(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 15:46 par Invité
Inès Morgan Westwind
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Westwind PRÉNOM(S) : Inès Morgan ÂGE : 22 ans et toujours en quête d'une identité DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 21 mars 1992 à Paris NATIONALITÉ : Franco-Anglaise, ma mère m'a donné la première, mon père adoptif la secondeSTATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER :Etudiante en journalisme TRAITS DE CARACTÈRE : Enjouée -Pétillante - Têtue - Déterminée - Franche - Bosseuse - Naïve - Émotive - Impliquée - Drôle - Mauvaise perdante - Sentimentale - Étourdie - Fière GROUPE : The Tube
My style, my life, my name
Je déteste les miroirs, je n'en ai qu'un seul chez moi, juste pour vérifier ma tenue, je ne sais pas à qui appartient le reflet qu'ils me renvoient. Qui est donc cette fille qui me regarde, à qui doit-elle ces grands yeux bleus et ces cheveux bruns ? A qui doit-elle la vie ? J'ai une tendance à voir le verre à moitié vide, mais pas dans le sens où tout le monde l'entend. Moi, je vois toujours mon verre de vin un peu trop vide à mon goût, et au goût de certain, je le remplis un peu trop fréquemment. Les plus extrêmes appelleront ça de l'alcoolisme, moi j'étanche juste ma soif. Je fume quand je suis stressée, ce qui, au goût de d'autre, arrive encore une fois trop souvent. Quoi ? Tout le monde a ses vices ! Sinon, moi aussi j'aime les vidéos de chats mignons, moi aussi je chante sous la douche, moi aussi je me trimbale en petite culotte dans mon appartement jusqu'à quinze heures le dimanche, moi aussi j'ai besoin de la compagnie des autres, moi aussi je grignote devant la télévision. Je suis victime d'insomnie depuis aussi longtemps que je me souvienne, alors en attendant le sommeil, je continue mes recherches sur mes origines, ou je sors. Je ne suis cependant pas du genre à ramener un homme pour une nuit, je reste une grande sentimentale. Je déteste l'hypocrisie, la vie est trop courte pour se faire chier à préserver l'égo de nos cher concitoyens, si la vérité leur déplaît, qu'ils aillent voir ailleurs si j'y suis. Et s'il y a quelque chose que je déteste encore plus que l'hypocrisie, c'est la viande rouge, trop sanguinolente à mon goût, ça me ferait vomir.
PSEUDO : LemonTree PRÉNOM : Justine ÂGE : 20 ans PERSONNAGE : inventé AVATAR : Emily DidonatoCRÉDITS : Schizophrenic COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Obsession CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nope !
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 15:46 par Invité
At the beginning
Je me souviens très peu de ma vie d'avant. Et à bien y regarder, je ne m'en souviens pas du tout. Mon psychologue nous disait toujours, à mon père et moi, que c'était parce que j'avais volontairement refoulé ces souvenirs parce qu'il étaient trop durs à supporter pour une toute jeune fille de six ans. Ces souvenirs enfouis étaient censés revenir peu à peu, quand j'aurais atteint l'âge de les comprendre, et de vivre avec. Je m'appelle Inès. J'ai 22 ans. Je suis née à Paris. Ma mère était une droguée antipathique et dangereuse qui m'a déposée devant la porte d'un homme qui a eu la délicatesse de me refiler aux flics. En fait, si elle n'avait fait que me déposer, je ne saurais même pas toutes ces choses. Mon histoire est plus compliquée qu'il n'y paraît, et n'ayant pas tous les éléments puisque la plupart sont retenus prisonniers par mon inconscient, moi-même je m'y perds. Mais puisque vous insistez, je vais essayer de la faire claire.
Tout ce que je sais sur mes six premières années de vie, c'est que je suis née à Paris. Je l'ai appris il y a peu d'ailleurs. Mais je ne sais pas parler un mot de français, donc je suppose que je n'ai pas du y rester longtemps. Si vous saviez comme il est difficile de se construire une vie, un futur sur de simples suppositions... Certains disent parfois que j'ai l'accent français, délicat et séduisant, drôle par moment, j'ignore comment cela est possible... Six ans se sont écoulés, six ans semblables à une brèche temporelle pour moi, six ans qui ma mémoire a préféré mettre de côté. C'était un soir de décembre 1998. Il faisait très froid, tellement froid que mon père m'a affirmé que j'avais eu de la chance de ne pas en mourir. Ma génitrice a frappé à la porte d'un homme. Je n'ai jamais su pourquoi lui, et lui non plus. Mais c'est bien à sa porte qu'elle a tambouriné avant qu'il ne daigne ouvrir. C'est parce que j'ai retrouvé cet homme il y a déjà plusieurs années que je suis capable de vous raconter cette partie de mon histoire. Il m'a dit qu'il avait eu très peur ce soir là. Une hystérique qui vous tend une gamine et réclame de l'argent en échange de sa garde, ça n'arrive pas à tous les coins de rue. Elle hurlait qu'elle avait besoin d'argent, qu'elle ne pouvait et ne voulait plus s'occuper de moi. Elle avait les cheveux sales, des cernes noirs sous les yeux, le teint cadavérique et les avant-bras constellés de traces de piqûres. Il m'a dit qu'il avait appelé la police, mais qu'elle s'était enfuie, me laissant sur place. Elle n'a jamais été retrouvée, et j'ai été confiée aux services de la protection de l'enfance.
Je me souviens de l'odeur des draps de mon lit du centre dans lequel j'ai passé quelques années avant d'être placée en famille d'accueil. Ça sentait le renfermé, comme si tout ce qui se trouvait ici était condamné à ne plus jamais en sortir. J'ai rencontré pas mal de gamins là-bas, aux histoires plus effrayantes les unes que les autres. Je ne me souviens que d'un seul avec nostalgie, un garçon à peine plus âgé que moi qui avait perdu ses parents dans un terrible attentat. Je n'ai que peu parlé avec lui puisque je suis partie peu de temps après. Nous étions en 2001. J'ai compris bien plus tard que le fameux attentat était celui du 11 septembre. Je n'ai jamais oublié son nom.
Ma famille d'accueil n'avait rien d'extraordinaire. Elle ne roulait pas sur l'or mais ne croulait pas non plus sous les dettes. Ils avaient déjà un fils, plus vieux que moi qui m'ignora royalement les premières mois avant de devenir carrément surprotecteur. Du jour où pour la première fois un garçon sembla s'intéresser de près à moi, il ne cessa de me répéter de faire attention. Attention à quoi ? A la vie ? De toute façon, elle m'avait déjà tout pris. Mais avant cela il resta de marbre, pendant quatre ans, face à moi. Dans mon dos, il parlait de moi comme d'une créature venue d'ailleurs, troubler sa tranquillité et faire fondre comme neige au soleil son statut de fils unique. Mes parents d'accueil ont au contraire été plus que chaleureux, aussi attentionnés qu'on doit l'être avec une petite fille traumatisée qui ne sait même plus qui elle est. Enfin je suppose... Toujours des suppositions. Je me souviens de la peur que je ressentais, celle qui me forçait à garder le silence, celle qui faisait palpiter mon cœur à chaque bruit inconnu, comme un chien victime de maltraitance qui se recroquevillerait dans son coin à chaque mouvement brusque. Cette peur m'a longtemps habitée, m'a longtemps empêchée de dormir, me rendant insomniaque ou me réveillant en pleine nuit, m'arrachant un cri nourri de mes plus sombres cauchemars. J'y voyais des ombres noires se mouvant autour de mon lit, j'entendais une voix aiguë, répétant toujours la même chose, comme éprise de folie : « Ne me quitte pas ! ». J'ai longtemps vu un psychologue qui a tenté de comprendre ces rêves, de faire resurgir mes souvenirs perdus, sans succès.
C'est pour cela que j'ai décidé que je les retrouverai moi-même. J'avais 14 ans quand j'ai entrepris mes premières recherches. Pour la première fois depuis mon adoption, je suis retournée dans le centre où j'avais passé trois ans de ma vie. J'avais dans l'idée d'en apprendre plus sur la façon dont j'avais atterri là-bas. C'est grâce à cette démarche que j'ai retrouvé l'homme qui avait été victime de la folie de ma génitrice, huit ans plus tôt. C'est là que j'ai appris ce que je sais sur ce jour, cette nuit sombre et froide de décembre. Et apprendre que la femme qui m'avait donné la vie avant de m'abandonner à mon triste sort avait disparu me mit dans une colère aussi noire que cette nuit-là. Une colère que mon frère s'efforça de calmer, me promettant de m'aider dans mes futures recherches. Mais je ne voulais plus savoir. Je ne voulais plus jamais repenser à cette histoire.
Mais, mon besoin d'identité resta aussi présent qu'autrefois, aussi indélébile qu'une encre noire, qu'un tag sur un mur de pierre. On a beau essayer de l'enlever, il reste toujours une trace, une trace qui ne cessait de me hanter. Qui suis-je bordel ?! J'étais obsédée. Plus les mois, les années passaient, plus la réponse à cette question me semblait indispensable, j'avais besoin de savoir, j'avais besoin de repos, et je ne l'aurais qu'une fois que je l'aurais trouvée. Cette simple question devint le fil rouge de ma vie. Ma carrière fut toute trouvée, n'aspirant pas forcément à une carrière de journaliste, j'en pris pourtant la direction. Le statut d'étudiante en journalisme me donnerait accès à tout ce dont je pouvais rêver. Des montagnes d'archives puant l'humidité et croulant sous la poussière. Je n'étais pas née dans une rose, la Terre avait porté, et portait peut-être encore une femme qui m'avait donné la vie, et je me devais de la trouver. Je me devais de lui cracher à la figure, de lui vomir ma haine en plein visage. Je me devais de comprendre, de savoir qui elle était. Comment peut-on donner la vie quand on n'est qu'un produit de la misère humaine ? Comment peut-on abandonner un enfant, comment peut-on marcher, sur ses propres responsabilité à ce point. Si la bêtise et l'échec sont dans les gènes, je suis mal barrée.
Mes parents m'avaient toujours soutenue dans mon désir d'en apprendre plus sur mon passé. J'avais 19 ans quand ils m'ont payé mon billet d'aller pour la France, me laissant assez dans la poche pour acheter le retour ou démarrer une nouvelle vie là-bas s'il s'avérait que je tombe sur un bon filon. Je n'ai jamais vu ma mère pleurer autant, et pour la première fois depuis très longtemps mon père me serra dans ses bras aussi fort qu'il le pouvait. La France était un pays magnifique dont je ne pus profiter, plongée dans mes recherches. Mais je n'ai rien trouvé, alors je suis rentrée, moins d'un an après mon départ. C'était alors comme si je repartais de zéro. Aujourd'hui, je ne suis pas beaucoup plus avancée. Mais j'ai appris à contenir mes émotions vis à vis de cette histoire, ou plutôt le vin le fait pour moi. Et la cigarette ? Peut-être que l'autodestruction est héréditaire vas savoir...
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 16:23 par Invité
Willa. bienvenue parmi nous.
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 16:25 par Invité
bienvenue parmi nous
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 16:57 par Invité
bienvenue parmi nous, et si tu as la moindre question n'hésite pas.
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 17:01 par Invité
Bienvenue parmi nous.
Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 17:04 par Alycia Hemsworth
Bienvenue chez nous & bon courage pour ta fiche Si tu as besoin, n'hésite surtout pas
En attendant d'être validée tu peux venir papoter sur la cb cb ou faire un tour sur le flood pour faire plus ample connaissance avec nous Ça c'était pour le côté staff
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 17:37 par Invité
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 17:44 par Invité
Bienvenue par ici Bonne chance pour ta fiche
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(✰) message posté Sam 10 Jan 2015 - 17:57 par Invité