi. Pile pour l'heure de droit. Je ne m'attendais pas à ce que deux de mes camarades m'attendent à l'arrière du jardin. Ils savaient que je reviendrais maintenant. Ça ne présageait rien de bon. Ils étaient tous les deux des sortes «d'ambassadeurs» des élèves et se prenaient pour les chefs. Ils pensaient pouvoir tout faire, sans avoir jamais de conséquences. J'ai levé les yeux au ciel quand je les ai vu. Je vais avoir des ennuis tout de suite, bien au moins ça sera rapide.

« Ledovskoï. Tu sais qu'on n'a pas le droit de quitter l'école sans autorisation. Ce n'est pas la première fois. Tu n'es qu'un parasite ici et tu mérite une bonne leçon. Qu'elle était ton excuse cette fois? »

J'ai soupiré, c'était bien des discours de parfait élève ça. Je ne comprenais pas pourquoi ils aimaient tant la discipline, moi ça me dépassait.

« Je n'avais pas envie de voir ta face de rat, ça te va comme excuse?»

Je n'aurais peut-être pas du dire ça, mais je n'avais pas pu m'empêcher. Ils m'exaspéraient au plus au point. Il avait les mains derrière le dos, il était droit et aussi baraqué que moi. Je pouvais très bien le battre en duel si c'était ça qu'il espérait. L'autre était bâtit pareil un tout petit peu plus grand et c'est lui qui me donna un coup en premier, du moins il me gifla. Je ne l'avais pas vu venir. Je ne comptais pas me laisser faire et j'ai sauté sur mon adversaire en lui donnant un coup de poing, du moins j'ai essayé. Il a réussi à éviter mon poing, sa main avait fait barrage et il me tordit lentement le poignet avant de me donner un nouveau coup de point. Je me suis retrouvé à terre rapidement. Je me suis relevé et j'ai attaqué à nouveau, mais il était plus fort que moi et j'étais rapidement à terre, sur le ventre, la tête dans la neige. Mon adversaire s'était avancé jusqu'à moi et m'a relevé la tête. Il me regardait avec un air de victoire, comme s'il avait déjà gagné d'avance.

« Mauvaise réponse. J'espère que ça t'apprendra.» Il me lâcha le visage et s'adressa au première élève. « Il est à toi.»

J'ai ne comprenais pas ce qu'ils voulaient. Ils avaient déjà gagné non ? J'étais encore humilié et ils auraient du s'arrêter là. J'ai entendu un claquement sourd derrière moi et j'ai senti comme une corde qui claquait dans mon dos. J'ai serré les dents. Des coups de fouet … on ne me l'avait encore jamais faite. J'ai entendu une deuxième fois la corde siffler l'air puis claquer encore dans mon dos. C'était douloureux et je n'arrivais pas à me relever, le froid me frigorifiait. Je ne sais pas pendant combien de temps ça a durer, peut-être cinq minutes, ou plus. J'ai perdu la notion du temps et le compte. Je sais juste que quand je me suis réveillé j'étais à l'infirmerie. Mike était là aussi. Il s'était endormi sur la chaise à côté du lit. Je n'ai pas eu besoin de le réveiller, il a ouvert les yeux quelques seconde après moi.

« Nik, je t'avais dis que c'était une mauvaise idée.»

Je lui ai souris, je m'étais tellement attendu à cette remarque.

« Je crois bien que j'ai compris la leçon … mais je n'ai pas changé d'avis. Je vais partir d'ici Mike. Je suppose que ces deux idiots sont toujours là. Le capitaine à du être ravi d'apprendre ce qu'ils avaient fait.»

Mike me regardait avec des eux ronds. Il ne voyait pas comment on pouvait quitter cette école, sans en être viré et pour ça il fallait vraiment faire une faute grave, même ça ce n'était pas suffisant.

« Nik ! Tu ne peux pas partir. On le sait tous. Qu'est-ce que tu ferais après? Je te rappelles que ta mère n'a pas d'argent et que ton père est … »

« Mort! Je le sais Mike, merci de me le rappeler. C'est de sa faute si je suis ici, c'est de leur faute à tous les deux. Je vais partir, que tu le veuille ou non. Je ne resterais pas une seule seconde de plus dans ce … je ne resterais pas ici.»

J'ai essayé de me lever, mais mon dos me faisait trop mal. Je sentais les bandages sur les plaies et j'ai fait la grimace.

« Réfléchis un peu, tu ne peux même pas bouger pour le moment. On en reparlera demain. Ne penses plus à tout ça. »

Il s'est levé et m'a laissé seul. Je me suis enfuis de l'école trois jours après. J'avais encore mal mais ça m'était égal. Je suis rentré chez moi, j'ai marché pendant des heures avant d'arriver à Mouscou et avant de retrouver ma maison. Ma mère vivait dans un petit appartement miteux à côté d'un magasin qui avait fermé boutique et qui devait servir de repères pour les prostituées, vu les quelques femmes qui attendaient devant l'enseigne. J'ai trouvé la clé à l'intérieur de la boîte aux lettre, ma mère n'était pas là. Je savais qu'elle planquait un peu d'argent dans l'appartement. J'ai tout fouillé pour finalement le trouver dans un vieux coffre. Je n'ai pas tout pris, je savais qu'elle en aurait besoin aussi. Je ne voulais pas qu'elle m'en veuille non plus. Je n'ai pas laissé de mot. J'ai pris un sac, j'ai rassemblé quelques affaires et je suis parti. Je ne savais pas où j'allais, mais ça serait toujours mieux qu'ici.
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