"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Appel de Eugenia Lancaster à Julian Fitzgerald - Page 2 2979874845 Appel de Eugenia Lancaster à Julian Fitzgerald - Page 2 1973890357
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Appel de Eugenia Lancaster à Julian Fitzgerald

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() message posté Lun 19 Jan 2015 - 0:10 par Invité
loving him was empty love letters chained to your ankles, dragging you down with bittersweet words whenever you pulled yourself back up again only to fall into his embrace. ✻✻✻ Mes doigts se perdaient sans cesse dans le tissu de la robe comme si je tentais, d’une manière ou d’une autre, à rester sur Terre. J’avais la sensation de flotter dans l’air, de vivre à des lieux de là ; j’avais l’impression d’être détachée et lointaine, détachée et écartée du monde. Cela était un instant de répit dans mon existence tumultueuse. Un instant de calme dans l’acharnement de mes émotions. Je ne comprenais pas plus aujourd’hui ce qui m’animait qu’hier ; cependant, cette trêve me paraissait réelle. Cette trêve me paraissait vraie. « Tu as bien fait de porter l’autre robe. Tu aurais attrapé froid sans rien. » me répondit-il dans un murmure et j’esquissai un simple sourire, me perdant dans le silence de la ligne. Je savais que je n’avais plus le droit de trop le porter dans mon cœur puisque j’avais Lior ; pourtant, je ne parvenais pas à cesser d’éprouver toute cette affection pour cet être qui m’avait fait pleurer et rire, qui m’avait fait du mal et du bien.
Notre histoire était complexe. Presque aussi complexe que tout ce que je pouvais ressentir en pensant à lui. « En effet, j’ai toujours eu un faible pour Rhys et son humour à deux balles. Bizarrement, lorsqu’elle est soûle Sam est plus agréable avec ses exs. Il me manque des parties, mais je sais que je me suis évadé pendant un court moment. J’en avais besoin. » Je fronçai les sourcils en entendant le prénom de Sam, mes dents se refermant une nouvelle fois sur la peau de l’intérieur de ma joue. La jalousie. Je n’étais plus censée la ressentir. Pourtant, elle était là. Pourtant, elle était toujours là. « Sam. » marmonnai-je. « Je ne savais pas que tu la voyais encore. Et comment va Rhys ? Ça fait un moment que je ne l’ai pas… vu. Il me manque. » Mes pensées papillonnèrent jusqu’à ce jour où nous nous étions croisés, à l’hôpital, après des mois de silence. Après des mois qui s’était écoulé suite ç notre dispute.
J’avais eu un certain talent pour éloigner les autres, après tout. Pour les faire fuir. Rhys n’avait pas manqué à la règle, même s’il avait réussi à me remplir d’amertume également, de mon côté.
La suite me surprit. Me surprit tant que je demeurais sans voix durant quelques instants, réfléchissant simplement à la meilleure réponse que je pouvais lui donner. Parler de ma condition était plus facile, avec le temps. Cependant, je n’avais pas encore eu l’occasion de m’y faire avec Julian. Il ne m’avait jamais donné l’occasion, après tout. « Je vois. Ce n’est pas la pneumonie alors. » me répondit-il. Je ne pus m’empêcher de ressentir une pointe de déception, au plus profond de mon être. Ressentir la bile se déverser dans ma bouche, également. Il ne m’avait pas posé la question parce qu’il avait voulu s’informer, non. Cela avait été motivé par autre chose. La culpabilité, peut-être. Je n’en savais rien. « Non, j’avais arrêté le traitement un peu plus tôt dans la semaine. » répondis-je, la gorge serrée. Serrée parce que je me rendais compte que je ne comptais peut-être pas suffisamment à ses yeux pour qu’il se demande réellement ce que je vivais. Je secouai la tête pour chasser mes pensées. « C’était sans compter l’assistance respiratoire et les perfusions des premiers jours. Mais bon. C’est comme une routine. Tu n’as pas à t’en faire, j’ai survécu. » Ma voix disparut au fond de ma gorge. Et mon cœur se serra. Fort.

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() message posté Lun 19 Jan 2015 - 1:58 par Invité
“ You make it look like it’s magic cause I see nobody but you. I'm so used to being used. So I love when you call unexpected. I'ma care for you, cause you're perfect and you're always worth it. You know our love would be tragic but you're my favorite kind of night.” Je me penchais dans l’espoir de m’accrocher aux vibrations de sa voix. Mes doigts se crispèrent autour du combiné, mais j’avais beau racler le métal avec le bout des ongles ; Eugenia restait hors d’atteinte. Elle était cette étoile filante que je ne pouvais apercevoir que pendant une fraction de secondes avant qu’elle ne disparaisse dans les nuances sombres de la nuit. Mon cœur se serra, bloquant tout entrée d’air dans mon thorax. Je retins mon souffle avant de me redresser avec lenteur. Je ne voulais pas l’aimer outre mesure. Je ne voulais pas languir de sa présence, de ses caresses, de sa bouche … J’avais l’impression que nos baisers volés étaient restés ancré sur ma peau. Je fermai les yeux en revenant vers la réalité mais la tentation était trop forte. Mon corps suivait un mécanisme étrange, et je retombais inévitablement dans ses charmes innocents. Je secouais la tête en me concentrant sur notre conversation. «Sam. Je ne savais pas que tu la voyais encore. Et comment va Rhys ? Ça fait un moment que je ne l’ai pas… vu. Il me manque. » Elle murmurait avec délicatesse. J’esquissai un sourire triste. Il y’ avait tellement de mots, tellement de confessions qui restaient retenus dans ma gorge. Au fond je savais que je n’avais pas quitté Athénaïs impunément. Je savais que ce n’était pas mes libertés, ou mes élans d’inspirations littéraires qui m’importaient le plus. Je voulais me créer une misère pour animer mon esprit. Je voulais ressentir l’absence de Ginny, et attendre sa présence. Je voulais redevenir le gamin amoureux qui savait transfigurer la peine et créer quelque chose d’agréable à lire. J’haussai les épaules. Ma quête était longue et vaine. « Je ne revois pas Sam. C’était la cavalière de Rhys, ce n’est que depuis le bal que j’ai repris contact avec elle. Il est toujours fidèle à lui-même. Ça me manque de trainer à Cardiff avec vous deux. » C’était le bon temps. Le temps de l’insouciance et de l’amour.

Je m’étais évertué à éviter ses soucis de santé parce que je refusais d’admettre qu’elle puisse être fragile ou handicapée. Il était temps pour moi de partager ses douleurs, mais je ne me sentais toujours pas la force de supporter sa condition. Je ne me sentais pas capable d’accepter qu’elle puisse avoir mal d’une quel conque manière, et cette pensée me bouffait littéralement. Ce n’était pas de la pitié ou de la fausse compassion, j’étais l’être le plus lamentable sur terre. Je me sentais inutile. « Non, j’avais arrêté le traitement un peu plus tôt dans la semaine. » Je restai en suspens quelques instants.« Oh. » J’étais incapable de m’étaler sur mes déceptions à ce sujet, ou de témoigner mon profond chagrin à chaque fois que je repensais à notre altercation. J’étais triste de ne pas ressentir de culpabilité à cause de ma conscience voilée par la colère. « C’était sans compter l’assistance respiratoire et les perfusions des premiers jours. Mais bon. C’est comme une routine. Tu n’as pas à t’en faire, j’ai survécu.» Je déglutis avec lenteur.« Tu survis toujours, pas vrai ? Tu as intérêt. Je sais que je t’ai perdu, mais te savoir vivante me réconforte un peu. » Je marquai un silence. « C’est mal si je ne m’excuse jamais ? Je ne pense toujours pas que j’ai mal agis, logiquement je sais que je n’aurais pas dû te lâcher mais je n’ai aucun remords. Je suis aussi mauvais que ça. Et pour ça, je m’excuse. » Je tenais à elle. Toujours.

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() message posté Jeu 22 Jan 2015 - 13:22 par Invité
loving him was empty love letters chained to your ankles, dragging you down with bittersweet words whenever you pulled yourself back up again only to fall into his embrace. ✻✻✻ Nous avions eu l’habitude de nous téléphoner régulièrement, par le passé. L’habitude de rester en ligne durant des heures et des heures, attendant simplement que l’autre finisse par s’assoupir le premier. Ces jours me paraissaient loin, encore plus loin que tout le reste ; ils me rappelaient qu’il avait existé un temps où je n’avais pas eu de boule au fond de ma gorge en lui parlant ainsi dans un combiné. Ils me rappelaient que nous avions été à l’aise l’un avec l’autre. Ils me rappelaient pourquoi je tenais tant à lui. Pourquoi je continuais de m’accrocher, malgré tout. « Je ne revois pas Sam. C’était la cavalière de Rhys, ce n’est que depuis le bal que j’ai repris contact avec elle. Il est toujours fidèle à lui-même. Ça me manque de trainer à Cardiff avec vous deux. » me déclara-t-il et j’esquissai l’ébauche d’un sourire. Je sentis mon cœur battre avec plus de douceur au fond de ma poitrine ; l’amertume de la jalousie quittait doucement mes veines et je revenais sur Terre. Je me sentais idiote de m’emballer pour de simples paroles. Je me sentais presque lâche de céder à une jalousie que je n’aurais sans doute jamais dû ressentir. Julian vivait sa vie, après tout. Je vivais la mienne. Nous poursuivions nos routes dans deux directions opposées. Pourtant, je ne cessais de regarder derrière moi pour m’assurer qu’il était toujours bien là. « Ça me manque aussi. » murmurai-je dans un souffle. C’était tout.
J’avais peur de trop m’attarder. De m’attarder si longtemps que j’aurais fini par me perdre dans mes souvenirs.
Julian ne s’était jamais réellement préoccupé de ma condition. De mon style de vie. Il s’en était tenu au simple fait que je ne puisse pas marcher ; quelque part, cela m’avait convenu, principalement parce que cela m’avait épargné de longues discussions gênantes concernant ce que je pouvais encore faire ou non. Mais je me rendais compte que j’avais besoin d’en parler. Besoin de m’exprimer. Besoin de la présence de mon meilleur ami, de cette oreille qui avait accepté de m’écouter. Besoin de lui. Mais il n’était plus là. « Tu survis toujours, pas vrai ? Tu as intérêt. Je sais que je t’ai perdu, mais te savoir vivante me réconforte un peu. » dit-il finalement. J’esquissai un sourire. Quelque part, il avait raison. Je survivais toujours. « C’est mal si je ne m’excuse jamais ? Je ne pense toujours pas que j’ai mal agi, logiquement je sais que je n’aurais pas dû te lâcher mais je n’ai aucun remord. Je suis aussi mauvais que ça. Et pour ça, je m’excuse. » Ma gorge se serra et une vague de frissons prit possession de mes bras. Je fermai les yeux pour tenter de me reprendre mais j’eus du mal à garder pied ; je demeurai silencieuse pour mettre de l’ordre dans mes pensées mais je me rendis bien vite compte que cela était peine perdue. Je tremblai. Je tremblai de tout mon être. « J’espère qu’un jour tu te rendras réellement compte de ce que tu as fait. » déclarai-je à voix basse, incapable de parler plus fort. Ma gorge était si serrée que cela me faisait presque mal. « … De ce que j’ai vécu, aussi. Je l’espère sincèrement. » Je ne savais même plus si cela était de la douleur ou de l’orgueil. S’il me blessait dans son absence de remords ou s’il ne faisait que confirmer ce que je savais déjà. J’avais envie de pleurer, encore et encore. Mais je n’y arrivais même plus.

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() message posté Jeu 22 Jan 2015 - 15:08 par Invité
“ You make it look like it’s magic cause I see nobody but you. I'm so used to being used. So I love when you call unexpected. I'ma care for you, cause you're perfect and you're always worth it. You know our love would be tragic but you're my favorite kind of night.” Cette conversation me replongeait des années en arrière, à une époque insouciante et candide ou je n’étais qu’un gosse amoureux de sa meilleure amie. Je ressentais chacune de ses paroles comme une mélodie enchanteresse. L’air me manquait et je dû me faire violence pour ne pas perdre la face plus d’une fois. Les regrets me brûlaient le bout des lèvres comme un feu ardent dont les braises ne semblaient jamais s’éteindre. Il n’y avait pas que Rhys, ou les souvenirs qui me manquaient. J’avais la constante impression d’avoir raté ma vie. « Ça me manque aussi. » Murmura-t-elle, ponctuant mes pensées. La tristesse emplissait ma poitrine et je fermai les yeux pour oublier le passé, Cardiff, et notre amitié. « Oui. » Je ne parvenais à dire que ça. Ma gorge serrée refusait de ployer face à mon amertume. La vanité. L’orgueil. L’impudence. Encore et toujours.

Je voulais dresser une distance entre nous. Je voulais m’éviter les souffrances inutiles du cœur, mais plus je m’éloignais du rivage et plus l’appel de la mer se faisait plus fort. Je soupirai avant de laisser place à mes inquiétudes. Il n’y avait plus à se leurrer, je me souciais de sa vie, de son quotidien, et de sa douleur au point d’en devenir fou de rage. C’était mon incapacité à la sauver ou à la soulager qui me détruisait. « J’espère qu’un jour tu te rendras réellement compte de ce que tu as fait. » Ce que j’avais fait ? Ces mots sonnaient comme un reproche à mes oreilles. Je m’étais plié à la volonté d’une âme faible et troublée par les calmants – Pire encore, je m’étais plié à la volonté du monstre qui avait épousé mon esprit. «… De ce que j’ai vécu, aussi. Je l’espère sincèrement. » Je secouais la tête avec frénésie. Elle n’avait pas le droit de me rabattre du bon côté. Elle n’avait pas le droit de réveiller mes sentiments ou ma conscience. Je me redressai dans mon siège, faisant couiner le dossier demon fauteuil par la même occasion. « Tu ne peux pas me dire ça. » Tremblai-je. « A quoi ça m’avancerais de réaliser ? Je culpabiliserais, je souffrirais pour au final réaliser que je suis tout seul. » Je déglutis. « J’étais – Je suis en colère contre toi parce que ... Je tiens à toi Ginny. Plus que tous les autres. » Ma voix resta en suspens dans le silence qui régnait dans le bureau. Je tiens à toi.

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() message posté Jeu 22 Jan 2015 - 18:19 par Invité
loving him was empty love letters chained to your ankles, dragging you down with bittersweet words whenever you pulled yourself back up again only to fall into his embrace. ✻✻✻ Mon regard se faisait vide. Mon regard se perdait dans le mugissement de mes pensées tourmentées. Mon regard n’était même plus ; mon corps tout entier ne répondait plus à l’appel de mon esprit désespéré. Je ne voyais même plus la robe qu’il m’avait offerte alors que je m’appliquais toujours à la palper entre mes doigts ; je ne distinguais pas le décor de mon appartement vide alors que j’étais là, dans ma chambre, à attendre. Attendre quoi ? Je ne savais même plus. Je continuais de lui parler. Je continuais, encore et encore, incapable de raccrocher, incapable de terminer. Incapable d’aller de l’avant. Cela reflétait avec une exactitude effarante mon existence toute entière. Je faisais du surplace. Je continuais de regarder en arrière. Je m’accrochais au passé comme une désespéré. Comme si je n’aurais pas le droit à un futur. Comme s’il était encore toute ma vie. Comme si. Comme si. Comme si. Je déglutis avec difficulté.
Je sentais la révolte couler dans mes veines. La douleur, également, comme si j’avais encore des raisons de prêter une importance à ce qu’il pensait au fond de lui. J’aimais Lior de tout mon cœur et, pourtant, j’avais la sensation d’être encore liée à Julian. Il me blâmait souvent dans l’achèvement de tous ses malheurs ; cependant, il contribuait énormément à toutes mes peines aussi. « Tu ne peux pas me dire ça. A quoi ça m’avancerait de réaliser ? Je culpabiliserais, je souffrirais pour au final réaliser que je suis tout seul. » me demanda-t-il avant de déglutir. Je fermai les paupières avant de me redresser dans mon fauteuil. Je ne devais pas céder, quelque part. Je ne devais pas lui céder. Il était si facile, pour lui, de me manipuler. Si facile qu’il ne s’en rendrait probablement plus compte. « Justement. Culpabiliser empêchera que cela se reproduise à l’avenir, Julian. Je refuse de constamment avoir peur à la simple idée que tu puisses me laisser tomber dans un élan de colère si tu viens à me porter de nouveau. » Ma voix était basse. Mon ton presque dénué d’émotions. Je prenais sur moi avec une telle force que j’en venais à trembler comme une feuille.
Doucement, mes mains refermèrent le paquet dans lequel la robe m’avait été envoyée. J’avais besoin de m’occuper les doigts. De m’occuper l’esprit. Je le déposai sur mes genoux, installant mon téléphone en haut-parleur dessus, et je me dirigeai avec lenteur jusqu’à mon armoire. « J’étais – Je suis en colère contre toi parce que... Je tiens à toi Ginny. Plus que tous les autres. » ajouta-t-il. Je m’arrêtai dans mes mouvements, silencieuse, observant mon mobile. Il n’ajouta plus rien. Je tiens à toi. Ses mots coulaient dans mes oreilles en continu, répétant encore et encore ces paroles sorties de nulle part. Je ne comprenais pas son raisonnement. Je ne le comprenais pas, lui. « Alors pourquoi tu m’as lâché dans la mer si tu tiens à moi ? » demandai-je, la voix cassée. Je me demandai s’il pouvait entendre les larmes que je retenais. S’il pouvait entendre à quel point ma gorge était serrée. « Je ne te reproche pas d’être en colère contre moi. J’espérais simplement que tu sois suffisamment lucide pour éviter de me faire du mal physiquement. » Je me raclai la gorge avant d’ouvrir la porte de l’armoire et glisser le paquet au fond, comme pour la garder précieusement. Comme pour la garder pour moi, évitant de la mettre sur un cintre comme s’il s’agissait d’un secret.
Au fond, il avait pu me faire tout le mal psychologique qui voulait, je m’en étais fichée et je l’avais pardonné ; cependant, j’avais la sensation qu’il avait franchi une limite en me lâchant dans l’eau. En m’abandonnant dans une situation de faiblesse comme si je n’avais jamais compté.
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() message posté Jeu 22 Jan 2015 - 22:27 par Invité
“ You make it look like it’s magic cause I see nobody but you. I'm so used to being used. So I love when you call unexpected. I'ma care for you, cause you're perfect and you're always worth it. You know our love would be tragic but you're my favorite kind of night.” Ma douleur était sourde dans ma poitrine. La tête me tournait tandis que j’essayais de contrôler mes émotions mitigées ; l’aimer, la détester, l’adorer, la rejeter … J’avais l’impression de rembobiner un film afin de revivre inlassablement cet instant précis ou le monde s’était effondré. Je plaçai mon visage fermé entre mes mains avec un profond désespoir. Mes nuits n’avaient-elles donc aucune fin ? Je ne survivrais plus à ses abandons. Chaque mot que je prononçais semblait m’écorcher la bouche. Je voulais couper court à mes réflexions et tomber inerte sur le sol ; mort ou inconscient, peu importe. «Justement. Culpabiliser empêchera que cela se reproduise à l’avenir, Julian. Je refuse de constamment avoir peur à la simple idée que tu puisses me laisser tomber dans un élan de colère si tu viens à me porter de nouveau.» Lança-t-elle avec un ton sec qui me glaça les sens. Je ne supportais pas la froideur de ses gestes à mon égard parfois. J’humectai le bout de mes lèvres gercées avec lassitude, incapable de lui promettre ma rédemption. Je n’y croyais pas. Je n’y croyais plus. Elle mit le téléphone en mode haut-parleur, je le compris car je sentis son corps s’agiter au loin et sa voix raisonner en écho. « Alors pourquoi tu m’as lâché dans la mer si tu tiens à moi ?» S’enquit-elle et je retins une grimace d’effroi. « Tu criais. Je ne supportais pas que tu me cries dessus. » Marmonnai-je d’une voix brisée avant de me détourner. Je me redressai afin de m’éloigner avec nonchalance vers l’énorme baie vitrée qui surplombait la ville.

«Je ne te reproche pas d’être en colère contre moi. J’espérais simplement que tu sois suffisamment lucide pour éviter de me faire du mal physiquement. » Je secouais la tête afin de renier ces vérités poignantes. J’étais au pied du mur, et comme un gosse entêté je continuais de sombrer dans le vice. Je serrais mes poings. « Je ne suis jamais lucide à tes côtés. Je ne peux pas te voir sans ressentir le poids de mon injustice à travers ton regard brisé ou … » Je marquai un silence. « Tu m’as privé de tellement de choses et je ne sais pas gérer le manque de toi. Je suis comme mon père. Voilà l’évidence que tu refuses de voir. Les chiens ne font pas les chats. » Répondis-je en prenant mon téléphone entre les mains. Mon reflet se matérialisa sur l’écran mais c’est le visage dur de mon père que je voyais.

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