NOM(S) : Abberline, de la grande famille des Abberline PRÉNOM(S) : Jules, un vieux prénom d'hérité d'on-ne-sait-où comme prénom d'usage, et Noah, hérité de son père, et quand on porte le nom du plus gros connard du royaume, on n'a pas tendance à s'en vanter ÂGE : 24 ans, presque un quart de siècle DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 3 février, London NATIONALITÉ : Un rosbif pur et dur STATUT CIVIL : complètement seul MÉTIER : nada, gros zonard de première. Malgré tout, Jules fait de la musique, compose et interprète quelques titres dans des bars pour se faire connaitre et se mettre un peu d'argent de côté TRAITS DE CARACTÈRE : zonard, flemmard, cassant, froid, dépressif, artiste, égoïste, solitaire, abusif, borderline, ne supporte pas qu'on lui dise quoi faire, n'a besoin de personne, incapable de gérer ses sentiments autrement qu'en se faisant tatoué les 3/4 de son corps, malgré lui il est très tourné vers la famille même s'il préfèrerait que non, rancunier, incapable d'oublier. GROUPE : walk on the line
My style, my life, my name
family guy / Un frère, quatre soeurs. Quand on est une fratrie de six autant dire qu'on n'est jamais tranquille. Surtout quand l'une de ces soeurs est une jumelle. Jules a toujours été très entouré, bien malgré lui qui est plutôt du genre loup solitaire. Mais chaque loup a sa meute et les Abberline, aussi déchirés et ravagés qu'ils peuvent être sont soudés, plus que jamais. daddy's not a nice guy / Noah, le père. Un type bien à la base. Vraiment, à la base. Après la mort de Mrs Abberline, Noah est devenu l'enfer personnel des gamins. Il n'a pas pu gérer la mort de sa femme et s'est vengé sur ces pauvres gosses. L'histoire typique, lamentablement clichée. Jules s'en ai pris des coups, mais il n'a pas été le seul, rassurez-vous. Ils y sont tous passé, même la plus jeune. Imaginez le soulagement quand Noah Abberline a fini par clamser ! good boy, bad man / pas méchant Jules, certainement pas méchant mais bon sang quel connard ! Il est de la mauvaise graine emporté par le vent. Un esprit de révolte, une envie de rien, pas une once d'ambition. Il a arrêté ses études à 16 ou 17 ans et après ça il n'a jamais voulu rien faire à part trainer les rues et sombrer petit à petit dans un bel enfer qu'est la fumette, la sniffette et tant d'autres trucs en -ette qui vous retourne le cerveau. On vous l'aura certainement déjà dit, mais tous les artistes ont leur côté toxico. music in the air / la musique c'est peut-être le seul truc qui plait vraiment à Jules, son identité un truc comme ça. C'est sa maman qui lui a mis une guitare entre les mains quand il n'était que tout petit. Elle a tout de suite sut que ça le calmerait de jouer de la musique et elle a eu raison. Jules se démerde pas mal et avec sa voix un peu particulière il fait un bel artiste. Surtout qu'il a des idées pour composer, chanter, faire des reprises. La musique il en écoute en boucle. Pas les merdes d'aujourd'hui, non, le vrai rock et le vrai blues d'avant, des années 60 à 80. Des Beatles, sa référence ultime, en passant par Mettalica et Nirvana sans oublier les Stones ou bien Queen. Sa musique préférée, c'est Angie des Rolling Stones. Enfin moi je dis ça, je dis rien. tattoos / Bon, ça crève les yeux dès qu'on croise Jules, il a un penchant pour les tatouages. Ca a commencé par un ou deux et il est vite devenu accro. A croire qu'il est incapable de faire les choses à moitié ce type. Les tatouages c'est plus fort que lui, il a besoin de s'en faire tout le temps. Dès qu'il a une idée. Certains représentent quelques choses de précis, un truc qu'il n'a pas envie d'oublier, qu'il a dans la peau et d'autres, franchement, c'est juste parce qu'il les trouvait beau. Un peu Picasso dans l'âme, il en a dessiné la plupart. Hormis un ou deux qu'il a depuis l'adolescence, il les a tous fait ces quatre dernières années. nutella & luckycharms cereals / Ce avec cela qu'il se nourrit. Chez les Abberline c'est une institution, un rituel, une obligation de se nourrir de Nutella et de Lucky Charms. Et lui n'a pas perdu l'habitude, lui et sa flemme maladive de faire à manger. Alors une tartine de nut', un bol de céréale, du lait dès qu'il a un petit creux. Oxford / Non, rassurez-vous, Jules n'a jamais mis les pieds dans la prestigieuse université d'Oxford, mais il a vécu à la ville d'Oxford, pendant quatre ans. Il a détesté ça, vraiment détesté ça. Lui il est Londonien, ce qui veut dire qu'il est génétiquement fait pour haïr toutes les autres villes du monde. La Tamise, Abbey Road, Picadelly Circus, Hide Park... Born and Raised ! Et puis à Londres, y avait un peu sa seule raison de se lever le matin, vous me direz. Alors dès qu'il a pu, il est rentré à la maison. Tu es le Yin, et je suis ton Yang / Le Yin du Yang du Yin... Jules n'a jamais compris cette théorie mais bon, il est d'accord quand même. Angie, c'est son Yang, c'est sa lumière. Angie c'est un peu la seule qui compte encore pour lui, la seule qui a cru en lui, la seule qui le voit comme un type cool. Mais putain, lui il a été sa grande erreur, il l'a foutu en l'air cette pauvre fille. Angie, c'est sa meilleure copine mais tellement de temps a passé depuis.
PSEUDO : mitzi/fitotime PRÉNOM : suzie ÂGE : 20 ans PERSONNAGE : tout est dans ma tête AVATAR : Josh Beech, the mec le plus orgasmique de la Terre CRÉDITS : euh .Neige COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : j'étais tombée dessus il y a quelques mois, je voulais m'inscrire et pis j'ai laissé tombé, et pis après on vient de me refiler le lien et je me suis vraiment décidée ^^ CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: nope
Le bourdonnement strident de l'aiguille du tatoueur, je n'y fais même plus gaffe. Enfoncé sur mon siège, un bonnet sur la tête et des lunettes de soleil en plein hiver. Le tatoueur veut taper la discut, je lui envoie un message clair quand je sors mes écouteurs et les enfonce dans mes oreilles jusqu'à atteindre mon cerveau, mettant le volume à fond. Angie, Rolling Stones. Mike Jagger hurle ce prénom maudit. Je ferme les yeux. Je suis décalqué putain. Et puis l'aiguille transperce ma peau, une autre tête de mort viendra orner mon bras. Quelques gouttes de sang perlent. Angie. Putain, fais chier, j'ai été con, encore.
J'étais foutu d'avance, qu'on se le dise. Mes parents ont été amoureux, fou amoureux même. Enfin, ça, ça date du lycée. Autant dire d'un siècle. Ils ont été frappé par le mal qui frappe les inconscients de cet âge : une grossesse non programmée. Et ils ont eut Saphyr. Avec un nom comme celui-ci, c'était sûre qu'elle finirait par se prendre pour la grande inquisitrice cette fille. Mais elle était sage comme une image à ce qu'on dit. Mes parents ont fait une croix sur leur étude et un quelconque espoir d'avenir meilleur. Noah devint chauffeur de taxi et Olivia enchaîna les service au Macdo pour donner à la petite de quoi vivre. Six ans après, ils ont voulu agrandir la famille c'est là qu'est née Johanna et qu'à commencé l'éternelle guerre entre Saph et Jo. Trois ans après c'était mon tour et celui de Poppy. Jumeaux, autant dire malédiction ça revenait au même. Noah et Olivia commençaient vraiment à avoir la tête sous l'eau. Surtout que ça ne s'arrêta pas là. Il y eu Curtis deux ans après, mon seul et unique frère. J'ai du faire la danse de la joie quand on a su que c'était un garçon. Et encore deux ans après, c'était Savannah, la cadette. Après ça, m'a mère s'est fait stériliser comme une chatte, elle en pouvait déjà plus. Ils n'avaient pas trente ans et étaient à la tête d'une fratrie de six terreur. J'ai pas beaucoup de souvenir de ma petite enfance, je me souviens juste du bruit. Toujours, du bruit. En permanence. Nos parents travaillaient autant qu'ils le pouvaient, Saphyr avaient la responsabilité de tous, Johanna passait son temps à défier son autorité, Poppy et moi on faisait les quatre cents coups en douce, suivit par Curtis qui voulaient tout faire comme nous et puis Savannah jouait les princesses avec ses dizaines de poupée Barbie. Putain on était invivable, tous. Alors franchement, j'ai du mal à en vouloir à ma mère d'avoir voulu faire taire ce bruit, tout ce bruit.
Elle s'est noyée dans le fond de la baignoire, assommée par des dizaines de cachets qu'elle s'étaient enfilée. J'avais quoi ? Treize ans à l'époque peut-être. Maman est morte, et c'est tout un monde qui s'est écroulé. Elle voulait juste du calme en fait, et chez nous, il n'y en aurait plus jamais. Les Abberline ont atterri en enfer à l'instant même. Je revois encore mon père, putain il était complètement bourré à l'enterrement. J'ai fumé ma première clope, que Johanna m'a filé à la veillée mortuaire. On entendait notre père faire une scène dans le salon tandis qu'on s'était tous réuni dans la chambre de Saphyr. Et le soir il est monté dans la chambre, il nous a tous regardé un par un comme si c'était nous qui avions tué notre mère. Dans le fond, c'est peut-être vrai. Peut-être que c'était de notre faute. Peut-être que c'était de la sienne aussi. Bref, notre père est mort aussi ce jour-là. Enfin, pas physiquement mais moralement. Noah est devenu notre pire cauchemar à tous. Saphyr est revenue vivre avec nous, faisant une croix sur des études prometteuse pour s'occuper de nous à plein temps. Noah en était devenu incapable tant il était bourré tout le temps. Et puis, il avait un nouveau passe-temps favori : cogner. Sur tout hein, sur les meubles autant que sur ces gosses. On prenait tous, même Savannah prenait. Il faisait mal et ça, Saphyr n'a pas pu nous protéger.
Alors j'ai tourné comme tourne un foutu gamin dans cette situation : j'ai mal tourné. D'enfant joueur je suis passé à adolescent en crise, cas social, mauvais genre. J'ai été viré d'un nombre incalculable de collège, puis de lycée. J'étais tout simplement une petite terreur. Saphyr ne savait plus quoi faire avec moi, elle qui se tuait la tâche pour faire tenir la famille debout. Moi je filais un mauvais coton, j'en avais rien à foutre de tout. Des cours, de la famille, de faire un truc de ma vie. En fait, j'essayais simplement de passer le temps, et pour passer le temps je faisais des conneries. Combien de fois j'ai été emmené en garde à vue ? Un million, approximativement ! Et puis, finalement, je me suis fais viré la fois de trop. Saphyr a tenté une nouvelle expérience : me foutre dans le privé. Grave erreur.
J'ai fini par la remarquer, elle que j'avais pourtant passé ma vie à croiser. Angèle, la voisine. Mais il a fallut attendre qu'on nous foute dans le même lycée pour que je daigne lui prêter attention. Elle m'a intrigué en fait, elle avait l'air tellement coincée, tellement psycho-rigide et en même temps, elle sortait du lot, elle dénotait parmi cette belle brochette de cul-serrés. Enfin, elle dénotait encore plus que moi, c'est ce que je voulais dire. Moi, j'étais carrément un extraterrestre dans ce lycée mais elle, elle paraissait si tranquille et en même temps... Du coup, je suis allé la voir. C'est étrange mais Angie et moi ça a collé tout de suite, ça matchait je vous dis. On est devenu ami, meilleurs amis. Ou les pires, ça dépend des points de vue. Enfin, pourtant je ne tardai pas à être viré de cette école et cette fois il n'y avait plus rien à faire pour moi, j'ai tout simplement arrêté d'essayer d'avoir mon diplôme, Saphyr a arrêté d'essayer aussi, et j'ai simplement plus rien foutu. Si, j'allais voir Angie, je l'attendais à la sortie du lycée une clope au bec. Fantasme de jeune fille bien élevée, hein ? Faut pas. J'étais pas bien, j'étais pas une bonne chose j'était genre... la pire chose qui aurait pu lui arriver. Parce que notre amitié, c'était pas quelque chose de sain, c'était carrément glauque. Je l'ai dépucelée, de toutes les manières dont on peut dépuceler une fille. Je lui ai fait tout voir, tout découvrir, tout essayer. Le sexe, mais aussi sa première clope, son premier pétard, ses premiers écart de conduite, ses premières petites fugues nocturnes, ses premiers cachets, ses premiers rails... Ouais, Angie je l'ai complètement transformée. La petite fille modèle est devenue mon apprentie, ma petite poupée à moi, j'en faisais ce que je voulais vu qu'elle était en totale admiration devant moi.
C'était en quelques sortes les meilleures années de ma vie, enfin.. j'ai dis en quelques sortes. Mon père était toujours un con, on se faisait toujours cogné, sauf que maintenant j'étais assez grand pour répliqué du coup Saphyr passait son temps à nous séparer. Je devais veiller sur Curtis qui voulait emprunter le même chemin épineux que moi, Johanna était carrément chiante maintenant et Savannah était une vraie petite peste. Poppy était ma seule alliée dans l'histoire. La seule qui aimait bien Angie, qui me soutenait dans cette amitié de malheur, qui m'aidait à faire le mur la nuit pour aller la rejoindre. Ouais, Poppy était la meilleure. Et du coup, moi je ne pensais plus qu'à une chose : Angie. J'en avais rien à faire de zoner toute la journée, d'être tout le temps décalqué, je me fichais même que le père d'Angèle et son frère nous détestent. On était tout les deux contre le reste du monde. La belle et la bête une connerie comme ça, le Yin et le Yang comme elle m'a sortie une fois, défoncée. Enfin, ça ne dure jamais ces moments-là.
Powell père et Powell fils ont négocié avec mon père et Saphyr. Genre, réunion du grand conseil. Et un soir, Saphyr m'a dit qu'on déménageait, dès le lendemain. J'peux vous dire que j'ai pété un câble. J'ai tout cassé dans la cuisine, j'ai hurlé. Et puis elle m'a montré un chèque, un chèque avec beaucoup de zéro qui pourrait envoyer Poppy, Curtis et Savannah à la fac et tous nous sortir de la merde. Le choix était rapide en fait. C'était ma petite relation avec Angie ou bien le bonheur de ma famille. Ouais, en fait c'était pas si facile. Mais je n'avais pas le choix. Cette nuit-là, je suis retournée voir Angie, un peu tuméfié, pas mal défoncé je dois dire. Je ne trouvais pas mes mots, moi qui avait pourtant toujours un truc à lui dire. Cette nuit-là, je ne l'ai pas baisé, non. Je lui ai fais l'amour. Pour la première fois. Et puis, j'ai disparu.
Oxford, c'est là qu'on s'est tous posé. En meute. Là-bas, mon père est tombé malade, tant mieux. Cirrhose du foie. Et mieux encore, Saphyr s'est trouvé un mec. Elle a rapidement emménagé avec lui, et là on s'est tous dispersé. Johanna est partie pour de bon faire le tour du monde avec ses potes du moment, Poppy est partie vivre sur le campus de sa fac d'arts, Curtis et moi on a pris un appartement en colocation et Savannah est allée sur le campus également. Putain, on respirait enfin. Après des années d'apnée, de souffrance, de douleur, on respirait. Noah était trop faible pour nous taper dessus et à part Saphyr plus personne n'avait envie d'aller le voir. On était libéré. Enfin moi, j'était surtout seul. Angie me manquait, tous les jours. Ca en devenait grave, je ne voulais toujours rien faire de ma vie, alors j'ai joué de la musique. Dans le genre artiste maudit avec les tatouages en plus. La musique, c'était un peu la seule chose qui me faisait me sentir bien à nouveau. Ca et le fait que l'état de mon père devint critique. C'était cool ça aussi. Il avait besoin d'une greffe de foie mais étant alcoolique, il ne fut pas inscrit sur les listes de donneurs, seul un don de la famille pouvait le sauver. Haha. On a tous fait le test, juste pour savoir, enfin surtout parce que Saphyr nous a tous obligé. Les seuls compatibles se révélèrent être Johanna et Curtis. Saphyr en fut désespérée. Johanna était catégorique, elle ne ferait rien pour le salopard qui avait gâché sa vie. Curtis hésita, comme un con qui aurait développé le syndrome de Stockholm. Mais je l'ai convaincu de ne rien faire, ne supportant pas l'idée qu'il risque sa vie pour sauver celle du mec qui nous avait tous brisé. Du coup, papa est mort. Je n'ai rien ressenti de particulier.
On a découvert qu'il avait une belle assurance vie à notre nom à tous. Du coup on a tous eu de l'argent, d'un coup. On se l'ai séparé, j'ai pris ma part et je suis partie sur le champs. Je suis rentrée à Londres, je devais rentrer à Londres. Curtis me suivit de ce pas, ainsi que Poppy. De toute façon nous trois on ne se lâchait jamais. Du coup Saphyr suivit pour garder un oeil sur nous et Savannah se sentie obligée de faire la même chose. Johanna fut la seule à s'en foutre royalement et à continuer à partir en voyage tout le temps. Alors voilà, quatre ans après, on en était toujours au même point.
J'ai fini par la revoir. Angie, je veux dire. Un soir dans un bar où je jouais de la musique. On est tombé l'un sur l'autre. Elle avait changé, en pire. Complètement déconnectée la gamine. J'étais sous le choc. Finalement les actes ont des conséquences, mes actes on fait ça. Mais putain c'est plus fort que moi, ca a été plus fort que moi de retourner la voir, un soir, comme au bon vieux temps. Comme je le disais, j'étais foutu d'avance.
Je suis sortie de chez le tatoueur, marqué encore d'avantage à l'encre. Poppy m'attendait dehors, adorable comme toujours. Moi j'avais ma tête des mauvais jours, j'ai fais tombé les écouteurs sur mes épaules et je l'ai rapidement serré contre moi. J'étais défoncé, t'façon. En général me faire tatouer me calmait un moment mais là... Là y avait trop à encaisser, trop de truc, trop d'Angie dans ma tête. Poppy l'avait bien compris évidemment et me tandis un café bien fort mais essayer de me remettre les idées en place. Au fait, Saph fait un diner avec tout le monde ce soir. J'ai envie de m'ébouillanter avec le café.