Elena _ présentation

Linda Dos Santos, d’origine brésilienne, après avoir fait un voyage en Espagne s’y est installée. Elle a rencontrée Karl Suarez là-bas, sur la plage. Ca a tout de suite été le coup de foudre. Après plusieurs années, ils ont déménagés ensemble à Londres, dans un immeuble plutôt délabré. Ils faisaient partis de la classe ouvrière. A la fin de l’année 1984, lorsque les premiers flocons de neiges tombèrent, Elena Suarez vint au monde.

Je suis le premier et l’unique enfant de la famille Suarez. Malgré le peu de revenu de mes parents, j’ai toujours eu ce que je voulais. Mes parents ont toujours été très importants pour moi et encore aujourd’hui, je ne peux me passer d’eux.
A l’école, j’étais ce genre de fille à préférer taper dans un ballon plutôt que de brosser les longs cheveux blonds de ma poupée. D’ailleurs, j’allais tout le temps au stade accompagnée de mes copains pour jouer au foot. J’y passais des journées entières. Bref, autrement dit, j’ai de très bons souvenirs de mon enfance. Puis vous connaissez la suite… La puberté. Les filles deviennent des proies. Mais ça, ça ne me concernait pas, en fait, on peut même dire que j’étais un garçon manqué. Le style de filles toujours en jogging/baskets.
L’année de mes 17 ans, j’avais rencontré un garçon au lycée, Lucas. Il débarquait tout droit de la banlieue londonienne. Vous voyez le style de brun plutôt beau gosse qui donnerait à la plus négligée des filles l’envie de se faire belle pour lui plaire. J’ai troqué mon ballon de foot contre un tube de gloss. Il est vrai que je n’avais aucune confiance en moi. Mais vous voulez savoir… Je lui ai plu. Plus le temps passait, plus j’avais confiance en moi. J’étais devenue un vrai petit bout de femme grâce à lui. J’en avais même oublié mes joggings et mes baskets, place maintenant aux robes, aux jupes et mêmes aux talons. J’étais extrêmement féminine, mais jamais dans la vulgarité.
Déjà 6 ans de relation avec Lucas, on s’était installé ensemble. A l’anniversaire de mes 23 ans, il m’avait même demandé en mariage. Il me rendait tellement heureuse. Lui, venait d’un milieu plutôt aisé, il me gâtait énormément. Voyages au bout du monde, restaurants dans les plus beaux lieux, des cadeaux plus beaux les uns que les autres et j’en passe. Malgré que côté boulot, j’enchaînais les petits boulots comme femme de ménage, serveuse, baby-sitter ou bien même dans la distribution de tracts car sans qualification particulière, il me faisait voir la vie en rose. J’étais la plus heureuse des femmes.
Mais coup de théâtre, un jour, il m’avoua que c’était fini. Qu’il partait. Que ça faisait quelques temps qu’il s’ennuyait et qu’il allait voir ailleurs. C’est donc vrai derrière un prince se cache toujours un crapaud. Je passais mes journées à pleurer, cloîtrée dans mon appartement avec ce qu’il me restait comme souvenirs de lui. Et même si ça fait 5 ans que lui et moi c'est fini, les hommes, je les évite. Peut-être même que je ne crois plus en l’amour.
A côté de ça, j’ai trouvé un job au restaurant du coin il n’y a pas si longtemps. Je suis serveuse et ça me plait bien. Je rencontre énormément de nouveaux visages.

Je viens de fêter mes 29 bougies. Je commence à me faire vieille et mes parents pensent que je vais finir vieille fille et ils commencent à se faire vieux. Ma mère pense qu’elle n’aura jamais de petits enfants et ça la rend malade. Il est vrai que j’y pense souvent à fonder une famille. J’ai déjà trouvé le nom de ma fille et même celui de mon fils, me manque plus que celui du père.