"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Let me drown - Austin 2979874845 Let me drown - Austin 1973890357
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Let me drown - Austin

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() message posté Dim 18 Jan 2015 - 1:47 par Invité
    « I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things like the way it felt to fall asleep next to him and the memories I never can escape 'cause I'm not fine at all. »

    Avec regret, elle battit des cils. Le sommeil apportait la quiétude et le sentiment que tout se déroulait bien. La réalité en était toute autre. Il faisait noir, seule la lumière d'une pièce voisine passait par l'entrebâillement de la porte. Les lieux lui étaient inconnus mais elle ne broncha pas, restant allongée sur le lit où on l'avait déposée. Elle pouvait sentir des larmes séchées sur ses joues et une brûlure infâme au niveau de la poitrine. Une serviette mouillée couvrait sa peau, elle n'eut pas besoin de regarder en dessous pour savoir ce qui s'y trouvait. Elle s'était griffée jusqu'au sang pour tenter d'apaiser la douleur qui l'avait submergée, en vain. Les souvenirs faisaient surface avec une telle violence que son souffle en fut coupé. Les derniers mots qu'ils s'étaient échangés avant qu'elle ne tourne le dos. La détresse qui s'était emparée d'elle dans les escaliers. Des bras qui la soulevaient du sol. Une voix qui lui parlait. Si cette rupture avait été un cauchemar, elle se serait réveillée à la maison, et pas ici. L'envie d'éclater en larmes lui monta à la gorge. Ce n'était pas dans ses projets. Ce n'était pas ce qu'elle avait souhaité pour leur futur.

    Le manque était insoutenable, il semblait que le bonheur qu'ils avaient partagé durant ces derniers mois n'avait jamais existé. Son coeur se compressa à la seule image de son sourire. Sa vision se brouilla de larmes. Elle le connaissait, il ne revenait pas sur ses décisions. Il lui manquait, et elle avait une envie irrépressible de le lui dire. Elle voulait le supplier de changer d'avis, lui demander de leur accorder une autre chance, qu'elle ferait tout pour lui mais c'était trop tard. Il ne voulait plus d'elle et elle n'avait eu de choix que d'accepter. Sa main se referma sur sa bouche afin d'étouffer ses sanglots. Rien n'occupait ses pensées à part la douleur à l'état pure qui lui donner l'impression de suffoquer. Sa manucure parfaite se referma à nouveau sur sa poitrine, elle voulait que cette douleur s'arrête, sa peur du sang et de la mutilation n'était plus qu'un lointain souvenir. Elle resta là, à se vider de ses larmes jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. De gestes maladroits, elle chassa leur trace de ses joues bien qu'elle n'allait probablement tromper personne avec ce visage. D'une voix mal assurée, elle tenta : "Julian ?" Et si c'était lui qui l'avait retrouvée ? Et que rien n'avait changé ?
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() message posté Mar 20 Jan 2015 - 0:04 par Invité
Let me drown - Austin Tumblr_mu8n3oYWxX1qambhho1_500Alors que la musique battait son plein, mon moral était à nouveau retombé bien bas. Le plan que j’avais essayé de mettre à profit une fois de plus tombait à l’eau. Alice la jeune comparse pleine d’ambition que j’avais rencontrée m’avait simplement mis de la poudre aux yeux, elle m’avait fait croire que son co-gestionnaire serait facile à manipuler, à virer de l’équation afin que je prenne sa place et qu’enfin je puisse mener un projet qui soit le mien. Malheureusement il n’en était rien, le jeune homme avait vite compris mon manège et désormais il était presque intouchable grâce a certaines dispositions juridiques qu’il avait pris le soin d’inclure dans leur contrat il y a déjà longtemps « au cas où ».

Enervé et dépité de voir à nouveau ma vie partir à volo, je m’éloignais afin d’aller prendre l’air. Un soudain regain de confiance m’envahit, mais cet ego regonflé n’allait pas avoir beaucoup de temps pour s’installer en moi, car déjà les problèmes revenaient. Une jeune femme, oui une blonde, plutôt mignonne que j’avais rencontrée à ce fameux gala se trouvait là, en larme, en sang même. Complètement atterré par la situation, je me précipitais vers elle pour essayer de lui parler, de la calmer, mais c’était en vain, elle tenait à peine debout tant ses blessures avaient dû lui faire tourner la tête. Bientôt elle s’évanouit dans mes bras sans demander son reste. Sans même réfléchir, je la pris dans mes bras, l’enroulant dans ma veste de costume que j’avais préalablement retiré. Elle ne semblait pas en danger de mort, mais je ne pouvais pas décemment la laisser ici à la merci du premier violeur qui pourrait vouloir profiter d’elle ou que sais-je. Je pris donc mon courage à deux mains et quittait la fête qui de toute façon n’était plus vraiment réjouissante pour moi en direction de mon loft londonien.

Une fois sur place je la déposais sur mon lit, me dirigeant vers l’armoire à pharmacie de la salle de bain afin de trouver de quoi nettoyer ses plaies. Je ne lui avais presque pas parlé, d’ailleurs tout s’était fait avec une rapidité déconcertante qui me laissait toujours sans voix. Une fois le coton et l’alcool réuni, je revins à son chevet afin de m’atteler à la tâche. Soudain elle se réveilla et murmura un prénom, un simple prénom à peine audible. Chut, ne bouge pas, moi c’est Austin j’imagine que tu te souviens de moi, on s’est rencontré à cette soirée il y a quelques semaines. Je t’ai trouvé dans les escaliers et je t’ai ramené chez moi pour te soigner, tu étais dans un sale état… qu’est ce qui s’est passé ? Quelqu’un t’as fait ça ? C’est ce Julian dont tu parles ? Pas une seconde je n’imaginais que le mec en question était mon ancien ennemi devenu un de mes meilleurs amis. Cette soirée s’annonçait mouvementée.
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() message posté Mar 20 Jan 2015 - 0:44 par Invité
    Evidemment que ce n'était pas lui. Il était probablement resté à la soirée. Julian pouvait se comporter de façon désarmante et totalement inattendue. Elle aurait souhaité qu'il fasse quelque chose de surprenant pour elle, en la suivant pour lui dire que tout se passerait bien, qu'il serait toujours là pour elle. C'était bel et bien fini. Il n'y avait rien de plus à en dire. Silencieuse, elle posa son regard sur le jeune homme à qui elle devait toute sa gratitude. Elle s'était exposée à de lourdes conséquences en se laissant aller ainsi à la détresse, son rang ne lui permettait pas ce genre d'extravagance, elle le savait mais ce soir, pour une fois, elle souhaita oublier le monde et se terrer dans les draps de ce lit pour mieux se morfondre. Ses habitudes de bienséances l'en empêchèrent pourtant. Son envie de fondre en larmes à nouveau était réel mais son corps refusait tout bonnement de montrer ses faiblesses à un inconnu.

    Ce n'est qu'à la prononciation d'un prénom familier qu'elle lui accorda un véritable intérêt. Si ses yeux auraient pu exprimer de la surprise, ils l'auraient fait, seulement, la douleur dans sa poitrine était plus forte. Elle se souvenait de lui et de ses répliques toujours ponctuées de narcissisme, il l'avait fait rire. Ce soir-là, elle avait passé la soirée en sa compagnie. Julian était parti sans prévenir pour des affaires personnelles, elle ne pouvait même pas dire exactement de quoi il en ressortait, elle ne s'en souvenait plus, tout semblait si loin, si peu important. Julian. Julian. C'était si douloureux de prononcer son nom. Elle rétracta son bras pour cacher ses yeux. Elle s'en voulait de trahir ses engagements. "Merci." réussit-elle à prononcer sans défaillir puis d'un coup, sans qu'elle ne puisse se contrôler, éclata en sanglots. S'il te plaît, débarrasse-moi de cette robe. Je n'en veux plus..." Elle ne voulait plus rien qui lui rappelle les moments passés avec lui. Il lui avait offert une bague, un chiot et s'était mis à genou devant elle pour lui demander de lui accorder toutes ses danses. Est-ce que ce n'était que des mensonges ? Il avait joué le rôle du prince charmant pour finalement lui dire qu'il était préférable qu'ils se séparent. C'était si soudain. Elle ne s'était pas préparée à vivre sans lui et elle ne voyait pas comment elle allait faire pour se sentir encore vivante à présent que tout était fini.
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() message posté Mar 20 Jan 2015 - 1:14 par Invité
Let me drown - Austin Tumblr_mu8n3oYWxX1qambhho1_500La vue de la jeune femme qui se déshabillait devant moi me rendait encore plus nerveux, elle avait beau être dans le pire des états je ne restais qu’un homme après tout. Elle était loin d’être moche et j’avais eu envie d’elle à la minute où nous nous étions retrouvés ensemble pour ce fameux jeu de piste au sein d’un labyrinthe énorme. Je lui fis un léger sourire malgré tout prenant la robe qui semblait la faire repartir en sanglot et la mit dans un sac afin de la jeter plus tard et surtout qu’elle ne puisse plus l’avoir à portée de vue. Je repris donc ma tâche en tamponnant le coton imbibé d’alcool sur les plaies qui se trouvaient au-dessus de sa poitrine, je la voyais grimacer de temps en temps ou simplement impassible à d’autres moments, moments où sans doute la douleur d’un amour perdu remplaçait aisément celle qui résultait de ses blessures.

Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, elle ne semblait pas vouloir parler mais je ne voulais pas non plus paraître insensible ou même impoli et simplement la laisser pleurer en la soignant du mieux que je le pouvais. Un sourire compatissant sur les lèvres je posais mes yeux dans les siens afin de lui montrer mon soutien. Ne t’inquiète pas tu n’es pas toute seule, je suis là moi. Et vois le bon côté des choses tu peux te faire chouchouter par un beau gosse de première catégorie c’est quand même déjà pas mal. Le narcissisme exacerbé et l’humour étaient mes armes habituelles, et il était presque évident que je me retranche derrière celles-ci pour essayer de la détendre un peu le temps que je finisse ce que je faisais. Je suis désolé de ce qui t’arrive, si je peux faire quoi que ce soit, surtout dis-moi. J’ai été largué moi aussi il y a peu et je sais ce qu’on peut ressentir quand on est au fond du trou. Je soupirais de lassitude et ravala un sanglot qui me montait aux yeux chaque fois que je repensais à Mila. Au bout d’un temps, elle fut enfin débarrassée de tout le sang qui avait séché sur son corps, ne restait que ton soutien-gorge qui portait encore les marques de son acte, mais j’évitais de m’attarder sur ce genre de détails qui pourraient être mal interprétés.
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() message posté Mar 20 Jan 2015 - 2:43 par Invité
    Cette robe aux traits élégants et raffinés, signée Prada avait été sélectionnée avec soin pour se rendre sur les lieux de la famille royale anglaise. L'étique avant tout. Pour y avoir déjà été invitée depuis son plus jeune âge, et surtout après avoir suivi des leçons strictes et régulières sur le protocole, elle était revenue sur les lieux avec une douce nostalgie. Sans une once de remord, elle se dévêtit avant de tendre la pièce haute couture à son interlocuteur afin qu'il la fasse disparaître de son champ de vision. Avec amertume, elle détacha ses cheveux tombant en cascade dans son dos. Même cette lingerie était bonne à déchirer. Cette soirée de nouvel an était censée être inoubliable, elle l'était désormais mais pas comme elle l'avait désiré. Elle avait tout fait pour que ce soit parfait mais il était un imbécile. Ses gestes étaient brusques mais trahissaient un profond désespoir. Lasse et par égard pour son hôte, elle se remit sous la couverture. Elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise en agissant de la sorte mais garder cette robe sur elle était un supplice. De bonne foi, elle n'alla pas jusqu'à retirer ses sous-vêtements.

    Tout en restant immobile, et sanglotant en même temps, elle se laissa soigner sans broncher. L'alcool lui arracha pourtant des grimaces, c'était préférable que de ressentir la souffrance qui l'animait au fond de son coeur. Même ces picotements ne parvenaient pas à effacer le poid qui pesait sur elle. D'ailleurs, elle n'avait rien senti lorsqu'elle s'était infligée ces blessures. Auparavant, elle se serait sans doute évanouie à la vue du sang. A présent, ce n'était qu'un minuscule détail se mélangeant à la masse. Les larmes continuaient de couler le long de ses joues, pourtant, elle ne pu s'empêcher de sourire à sa remarque. Ce n'était pas juste, il ne devait pas la faire rire alors qu'elle était en train de déprimer. Elle voulait vivre sa peine à fond comme pour marquer un point déterminant dans sa vie. Sa réponse fusa tandis que de plusieurs revers de la main, elle essuya ses yeux humides. "J'imagine que ce n'est pas non plus désagréable de soigner une jeune femme en lingerie fine." Elle se sentait épargnée, à deux doigts de passer au trépas. Une part d'elle s'accrochait à ce qu'on lui donnait pour ne pas sombrer mais une autre part, ne souhaitait que couler. Elle était déchirée entre deux feux. Perdue dans ses sentiments, elle releva la tête vers son bienfaiteur lorsqu'il parla de sa propre histoire. "C'est nul l'amour." conclut-elle avec sincérité et compassion. "Merci pour ce que tu fais." Puis posant son regard sur la montre qu'il portait, constata qu'il allait bientôt être minuit. "Tu ne devrais pas passer la soirée avec des amis ? Je ne veux pas t'empêcher de t'amuser le soir du nouvel an. Je peux appeler un taxi pour rentrer chez moi." Et broyer du noir. Non tout compte fait, elle ne rentrerait pas. Elle irait dans un hôtel mais c'était hors de question de revenir sur des lieux remplis de leurs souvenirs. "Je crois que me rincer le visage me ferait du bien. Est-ce que je peux y aller ?" demanda-t-elle avant de se lever du lit. Bien vite, sa vision fut parsemée de points et elle se laissa retomber sur le lit, sa tête tournait atrocement.
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() message posté Ven 23 Jan 2015 - 0:26 par Invité
Let me drown - Austin Tumblr_mu8n3oYWxX1qambhho1_500Maintenant que la jeune femme était soignée et presque comme neuve, je ne pouvais plus rien pour elle. C’est vrai, comment consoler quelqu’un lorsque dans le fond on ressent le même mal être, la sensation d’être abandonné et seul au monde. Je ne pus m’empêcher de rire malgré tout à sa blague, j’avais au moins réussi à la faire sourire c’était déjà un objectif atteint. Moi lorsqu’il s’agissait de faire le pitre j’étais le premier en lice, mais lorsqu’il s’agissait d’amour ou de sentiments, j’étais bien loin derrière quiconque. Tu n’as pas à me remercier ne t’inquiète pas, je n’allais pas te laisser à la merci du premier malade qui aurait pu vouloir se jouer un remake de twilight en te voyant dans cet état. Je riais légèrement avant de remonter un peu la couverture sur elle, je ne voulais surtout pas qu’elle soit malade en plus de ce qui venait de se passer. Je ne savais pas pourquoi j’étais si prévenant avec elle, après tout nous ne nous connaissions pas plus que ça, mais j’avais l’impression que nous avions maintenant une histoire en commun. Elle me rappelait l’état dans lequel je me trouvais après avoir lu le message de Mila m’annonçant la rupture prématurée de notre relation. Enfin si elle l’a un jour considéré ainsi.

Lorsqu’elle s’excusa presque de m’avoir gâché la soirée je soupirais vaguement, n’ayant même pas envie de m’étendre sur la nullité et le vide que ma vie était devenue depuis un certain temps. Les amis, je ne les voyais plus que par intérêt ou pour le travail. Impossible de m’en faire de vrais comme à l’époque où j’étais de toutes les soirées californiennes. Cependant ma vie me plaisait ainsi, je n’avais pas besoin d’avoir un harem de potes autour de moi pour me sentir bien, tout cela était accessoire à côté des projets que j’avais en tête pour mon avenir. Tout ce que tu vas faire c’est rester allongée ici et te détendre, je vais te laisser mon lit pour ce soir, et je dormirai dans le canapé comme ça tu seras tranquille pour récupérer comme il faut. Je lui caressais machinalement le front, redescendant le long de ses cheveux, comme pour la rassurer. Mon côté tactile ressortait instantanément sans même que je puisse le contrôler. Pourtant profiter de la situation comme ça serait presque cruel, et je n’en avais pas l’intention. Sans même que j’ai le temps de la retenir, la jeune femme s’était déjà levée pour aller jusqu’à la salle de bain, cela-dit, cet effort vain ne dura qu’un temps puisque presque instantanément elle retomba sur le lit. Je pris sa température avec la paume de ma main, vérifiant également son pouls. Je n’avais aucune notion de médecine mais j’avais passé mon brevet de secourisme malgré tout. Je la pris dans mes bras pour remettre sa tête sur l’oreiller et la couvrir de nouveau. Je m’absentais un instant afin d’aller lui chercher un cachet qui l’aiderait à dormir, elle avait tout sauf besoin d’agitation. Tiens bois ça, il faut que tu dormes un peu. Lui donnant directement dans la bouche suivit d’une gorgée d’eau, elle retomba presque immédiatement, prête à rejoindre les bras de Morphée. Un sourire satisfait sur les lèvres, je m’attelais à rejoindre le salon. Je retirais ma chemise qui se trouvait couverte de sang pour la jeter dans un coin de la pièce, puis mon pantalon qui était dans le même état. Je m’allongeais ensuite sur le canapé, fermant les yeux, m’endormant petit à petit, au son de la lointaine respiration de la jeune femme. J’espérais que la nuit lui porterait conseil.
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() message posté Mer 28 Jan 2015 - 4:37 par Invité
    La nuit s’était écoulée sans que rien ne perturbe son sommeil, pas même les récents événements. Le cachet qu’on lui avait donné et pleurer faisaient apparemment bon ménage ensemble, elle était dans un monde sans souffrance. Même le lendemain, à son réveil, la douleur semblait s’être dissipée. C’était toujours de cette façon que prenait la tournure des choses, d’abord, elle pleurait à s’en vider le corps comme si la fin du monde était arrivé, puis pendant un moment plus ou moins variable, elle était anesthésiée et la vie continuait, elle faisait généralement preuve d’un grand optimisme à ce moment-là puis elle se remettait à pleurer et ainsi de suite. Le jour représentant la vie et le soir étant la fin du monde. Mais elle se connaissait, cette fois-ci était différente. C’était juste le premier jour, le temps qu’elle se fasse réellement à l’idée.

    En prenant soin de ne faire aucun bruit, elle tenta de trouver son portable sans succès puis finalement se faufila jusqu’à la salle de bain. Dans le miroir, elle pu observer les dégâts de ses griffures, grimaçant légèrement lorsqu’elle passa sa main dessus. Elle n’avait jamais pensé se faire ça un jour, elle avait toujours été effrayée de tout ce qui touchait de près ou de loin à la mutilation. Elle soupira, elle était tombée bien bas. Y penser une seconde de plus était inconcevable, elle se déshabilla et entreprit de prendre une douche chaude. L’eau coulait le long de son corps, brûlant au passage ses plaies mais elle ne broncha pas. Lorsqu’elle sortit, ses idées semblèrent plus en ordre, et son corps moins lourd. N’ayant pas de vêtement de rechange, elle se contenta d’enrouler une serviette autour d’elle, laissant ses cheveux mouillés retomber sur ses épaules. Cette douche avait réchauffé son corps mais pas pour longtemps, frileuse qu’elle était. Le plus discrètement possible, elle se rendit dans la cuisine dans le but de préparer un petit déjeuner à son hôte. Elle ne connaissait pas les lieux, et encore moins le contenu des meubles mais elle trouva bien vite de quoi faire des pancakes et s’attela à la tâche. L’éducation d’une princesse relevait bien sûr du protocole, des règles de bienséances mais aussi des bases fondamentales d’une compagne parfaite comme le disait sa mère. De ce fait, elle savait cuisiner et cette sorte de crêpe anglaise entrait largement dans ses compétences. Plus tard, elle pu entendre des bruits de pas approcher. C’était Austin. Elle se tourna vers lui en souriant. ”Bonjour ! Les anglais aiment les pancakes, non ? Viens manger." La situation était… étrange maintenant qu’elle y pensait. Elle préférait adopter un comportement décontracté que de se tourner les pouces en se regardant dans le blanc des yeux, sans savoir quoi se dire. Elle lui en était redevable pour hier soir.
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() message posté Mer 28 Jan 2015 - 21:20 par Invité
Let me drown - Austin Tumblr_mu8n3oYWxX1qambhho1_500Ouvrant légèrement les yeux, réveillé par quelques courbatures et les premiers rayons du soleil qui vinrent me frotter le visage, je fixais intensément le plafond. Un sourire aux lèvres, je repensais à la veille où j’avais pratiquement joué les héros en sauvant la jolie princesses des griffes d’une crise de nerf qui aurait pu lui être fatale. Malgré tout je ne ressentais aucune félicité car je savais au fond qu’elle aurait sans doute du mal à se remettre de cette rupture déchirant. Tout n’était pas si simple dans la vie, et il semblait que la jolie blonde soit encore une fois l’une des victimes de cette bête endormie que l’on appelle plus communément amour. Il pouvait être bon comme mauvais mais jamais entre les deux. Prenant soin de me frotter les yeux et de me redresser doucement, je sentis tout à coup comme une odeur de pancake, une chose bien étrange sachant que je n’avais engagé personne pour préparer le petit déjeuner. Je ne perdis pas une minute pour me redresser et jeter un œil par-dessus le dos du canapé. La vue de la jeune femme en serviette, s’affairant en cuisine me fit beaucoup rire. Elle ne semblait pas avoir besoin de savoir cuisiner vu la façon dont elle m’était apparu lors de notre première rencontre. Cela dit elle me plaisait encore plus maintenant que je découvrais ce talent caché qu’elle possédait. Je me levais enfin, sans même prendre la peine de me rhabiller, après tout j’étais chez moi, et elle ne semblait pas s’embarrasser d’un quelconque protocole vu la tenue qu’elle arborait. Je te rappelle que j’ai vécu la plus grande partie de ma vie en Californie, je sais très bien faire la différence entre des pancakes et ce qu’ils appellent des « crêpes ». Je vins naturellement vers elle pour déposer un baiser sur son front, comme si cette situation n’avait rien de bizarre. Ce baiser avait pour simple but de la rassurer un peu et de lui laisser entendre que j’étais là pour elle quoi qu’il arrive. Je ne savais pas si elle était prête à parler de ce qui s’était passé la veille et je ne voulais en rien la forcer à quoi que ce soit. Je suis content de te voir sourire, ça fait du bien. En tout cas si tu commences à m’habituer à de telles choses je vais finir par te demander de rester à temps plein ! Je lui fis un clin d’œil avant de me diriger vers le frigo pour prendre un verre de jus d’orange. Une fois cela fait, je m’empressais de prendre à pleines dents l’un des pancakes tout chaud qu’elle venait de préparer si gentiment. Le sirop d’érable planqué sur l’étagère du haut me ravi encore plus une fois que le goût sucré vint agrémenter son œuvre. Tu n’étais pas obligée de faire ça, je comptais sortir pour nous chercher des viennoiseries et du café, mais bon j’apprécie, merci. Je lui fis un léger sourire, continuant de manger, sans trop être expansif. Je ne pouvais ni ne voulais la retrouver dans l’état ou je l’avais trouvé la veille. Mon objectif était atteint, elle était au moins heureuse à cet instant T.
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() message posté Lun 2 Fév 2015 - 23:08 par Invité
    La scène avait tout l’air de sortir d’une série américaine où un couple complice mais néanmoins sexy vivait la parfaite idylle dans leur propre appartement, les apparences étaient plus que trompeuses. Malgré leur décontraction apparente, ils ne se connaissaient pas vraiment, voir pas du tout, il était un attaché de presse, elle était une princesse, le professionnalisme passait avant tout lors des soirées mondaines. Et même si lors du fameux jeu, au sein d’un labyrinthe, ils avaient pu entretenir une vraie conversation, elle n’aurait jamais cru être sauvée par ses bras et être dans sa cuisine à faire des pancakes. Le hasard avait le sens de l’humour, c’était plutôt une bonne chose, elle lui découvrait une toute autre personnalité. Elle appréciait sa gentillesse, sa prévenance et sa façon de la faire sourire lorsqu’elle est sur le point de pleurer. En l’espace d’un soir, un lien invisible s’était créé comme s’il allait la rattraper si elle venait à glisser au bord du précipice. Quelque part, elle avait l’impression de pouvoir lui faire une confiance aveugle, après tout, il l’avait éloignée de la fanfare du bal, avait soigné ses plaies et n’avait même pas essayé de profiter de sa faiblesse pour la séduire. Elle lui était si redevable qu’il lui semblait désormais impossible de le voir ne serait-ce qu’un instant du mauvais oeil.

    Elle rit lorsqu’il lui fit remarquer qu’il savait très bien faire la différence entre les pancakes et les crêpes, elle l’avait peut-être sous-estimé. ”Tu devrais aller en France, on adore les américains, certaines tueraient pour dire que leur copain est californien.” Elle le savait, elle était l’une d’entre elles mais mieux vaut mourir que de l’avouer à ce cher Austin, elle avait suffisamment gonflé son égo en lui révélant cette anecdote. ”Mais on dit que les américains fantasment sur les françaises, éclaire-moi, est-ce que c’est vrai ?” Tout en parlant, le dos tourné, elle continuait à préparer des pancakes. Lorsqu’il lui déposa un baiser sur le front, elle se tourna vers lui, légèrement surprise mais amusée. ”Est-ce que j’ai raté quelque chose hier soir ? Parce qu’à te voir…” Elle n’était pas mieux, alors elle enchaîna : ”D’ailleurs, est-ce que tu pourrais me prêter un t-shirt ou une chemise ? J’imagine que tu dois a-do-rer me voir comme ça mais je vais éviter de me faire croquer toute crue dès le matin.” Son visage reflétait un certain malice, doucement, elle parcouru la ligne de ses épaules nues du bout de son index comme pour lui signifier qu’elle plaisantait évidemment. Le fait qu’il soit content de la voir sourire la ramena un peu plus au sérieux, cependant, son sourire ne se dissipa pas. ”C’est grâce à toi mais tu verras, je vais bientôt me remettre à pleurer.” Elle roula des yeux, fatiguée d’elle-même. ”Je suis très émotive.” Alors qu’elle s’installa à table pour déguster l’un de ses pancakes, elle demanda : ”Alors ? Est-ce que tu as quelque chose de prévu pour ce premier jour de l’année 2015 ? Ou est-ce que tu vas le passer avec moi ?” S’il avait des plans, qu’ils vaillent vraiment la peine pour commencer cette année, le travail n’entrait pas dans cette catégorie d’ailleurs, elle comptait bien le monopoliser toute la journée.
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