"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Les vêtements sont-ils vraiment nécessaire ? 2979874845 Les vêtements sont-ils vraiment nécessaire ? 1973890357
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Les vêtements sont-ils vraiment nécessaire ?

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() message posté Mar 17 Fév 2015 - 3:51 par Invité

Les vêtements sont-ils vraiment nécessaire ?


Outre quand on sort en société …


C’était un vendredi et cela allait être comme toute les autres fins de semaine, il allait rentrer de son travail, se pose quelques instants, devant une émission assez bête, boire un bon verre d’alcool, prendre un bon repas, prendre une douche bien chaude, se détendre tous les muscles du corps et se faire le plus beau possible tout en restant simple pour ne pas en faire trop. Et ensuite sortir n’importe où, à pied ou taxi pour boire, draguer, rentrer avec un homme ou une femme, il s’en fichait totalement du moment que le physique lui plaisait. Ensuite, une fois le plaisir atteint, il jette l’individu dehors avec plus ou moins de gentillesse, bien que généralement ce soit moins parce que cela voulait dire qu’il avait oublié de prévenir la personne que c’était juste pour ça, et cela avait tendance à le mettre de mauvaise humeur. Oui, c’est ce qu’il faisait tous les week-ends avec très peu d’exception. Et le lendemain, il se voyait avec David, soit c’est lui qui allait, soit c’est l’autre homme qui venait chez lui, peu importe, cela dépendait de beaucoup d’élément, de la flemme de l’un et de l’autre, de la possibilité de se déplacer, de l’envie de se déplacer, de qui avait été les dernières fois, et encore tellement d’autres raisons.

Ce vendredi, Alexander avait donc ramené un charmant jeune homme, un petit blond avec un air timide, mais des yeux bleus à faire tomber n’importe qui. Il était plutôt du genre mignon, un peu caricature de mannequin jusqu’au sourire. Seulement, il avait un quand même un peu trop bu, plus que d’habitude, il avait tenu la performance mais c’était rapidement endormi, il avait vu l’homme se lever, lui avait dit au revoir… sauf que l’inconnu n’était pas parti, il avait été prendre une douche… Oui, sa douche. Si seulement Alex avait compris… il l’aurait vite jeté dehors. Mais il ne l’avait pas vu venir mais fatigué, l’esprit un peu embrumé, il n’avait pas imaginé, il s’était endormi en l’histoire de quelques minutes et le petit blond était revenu et avait souris en le voyant endormi, il avait pris ses aises et s’était allongé à ses côtés pour dormir. C’est donc avec surprise samedi matin qu’il découvrir un homme au sourire bienvenu. Le réveil pour ce pauvre naïf fut assez brutal, Alex lui cria dessus, lui lançant ses vêtements, le traitant de tous les noms en le poursuivant partout jusqu’à la porte, lui laissant à peine le temps de s’habiller, furieux contre cet inconnu mais aussi contre lui-même, traitant les deux d’imbécile et d’autre nom bien moins reluisant. Il ne s’inquiétait même pas des voisins sur l’instant, ce qui l’important c’était de mettre cet abruti à la porte, ce qu’il fit, il claqua la porte et s’assurant que l’homme quitte son territoire le plus rapidement possible.

Une fois que cela fut fait, il décida de se préparer une bonne tasse de café, une aspirine, du lard grillé, des œufs, du pain et plein d’autre ingrédient pour faire un formidable petit déjeuner et bien remplissant. Il en profita pour regarder dans ses placards, s’il avait assez pour survivre ce week-end, il n’avait vraiment pas envie de faire les courses, pas envie de courir au marché, pas envie de courir, pas envie faire plusieurs échoppes, … dans le pire des cas, il ennuierait son meilleur ami, il arriverait certainement à lui arracher un ou plusieurs repas, il fit une moue en observant ses réserves, oui, il était un peu trop juste, tant pis, il irait pleurnicher chez David, mais plus tard, pas de suite, d’abord manger, se remplir le ventre, prendre une bonne douche pour se détendre et se poser un instant, un long instant devant sa télévision pour reposer ses neurones. Il termina donc son petit déjeuner avec délice, se rendit rapidement sous la douche pour profiter de l’eau chaude coulant sur ses muscles, parcourant son corps, sa peau, laissant une sensation agréable, une sensation de paix, de douceur, un des rares moments où il se sentait totalement lui et vivant, ou il oubliait sa douleur constante, ce grand trou béant au creux du cœur, ce qu’il avait créé par sa propre bêtise. Il prit presque plus d’une heure dans la cabine, comme souvent le week-end.

Une fois sec, il alla dans sa chambre, fronça les sourcils hésite et puis décida de s’habiller d’un simple boxer noir, il n’avait pas envie de s’habiller, pas envie de sortir, pas envie de bouger, pas envie de voir autre chose, pas envie de voir des gens excepté son plus vieil ami et il se fichait que celui-ci le voie en boxer moulant, il l’avait déjà vu nu et puis, si c’était lui qui l’appelait et qu’il venait, il pourrait toujours s’habiller.

Une fois, peu vêtu, il se dirigea vers le salon et alluma sa TV, il alla se chercher une boisson en bouteille et un ou deux trucs pour grigner et s’affala dans son divan dans une position assez suggestive et intéressante pour celui qui pourrait entrer mais encore une fois, ce n’était pas important pour lui, le seul qui rentrerais, sans sa permission et même si la porte était fermée à clé était David, car lui seule avec un double des clés et l’homme avait déjà sans doute bien vu autre chose, et puis, s’il devait encore se passer une chose et bien soit, il s’en passera encore une autre. Oui, il est déjà arrivé que les deux hommes couchent ensemble, pour plusieurs raisons, sans nécessairement d’explication, la première fois, c’était la plus gênante et puis une fois les choses à plat, enfin il l’espérait, cela était devenu normal. Il s’en fichait presque, c’était juste mieux.

Bref, on résume la situation pour ceux qui se sont perdu dans mes digressions digne du Docteur, oui le célébré docteur de la série Doctor Who, juste pour cacher un fait, pour réfléchir, pour penser, pour remettre de l’ordre dans ses idées, ou tout le monde ne suite pas toujours voir quasiment jamais. Enfin soit, nous en étions à clarifier la situation en le mettant de manière courte.

Tout individu entrant dans la pièce, enfin le seul individu pouvant entrer dans la maison de l’informaticien, le trouverais affalé dans son divan, d’une manière assez suggestive, en boxer, une bouteille à la main, jetant un œil distrait à la télévision et prise d’une flemme sans nom.
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() message posté Jeu 19 Fév 2015 - 19:38 par Invité

Les vêtements sont-ils vraiment nécessaire ?
Et je suis là près d'eux, vivant encore un peu, tuant le temps de mon mal, essayant de ne pas être un fantôme.
Pendant bien longtemps, ça avait été la même routine, le même rituel. Tous les vendredis soirs, Alexander, David et Jonathan sortaient ensembles. Ils mangeaient dans un fast-food ou chez Alex ou Jon et allaient dans des bars puis en boite. Pendant des années, ça avait été la même chose. N’étant encore que des adolescents, ils devaient bien sûr mentir sur leur âge ou parvenir se procuraient de fausses cartes d’identités. Mais ils étaient toujours parvenus à conserver ce rituel. Ce n’est que lorsque ces deux amis se mirent à sortir ensemble, remplaçant leur amitié par de l’amour que David stoppa ces soirées organisées du vendredi soir. Bien entendu, ce ne fût pas facile. Les deux autres lui prirent la tête, hurlant et criant de tout leur soûl qu’il brisait un pacte d’amitié, qu’il devrait avoir honte de faire ça. Pendant quelques temps, leurs relations furent tendues mais David ne s’en porta pas plus mal. Le jeune homme ne pouvait pas supporter de voir ses deux amis ensemble. Pendant longtemps, il ne comprit pas pourquoi il se sentait si mal en leur compagnie et puis il finit par comprendre. A chaque baiser, à chaque caresse, une jalousie sans pareil lui tordait les trippes. Cette vision d’horreur lui donnait envie de vomir. Il se dit qu’il devait vraiment se trouver quelqu’un pour passer ses pulsions sexuelles mais même après ça, cette jalousie était toujours là. Agacé, par son incompréhension, David l’ignora du mieux qu’il put. Rapidement cependant, il put reprendre son amitié laissant entre parenthèse avec Alexander. Bizarrement, il ne voulait plus entendre parler de son ancien petit ami, Jonathan, lui qui avait lâchement abandonné son meilleur ami.

Doucement une autre routine s’installa. Les deux amis se rejoignaient chez l’un ou l’autre. Ils prenaient ensemble un apéritif. Ce dernier n’était en général constitué que d’alcool fort comme du whisky, rhum et autre. Il n’y avait bien entendu pas de place pour les gâteaux apéritifs, hors d’œuvre et compagnie. Puis, ils s’habillaient, se préparaient, se faisaient beaux avant de partir. Ils s’étaient mis d’accord pour ne pas sortir tant qu’ils ne s’étaient pas juger l’un l’autre comme des beautés fatales qui feraient craquer l’ensemble de la gente féminine et masculine. Ils allaient alors dans un petit restaurant italien où ils avaient eu au fil du temps, leur table attitré. Chacun avait son propre plat préféré et tous les vendredis soirs, le chef leur servait, veillant à ne pas décevoir ses meilleurs clients. Il mettait tout son cœur à la tâche. Bien sûr, David avait très rapidement remarqué que le cuisinier avait craqué pour son meilleur ami mais il n’en avait jamais rien dit. Cette jalousie malsaine était de retour et recommençait à l’énerver l’empêchant de parler. Puis, après avoir payé l’addition, les deux hommes commençaient la fin de leur soirée dans un bar où ils buvaient des cocktails à gogo tous plus farfelues les uns que les autres. Le but du jeu étant de trouver le cocktail le plus bizarre et bien entendu, le moins bon. Les deux jeunes hommes commençaient en général à ce moment là de la soirée à être un peu ivres. Ils parlaient plus forts, riaient à tout et n’importe quoi. Et surtout, sans s’en rendre vraiment compte, ils se touchaient mutuellement. David était ravi de ses contacts mais l’alcool aidant, il ne se posait pas de questions. Puis, à la fermeture du bar, les deux hommes partaient à pieds vers l’unes de leurs boites de nuits préférées. En fonction de leur état d’ébriété, il allait dans tel ou tel discothèque. Plus leur niveau d’alcool dans le sang était élevé et plus ils allaient près du pub. En revanche, plus ils étaient lucides et plus ils allaient loin. Ça avait toujours été comme ça depuis l’instauration de ce nouveau rituel. Arrivés dans le club, les deux garçons dansaient et dansaient encore, draguant tout sur leur passage. Ils finissaient toujours par rentrer chacun chez soi avec une proie accrochée au bras. C’est ce point noir dans le tableau qui obligea David à stopper ce deuxième rituel du vendredi soir. En effet, son amie la jalousie devenait de plus en plus grande à chaque soirée. Il se minait de plus en plus. Il ne dansait plus. David passait la fin de sa soirée accoudé au comptoir à broyer du noir tandis que son meilleur ami chassait. Un soir, il explosa. Alors que Alex partait accompagné d’un brun aux yeux verts, David devint fou. Il se rua sur le couple d’une nuit et frappa violement le trophée de chasse. Une dispute violente éclata et plus jamais ils ne sortirent ensemble le vendredi soir. D’un accord commun, ils décidèrent de passer leur vendredi chacun de leurs côtés et de se voir le samedi dans la journée après leurs réveils.

Le rituel de la solitude commença. En effet, David restait seul, prenait son apéritif seul, allait dans le restaurant italien où il mangeait le même plat tous les vendredis soirs seul et finissait sa soirée en boite avant de rentrer accompagné seul. Le cuisinier lui avait posé de nombreuses questions mais il était demeuré muet. Le chef avait fini par abandonner. Dans sa tête, il se plaisait vraiment à nommer son vendredi soir le « rituel de la solitude » avec un brin de nostalgie en songeant à ses soirées de folies qu’il avait passé les années d’avant. Ce soir là, n’échappa pas à la règle. Après avoir bu un cognac bien installé dans son canapé, David était parti se changer. Il avait revêtu un costume noir et une chemise blanche dont il avait laissé les premiers boutons ouverts. Il s’était savamment coiffé, s’était parfumé puis était sorti. Il avait été mangé ses lasagnes à la bolognese chez Ricardo. Il avait ensuite essayé une bonne partie des cocktails de la carte du nouveau bar qui venait d’ouvrir en ville. Il savait qu’il buvait trop, que c’était largement au dessus de ce qu’il pouvait supporter mais ce soir, il ne se sentait pas bien. Il était malheureux et mélancolique. Se sentir de cette façon le mettait déjà de mauvaise humeur mais ne pas savoir pourquoi lui faisait littéralement peter un câble. Il en avait marre, il était fatigué, en manque et voulait voir Alex. Il se leva d’un pas résigné pour poursuivre sa soirée mais il ne s’attendait certainement pas à ce qu’il allait découvrir en arrivant dans la boite. Peut-être que s’il avait su, il ne serait pas venu. Lorsqu’il arriva, il se dirigea vers le bar, son endroit favori pour repérer une proie. Il n’allait quand même pas danser tout seul. Mais ce qu’il vit dépasser l’entendement. Alexander dansant avec un blond aux yeux bleus, Alexander l’embrassant, le touchant, se faisant caresser. Il ne pouvait pas détourner les yeux de ce cauchemar ambulant. Le jeune homme sentit son cœur se serrer et sa jalousie faire de nouveau surface. Non, ce n’est pas possible, on a justement arrêté de sortir ensemble pour cette raison. Reste Calme David. Ne lui gâche pas sa soirée, ne te met pas dans les ennuies jusqu’au cou, pensait-il en boucle. Il commanda à boire, demandant carrément la bouteille au Barmaid. Quand Alex partit, David ne pu s’empêcher de le suivre discrètement continuant à boire avec une irrésistible envie de pleurer. Lui le sans cœur. Mais que lui arrivait-il ? Il s’était cogné la tête ou quoi ? Il vit leur ébat, le jeune homme allait prendre une douche, dormir avec son meilleur ami. Alors ça y est s’était du sérieux ?

Il avait quasiment fini sa bouteille de vodka. Il se sentait proche du coma éthylique ou allait vomir d’un instant à l’autre mais la douleur le maintenait éveillé, réduisant sans même qu’il ne sache pourquoi les effets de l’alcool. Lorsque le blond sortit, Alex resta dehors continuant à boire, caché dans un endroit où personne ne pouvait le voir. Il ne sentait même pas les larmes couler sur ses joues. Il frappa violemment contre une arme, une fois, deux fois, trois fois, se blessant la main. Il ne pouvait pas stopper. C’était trop dur. Il ne voulait plus s’ouvrir mais voulait avoir mal. Il avait mal mais ne sentait pas la douleur physique. Son poing était en sang, sûrement cassé mais il s’en fichait. Il essaya de boire une nouvelle gorgée mais la bouteille était vide. Il la balança dans un coin, fou de rage. Ses larmes ne se tarissaient pas mais ils ne les sentaient toujours pas. Il était vide, une coquille vide. Pourquoi ressentait-il ça ? Il avait pourtant appris à ne rien ressentir, mettre ses émotions de côté pour se protéger. Il ne croyait pas en l’amour. C’est quand il entendit la télé s’amusait qu’il se décida à aller voir David. Son état d’ébriété ne lui permettait pas de se rendre compte de son état physique. Il était beau et sexy certes mais son visage était ravagé, son poing gonflé. Il se leva difficilement et s’approcha de la porte pour sonner. Mais soudain, il n’en avait plus la force. Il se laissa choir contre l’entrée faisant sans vraiment le vouloir un capharnaüm digne d’un éléphant. Tout ce bruit allait certainement attirer Alex. Il se maudit intérieurement.
(c) AMIANTE
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() message posté Mar 24 Fév 2015 - 21:09 par Invité

Les vêtements sont-ils vraiment nécessaire ?


Outre quand on sort en société …


Alexander semblait trainer devant la télévision, qui passait une émission assez bête, du genre les téléréalités pour des concours sans grand intérêt, tel que comparer son compagnon mais il ne la regardait pas vraiment, s’il avait observé ne fusse qu’un morceau, il aurait changé cela tellement il trouvait ce genre d’émission bête et méchante. En réalité, il était en train de penser à toute son histoire avec les deux hommes de sa vie comme il aimait le dire, tous ses passages de vies, ces moments important qui font qu’on est ce qu’on est en ce jour, ces bonheurs, ces tristesses, ces déceptions. Il pensait à ces étranges rituels qu’ils avaient eus ensemble, qui avaient évolué suite à divers incidents de la vie plus ou moins triste, crée par eux-mêmes ou dont le destin c’était chargé.
Tout avait commencé alors qu’ils pouvaient sortir un peu plus comme ils le sentaient, alors qu’ils étaient adolescent, fast-food, bar et boite s’enchainait et pas que d’ailleurs, profitant de faux papier d’identité, à l’époque, ils savaient déjà qui ils étaient, ce qu’ils aiment, ce qu’ils voulaient. Ils avaient gardé ces moments merveilleux durant des années, cela comblait Alex au plus haut point, il ne se sentait bien qu’avec ses deux amis, ces deux présences rassurante qui lui mettait un étrange baume dans le cœur. Puis doucement, avec le temps qui passait un autre lien se fit avec Jonathan, quelque chose de plus fort, de différent, de plus passionné. David le poussa dans les bras de l’autre jeune homme alors qu’il hésitait même s’il acceptait ses sentiments, il savait qu’il finirait par faire une bêtise parce qu’il ne voulait pas aimer, pas souffrir. Et puis David voulu stopper leurs soirées, leurs moments à trois, ces instants de délice et de perfection. Alex le pris très mal et même plus encore si cela était possible, il avait bien sûr fait sa crise et pas une petite d’ailleurs avec de grand cri, de grand geste, suivit de Jon’, pour l’informaticien, sans doute mais il n’en était pas certain, ce qui l’important c’était qu’il était soutenu, pour lui David brisait un pacte « ancestral », leur amitié, tous ce qu’ils avaient partagé ne comptait donc plus ? Et leurs histoires ? Leurs amitiés ? Leurs vies ? Le pacte de toujours être ensemble ? Il brisait tout sans raison. Vous l’aurez compris, il ne fit pas dans la demi-mesure comme d’habitude, il était blessé et vexé, il ne voulait plus lui parler, sur un premier temps. En réalité, il n’avait pas compris la douleur du jeune homme, trop occupée à regarder le visage émerveiller de Jonathan, il aurait fait un tant soit peu attention on son meilleur ami, il aurait sans doute compris rapidement. Et puis, l’erreur était venue, il largua John pour « la poubelle », parce qu’il avait peur, peur de l’amour qu’il portait à cet homme qu’il trouvait parfait, peur de se faire marcher dessus parce qu’il n’aurait pas su lui dire non. Rapidement après le départ de la ville de son ancien ami, il avait jeté la jeune femme, aussi utile qu’un bout de charbon pour une personne se chauffant au chauffage centrale.
Il repensa à ce qui s’était passé après avoir plaqué son amour de toujours d’une façon assez violente, quand il l’avait dit à David, un poing avait voler, une dispute avec éclaté… La situation était tendue entre eux, oui, il l’avait vécu comme ça, et puis son bel amour était parti loin et la situation était redevenue un peu plus normale. Ils ne parlaient plus du troisième membre du groupe et une autre routine s’installa, restaurant, bar, boîte mais au fond, malgré un étrange bonheur, un sentiment étrange de plaisir intense, il lui manquait quelqu’un, il avait une sensation de manque mais il y avait aussi un manque d’affection de tendresse dont Alex avait besoin comme d’une énergie vitale, une impression de brisé, même s’il refusait de l’avouer, de se le dire, de le traduire. Il n’avait pas remarqué que le patron du restaurant était tombé amoureux de lui, il n’avait pas remarqué les regards jaloux de David sur chacune de ses conquêtes, il n’avait donc pas compris pourquoi son ami s’était jeté sur sa victime du soir. Il s’était sérieusement disputé ce soir-là, parce qu’il ne voulait pas que ceux qu’il draguait craignent de se faire attaquer. Il se demandait s’il pouvait lui pardonner mais le lendemain, il lui manquait déjà, il manquait quelque chose, il y avait un trou dans sa vie et puis, il en avait déjà perdu un des hommes de sa vie… il ne pouvait perdre l’autre, ce serait impossible, il était déjà assez détruit de la sorte. Ils s’étaient réconciliés mais avaient promis de ne plus se voir le vendredi mais durant le week-end, de crée un autre rituel en quelque sorte. Alexander ne voulait pas avouer à son plus fidèle ami que tout cela lui manquait, que sa présence continue en fin de semaine laissant une boule au creux de son ventre à chaque fois, qu’il en perdait presque l’envie de draguer, qu’il ne voulait que lui pour lui dire qu’il était beau puisque Jonathan c’était plus là pour le faire – ignorant sans doute la douleur que ses mots pourraient créer aux jeunes hommes -, qu’il y avait un étrange trou dans sa soirée, une impression de vide, que son repas du vendredi semblait fade aussi épicé était-il, qu’il semblait froid aussi brulant qu’il pouvait l’être. A cause de son fichu caractère qui voulait qu’il se réclame indépendant et n’avoir besoin de personne dans sa vie, du fait qu’il refusait de se montrer attacher à quelqu’un malgré qu’il n’ait jamais laisser le brun le quitter, qu’il ne l’ait jamais laisser filer comme il l’avait pour son ancien amour, qu’il regrettait amèrement cette dernière erreur.

Il ne s’était pas douté un seul instant que David l’avait vu dans la boite de nuit, qu’il avait vu le blondinet toucher son corps alors qu’il appréciait la sensation, qu’il l’avait suivi, qu’il avait vu ce qui s’était passé dans le lit, qu’il avait vu le garçon rester, alors que lui, ne le voulait pas. Il ignorait aussi qu’il était possible qu’il n’ait pas vu quand il avait mis le jeune homme dehors. Il ne se doutait pas un seul instant non plus qu’il était si près de chez lui et qu’il souffrait comme personne n’aurais jamais pu souffrir, il ne se doutait de rien comme un innocent qui ignore qu’on peut l’aimer, tellement il pouvait se montrer ignoble et monstrueux, comme il l’avait déjà fait plusieurs fois, il ignorait même tout le mal qu’il venait de faire au jeune homme. Il se contentait de penser au passé, de faire le point sur sa vie, de regarder les erreurs qu’il avait fait, de se dire qu’il était un pauvre abruti qui ne méritait pas qu’on l’aime, qu’on puisse apprécier autre chose que son corps, qu’il ne trouverais plus jamais quelqu’un qui pourrait l’aimer comme il était comme Jonathan et que depuis ce temps, il s’était senti tellement écorché qu’il s’était encore enlaidi de l’intérieur. Il avait déjà oublié le jeune homme avec qui il avait passé un moment de plaisir bien que cet abruti ce soit invité dans le lit, il s’en fichait tellement, c’était juste un moment, histoire de satisfaire une pulsion. Il ne pensait qu’aux deux hommes de sa vie, les seuls qui avaient toujours rythmé sa vie et ses émotions, ceux qui avaient fait de lui l’homme qu’il était aujourd’hui, il se souvenait aussi de son passé de ce qui avait fait la finition de sa personnalité, rien de plus et rien de moins et c’était déjà probablement bien assez.
Il était donc tranquillement en train de se perdre dans ses pensées assez sombre quand il entendit un grand bruit, comme si quelqu’un se vautrait devant chez lui, la première réaction qu’il eut c’était rire, sans doute un gars qui avait réussi à se faire tomber tout seule d’une manière stupide, cela le faisait toujours rire les personnes qui tombait et puis soudainement, l’idée le traversa que cela pouvait être son meilleur ami qui venait le voir et que ce dernier s’était peut-être fait mal, parce qu’à y réfléchir, c’était la possibilité la plus plausible notamment dans le sens ou le bruit semblait fort proche de sa porte et qu’il ne voyait pas qui d’autre aurait pu s’en rapprocher autant et il ne pensait pas que l’homme avec qui il avait couché revenait à la charge vu la façon dont il l’avait jeter dehors. Il se leva se décidant qu’il était nécessaire qu’il aille voir ce qui se passe, d’ouvrir sa porte un instant pour comprendre et au pire il rirait. En se redressant, il observa son corps un instant, se rappelant ce qu’il portait, semblant hésiter un instant sur le vêtement qui l’habillait et puis haussa les épaules et se dirigea vers la porte de toute façon, il s’en fichait, son corps était agréable au regard non ?

Il resta quelque seconde la main suis la poignée et puis se décida à ouvrir la porte pour découvrir son meilleur ami quasiment allongé par terre, enfin allongé est un terme « politiquement correct », l’air saoul et assez pitoyable au fond. Son cœur se cessera étrangement, d’une façon qu’il ne comprenait pas, sa bouche se fermait, il s’abaissa vers lui et déposa sa main sur son épaule, une étrange boule dure et froide dans la poitrine, il ne savait pas comment classifier cette émotion. Il serra les mâchoires un instant, il se sentait mal et il ne savait pas comment réagir. Il fit une petite moue et puis se pencha un peu plus sur lui, il devait tenter quelque chose, il se décida à lui parler d’une voix douce et tendre.

- David ? Mais dans quel état tu es ? Aller vient on va rentrer… je crois que je vais te faire prendre une douche… Et je crois que tu vas me raconter comment tu en es arrivé là. Tu es vraiment dans un sale état. Sérieusement, tu m’inquiète là. Oh David pourquoi tu as tant bu ?

Son cerveau refusait de donner un fonctionnement correct, il s’inquiet, encore plus quand il regarda la main gonflée, ensanglanté, son vissage ravagé parce ce qui devait être des larmes. Il serra les mâchoires, il se promit de faire une fête d’enfer à celui qui avait mis son David dans cet état. Il ne supportait pas de voir son meilleur ami dans cet état, il ne pouvait pas accepter qu’on ait fait une telle chose à la personne qui comptait le plus. Et surtout, il était loin de se douter que c’était de sa faute, sinon, il s’en voudrait encore plus se considérant sans doute comme un monstre et il voudrait probablement ne plus approcher son meilleur ami, lui dirait de ne plus venir parce qu’il ne faisait que faire souffrir, il n’était capable de faire que ça. Oui, il faut dire ce qui est, Alexander a un sérieux souci et se sent vite coupable de tout et ne saurait jamais remettre en cause ses proches.
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() message posté Mer 4 Mar 2015 - 20:10 par Invité

Les vêtements sont-ils vraiment nécessaire ?
Et je suis là près d'eux, vivant encore un peu, tuant le temps de mon mal, essayant de ne pas être un fantôme.
Finalement, malgré tout le vacarme qu’il avait fait, Alex ne vint pas tout de suite. David en fut soulagé un instant. Il se sentait vraiment lamentable dans cet état. Mais il avait beau essayé de se calmer, il n’y arrivait pas. Il avait si mal, il avait juste l’impression que l’on venait de lui arranger son cœur de sa poitrine, de le balancer dans la rue un peu plus loin et qu’un autocar était passé dessus avant que l’on lui renfonce violemment dans sa cage thoracique. C’était une douleur atroce, insoutenable. Une douleur si prenante qu’elle vous empêche de respirer, que les larmes continuent de couler même si vous avait l’impression que votre corps ne contient plus une seule goutte de ce liquide translucide que l’on appelle eau. Et puis, sa tête lui tournait et finalement, il n’était pas trop mal allongé contre la porte. Peut-être qu’il allait rester là un moment à attendre que la douleur parte. Elle finissait toujours par disparaître, un jour. David avait toujours été doué pour mettre sa douleur de côté avec tout ce qu’il avait subi et qu’il n’avait jamais avoué. Seulement, il n’avait jamais ressenti une douleur comme celle ci. Il entendit sa conscience lui soufflait que c’était ça d’avoir le cœur brisé mais il se refusa de l’écouter. Comment pourrait-il avoir le cœur broyé et déchiqueté en mille morceaux alors qu’il n’en possédait pas justement ? David refusait de croire, d’admettre qu’il était capable d’aimer quelqu’un et encore plus son meilleur ami. Lui, qui n’avait jamais montré le moindre intérêt pour sa personne. David savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il ressentait cette jalousie. Il n’avait plus envie des autres hommes et quand il parvenait enfin à trouver une personne qui lui plaisait un tant soit peu, il ne pouvait s’empêchait de s’imaginer entrain de faire l’amour avec son meilleur ami. Le retour à la réalité été toujours brutal. Mais aujourd’hui, il était tombé de 5000 étages au moins. Alexander avait trouvé une autre personne. Il était en couple avec ce beau blond qui avait deux fois moins de leur âge. Il ne pouvait arrêter de penser : Mais pourquoi c’est pas moi qui suis à sa place ? Pourquoi ce n’est pas avec moi que tu couches ? Mais à part ça, Monsieur n’était pas amoureux de son meilleur ami vu qu’il n’avait pas de cœur. Parfois sa conscience avait envie de lui donner des claques devant son manque de lucidité, ou de lui acheter des lunettes.

Pendant quelques secondes, le brun était parvenu à se calmer mais l’image du blond et d’Alex était malicieusement venue lui faire une douloureuse piqûre de rappel. David avait donc craqué de plus belle. C’est à ce moment là que Alexander avait choisi pour ouvrir la porte. David n’avait pu que jurer devant sa bêtise et son état pitoyable. Il aurait mieux fait de partir avant que l’autre n’ouvre cette maudite porte. Mais il n’en avait pas la force. Même là, il ne savait pas comment il allait pouvoir se lever et parler. Voir son meilleur ami lui faisait tellement de mal, il avait juste envie de partir en courant, de prendre une bouteille de l’alcool le plus fort qu’il puisse trouver et d’aller s’enterrer sous sa couette. Jamais ou grand jamais de toute sa vie, il n’avait été aussi mal. Et puis l’autre homme était à moitié nu. Il avait décidé de le tuer ou quoi ? Non mais alors, ce n’était pas possible. Il avait un petit-ami et il se trimballait nu devant les autres, les n’arguant de son corps des plus parfait, si beau, appelant à mille caresses et mille rêveries mais qui ne lui appartiendrait jamais. Lui, il ne se promener pas nu devant les autres non mais alors. Il ne s’était même jamais mi torse nu devant son meilleur ami, ne souhaitant pas que celui-ci remarque les nombreuses cicatrices qui recouvraient sa peau. David n’avait jamais parlé à quiconque de la violence qu’il avait subie dans son enfance. En voyant ce corps, les larmes ayant remplis ses yeux roulèrent sur ses joues. Le jeune homme n’avait pas pu les retenir. David sentit que son meilleur ami le ramassait et essayait de le mettre debout mais ses jambes étaient en coton. Son corps refusait de lui répondre et il ne put pas aider ce dernier à le mettre debout. Il ne voulait pas bouger, il avait l’impression de souffrir encore plus lorsqu’il le faisait, déjà que respirer était une torture. Il savait qu’il allait devoir se reprendre dans quelques instants pour expliquer à Alex se qui se passait. Jamais il ne pourrait lui dire la vérité. Tout d’abord parce qu’il était trop fier pour admettre ses sentiments et qu’il savait que Alexander le remballerait mais aussi car il savait que si il disait à son ami que c’était de sa faute si il était dans cet état, il ne le reverrait plus jamais. Alex détestait faire souffrir ses propres et quand il le faisait, il disparaissait de leur vie. Bien souvent, David avait assisté à cette situation et il ne pouvait tolérer de le perdre à son tour. Le brun ne sut pas vraiment comment mais il parvient à arriver jusqu’à l’intérieur de la maison de l’informaticien et ce dernier ferma la porte derrière eux.

La voix d’Alexander retendit à ses oreilles lui demandant une sorte d’explication remplie d’inquiétude et de reproche quant à son état d’ivresse. Mais David ne savait pas quoi répondre. Que pouvait-il dire ? Salut, Alex ! Si je suis comme ça c’est parce que je suis amoureux de toi mais que tu ne m’aimeras jamais et puis je sais que tu as un copain. Et puis, d’abord il était pas amoureux, pensa t-il avec mauvaise foi encore une fois. Il devait réfléchir, se servir de son cerveau. Sauf que ce dernier était au abonné absent pour toute pensée cohérente. Il ne savait que lui envoyer des images qui le faisaient souffrir. Stupide organe qui servait à rien quand on avait besoin de lui. Il se répétait depuis cinq bonnes minutes « David réfléchis, David réfléchis, » en boucle lorsqu’il remarqua le regard d’Alex. Son meilleur ami attendait une réponse et se demander très certainement si il devait appeler les urgences pour sauver David. Peut-être penser t-il qu’il allait se suicider d’une seconde à l’autre. Même si l’envie était tentante, David n’aurait jamais fait ça. Il savait vivre avec la douleur et une fois qu’il serait calmé, il pourrait redevenir comme avant, brisé mais comme avant, du moins en apparence. David devait absolument répondre maintenant, il n’avait plus le choix mais il n’avait aucune idée. C’est alors que sans qu’il le veuille vraiment sa bouche s’ouvrir et sans même sans rendre compte il dit :

-« Il m’a quitté »

Même lui était stupéfait de ce qu’il venait de dire. Qui avait bien pu le quitter ? Il n’avait jamais eu de copain sérieux. Mais bon, on s’en fichait non ? Finalement, il devrait laisser sa bouche parler toute seule plus souvent parce que c’était brillant. Il allait faire croire à Alex qu’on lui avait brisé le cœur, et c’était la vérité au passage. Son meilleur ami n’avait pas besoin de savoir qu’il n’y avait jamais eu personne dans sa vie et dans son cœur. Et maintenant, qu’il avait son idée lumineuse, David sentit qu’il devait parler. Il allait laisser les mots sortir tout seul sans réfléchir. Et il pourrait ainsi demeurer dans son état de léthargie et souffrir en paix. Ses yeux se remplirent de nouveau de larme et pour la toute première fois de sa vie, il éclata en sanglot devant son meilleur ami. C’était des sanglots qui faisaient tressauter tout le corps, qui serre la gorge et empêche encore plus de respirer. Il souffrait encore plus de pleurer, ses pleurs n’étaient plus salvateurs. De grosses larmes roulaient sur ses joues, faisant rougir davantage ses yeux si c’était possible. Mais il parlait et expliquait la situation à son meilleur ami. Il n’était d’ailleurs pas sûr que celui ci comprenne vraiment ce qu’il disait.

-« Il m’a quitté, je l’aimais et il m’a quitté Alex. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je l’aimais tellement, je l’aime tellement. Je ne peux pas vivre sans lui, j’ai besoin de sa présence à mes côtés. Il est mon oxygène, ma bouffée d’air frais, celui qui met de la lumière dans ma vie de ténèbres, il lui redonne un sang. Plus jamais je ne ressentirai ça, plus jamais je ne serai bien. Il m’a quitté. Je suis fini, foutu. J’ai perdu mon cœur ou ce qu’il en restait quand il est parti ».

Sans même s’en rendre compte, David venait de faire une déclaration à Alex car la personne qui l’avait quitté et qui lui donne le gout à la vie n’était nulle autre que son meilleur ami. David avait baissé la tête pendant son étalage de sentiments, il avait toujours détesté se confier. Il la releva pour regarder son ami dans les yeux. De ses yeux emplis de tristesse, de chagrin, brisés, mais pourtant sincère, David put voir que ceux de son ami reflétés l’incompréhension.

-« Excuse moi. Tu ne dois pas comprendre un traitre mot de ce que je raconte. J’ai rencontré quelqu’un Alex. Je suis amoureux de lui. Mais il m’a quitté. Il ne veut plus de moi. Et c’est de ma faute. J’ai trop honte pour parler de lui à mes proches et aussi pour lui avouer que je l’aime. Je le laisse penser qu’il est un ami alors qu’il est tellement plus. Mais maintenant, je l’ai perdu pour toujours. Jamais il ne me pardonnera. Pardonne moi Alex, je suis désolé. Je n’aurai pas du venir comme ça. Ce ne sont pas tes affaires. Je sais que tu hais ramasser les gens à la petite cuillère.»

David se sentait tellement mal. Il souffrait encore plus qu’il y a quelques instants mais bizarrement, il n’arrivait plus à faire sortir cette douleur. Elle restait placé dans sa poitrine, s’accrochant, s’infiltrant dans chaque parcelle de son corps et de son âme. Il avait atteint un point de non retour dans la souffrance. Cette fois ci, il avait vraiment perdu celui qu’il aimait pour toujours car après ce mensonge effronté, jamais Alex ne lui pardonnerait si il découvrait la vérité, il en était certain. Il baissa de nouveau les yeux, essayant rageusement les larmes qui coulaient sur ses joues. Il n’était qu’un idiot et il méritait de souffrir. Le plus important pour lui s’était que Alex soit heureux et d’après ce qu’il avait vu, le jeune homme avait trouvé le bonheur. Il releva la tête détaillant le superbe corps de son ami, se maudissant d’avoir envie de lui en cet instant alors qu’il avait si mal et qu’il ne l’aurait jamais, essayant de réprimer cette envie de l’embrasser sauvagement. Il répéta pour lui même :

-« Il m’a quitté, c’est fini »

(c) AMIANTE
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